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hand to myself [YORIKA]

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hand to myself [YORIKA] Vide
MessageSujet: hand to myself [YORIKA] hand to myself [YORIKA] EmptyMer 24 Jan 2018 - 20:12


Hands to myself
Galvanisée par l'euphorie de ce genre de réception, l'enfant des cieux resplendissaient au côté de son promis. La main du Vasara se perdait dans le bas de son dos, allègrement dénudée par une robe de confectionné dans la magnifique Volastar, ornée de voile et de pierres précieuses issues des mines d'Aeristin. Somptueuse et divine, un sourire ornait les lèvres de la voluptueuse à la crinière d'argent. Elle s'oubliait, électrisée par les circonstance, elle était dans son monde, son univers, brillant, lumineuse princesse des astres. Elle roucoule, elle rayonne, vivante grâce à la présence de ce furieux marionnettiste. La douce enfant se laissait enivrer par les promesses du fils des vents, mais elle n'en avait que faire, qu'importe s'il se jouait d'elle puisqu'il avait réussi à la faire renaître, lui offrant la possibilité de s'anesthésier l'esprit, d'oublier les fantômes. Il était son garde fou et les sept savaient qu'elle en avait besoin alors que l'objet obsessionnel de son désir inavoué traînait sa carcasse dans les environs. Ses orbes translucides le cherchaient et s'en détournaient aussitôt pour revenir se lover contre son fiancé. Il sait, à quel point l'âme de sa belle est abîmée, à quel point elle éprouve le besoin de se perdre, encore et toujours, s'abandonner, inlassablement, pour e plus avoir à ressentir l'agonie de son cœur. Elle se crispe, se tend, le masque se fendille, lorsque le spectre de l'amant lui échappe, s'enfonce dans la marée humaine pour s'éloigner. Instinctivement, c'est le regard d'Achille qu'elle vient chercher, le temps d'un sourire rongé par la débauche, il vient chercher ses lèvres pour y abandonner un baiser, avant de la laisser courir après ses démons. Elle s'élance, se glisse dans la foule, suivant le chemin qu'elle a vu prendre quelques instants auparavant. Elle presse le pas, la créature, se saisissant d'une coupe de champagne qu'elle déverse dans son gosier pour être reposé aussitôt sur un plateau d'argent. Elle se gave de courage, sous toutes ses formes. Elle ne sait pas pourquoi elle fait cela, pourquoi elle le traque de la sorte, elle n'a rien à lui dire... Non, elle n'a d'ailleurs plus rien à faire avec le Swanson depuis que leur fiançailles ont été brisés.  Sa silhouette se dessine dans le lointain. Elle se presse, laissant ses talons martelés le carrelage au rythme de ses pas précipités. Elle ne pense qu'à le rejoindre. Le voile de sa robe danse, accompagnant les mouvements effrénés de ses jambes. Il ne s'arrête pas, à croire qu'il sait qu'elle se trouve sur ses traces. Elle doit tendre le bras, pour que ses doigts viennent enfin se saisir de son poignet pour tenter de stopper son avancée. Elle est brutale, presque violence, elle n'arrive pas à se gérer, son corps venant se heurter contre la bête des flammes. Elle plante ses iris céruléennes dans celle du soldat, furieusement indomptable, elle sourit, de ce sourire détestable qu'elle lui a toujours servi. Ne me dis pas que c'est moi que tu fuis, Swanson!? Qu'elle murmure, le faciès amusé, le cœur déchiré, l'envie dévorante. Paradoxe dans son être. Elle ne sait pas ce qu'elle veut. Elle ne l'a jamais su. gamine capricieuse, elle n'y a jamais réellement réfléchit, se contenant de s'emparer de tout ce qu'elle désire.
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MessageSujet: Re: hand to myself [YORIKA] hand to myself [YORIKA] EmptyJeu 25 Jan 2018 - 11:41


Hands to myself
Mondanités dont il n’a que faire lui l’homme de terrain. Mondanités ennuyantes auxquelles il est tout de même contraint de participer. Impossible d’y échapper pour le nom. Pour la famille. Pour tenter de convaincre qu’il n’est pas qu’une  bête sauvage. Pour se vendre. Homme célibataire. Bon parti qu’on voudrait qu’il devienne. Meilleur moyen de faire oublier les excès d’un frère en ramenant l’autre dans la course au mariage. Il se laisser marchander l’homme fort. Incapable de tenir tête à son père. Incapable ne serait-ce que remettre en question l’une de ses décisions. Bien de la famille avant celle de l’individu. Rengaine connue depuis longtemps déjà Marchandise mauvaise. Périmée depuis un moment déjà. Pourrie dans les entrailles. Il fait tâche le soldat dans l’immense foule. Dans cette joie intense et en même temps si fausse. Il ne sait feindre l’homme entier, bien trop porté vers la violence. Il ne se réjouit point dans le bonheur le cruel. Champagne qu’il a tôt fait de remplacer par un verre plus ambré. Alcool feu brulant dans sa gorge, ressourçant son être. Lui en retrait peu enclin à feindre. Il pourrait se mettre à rire, de ce rictus mauvais et malsain rien qu’en observant les courbettes. Il n’est pas politicien. Incapable de masquer ce manque total d’attrait pour les jeux de pouvoir. Un ennemi reste un ennemi. Il est le couteau qui vient faire couler le carmin, pas le cerveau décidant du mouvement. Il exécute. Bon petit soldat. Trop sans doute. Regard qui se perd dans la foule. Prunelles qui ne lâchent pas des yeux deux silhouettes. L’une bien trop connue. L’autre bien trop proche de celle qui était encore il y a quelques temps sa