prénom, nom ‹ ( valeria ) ; dite leria, la douce. c'est doux, c'est chaud et agréable comme la caresse de la brise sur l'épiderme un soir d'été. ( valaeris ) ; pénultième fille du roi oleg valaeris et de la reine dyana, héritière légitime de la couronne d'argent. au-delà des lettres d'or brodées sur ses plus beaux atours, une famille quelle chérit plus que tout au monde. c'est une pomme, tombée bien loin de l'arbre, trop loin pour le paternel qui s'est arraché les cheveux à se demander d'où cette enfant que la bonté d'âme empêchait d'écraser une araignée pouvait bien venir. enfant chérie néanmoins, aimé  comme tous les autres enfants valaeris. âge ‹ ( vingt-trois ans ) ; et le temps qui ne semble avoir aucune emprise sur elle. femme enfant, perdue à mi chemin entre les responsabilités qui lui incombent et l'innocence de l'enfance. grandis un peu lui répète t'on, jamais répond t-elle. date et lieu de naissance ‹ ( volastar ) ; fille de l'été, c'est en août que la princesse a vu le jour, quelque part au juste milieu entre la nuit qui s'achève et le lever du soleil. il est dit que c'est ce jour-là que les oiseaux choisirent pour chanté un peu plus fort. statut matrimonial ‹ ( seule ) ; leria ne s'amourache de personne, elle est bien trop occupée ailleurs à vivre des aventures, à poursuivre ses rêves de gamine pour se soucier des histoires de coeur. à la vérité elle passe trop de temps à dresser le portrait d'un mari parfait (qui jusqu'ici ressemblerait plus à un animal de compagnie) et perds ainsi la notion des réalités. sang ‹ ( bleu ) ; s'il est vrai qu'elle a du sang royal, son hémoglobine à selon elle la même couleur, la même texture que toutes les autres. elle ne comprend pas qu'on classe les gens selon un critère aussi réducteur, ne saisit pas tout à fait ce que ça implique et l'importance capitale qu'on lui donne. peut-être est-elle la seule à voir les choses ainsi, mais ça n'a aucune importance. leria est une rêveuse, une utopiste convaincue que ce n'est pas le sang qui fait l'homme, mais que c'est l'homme, ses actions et ses choix qui font la grandeur de son âme. métier ‹ ( princesse ) ; son statut lui a valu d'être tenue à l'écart de toutes formes d'apprentissage qui soient autre que les usages relatifs à son rang et les bonnes manières. travailler, ce n'est pas ce que font les princesses. elle passe ainsi le plus clair de son temps près du peuple, à prendre soin de ceux qui en ont besoin. maître de ‹ ( orange ) ; elle est dévorante cette passion qui unie valeria et evangeline. elle est glaçante la haine que l'une ressent pour l'autre sous couvert d'un coeur qui bat un peu trop fort. elles se sont aimées, à leur façon, mais jamais de la bonne manière. elles ne font plus que se haïr désormais. élément ou don ‹ ( tornades ) ; leria, c’est la création des tornades, des cyclones – un peu trop vive, un peu trop experte sans avoir de formation – si ce n’est celle que son professeur lui apporte en secret, elle représente un réel danger lorsqu’elle se retrouve en mauvaise phase avec ses émotions débordantes. allégeance ‹ ( elizaveta valaeris ) ; c'est à sa soeur aînée qu'elle prête allégeance, depuis toujours. sa confiance en elle est absolue, son soutien et sa loyauté sans aucune faille. compétences ‹ altruisme, diplomatie, fraternité. localisation actuelle ‹ ( volastar ) ;  elle se promène, s'égare souvent - distraite par un rien, mais ses pas retrouvent toujours le chemin de la maison. groupe ‹ facilis decensus averni - (mutants). avatar et crédits ‹ bryden jenkins + lolitaes.

