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how it feels to kill (tobiane)

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earth nation
Ariane Griffith
Ariane Griffith
earth nation
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‹ AVATAR : jenna louise coleman.
‹ CRÉDITS : tearsflight@avatar + gif.
‹ AGE : trente-quatre roses.
‹ STATUT : à la fois fiancée à Elua Weathdrop - né d'un arrangement entre deux familles - et éprit d'un homme qu'elle aime d'un amour pure et sincère.
‹ SANG : reniée par sa propre famille, son sang reflète l'argent.
‹ POUVOIR : maître de la terre, son pouvoir a été altéré, elle maîtrise dorénavant le sable.
‹ METIER : héritière légitime du trône.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même, ariane ne fait confiance à personne.
‹ ADIUTOR : seraya, sa plus belle moitié.
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how it feels to kill (tobiane) Vide
MessageSujet: how it feels to kill (tobiane) how it feels to kill (tobiane) EmptySam 5 Mai 2018 - 0:41

Elle est éreintée, Ariane, ses paupières sont lourdes et ses traits tirés. Ces derniers jours n’ont pas été de tout repos. Elle a juste envie de dormir. L’heure est des plus avancée, et elle aimerait avoir au moins quelques heures de sommeil avant de voir le fameux Achille Vasara. Après un échange de lettres entre Ariane et ce dernier, ils avaient fini par se décider à se retrouver à Volastar pour pouvoir discuter de vives voix. D'une possible alliance. On pourrait la reconnaître sans mal et elle aurait toutes les peines du monde à justifier de sa présence. Personne ne doit apprendre qu’elle est venue, ici, à Volastar et, surtout, personne ne doit connaître la nature de sa relation avec Achille Vasara.

Sous ses pas, les quelques flaques d'eau viennent troubler la quiétude de la rue. Les lanternes éclairant l'allée vacillent sous les courants d'air, mais rien, non rien ne semble perturber celle qui a investi la nuit dans son long manteau noir. Elle va, toujours, et si on peut croire qu'elle marche sans but, au fond, elle, sait exactement où elle se rend. Elle est seule. Et pourtant... Elle a l'impression d'être suivie. Son premier réflexe consiste à se stopper. Elle prête l’oreille à l’agitation extérieure mais ne saurait dire si la sonorité s’approche ou s’éloigne. Puis des bruits de pas finissent par attirer son attention, une nouvelle fois. Elle se retourne et tombe nez à nez avec un individu. Elle fronce les sourcils. Qui cela peut-il être? Un errant? C’est étrange, dans cette partie là de la ville. Et à cette heure ci. Sur ses gardes, elle reprends sa route mais l'inconnu la rattrape. Il continue de se rapprocher, mais plus il s’avance, plus elle oublie de respirer. Elle a un mauvais pressentiment, quelque chose de puissant et d’invisible qui la prend au tripes. Une maigre distance les sépare. Ariane est soudainement paralysée. Les secondes défilent, une à une, avec une lenteur épouvantable. Elle le connaît. Elle le reconnait. "Adriel ?" La voix est légèrement cassée. Elle ne doit pas avoir terrible mine, réalise-t-elle en repoussant les mèches ondulées derrière ses oreilles. Elle se contente de croiser les bras, le fixant d'un œil encore méfiant. "Est-ce que tu vas bien? Tu as besoin de quelque chose?" Elle marque un long arrêt. Et puis. Tout va trop vite, bien trop vite. Elle se débat, s'agite, tente de se libérer. Des bras l'enserrent. Il lui semble mourir étouffée, quelque poigne se serrant autour de son corps tout entier, l'écrasant comme une masse. C’est comme un coup de poing au milieu du ventre, comme si on a soudainement aspiré tout l’air de ses poumons pour le remplacer avec du souffre.

"Les Eartaneriens ont besoin qu'on leur rappelle à qui va leur allégeance. Et ils feraient bien de s'en souvenir vite."
"Les bénis sont des lâches. Tu n'es qu'une lâche."
"Tu n'es qu'une traître à ton sang, voilà c'que tu es."
"Elua Wheatdrop n'est qu'un bon à rien."