fiancé. Il enrage, feu brulant, de supporter un tel spectacle. Il n’arrive pas à passer au-dessus de l’affront. Perdant un bien trop précieux : l’intérêt léger d’un père. Il allait le rendre fier. Epouser une princesse et servir au mieux les intérêts des siens. Espoirs envolées par les actions perfides d’une fille des cieux. Impression étrange qui le saisit chaque fois qu’il observe le nouveau venu. Malaise insistant. Cet homme n’apportera rien de bon. Ombre persistante autour de lui. Différente de la sienne et pourtant présente. Grogne intérieur venant se réveiller. Main d’un être venant entourer un autre. Contrôle qu’il perd. Verre bien trop serré qui se brise entre ses doigts. Leger éclat de carmin. Il prend le chemin de la sortie l’homme, pour ne pas inquiéter. Pour ne pas détonner. Tissu qu’il pose contre sa paume après avoir enlevé les bouts implantés dans sa chair. Il se soignera plus tard. Douleur bienvenue. Concentration nécessaire pour enlever les images de son esprit. Pour que la fille de l’air redevienne ce lointain souvenir. Corps en alerte. Pas de princesses le suivant. Il enrage sans connaitre l’identité de la coupable. Il refuse de se retourner. Il refuse de s’assurer qu’il ne s’agit pas d’elle. D’accorder autant d’importance à un vague souvenir. Il le ressent ce moment avant que la poigne ne vienne le saisir. Pas assez pour l’éviter mais bien assez pour préparer sa riposte. Ongles qui viennent s’enfoncer dans ses chairs.  Souffrance plaisir. Le démon ne vit que dans le bain de sang. Prunelles qui se dessinent. Corps qu’il n’a même pas besoin d’observer. Les deux orbites brillantes suffissent à identifier la fille des cieux. Feu brulant dans son être. Haine dont elle ne connait pas encore l’intensité. « Ne me dis pas que c'est moi que tu fuis, Swanson!? » Contact qu’il vient rompre quitté à briser certains de ses jolis doigts. Rage qui grandit encore davantage. Elle joue avec le feu. Avec le tonnerre qu’il a tant de mal à contrôler. Etre maitre de soi-même. Impossible pour un être comme lui. Il pourrait lui crier de fuir mais il a envie de l’abimer la poupée. La, à l’abri des regards. Sans témoins. Sans circonstances extérieures lui calmant de refréner ses démons. Elle n’est plus importante. Elle n’est plus qu’une épine dans son pied, si facile à briser… Corps qu’il repousse avec violence, au risque de la faire tomber. Il n’en a que faire. « Ne t’accorde pas autant d’importance. » Mots glacés, sans aucune émotion. Différence entre la vision et le feu intérieur, prêt à tout détruire. Il ne la regarde même plus la poupée. Il se retourne déjà pour l’abandonner.  Elle ne méritant en aucun cas la moindre attention de sa part. Elle qui en a déjà bien assez fait…
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MessageSujet: Re: hand to myself [YORIKA] hand to myself [YORIKA] EmptyJeu 25 Jan 2018 - 15:53


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Elle est repoussée la sublime créature. Elle ne s'attendait pas à moins de la part du fils des flammes, elle ne connaît que trop bien le tempérament impulsif et l’ego bafoué du jeune homme pour se laisser surprendre. Bien au contraire. Le sourire de l'enfant des cieux éclos sur ses lèvres alors qu'elle le laisse faire sans qu'elle ne tente de lui résister à aucun moment. Ne t’accorde pas autant d’importance. Le rire s'échappe, furieux affront. Elle ne s'offusque pas des propos qu'il lui balance au visage, non, bien trop satisfaite de voir ses mensonges dégueuler de son être, les vérités qu'ils se refusent d'affronter dégouline de lui, trahissant les mots qu'il profère. Elle le suit, le poursuit, ses pas résonnant en écho derrière ceux du furieux fils des flammes. Elle n'abandonne pas, non, elle se délecte de la situation. Elle veut le heurter, le blesser, elle veut le toucher, d'une quelconque façon que ce soit, et peu importe si c'est à travers la rage. Elle veut le faire réagir. Elle balaye les conséquences, elle ne s'en est jamais souciée ce n'est pas aujourd'hui qu'elle allait commencer. Silencieuse sirène qui hante les pas de la bête flamboyante. Elle glisse ses doigts autour de la chaîne en argent qu'elle porte autour de sa nuque pour s'en défaire. Alors que le bijou s'extirpe de son décolleté, le bijou symbolisant leur ancienne alliance apparaît, plus brillant et étincelant que jamais. Précieux vestige d'un passé révolu. Un autre qu'Achille aurait pu se froisser de la voir en possession de cette relique, mais le fils des airs ne s'encombrait pas d'une quelconque jalousie vis à vis de sa fiancée, il la savait déjà sienne. Elle balance la relique au pied du furieux Swanson. Essaye d'abord de t'en convaincre, mon amour, et peut-être que je finirais par y croire. La belle revient vers lui, vient glisser ses doigts contre les hanches de la bête alors que sa poitrine se plaque contre son dos. Ses lèvres viennent, vicieuses et permissives, elle frôle sa nuque de son souffle chaud. Tu es à moi depuis cette nuit là. Qu'elle murmure dans un souffle. Et dans sa folie douce, elle y croit, la déesse des cieux, que même s'ils ont rompu les fiançailles, il demeure tout à elle. Puis finalement, elle se détache pour mieux le contourner, poussant du bout de sa chaussure la maudite bague, déchue, inestimable. Tout cela n'était que des jeux politiques, tu ne vas quand même pas le prendre trop personnellement !?