the big sister ‹ bien plus âgée qu'elle, elle constitue l'un de ses piliers. plus qu'une soeur, un modèle à suivre. car valeria voue un véritable culte à celle qui partage son sang, et ce depuis toujours. enfant déjà, elle l'épiait dans l'ombre en caressant l'espoir d'un jour lui ressembler. elle admire sa force ,son courage et sa détermination - autant de qualités qu'elle ne retrouve pas en elle et qu'elle imagine lui faire défaut. elle ne lui envie pas le trône, bien au contraire puisqu'elle fuit les responsabilités comme la peste et remercie le ciel de ne pas avoir à s'occuper de choses aussi importantes. ne s'oppose pas à ce qu'elle régne non plus, pourquoi faire ? liza est reine, et c'est très bien ainsi. aerinstin ne pouvait rêver meilleur monarque qu'elle, et aerinstin n'en aura jamais de meilleure. valeria sait qu'il n'y a qu'elle pour remplir ce rôle et lui fait entièrement confiance pour prendre les bonnes décisions et ainsi maintenir la paix dans le royaume. the father ‹ oleg aimait sa fille. son adorée. et valeria aimait son père. il l'a vue brisée, en larmes. souvent faible, parfois forte. jamais assez. leria le regardait avec des étoiles dans les yeux. elle se mettait sur la pointe des pieds dans l'espoir d'atteindre sa taille, elle levait le menton pour en imiter le port altier, elle en criait sur ses frères et soeurs pour se faire entendre comme lui le faisait. elle en était fière, elle voulait mériter d’être sa fille, de toutes ses forces. mais elle n'était pas elizaveta, ni andrei, elle n'était que valeria, et ça, et bien ça ne suffisait pas. elle avait beau avoir le même sang, oleg ne pouvait s'empêcher de se dire qu'elle ne ressemblait en rien à ses autres enfants, que jamais elle ne leur ressemblerait. peu importe ce qu'elle fais, peu importe ses efforts pour devenir l'une d'entre eux, elle reste différente. une meneuse ou une lépreuse, toujours une étrangère. toujours à l'écart. on en viendrait presque à se demander si elle ne viendrait pas d'une autre planète. the girl behind the glass ‹ parce que leria n'est pas d'ici, elle n'est pas d'un monde dechiré par les guerres et les jeux de pouvoirs, où on fait payer le prix du sang pour un regard de biais. elle vient plutôt d'un endroit merveilleux, un paradis où les hommes vivent en paix, où l'amour prévaut sur les unions de pouvoirs, un lieu où on s'aime au lieu de se détruire. peut-être qu'elle ne cultive que des songes vains dans ce paradis, mais si elle ne le fait pas, alors qui le fera ? angel heart ‹ leria, elle ressent tout trop prêt du coeur. l'amour, l'amitié, et même la haine - un sentiment qui jusqu'ici lui était étranger, tout. sa palette de sentiments est très vaste, peut-être même trop. c'est une éponge, qui se froisse le coeur plus vite qu'on ne l'imagine. les pleurs d'un enfant, la plainte d'un animal aux abois, un criminel à qui on ôte la vie pour ses péchés sont autant de poignards qui lui lacèrent le coeur. des plaies sanguinolented léchées par le sel de la vie. et c'est un regard soucieux que les valaeris posent sur sa personne, elle, qui est si mal armée pour survivre dans un monde qui pourrait bien l'engloutir. but what is love ? ‹ l'amour, la princesse ne l'a pas connu mais, elle a entendu parler de lui. on dit que l’amour est le trouble le plus fort, le plus incontrôlable, le plus beau, et le plus terrible qu’il soit donné de ressentir. merveilleux, excitant, palpitant, il est source de bonheur. il est aussi sournois, souffrant, lunatique, ravageur. l'être humain se nourrit de l’amour qu’il porte, autant que de celui qu’il reçoit on aime sa mère, on aime son frère, ses grands-parent. on aime ses amis, on aime son chien on a pourtant tant aimé déjà avant lui, avant elle. mais le jour où on aime un homme, une femme…ce jour-là, quel est le processus en notre cœur, en notre corps, nous amenant à éprouver si ardemment cet amour, au point de ne plus être capable de continuer à exister sans lui ? valeria pourrait croire à dix histoires impossibles avant le déjeuner et pourtant continuer à nier ce qui se passe dans son coeur à la seule entente de son prénom évoqué ; evangeline. être lier à elle c'est se laisser transporter par la profondeur de ses yeux, plonger dedans, puis baisser les nôtres. c’est ne plus rien voir autour que sa seule grâce qui nous subjugue. c’est sentir tout son corps frémir lorsque d’un peu trop près, elle nous frôle. c’est se remplir d’espoir à chaque mot, chaque geste qui peut nous laisser penser qu’elle a pour nous, ne serait-ce qu’une infime quantité de sentiments. c’est lorsque même après qu'elle vous ait brisé le coeur en mille morceaux l'aimer quand même. humans ‹ quand elle avait 10 ans, valeria, qui a toujours été une aventurière, un petit