Il frappe, encore et encore jusqu'à ce qu'Ariane ne puisse plus l'ouvrir que pour couiner. Le sang qui coule n'est pas le sien. Celui qui macule ses phalanges a une couleur bien trop abjecte à ses yeux. Celui d'un béni. La rage suinte. Les larmes coulent. Elles caressent un visage qui ne peut les retenir. Un visage qui ne comprend pas. Un visage qui ne comprendra surement jamais. Pourquoi ? Seul mot qui s’échappe d’entre de fines lèvres tristes. Et puis, elle ferme les yeux quelques secondes, se concentrant sur ce qui l'entoure, pour ne faire plus qu'un avec la terre. Cet élément qu'elle a longtemps maîtrisé. Difficilement, elle tend la main devant elle avant d'effectuer une rotation du poignet, pour faire venir à elle un énorme rocher. Petit à petit, la pierre s'élève dans les airs. Et lorsqu'elle serre le poing, le rocher s'écrase sur la tête du jeune homme. Le corps tombe à terre. Elle tremble, elle regarde autour d'elle, afin de voir si quelqu'un les a vu. Elle a peur. C'est fini. La pensée la frappe alors que le dernier souffle de vie s'échappe des lèvres du jeune homme. Les siennes se mettent à trembler.

Elle est seule. Le corps est étalé à ses pieds. Sa main tremble. Du sang goutte de son bras. Il est mort. Elle se laisse glisser contre le mur. Elle observe la flaque carmin s'étirer sous la carcasse inanimée. Ce n'était pas prévu, ce n'était pas voulu. Il s'appelle Adriel. Un mutant. Elle le sait, parce qu'il était à l'académie, dans la même promotion. Adriel est mort, maintenant. Il est mort, parce qu'elle l'a tué, lui. Ses paumes recouvrent ses oreilles. Elle cherche désespérément le bouton pause. Pour faire le tri, pour mettre de l'ordre. Ce n'est pas qu'elle regrette, pense-t-elle, c'est plutôt qu'elle ne regrette pas autant qu'elle l'aurait pensé. La colère gronde dans ses entrailles. Ca la démange. Ca l’étouffe. Dans ses yeux, danse une tristesse infinie mêlée à une amertume cuisante. Les sanglots étranglés dans sa gorge la secouent de spasmes. Le visage baigné de larmes est crispé alors qu'elle essaie de se calmer, sans succès. Son ventre est noué et elle manque de déverser le contenu de son estomac sur le sol. Elle n’arrive plus à respirer. Adriel. Le prénom se répète inlassablement dans son esprit alors que derrière ses yeux clos, l’image de son corps inanimé lui brûle la rétine. Elle pousse un cri de souffrance vers le ciel. A qui il est destiné, elle ne sait pas. Elle ne sait plus rien. Elle ne comprend plus rien. Elle n’arrive plus à penser. Une brise glaciale s’est levée. Ariane ne bouge plus. Elle laisse le froid l’envahir peu à peu, enfermant son cœur sous une couche de glace.
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water nation
Anne-Marie Osanos
Anne-Marie Osanos
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‹ METIER : MERE; le giron criant à l'absence de la progéniture, les jambes parcourant milles lieux pour les retrouver.
‹ ALLEGEANCE : ENFANTS; lula et hyppolite passeront avant tous, elle ne s'intéresse guère aux batailles de couronne et ne cherche que la paix d'antan.
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how it feels to kill (tobiane) Vide
MessageSujet: Re: how it feels to kill (tobiane) how it feels to kill (tobiane) EmptyLun 25 Juin 2018 - 18:52

So give me all your pain
And love will set you free
Give me all your shame
Put all your weight on me
And I'll be the stone that you need me to be

« Je suis là. » C’est un souffle qui caressa ses joues, alors que ses bras enveloppèrent son corps tremblant. Il était arrivé juste à temps, alors que ses jambes frêles la lâchaient, et qu’elle s’effondrait dans un sanglot. Il n’avait rien vu de la scène, mais le corps gisant à ses pieds pouvait difficilement ne pas être vu. Le sang lui piquait l’odorat, aigreur métallique qu’il appréciait tant, quand celui-ci ne souillait pas la robe de sa belle. D’un regard circulaire, rapide, il inspecta les environs : la ruelle sombre, le cadavre, les roches, et Ariane, sanglotante — c’est sur elle qu’il reporta son attention, et dans un geste de douceur protectrice, replaça ses mèches sauvages derrière son oreille. Sa main s’attarda sur la joue de la rose, pantelante et angoissée. « Je suis là. » qu’il répéta, et bougea quelque peu sur sa droite afin de lui bloquer la vue, afin de lui cacher ses méfaits et les conséquences qui pourraient dérailler son esprit. Il la serra un peu plus contre lui, l’enveloppa de ses bras forts, cherchant, par son contact, à faire cesser les tremblements de son corps. A faire disparaitre l’état de choc dans lequel elle se noyait.