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MessageSujet: Re: hand to myself [YORIKA] hand to myself [YORIKA] EmptyJeu 25 Jan 2018 - 17:06


Hands to myself
Lui parler. La voir. Il n’en a pas envie. Tout s’est terminé lorsque les fiançailles ont été abrogées. Elle n’est plus rien. Un petit grain de sable dans son océan. Il n’a plus de temps à perdre avec elle. Plus aucune envie de laisser la sorcière empoisonnée encore davantage son esprit. Elle en a trop fait. Pour rien du tout. Pour simplement s’en amuser. Il ne reste plus rien dans ses prunelles. Plus le moindre soupçon de cet autrefois. Simplement une haine tenace qui ne s’en ira plus. Il peut lui faire mal. Il va le faire si elle continue de le suivre. Si elle continue de vouloir garder un contact. Pourquoi ? Il n’arrive pas à saisir l’idiotie qui traverse son esprit. Aucune de ses paroles n’est réconfortante. Aucune raison de venir le narguer de la sorte. A-t-elle oublié combien il peut faire mal. Que la détruire ne lui prendrait qu’un seul instant ? Il ne sait rien. Il ne comprend rien dès qu’l s’agit d’elle. Il enrage d’être suivi de la sorte. Malmené par la petite créature. Plus ils s’éloignent des convives, plus leurs pas les éloigner du monde, plus ses pulsions violentes se réveillent. Envie brulante de détruire les dernières parcelles de vie au sein de son être. Il y a finalement ce bruit de métal étrange qui vient l’arrêter et cet objet qui atterrit à ses pieds. Colère qui vient gronder. Désire-t-elle simplement le torturer ? Prouver qu’elle est capable de détruire encore et encore ? Ou alors c’est la mort qu’elle cherche dans chacune de ses actions. Ne plus laisser la moindre once de vie dans son être c’est tout ce qui pourra arriver si elle continue. La colère qui gronde encore davantage. Mais elle n’est plus seule maintenant. Elle est augmentée, poursuivie par le serpent éclair qui risque bien de la toucher. Enfant des cieux qui ne redoute pas assez les éclairs… « Essaye d'abord de t'en convaincre, mon amour, et peut-être que je finirais par y croire. » Les mots, son arme la plus tranchante. Un venin pouvant étouffer les cœurs les plus braves. Elle sait où toucher. Elle sait comment détruire. Elle connait ses failles. Il ne la hait que davantage pour cela… Elle l’endroit, l’anesthésie pour mieux planter ses griffes. Deux billes brulantes ne la regardent pas encore mais la détruire, elles y pensent déjà. Il maudit les circonstances et ses armes qu’il n’a pas emporté. Il pense à cette dague tranchante qui aurait entaillé sa peau, laisser le carmin recouvrir sa robe… Il aurait rit. Galvanisé par la douleur. Volant ces derniers instants de vie. Il y pense encore davantage quand elle ose la fausse ingénie. Quand elle revient vers lui, trop rapidement. Comme si tout lui était dû. Comme s’il allait lui céder. Volcan grondant, dégoutante promiscuité qu’il ne désire nullement. Qui lui donne envie de rendre ses tripes. Ecœurante présence non désirée. Jamais plus jamais. Souffle de mort contre sa nuque. Il ne frémit pas. Il s’enferme dans ses plus sombres dessins au fil de ses actions. Au fil de ses mots… « Tu es à moi depuis cette nuit là. » Poing qui se serre, épaule qui la repousse, espérant casser quelques os au passage. Jamais il ne sera à elle. Jamais à personne. Esprit libre pourtant sous les ordres perpétuels du père Swanson. Mais ce n’est pas une possession. Pas dans son esprit. Pas dans cette vision personnelle et trafiqué de la vérité. Prunelles de l’assassine venant croiser les siennes. Elle vient l’empêcher de continuer son chemin tout en ramenant l’objet près de lui. Haine qu’il laisse passer. Rongé de l’intérieur par cette colère qu’il va ramener à la surface. Qu’il ne retiendra plus longtemps. Mais elle peut mourir l’enfant. Plus aucune alliance ne l’empêche de toucher à cet être bien trop fragile. « Tout cela n'était que des jeux politiques, tu ne vas quand même pas le prendre trop personnellement !?» Personnellement ? Elle ne connait rien de lui. Rien de sa vie. Rien de tout ce qui a disparu. Tout ce qu’il s’avoue. Tout ce qui s’est enfermé au lointain de son être… Sans la regarder il vient ramasser la bauge tombée. Le symbole d’une union qui n’existe plus. Il est aussi calme extérieurement qu’il ne boue à l’intérieur. Sans un mot il vient placer son bras contre elle, contre sa cage thoracique pour l’empêcher de bouger. L’enfermant contre le mur le plus proche. S’il lui brise quelque chose, il n’en sera que ravi. Son poing se rapproche. S’ouvre pour lui laisser le soin d’apercevoir le bijou. Le symbole d’une ère maintenant révolue. La colère qui traverse son corps, vient se loger dans la paume de sa main qui s’embrase. La chaleur qui vient peu à peu transformer l’objet. Une chaleur de plus en plus forte. Il épuise ses forces pour mieux le détruire pour transformer l’objet en une boule n’ayant plus rien de beau. La perle s’est envole. Enveloppe vide qu’il envoie à ses pieds. Fin d’un tout. « Retourne jouer à la grande. Enivre les foules. Nous n’avons plus rien à nous dire Princesse. » Ne tente pas le diable que son regard lui implore. Il la laisse à nouveau maitresse de ses mouvements. S’éloigne pour lui laisser le loisir de retourner aux festivités. De continuer sur le chemin qu’elle a choisi. De laisser les vestiges de ce qui aurait pu exister autrefois. De ce qui est maintenant mort et dessécher tout comme la bague devenue informe.
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MessageSujet: Re: hand to myself [YORIKA] hand to myself [YORIKA] EmptyVen 26 Jan 2018 - 20:15


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Il est là, le furieux fils des flammes, cédant à la bestialité avec tant de facilité. Elle s'en délecte, la divine, elle ne voit pas le danger, obnubilée par l'idée qu'elle puisse l'atteindre, le toucher, d'une quelconque façon que ce soit, même dans cette rage délicieuse et singulière, c'est mieux que le néant, mieux que l'indifférence, mieux que l'absence. Il la repousse contre le mur le plus proche, usant de son bras pour la maintenir dans cette position qu'il pense inconfortable. Elle sourit pourtant, la diablesse, laissant échapper un rire narquois alors que ses mains viennent glisser contre la musculature du Swanson. On pourrait presque croire que tu as un cœur et que je l'ai piétiner. Qu'elle lui crache au visage. Elle ne se débat pas, non, pas réellement, ses doigts sont permissifs, ils viennent glisser contre son bras, jusqu'à l’emmanchure de sa chemise, essayant d'atteindre sa peau. Son regard regard sciemment planté dans le sien, barrière infranchissable d'une âme torturée, elle ne laisse rien entrevoir de son trouble alors qu'elle réduit à néant le symbole de ce qu'ils ont été. Foutue gamine qui se damnerait plutôt que d'avouer qu'elle ressent une once d'émotion. Elle se perd, pour ne pas perdre. Cercle vicieux auquel elle se condamne pour ne plus jamais avoir à ressentir une telle souffrance... Mais elle ne sait pas, qu'elle n'est pas réellement vivante, qu'elle se contente de survolé son existence, par crainte de trop céder. Il se déleste de ce qu'il reste d'eux. Le fracas d'argent contre le sol n'a pour écho que les battements de son cœur brisé. Menton relevé. Déesse inébranlable. Elle est de glace, la princesse des cieux. Retourne jouer à la grande. Enivre les foules. Nous n’avons plus rien à nous dire Princesse. Et s'il s'écarte pour la laisser prendre son envole, la Valaeris dévore la distance, posant une de ses mains contre son torse, constante promiscuité qu'elle cultive entre eux. De sa main libre, elle exécute quelques mouvements, incitant les courants d'air à lui rendre la précieuse bague transformée entre ses doigts, vulgaire cailloux dont la valeur reste pourtant inchangée. Elle cueille la pierre dans sa paume, la serre, fermement, sens les aspérités abîmés ses carnes. A nous dire? Elle lève un sourcil, interrogative, avant que son rire n'éclate à nouveau, ne vienne s'écorcher contre la carcasse du soldat. Mon amour, nous n'avons jamais rien eu à nous dire. Elle s'avance, encore, vient se lover contre lui, alors que sa main restée contre son torse vient se glisser jusqu'à ses épaules. En revanche, nos corps savent bien mieux se comprendre. C'est peut-être bien plus simple, de croire qu'il ne s'agit que d'une étreinte, de deux corps en fusion, qu'il n'est rien de plus qu'une bonne partie de jambe en l'air. Elle voudrait y croire, mais au fond d'elle, elle sait que la vérité est tout autre.
