Carmin se propageant sur le tissu, iris claires déviant de la plaie pour affronter les envahisseurs. Abominations venant leur dérober le confort, ce n’était certainement pas sous sa garde que cela se produirait. Titre honorifique depuis peu, l’ancien corbeau n’avait sa place sur le trône que pour sa progéniture. Enfants qu’elle protégeraient jusqu’à sa propre mort, une extension de son âme. Ses phalanges quittèrent leur sanctuaire pour se préparer à l’attaque. Faiblesse d’une maîtrise depuis le virus, cela faisait une semaine que le feu sacré ne faisait que des siennes. Si certains médecins affirmaient une maîtrise plus forte lors de la grossesse, le corbeau en avait une instable. Ses racines des bas-fonds de Launondie criaient pour ressortir, une attitude qu’elle avait adapté au palais. Cela était terminé. Khodja. Synonyme de survie. Ce n’est pas avec son nouveau nom qu’elle en oublierait les valeurs des corbeaux. Aînée khodja reprenant le contrôle sur la situation, boules de feu ayant pour objectif de calciner l’adversaire.


(echec )

La douleur des débris heurtant son crâne était encore là, elle semblait s'accrocher à chaque fibre de son épiderme, la faisant souffrir de plus en plus au moindre mouvement. Les explosions semblaient s'enchaîner, mais la blonde aurait été incapable de distinguer la réalité de la folie qui semblait s'être éprise de son crâne depuis que la pierre l'avait heurtée. Tout était trouble, sa vision déformée par le choc, son ouïe complètement alternée ; elle était d'ailleurs incapable d'entendre les moindres paroles s'extirpant des lippes de @Lyle Osborn ou @Marlys Swanson, seuls des murmures semblaient s'échapper. Un filet de sang s'écoulait de sa tempe, parsemant sa peau d'un carmin sinistre et tachant le sol de gouttes épaisses. Elle toussait la princesse ; la poussière des débris s'était infiltrée dans sa gorge sèche, c'était bien la première fois qu'elle se retrouvait dans une aussi piètre posture. Tout était pénible, elle ne supportait que très peu la douleur des pierres sur son corps fébrile. Ses pupilles se dirigèrent sur le corps du mêlé, et elle toussa, tentant de s'exprimer - Qu'est-ce que t'attends ? elle le provoquait, une énième fois.

Enfin à la terre, la grande princesse Oshun. Minable état, avec cette blessure sanguinolente au visage. Les yeux voilés de douleur. - Qu'est-ce que t'attends ? Elle pensait qu'il allait la tuer. Ici, dans les ruines de ce qui avait été son incroyable demeure. Mais un sort bien pire l'attendait. La fin de son existence ne serait pas aussi aisée. Elle méritait de payer pour les maux causés par tous les maîtres. Simple victimes de tous ces bourreaux qui avaient, durant trop longtemps, persécutés l'espèce du Osborn. - Tu ne vas pas mourir, @Wanda Oshun. Du moins, pas tout de suite. Et c'était si étrange, de sentir son prénom rouler ainsi sous sa langue. Cela faisait si longtemps. Il la dégagea des décombres, avant de la prendre dans ses bras. Dans une autre réalité, il aurait été son chevalier servant et sauveur. Mais dans cette vie là, il était le démon de l'Oshun. - Tu vas souffrir, en premier lieu, mon amour. Pour tous tes mensonges. Et tu sais aussi bien que moi qu'ils sont nombreux.

- Je préfère la solitude à la tromperie. Ça te connait, non, la tromperie ? Était-ce Elizaveta ou bien Merle ? A moins que ce ne soit les deux. Et, aussitôt, la fureur déferla dans les veines brûlantes du prince Oshun. Inextinguible. Terrible. Dévastatrice. Elle venait de frapper là où ça faisait mal, @Lara Til'Illan. Pile entre les deux yeux. Coup parfaitement ajusté. Et extrêmement douloureux. - Tais-toi. Grognement inintelligible. Il resta là, stupéfait et mordu par la peine intérieure. Et elle eut le temps de se jeter sur lui, son poing brandi en direction de son visage balafré. Il n'entendit que guère le serviteur qui lui enjoignait d'aller se réfugier en sécurité, avec les autres Oshun. Dans la salle du trône. Non, il ne partirait pas avant de l'avoir mise à terre.

