Nurie Eriendar a écrit:

Elle est venue, songe-t-elle avec difficulté. Elle est venue, et Nurie ne peut plus reculer. Elle réalise alors qu'une partie d'elle avait espéré qu'elle ne viendrait pas, pour ne pas la forcer à se confronter si durement à la réalité. Sans savoir quelle part d'elle lui fait face, elle s'avance dans sa direction, résolument, le visage fermé masqué par l'obscurité. Ses bras s'enroulent autour du corps de son amie, la serrant contre elle, respirant le parfum familier de ses cheveux qui lui rappelle ses débuts dans la résistance. « Tu es venue » souffle-t-elle doucement. Elle la garde contre elle quelques secondes de plus, pour graver ce moment dans son esprit : l'entredeux, instant de grâce figé où tout s'oublie dans le néant, où positif et négatif s'annulent, ne laissant que le vide rassurant comblé par la chaleur de deux corps sans place pour l'esprit. Elle s'en imprègne autant qu'elle le peut, avant d'y mettre un terme brutal. D'un geste agile, elle glisse son poignard hors de sa ceinture et appuie sa pointe contre le dos de Merle. « Un seul geste et j'enfonce la lame dans ta colonne vertébrale. » Sa voix est dure, nourrie par la colère trop longtemps contenue. « Je pourrais te tuer sur le champ, trancher des muscles pour plonger la lame jusqu'au cœur et la faire ressortir de l'autre côté, te laisser te vider de ton sang et prolonger ton agonie jusqu'à ton dernier souffle. » Ses mots ont la précision meurtrière que Loras lui a apprise. Elle ne ment pas, elle serait capable de faire tout ça, et bien plus encore. Mais pas ce soir, pas tout de suite alors que tant de questions restent en suspend. « Pourquoi tu as fait ça ? » demande-t-elle alors. Sa voix tremble, enfin, seule démonstration d'émotion rappelant que la menace cache la douleur de la trahison.

ÇA AVAIT SI BIEN COMMENCÉ
TANT DE HAINE D'UN COUP
PQ

Nurie Eriendar a écrit:

Nurie s'est pris un de ces taquets avec @Circe Thorsten, la pauvre je souffre pour elle.
il va voir si c'est pas la meilleure des espionnes ouais.

Merle Osanos a écrit:

Nurie Eriendar a écrit:

Elle est venue, songe-t-elle avec difficulté. Elle est venue, et Nurie ne peut plus reculer. Elle réalise alors qu'une partie d'elle avait espéré qu'elle ne viendrait pas, pour ne pas la forcer à se confronter si durement à la réalité. Sans savoir quelle part d'elle lui fait face, elle s'avance dans sa direction, résolument, le visage fermé masqué par l'obscurité. Ses bras s'enroulent autour du corps de son amie, la serrant contre elle, respirant le parfum familier de ses cheveux qui lui rappelle ses débuts dans la résistance. « Tu es venue » souffle-t-elle doucement. Elle la garde contre elle quelques secondes de plus, pour graver ce moment dans son esprit : l'entredeux, instant de grâce figé où tout s'oublie dans le néant, où positif et négatif s'annulent, ne laissant que le vide rassurant comblé par la chaleur de deux corps sans place pour l'esprit. Elle s'en imprègne autant qu'elle le peut, avant d'y mettre un terme brutal. D'un geste agile, elle glisse son poignard hors de sa ceinture et appuie sa pointe contre le dos de Merle. « Un seul geste et j'enfonce la lame dans ta colonne vertébrale. » Sa voix est dure, nourrie par la colère trop longtemps contenue. « Je pourrais te tuer sur le champ, trancher des muscles pour plonger la lame jusqu'au cœur et la faire ressortir de l'autre côté, te laisser te vider de ton sang et prolonger ton agonie jusqu'à ton dernier souffle. » Ses mots ont la précision meurtrière que Loras lui a apprise. Elle ne ment pas, elle serait capable de faire tout ça, et bien plus encore. Mais pas ce soir, pas tout de suite alors que tant de questions restent en suspend. « Pourquoi tu as fait ça ? » demande-t-elle alors. Sa voix tremble, enfin, seule démonstration d'émotion rappelant que la menace cache la douleur de la trahison.

ÇA AVAIT SI BIEN COMMENCÉ
TANT DE HAINE D'UN COUP
PQ
   

feyre mormont a écrit:

Elle aurait aimé pouvoir convertir Cal, lui faire goûter à tous ces petits plaisirs qu’il ratait. Le voir heureux et épanoui, voilà ce qu’elle voulait.

feyre mormont a écrit:

« Ta jolie petite sœur, celle qui est partie en exil … » Elle laissa le suspens s’installer tandis que ses pupilles félines flamboyaient d’une joie malsaine. Les secrets étaient son gagne-pain et elle bouillonnait toujours de joie, lorsqu’il était question de les révéler. « Son cœur est pris. Naos et elle, batifolant … ça faisait un joli tableau, je te le promets. »

@rita kimora, ta réponse
SO MUCH FEELS


@adonis griffith, feyre elle tripote amara et cal, don't be jealous


@cal oshun, j'aurais peut-être pas dit bonne fée, mais un truc dans le genre oui

Maven Oshun a écrit:

@adonis griffith, feyre elle tripote amara et cal, don't be jealous

cal oshun a écrit:

Mais ça n'était pas eux sur lesquels ses iris se posèrent, mais sur une troisième personne. Adonis. Le cœur du blond accéléra dans sa poitrine à la simple vue de son ancien amant. Dans d'autres circonstances, l'Oshun aurait probablement été furieux de voir l'Eartenarien lui rendre visite. Il lui en aurait voulu, pour avoir été l'un des investigateurs de sa chute. Il l'aurait haït pour l'avoir rendu aussi faible. Il l'aurait détesté, pour avoir causé tout ça. Mais Cal n'avait plus la force d'en vouloir au brun. Il allait mourir, demain, et il refusait de quitter ce monde sans avoir pu embrasser l'homme qu'il aimait une dernière fois. Il voulait emporter avec lui ce souvenir, se rappeler avant la fin ce que ça faisait d'être aimé si fort par une personne, et d'aimer en retour. Adonis semblait partager ses pensées, puisqu'il s'avança à se rencontre et posa ses lèvres sur celles de l'ancien empereur. Un baiser que le blond lui rendit. Un baiser empreint d'une douceur et d'une tristesse qui tordaient le cœur du maître.

Citation :

[4/10/17 22:08:49] maëlle.: on est des monstres
[4/10/17 22:15:44] L i s e.: mais grave jpp