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MessageSujet: Re: hand to myself [YORIKA] hand to myself [YORIKA] EmptyVen 26 Jan 2018 - 21:45


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Plus rien ne reste. Tout se consume dans le feu de la rage. « On pourrait presque croire que tu as un cœur et que je l'ai piétiner. » Jamais il ne lui avouera les raisons de son état. Jamais il ne mettra en avant combien il avait besoin de l’union pour impressionner son père. Pour enfin voir en lui un regard approbateur. Pour devenir, rien qu’un moment, autre chose que le second né. Place maudite dans laquelle il est depuis toujours enfermé. Bon petit soldat duquel on n’attend rien de plus que d’obéir. Pas besoin de s’en occuper, simplement de le missionner. Et sa mission est un échec cuisant qu’il vient enflammer. Dernier symbole parti en néant. Réduit en un tas de rien, tout comme ce qu’ils restent entre eux. Il n’arrive pas à saisir ce qui la pousse à le torturer de la sorte. Ce qu’elle attend de cet échange. N’a-t-elle pas toujours cherché à le fuir ? Oui. Il omet dans sa conscience ces quelques jours hors du temps. Un moment d’égarement. Ici et maintenant c’est la réalité qui vient les consumer. Elle n’a rien de belle, elle est simple et brutale mais l’enfant des cieux la refuse. Elle joue Circée, sorcière infâme. Elle tisse sa toile prête à l’enfermer. Volcan qui gronde. Elle l’écœure lorsque ses griffes viennent retrouver sa chemise. Elle s’accroche comme si elle en avait encore le droit. Elle veut le dévorer la succube. Détruire encore davantage. Laisser des traces indélébiles dans les tréfonds de son être. Il ne la laissera pas faire l’égoïste. Il se refuse à lui accorder la moindre once d’importance. Il laisse bien au fond de lui toutes les raisons qui poussent ses choix. Il se concentre sur ce besoin de reconnaissance, laissant bien caché ce léger espoir qui l’espace de quelques secondes avait pu le traversé. Légère idée qui aurait pu germer, fleurir un cœur trop sombre, l’éclairer. Mais elle a  brûlé l’étincelle, elle a détruit la petite graine, elle n’a laissé qu’un champ de cadavre. Bataille perdue. Vestiges qui ne se conservent que dans la rage emmagasinée envers la piètre créature. Il pourrait lui répondre qu’il n’a pas de cœur mais lui répondre c’est déjà avouer. Départ, tout ce qu’il demande. Il se fait clair, précis, désireux de ne plus être confronté à la vile créature. Ses champs de batailles sont bien moins dévastateurs qu’une seule de ses phrases. Elle ne bouge pas l’enfant. Il grogne quand elle ose le retoucher, à nouveau. Comme si une magie allait le faire changer d’avis. Lui donner envie de se radoucir, de rentrer dans le jeu malsain d’une pauvre fille. « A nous dire? » Il est abjecte ce rire. Il lui donne bien trop envie de trancher sa caryotype… Se baigner dans son sang pour à jamais calmer son palpitant… « Mon amour, nous n'avons jamais rien eu à nous dire» Elle charme la vipère. Rapproche leurs êtres pour tenter de réveiller ses instincts d’homme. Elle espère. Petite idiote. Incapable d’apercevoir qu’au fond de ses yeux c’est la bête qui a tout emporté. C’est la haine qui domine. C’est l’homme qu’elle a tué. Détruit tout vice de luxure à ses côtés…Elle l’écœure à se comporter en amante. Elle la fuyante. Elle qui n’a finalement laissé que de traces de courant d’air… « En revanche, nos corps savent bien mieux se comprendre. » Il se refuse à l’admettre cette compréhension des corps. Cette idée tirée d’un vieux souvenir. D’une période différente. D’un moment d’égarement. Roc sans vie. Feu dévorant son être… Il étouffe de la sentir si près. Il enrage de ne pas réussir à saisir le but de cet entretien. N’est-elle venu ici que pour satisfaire les besoins d’un corps ? Volcan intérieur augmentant à cette simple pensée. Dégout haine d’être pris pour un objet. La bête bascule. L’idée de trop. Il ne contrôle plus rien. L’être n’est plus que geste quand il la retourne avant de la pousser contre la froideur des briques. Il impose son corps derrière le sien, sa joue droite venant frotter la surface rugueuse et dure. Il respire tel un animal. Il a oublié tout ce qui aurait pu exister auparavant. Tout ce qui a été entre eux. Main qui vient remonter le tissu de la robe sans demander, sans aucune douceur. Main venant s’emparer de la dentelle du tissu, doigts qui se retrouvent contre sa hanche prêt à la débarrasser de sous-vêtement. Corps d’une bête s’imposant, poussant celui d’une poupée contre le mur, proche de l’écraser. L’oreille de sa cible dont il s’approche. Susurrer les mots froids, les mots dégoutants… « C’est ça que tu veux Neve ? Qu’on vienne te prendre comme une putain ? Qu’on te fasse jouir pour mieux oublier ta vie ? » Il marque une pause, le monstre à la voix froide. « Si c’est ce que t’attends dis-le ! Je me charge du travail. T’auras même droit à quelques pièces si t’es sage.. » Il est mauvais cruel bien loin de la moindre forme de délicatesse. Il dit tout cela sans émotion. Se persuadant lui-même qu’elle ne compte pas. Il est parti. Il envoie ce qu’il a de pire, montre le monstre pour tenter de comprendre les désirs secrets d’une langue bien trop acérée. Et le pire dans ton cela c’est qu’il suffirait de quelques mots pour enclencher un processus qui finiraient par les détruire tous les deux…
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MessageSujet: Re: hand to myself [YORIKA] hand to myself [YORIKA] EmptyVen 26 Jan 2018 - 23:03


Hands to myself