électron libre qui partait en vadrouille parcourir aerinstin - toujours sous bonne garde, avec pour seule règle de ne jamais approcher un humain tomba sur une plage qu'elle ne connaissait pas, balayée par le vent, où un vieux pêcheur préparait son embarcation. ce fut sa première réelle rencontre avec un humain - puisque jusqu'ici elle n'avait pas réalisé que les servantes au palais en étaient -, en chair et en os. elle avait déjà vu des formes floues derrière les vitres d'une machine roulante, des silhouettes derrière les rideaux des maisons, mais elle n'avait jamais vu un homme, un vieil homme, en plein travail manuel. valeria était restée cachée derrière un énorme rocher déposé par la mer contre le flanc d'une pente rocailleuse pendant une heure. ce fut le temps que le vieux pris pour plier son filet, prendre des grandes tiges bizarres et les ranger dans son bateau. leria l'avait observé tout le long, imaginant son père se débarrasser des corvées du vieil homme en les confiants au personnel du palais. les humains perdent énormément de temps, s'était-elle dit. elle était fascinée par le vieil homme, elle le regarda partir sur son bateau et elle attendit son retour, jouant à chasser les mouettes et à essayer de repérer des gros poissons au large. tous les jours suivants, elle les passa à espionner le pêcheur. elle prit ensuite son courage à deux mains et alla l'aborder, l'inondant sous un flot de questions (c'est quoi ces tiges ? des cannes ? ça sert à pêcher ? c'est quoi ça ? une lampe de poche ? ...) c'est auprès de ce vieux pêcheur, qui devint son plus grand ami, que naquit sa passion  du monde humain,  de leurs coutumes. le vieil homme se prit d'affection pour la fillette loufoque qu'était leria, habillée comme une poupée et s'émerveillant devant le plus banal des objets. mais son père découvrit rapidement la relation qu'avait nouée sa fille avec le pêcheur et s'employa fermement à faire cesser ces rencontres indignes d'une valaeris. et parce que être une gentille fille primait sur tout le reste, elle obéit, sans discuter. pourtant, c'est dans l'ombre quelle s'est employée à entretenir des liens étroits avec les humains, comme avec les mêlés depuis tout ce temps. elle est aux yeux du "petit" peuple de volastar presque un ange venue des cieux, à juste titre, car quand la maladie frappe, que la famine approche, ou que le désespoir s'amène c'est souvent à ses côtés qu'on trouve réconfort. comme une lieu d'espoir qui ne faiblit jamais. elle est leur mère, les gens du peuple sont ses enfants et elle les serrera tous contre sa poitrine et les embrassera très fort. the war to come ‹ c'est une douce violence qui se prépare de là où se trouve valeria. des oiseaux qui chantent un peu moins fort. des nuages qui deviennent un peu plus noirs. elle tente de fermer les yeux, de vivre comme si tout allait bien, comme si le monde tournait toujours rond. c'est une illusion, un mirage. la fabrication d'un monde parfait à travers les yeux d'une enfant, un monde de paix qu'elle devine après les océans, un monde qui n'existe pas. elle a peur, parfois quand elle s'endort seule dans l'obscurité de sa chambre à couchée. elle imagine des choses, fait des cauchemars, hurle à l'aide alors que son coeur s'accélére comme si il allait explosé. et puis, d'autres temps, de ces instants où les nuages s'éloignent et laisse enfin place au soleil, elle se redresse, relève la tête et s'octroie quelques secondes l'idée d'un autre temps calme, après la tempête. un temps où on ferait l'amour plutôt que la guerre. silly little things ‹ 01. elle a une mémoire eidétique (c'est-à-dire, une mémoire photographique ou encore une mémoire absolue) - c'est la faculté de se souvenir d'une grande quantité d'images, de sons, ou d'objets dans leurs moindres détails. ce "don" elle en fait la démonstration juste par amusement, elle en joue et profite pour éblouir les gens. parfois, sa capacité l'a aidé à se sortir de nombreux ennuis. peu de personne sont au courant de cette faculté cérébrale, y compris sa famille. 02. sa santé est aussi ténue qu'une feuille de papier.  elle se froisse les muscles, les os, le coeur plus vite qu'on ne l'imagine - en attestent les nombreuses cicatrices qu'elle arbore comme autant de blessures de guerre -. on dit que c'est dû aux nombreuses maladies rares qu'elle a contracté lorsqu'elle était plus jeune, obligeant ses parents à faire appel aux meilleurs guérisseurs du royaume. l'apparition du virus n'a fait que l'affaiblir encore plus, fragilisant son corps et son âme bien plus qu'il n'y paraît. ce n'est pas pour rien qu'elle rêve de devenir guérisseuse, elle aime aider les autres et nourrit l'espoir d'être un jour capable de soigner les maux qui la rongent par la même occasion. 03.