Ils restèrent ainsi — elle lovée dans ses bras, lui l’empêchant de voir le monde et soufflant sur son crâne des paroles adoucies — de longues minutes. Il avait le regard fixe, calé sur son crâne ambré, et se concentrait sur la respiration lourde qui se répercutait contre son torse. Sans jamais relâcher son étreinte, il cherchait une solution qui pourrait lui expliquer la situation. Voilant ses iris de la morne lueur de l’introspection, les rouages de son esprit jaffarin s’activèrent, analysant avec minutie les alentours, jouant les scénarios les plus improbables — oh, il aurait pu fouiller sa toile de pensées, mais il s’interdisait de violer son intimité de la sorte, et de ne jamais poser ses doigts de marionnettiste sur sa conscience adorée. Il y avait des interdits qui tenaient toujours, qu’importe la folie et l’extravagance qui le caractérisaient désormais. Sûrement sentit-elle qu’il s’éloignait, s’engouffrait dans les méandres de sa raison, qu’elle releva la tête, et plongea ses abysses noisette dans ses océans déraisonnés. « Shh, non. On verra plus tard. » qu’il articula rapidement, sentant qu’elle cherchait à parler, mais l’arrêtant avant que tout son ne soit produit. Retirant son long manteau sombre, il en enveloppa les épaules de la princesse — et elle sembla si minuscule. Ses doigts inquisiteurs, une nouvelle fois, se portèrent à sa joue, et dessinèrent sobrement les pourtours de ses blessures. Si l’homme n’était pas déjà mort, il aurait payé chèrement.

Il avait pris sa main et l’avait guidé avec entrain dans les rues de Volastar. Il reviendrait plus tard pour s’occuper du corps, mais d’abord s’inquiétait-il de sa divine. Il était entré dans une auberge trois rues plus loin, taverne qu’il avait fréquentée au cours des dernières semaines et qu’il savait de confiance. Il balança les pièces d’or sur le comptoir, et on lui donna la clef d’une chambre. Elle se trouvait au deuxième étage, à l’écart des autres, et procurait toute l’intimité qu’il cherchait. Il escalada les marches deux à deux, dans une fluidité qui avait toujours été sienne. Le tout sans jamais lâcher la frêle menotte qui reposait au creux de sa paume.
La chambre était petite, simple, mais suffisante pour elle. Dans un coin, une couche modeste, dans l’autre, une baignoire d’étain. Entre : un bureau qui, depuis longtemps, n’avait vu de missives. Un luxe auquel elle n’était pas habituée, princesse d’ivoire, mais qui, pour lui, lui rappela étrangement les souvenirs de l’enfance d’autrefois. Il l’installa sur le lit, et héla sur le palier pour qu’on apporte de l’eau chaude — et bien vite, on en remplit la baignoire. Il ne souffla que lorsque la porte fut refermée, et qu’il fit face à Ariane. Elle n’avait pas bougé, petite souris sur la couche, perdue dans les manches de ce manteau trop grand — le regard bas, le menton tremblant, elle semblait ailleurs. De ses grandes enjambées, il parvint à elle, et s’accroupit sur le plancher craquant. Elle ne le regardait pas, semblait le fuir — blessure au cœur ; ils ne s’étaient pas vus depuis des semaines, et les non-dits flottaient encore entre eux. Les dieux avaient guidé Tobias jusqu’à elle en ces instants incertains. « Ariane, je t’en prie. T’es en état de choc, laisse-moi m’occuper de toi. » qu’il supplia d’une voix lente, d’une voix qui ressemblait tant à celle qu’il adoptait autrefois — quand il allait bien. Sa main tomba sur la cuisse de la princesse, et caressa doucement son genou. Elle glissa par la suite jusqu’à sa partenaire féminine, et en saisit les doigts fins ; ils furent portés jusqu’aux lèvres, qui les baisèrent tendrement. Il rétablissait, doucement mais sûrement, la confiance entre eux.

Il avait recommencé par lui retirer le manteau, et le reste de ses habits avaient suivis. Il avait cependant préféré lui laisser ses sous-vêtements, par pudeur et intimité qu’il refusait de lui retirer — jamais ne l’avait-il vu nue, et aujourd’hui n’était certainement pas le moment pour commencer. Dans des gestes tendres, mais assurés, il l’amena jusqu’à la baignoire, et l’aida à se plonger dedans. L’eau fumait tant elle était brûlante, et détendit — il pu le voir sans difficulté — la princesse dès les premiers contacts. Il la laissa s’allonger dans l’eau, alors qu’il remontait les manches de son pull gris, et s’asseyait à côté du bain d’étain, étalant ses longues jambes devant lui. Il l’observa ainsi plusieurs minutes, admirant la fleur ouvrir peu à peu ses pétales, puis plongea son bras dans l’eau. Il forma une coupe avec sa paume, recueillant le liquide rougissant, et le porta au visage de la divine, qu’il commença à nettoyer avec précaution. « Douce, douce Ariane. »
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