Elle a été trop loin, l'enfant terrible, bien trop loin. La bête surgit, anéantissant l'homme, mais aussi la belle qui s'est jouée de lui trop longuement. Docile, la poupée de chiffon se laisse malmenée sans chercher à riposter. Sa joue rencontre le mur, froid et glacé. Elle n'est plus elle même, Neve, elle ne plus elle même depuis quelques temps déjà, elle se blesse et s'abîme toujours plus, elle se confronte à des monstres qui ne la ménageront pas, elle s'en délecte, furieuse enfant qui n'arrive plus à trouver de saveur dans cette réalité où il n’existe plus. Elle est presque rassurée, la gamine des cieux, lorsqu’elle sent le corps du fils des flammes venir se plaquer contre le sien, lui imposant une proximité dont elle a bien trop besoin. Il est réel. Elle s’accroche à la brutalité de ce réalité, parce que cette violence est bien plus doucereuse et acidulée que l'agonie qui condamne son cœur nécrosé. Et sa main, qui vient sournoisement se glissé sous les voiles et les soieries, pour se faufiler contre la dentelle et s'y accrocher. Elle frémit la princesse des cieux. Elle ferme les yeux, alors que sa mâchoire se crispe, ce n'est pas ce qu'il lui fait, ce n'est pas ce qu'il lui dit, non, c'est la terreur qui l'imprègne pleinement, entièrement, douloureusement. C’est ça que tu veux Neve ? Qu’on vienne te prendre comme une putain ? Qu’on te fasse jouir pour mieux oublier ta vie ? La rage, la bestialité se dégage de son corps trop frêle alors qu'elle essaye de le repousser, pressant toujours plus son corps contre celui du monstre. Et dans sa main, le vulgaire cailloux, qu'elle serre toujours, entame la chaire. Les larmes viennent bafouer le regard de la sirène, larmes qu'elle dissimule d'un battement de paupières, ne laissant plus que des éclaires rougeâtres souillant le blanc immaculé de ses orbes. Si c’est ce que t’attends dis-le ! Je me charge du travail. T’auras même droit à quelques pièces si t’es sage.. Le grognement s'extirpe de ses lèvres, alors qu'elle lui résiste encore, elle lutte, tentant vainement de lui échapper, retombant contre ce mur auquel il la condamne. Elle est enragée. Et finalement, le cailloux ensanglanté est relâché, tombant contre le carrelage pour laisser à sa main la liberté de venir chercher maladroitement saisir sa nuque, laissant le carmin venir souiller sa chemise immaculée. Tu n'as rien compris, Yoric. Tu ne comprendras jamais. Tu n'en es tout simplement pas capable. Elle utilise son prénom pour mieux l'atteindre, parce qu'elle ne s'était jamais autorisé à le faire. Swanson. Pour la distance. Des mots tendre. Pour le blesser. Yoric? Jamais, une telle familiarité n'avait franchit le seuil de tes lèvres. Comme si t'étais capable de me faire jouir, de me ramener à la vie. J'étais morte avant même que tu me rencontres. La voix est blessé, rauque, enraillée. Elle laisse entrevoir pour la première fois les brisures de son âme noircie par la mort.
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MessageSujet: Re: hand to myself [YORIKA] hand to myself [YORIKA] EmptySam 27 Jan 2018 - 14:42


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Perte de contrôle totale, brutale qui n’amènera que destruction. Il ne peut plus laisser passer les extravagances de l’ingénue. Lui laisser ce monopole du contrôle auquel elle semble incline. Il a oublié toutes les règles de bienséances. Tout ce qu’il a longtemps tenté de garder entre lui et la fille des cieux. Ce qu’il était contraint pour le bien des alliances. Maintenant que tout a été rompu, il n’a plus aucun garde-fou l’être. Il plonge, se délecte de toutes les horreurs qu’il s’apprête à lui faire. La salir au possible pour lui faire ravaler sa langue trop bien pendue. La détruire, faire couler son sang, autant d’actions qui font déjà frissonner son épiderme. Il se délecte le monstre de la rage de la poupée. De son réveil bienvenu. Qu’elle se débatte, son plaisir n’en sera que plus grand. Qu’elle crie et il pourra lui arracher ses cordes vocables. Elle a tout emportée Neve en même temps que ses fiançailles. Elle lui a enlevé la moindre sympathie à son égard. La moindre attention qu’il avait pu avoir pour elle. Tout est néant. Ne reste que la puissance de ses muscles tordant le corps frêle. Que cette rage bestiale qui lui arrache par moment un rictus malsain. Intraitable qui pourtant n’agit pas. Il aurait déjà pu passer à l’acte. Laisser les mots de côté pour simplement profiter. Investir son être sans demander la moindre autorisation. Prendre dans cette volonté assassine. Mais si la bête se montre, elle n’est pas entière. Toujours retenue par un fil invisible à l’œil nu. Si délicat, si fragile, perdu et en même temps présent. Un simple fil renfermant pourtant une grande vérité. La bête n’est là que pour effrayer. Le passage à l’acte n’est pas ce que le fil veut. Il retient pour ne pas la détruire. Parce qu’une part infime et cacher de son être ne veut pas en finir. Mélange dans son être. Retenue que personne ne peut observer, même pas la proie effrayée. Main couleur carmin qui vient vers lui. Elle ne bouge plus l’enfant. Elle ne débat plus. Elle est de ce calme trop grand annonçant les pires tempêtes. Sang qui souille la blancheur de sa chemise. Il s’en moque. Nuque qu’elle finit par trouver l’enfant. Bête qui peu à peu disparait. Revient à l’intérieur de son être. Il la maintient toujours mais avec moins de force. Davantage pour la maintenir debout que pour la retenir. Main qui refait le chemin inverse, quitte les broderies de ses dessous pour retrouver sa place initiale, loin de sa peau laiteuse. « Tu n'as rien compris, Yoric. Tu ne comprendras jamais. Tu n'en es tout simplement pas capable. » Yoric. Prénom qu’elle utilise pour la première fois. Drôle de son provenant de ses lèvres. Il croit rêver. Jamais elle n’a utilisé son prénom. Distance toujours prise dans leur lutte perpétuelle pour ne pas laisser l’autre approcher. Il ne sait comment agir l’être face à la détresse de la fille des cieux. Il n’est pas protecteur, encore moins soigneur. Des détails avant dissimulés viennent peu à peu attirer son attention. Ces yeux brillant bien trop pour ne