((Maven réussit à éviter le coup de Lara.))

Spoiler:

Le chaos les entoure, mais Yerim n’a d’yeux que pour les soldats qui se sont agglutinés face à eux. Il sourit toujours, comme un fou, comme un abruti, conscient que Jae et lui sont en minorité. – Oh, je n’ai rien senti. Est-ce donc ça, le fameux pouvoir des mêlés ? – Que riposte @idriss yinren. – J’espère que tu as été plus efficace pour Saeko, sinon elle ne devrait pas tarder à revenir parmi nous. – Yerim laisse un rire s’échapper de sa bouche, un rire qui fait écho aux oreilles des fous, à ceux qui ont perdu la tête, l’âme, la raison et la conscience. Crachas au bout de sa bouche, il le dégueule au sol avec une rage sans précédent. – Crois-moi, ta femme gît bien six pieds sous terre. Je ne crois pas m’avoir imaginé son corps s’éteindre, ses yeux illuminés devenir plus blanc que neige alors que j’ai enfoncé ma dague dans ses entrailles. – il marque une pause. – elle n’est pas prête de revenir, mais ne t’en fais pas, tu ne vas pas tarder à la retrouver. – Chien galeux, chien haineux, il a regretté, pendant quelques secondes, de l’avoir éteinte, après avoir entendu ses derniers mots, un truc a fait déclique chez lui. Un semblant d’humanité ? probablement. Mais ce semblant, il l’a éteint, gommé en entrant dans ce champ de bataille. Et alors qu’il s’apprête à répliquer avec une attaque, quelqu’un l’interpelle. – Yerim ! –  Il le reconnaît, il n’est autre que le frère de sa défunte sœur. S’il pourrait trouver cette attaque risible, il n’en est rien. D’un point de vue réaliste, il sait qu’il pourrait perdre ce combat ; mais il s’en fout. Après avoir tout perdu, il peut crever la bouche ouverte, avec au moins la satisfaction d’avoir tiré trois Yinren dans sa tombe. Saeko. Idriss. Kohaku. Des noms sur sa liste, des noms qui ne lui attirent qu’une ample satisfaction. Que le spectacle commence. Une flamme vient l’égratigner au bras. Un grognement s’échappe de sa bouche alors qu’il se trouve face à @Kohaku Yinren. Il colle sa main gauche sur la plaie, et appuie, son visage défformé par la douleur se tourne en direction du Yinren. il n'y a que haine, que rage, que le besoin brute de tuer. – Je suis loin d'être ma soeur et je peux te promettre que tu ne partiras pas d'ici sans le regretter, bâtard. – Pour le moins courageux, Yerim s’avance pourtant vers sa nouvelle cible. – Deux pour le prix d’un. Vous me rendez la chose trop facile. – Qu’il dit en dégainant son épée. – On va voir qui entre toi et Saeko tiendra le plus longtemps avant qu’inévitablement je te tue aussi. – Il rit, alors que les frictions de son éléctricité butent contre la lame de son arme. Son bras le lance, le démanche, alors que les flammes y ont laissé leur trace. Mais l’adrénaline l’aide à oublier, à oublier la douleur, la position dans laquelle il est. Et il frappe, tournant son épée en direction de son demi-frère, espérant que l’éclair le frappe de plein-fouet ; juste assez pour le faire tomber, le déstabiliser. Juste assez pour que le mêlé puisse lui enfoncer l’épée dans le cœur et avoir la satisfaction d’éteindre un autre Yinren.

L'attaque est un échec, yerim encore déstabilisé par l'attaque de Kohaku, ne se rend pas compte qu'il est affaibli et manque sa cible.