pas résulter de larmes qu’elle a dissimulé. Rage d’une enfant laissant place à un profond désespoir. A une déchirure intérieure dont il ne sait rien. Questions par milliers qui arrivent et auxquelles il n’aura jamais de réponse. Refuse de les poser, d’entrer dans cette proximité qui ne leur ressemble pas. Sans doute a-t-elle raison. La bête n’est pas capable de comprendre des émotions trop profondes. Des sensations étrangères à son cœur déjà bien trop noir. Et pourtant, il voudrait être capable de déchiffrer les informations dissimulées dans des prunelles abimées par la vie. « Comme si t'étais capable de me faire jouir, de me ramener à la vie. J'étais morte avant même que tu me rencontres. » Il ne la voit plus la fille des cieux. Plus comme avant. Plus comme celle qu’il a toujours connu. Elle est différente. Loin de ce masque qu’elle a toujours porté. Il la redécouvre sans savoir comment agir. Il marche sur des œufs, loin de tout ce qu’il connait, loin de tout ce qu’il maitrise. Il ne peut rien répondre face à sa détresse. Rien qui pourrait l’aider. Tout ce qu’il connait c’est la violence physique. Celle qu’il offre, qu’il donne avec plaisir. Les plaies de l’être lui sont inconnues. Jamais l’homme n’a pleuré. Impossibilité d’agir mais encore davantage de la laisser. De l’abandonner en proie à ses démons. Silence dans lequel il se perd. Gestes qui finissent par arriver. Etranges pour lui. Instinct nouveau venant prendre le dessus. C’est son corps qu’il vient soulever du sol, prendre entre ses bras, contre lui. Il la maintient sans pour autant lui faire mal, avance vers cet endroit qu’il connait bien. Etendues verdâtres qui bientôt remplacent le carrelage. Il avance, certain de sa direction. Petite alcôve dissimulée qu’il atteint enfin. Lieu où il a l’habitude de venir, en solitaire. Endroit peu fréquenté, pas de belles fleurs à l’horizon. Simplement un banc et une petite fontaine. Il vient la déposer l’enfant, ne la perdant pas des yeux tout en déchirant une manche de sa chemise qu’il vient tremper dans l’eau. Main qu’il pose sous celle de l’enfant tandis qu’il soigne sa plaie, enlève le carmin pour tenter de calmer le mal être interne. Sombre folie.  Grande stupidité. Il ne sait comment soigner et pourtant il tente pour l’enfant des cieux. Pour celle qui n’est rien et finalement tant à la fois. Tout ce qu’il refuse de se dire. Tout ce qu’il refuse de montrer. Tout ce qui se dégage pourtant, dans ses retenues, dans ses actions changées à son contact. Par ce petit bout de métal qu’il a ramassé avant de s’en aller…
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MessageSujet: Re: hand to myself [YORIKA] hand to myself [YORIKA] EmptySam 27 Jan 2018 - 22:45


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Elle s'agrippe, la furieuse enfant perdue, alors que le masque des apparences se fragmentent laissant entrevoir les brisures de son âme noircie par des pulsions de mort. Elle s'accroche, d'abord à sa peau, ensuite au tissus, les croissants ensanglantés que ses ongles ont marqués dans ses paumes, entremêlés aux éclats d'une pierre précieuse détruire par son feu. Elle le souille de ce liquide carmin qui n'a rien de l'azuré que l'on prête à la royauté. Irrationnelle poupée, incapable de se raisonnée une fois que le torrent d'émotions s'est échappé de la prison dans laquelle il était cloîtré. S'il bouge, il ne s'écarte pas, la gardant suffisamment proche pour parvenir à glisser un bras dans le creux de ses jambes alors que l'autre demeure dans le creux de ses reins. Il la soulève, cavalier et chevaleresque, il n'arrive pourtant qu'à lui arracher un soupire alors que sa mâchoire se crispe, que ses doigts s'accrochent contre le tissus taché de son sang. Elle le frappe sans le blesser, des coups qu'elle assène sans la moindre forte avant sa capitulation. Elle laisse sa tête basculer en avant, son front venant se heurter à son épaule à la musculature imposante. Je te déteste. Qu'elle murmure, bien plus pour elle même que pour lui. Il se mouve, il l'entraîne, il l’emmène. Elle essaye de percevoir  la bague devenue cailloux, mais elle n'en trouve pas la moindre trace, inconsciente que le fils des flammes l'a emporté avec lui. Elle frappe alors contre son torse, comme représailles, alors qu'elle est la seule responsable de cette perte. Ce n'est que lorsqu'elle retrouve le sol qu'elle le repousse, ou du moins, qu'elle pense le repousser. Enfant terrible qui prétend avoir le contrôle lorsqu'elle n'en a aucun. faussement sauvage, elle demeure assise sur le banc contre lequel il l'a déposée. Elle est bien plus docile qu'elle ne voudrait le faire croire. Tu ne peux pas... Qu'elle murmure dans un souffle qui crève le cœur, la voix se meure, inaudible. Les orbes céruléennes sont fuyantes, refusant de se plonger dans celle du flamboyant, par crainte qu'il ne puisse lire en elle les secrets de son être. Elle a perdu de sa superbe, image brisée par des soupçon de cœur brisé, elle n'est plus personne au delà des apparences. Tu ne peux pas. On ne peut pas. Qu'elle répète alors que le protecteur vient soigné les plaies qu'elle s'est infligée bien malgré elle. Sa tête dodeline à la négative, emportée par des ténèbres qui la dépasse et l’ensevelisse chaque jour un peu plus. Tu ne peux pas. C'est ça, exactement ça qui a brisé nos fiançailles. Elle se relève, elle s'éloigne, elle ne supporte le supporte plus, cette proximité, parce qu'elle en voudrait plus, toujours plus, elle s'est jeté dans la gueule du loup à l'instant où elle l'a laissé être plus qu'un vulgaire fiancé, à l'instant où elle la laissé se pervertir dans ses draps, à l'instant où il est venu se perdre entre ses bras. Elle accroche ses doigts contre ses tempes furieusement, s’infiltrant dans sa crinière d'argent alors qu'elle lui tourne le dos. Tu m'obsèdes et je ne peux pas. je ne peux pas revivre ça. Je ne peux pas te laisser prendre autant d'importance parce que je ne pourrais pas te laisser partir et tu vas partir... Comme il est parti... Et sa voix se crève avant qu'elle n'aborde cette corde sensible. Elle s'éloigne, de l'autre côté de la fontaine, animal traqué, blessé, tourmenté, alors que ses doigts s'accrochent furieusement aux mèches d'argent. Tu vas me détruire. On va se détruire... Et je crève de trouille à l'idée que ce soit trop tard... parce que tu m'obsèdes. Putain. Sors de ma tête, libère moi de toi, que je respire.
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Marlys Swanson
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‹ SANG : argent, rutilant, supérieur.
‹ POUVOIR : son élément est resté pur, inaltéré ce qui fait d'elle une maître du feu indiscutable (et rare).
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MessageSujet: Re: hand to myself [YORIKA] hand to myself [YORIKA] EmptyDim 28 Jan 2018 - 1:47

Les mariages n'amusaient plus Marlys depuis des années, depuis qu'elle n'était plus la gamine innocente rêvant d'un prince charmant qui, elle le sait à présent, n'arrivait jamais. Il n'y avait pas de fins heureuses, il n'y avait pas de mariage d'amour, tout ceci n'était que le simulacre d'une supercherie honteuse, celle d'alliances politiques unissant des inconnus ou au mieux, des amis, qui révulsaient la jeune Swanson au point qu'elle aurait apprécié ne jamais devoir s'y plier. Pourtant, le temps s'écoulait dangereusement alors qu'Harald était le prochain sur la liste, premier coup porté à son cœur habité, et qu'elle-même allait suivre dans des circonstances encore plus nauséeuses. Le mariage d'Isaure et de Nathan Oshun n'était donc à ses yeux qu'un mensonge de plus, et si elle aurait pu se satisfaire néanmoins de la fête organisée en leur honneur, devoir se coltiner ce fiancé répugnant imposé par un empereur pas nécessairement plus engageant avait fini de lui ruiner la soirée. Jouant la parfaite imitation de ce qu'on attendait d'elle, Marlys avait néanmoins papillonner ici et là, offert ses sourires et ses bons mots aux nobles de tout Aksana, entretenant ce réseau de bonnes relations, ou tout du moins de ce qu'elles paraissaient, ce qui était toujours utile pour sa famille, ou pour l'empire, selon ce qu'on lui demandait. Elle avait observé ici et là, et remarqué des mots, des gestes, des regards, autant d'informations précieuses qu'elle imprimait au creux de son esprit pour les coucher plus tard, sur le papier, au cas où la pièce du puzzle viendrait s'imbriquer avec d'autres et révéler quelques sombres secrets. Pourtant, il y avait une scène étrange qu'elle garderait pour elle, une entrevue qui n'avait pas manqué d'attiser sa curiosité, voir même son agacement. Yoric ne devrait pas être invité à des mariages, c'est un fait. Parce qu'il ne sait pas se comporter en société, parce qu'il ne sait pas se tenir droit pendant plus de cinq minutes sans avoir envie de sortir un quelconque objet tranchant pour faire joujou avec. Alors un mariage, un mariage royal qui plus est, ça semble être un peu trop pour ce cousin visiblement très peu inspiré par la chose, au point même d'aller s'en prendre à son ancienne fiancée lui ayant été arrachée avec très peu de délicatesse, pour sûr. Marlys n'a pas vu ni compris grand chose mais elle sait très bien reconnaître quand Yoric atteint le point de non-retour et sachant qu'elle-même n'apprécie pas particulièrement être sa cible dans ce genre de situation, elle n'imagine même pas à quel point la scène doit être désagréable pour Nevenka Valaeris. Après avoir perdu le contact visuel pendant plusieurs minutes, Marlys surprend finalement Yoric entrain de s'éclipser. Elle n'a pas déceler la présence de Neve dans ses bras, ni n'a vu ce qui s'est passé auparavant mais soucieuse d'éviter une catastrophe, et soulagée de s'extirper des griffes de Zahir, la jeune Swanson décide de suivre la direction engagée quelques minutes auparavant par son cousin. Lorsqu'elle arrive finalement dans la petite courette ayant accueilli les anciens fiancés, Marlys se retrouve alors face à une scène qui la laisse perplexe. Yoric d'un côté, la chemise tâchée de sang et la rage transpirant si fort qu'elle peut la sentir jusqu'à elle, Neve de l'autre, les cheveux visiblement ébouriffés, le regard perdu et les yeux humides, sans parler des pans de tissus de sa robe semblant avoir été malmenés. Elle s'approche de Neve, détaillant son visage pour essayer d'y trouver des réponses avant de lancer un regard noir et accusateur en direction de Yoric. - Qu'est-ce que tu as fait ? Lui assène-t-elle avec un agacement qui ne laisse aucun doute sur son état d'esprit. - Qu'est ce qu'il t'a fait Neve ? Je suis désolée, vraiment, je pensais qu'il avait compris que ce genre de comportement ne menait à rien... A mesure que ses mots s'extirpaient de sa bouche, le regard de Marlys s'était décalé vers Yoric, dégageant une furie qu'elle-même contrôlait avec difficulté, tenant bon seulement pour ne pas laver le linge sale de leur famille en public. - J'espère que ce sang n'est pas le sien Yoric... Vraiment... Et au mariage d'Isaure Oshun qui plus est ? Tu es devenu fou ? Même si ici ou ailleurs, ça n'a pas franchement d'importance. Nous ne sommes pas sur un champ de bataille Yoric, il va peut-être falloir te mettre ça dans le crâne si tu veux un jour que tes fiançailles ne soient pas rompues... Elle y allait un peu fort, sachant pertinemment, tout comme lui, qu'il n'était pas la cause de cette rupture de contrat. Mais elle s'en fichait Marlys, il pouvait bien faire déferler toute sa rage sur elle en cet instant, elle s'en fichait, fatiguée de devoir inlassablement jouer à la potiche quand ses cousins se permettaient toutes les pires idioties.
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MessageSujet: Re: hand to myself [YORIKA] hand to myself [YORIKA] EmptyDim 28 Jan 2018 - 18:08


Il ne sait pas ce qui lui prend. Il ne réfléchit plus vraiment, jamais quand elle se trouve prêt de lui. Il en oublie tout l’homme lorsqu’elle le couvre de carmin. Il change. Plus vraiment bête. Pas tellement homme. Il devient troisième. Part de son être si peu mis en avant. Si peu utilisée au court des ans. Il ne sait pourquoi il vient la prendre dans ses bras. Il n’a pas réfléchi, jamais, encore moins avec elle. Il n’entend pas sa supplication. Il n’entend pas ses mots de haine qui de toute manière n’aurait pas changé sa décision. Parce qu'ill a l’habitude l’homme d’être haï. Il  s’en moque. La haine ne faisant que renforcer les tréfonds de son être. Il se nourrit de la haine. Il s’en délecte la créature. Et c’est pourtant un acte bien loin de toute haine qu’il accomplit conduisant la frêle fille des cieux vers cet oasis. Le monde disparaissant autour d’eux. « . Tu ne peux pas... »  Qu’elle murmure. Et il ne la comprend pas, une fois encore. Rien de mal n’est engagé. C’est simplement sa manche qu’il arrache pour venir soigner la main de la gracile enfant. Rien de plus. Rien de moins. Il ne lui demande pas de parler. Encore moins de s’expliquer. Il désire simplement la soigner, rien qu’un peu. Assez pour qu’elle puisse retourner à cette soirée. Pour qu’elle puisse tout oublier. Pour qu’il en soit également capable… « Tu ne peux pas. On ne peut pas. » Il n’arrive toujours pas à saisir en quoi cette main soignée provoque chez l’ingénue autant de négativité. Comme s’il était en train de la détruire, de lui faire mal. L’inverse de ce qui est pourtant en train de se dérouler. Il ne voit pas Yoric comme tout est beaucoup plus lointain. Il en est incapable, bien loin de saisir toutes les subtilités que peuvent cacher un tel regard. « Tu ne peux pas. C'est ça, exactement ça qui a brisé nos fiançailles. » Il ne bouge plus le mercenaire, perdu par les mots prononcés. Pourquoi parler de leurs fiançailles ? Pourquoi ont-elles été rompues pas un action qu’il est en train de réaliser. Elle divague, seul solution au comportement de la demoiselle. Il la laisse se relever, partir au loin ne sachant comment la garder. Comment comprendre ses arguments. Comment sonder les tréfonds de son être. La souffrance qu’il ressent pourtant, remplissant tout son être. Bien trop. Elle pourrait l’apeurée la poupée possédé s’il était autre. Il reste de marbre face à ce qu’il connait, ce qu’il maitrise, ce qui est loin de lui faire peur, bien loin. Il pourrait s’approcher, tenter de calmer son être, s’il n’était pas lui-même. S’il connaissait bien davantage les réactions à avoir dans ce genre de situation. Mais ce n’est pas le cas. Il est impuissant face à la détresse de la fille des cieux. « Tu m'obsèdes et je ne peux pas. je ne peux pas revivre ça. Je ne peux pas te laisser prendre autant d'importance parce que je ne pourrais pas te laisser partir et tu vas partir... » Elle est partie loin, si loin de lui. Et lui n’est plus qu’une statue. Qu’une immense masse incapable de bouger. Incapable de réfléchir. La sorcière est devenue Méduse, gorgone spécialisée pour changer les gens en pierre. Il est pétrifié non pas par son regard mais par ses mots. Etranges et déroutants. Revivre ça. Elle a déjà vécu cela la belle. Vécu quoi ? Il ne comprend pas. Il ne sait pas ce qu’elle a déjà vécu. Il ne peut le comprendre. Lui qui n’a jamais laissé personne atteindre un palpitant déjà bien trop abîmé. Défectueux de naissance. Ne pas te laisser. Ces mots tournent dans son esprit, tourbillon. La laisser. L’a-t-il vraiment fait ? Le poids de caillou nouveau dans sa poche ne se fait que plus gros. Signe qu’elle n’est pas la seule à se perdre dans cette histoire, dans ces rencontres qui ne les laissent pas indifférents. « Tu vas me détruire. On va se détruire... Et je crève de trouille à l'idée que ce soit trop tard... parce que tu m'obsèdes. Putain. Sors de ma tête, libère moi de toi, que je respire.» Et lui ne respire plus. Sous apnée. Tellement de choses à dire. Tellement d’idées dans sa tête. Trop pour qu’il refuse de les entendre. Les émotions qui tourbillonnent. L’être qui ne sait pas, qui ne sait plus. Il serait resté là un moment sans rien dire, sans rien faire, simplement l’observer. Il aurait fini par rompre cette distance entre eux. Il aurait peut-être réussi à lui dire combien elle le perturbait. Combien elle amenait chez lui des réactions qu’il ne comprenait pas. Il aurait sans nul doute posé ses lèvres sur les siennes. Parler un lange du corps qu’ils comprennent tous les deux. Avouer d’une manière détournée qu’elle aussi s’est insinuée dans son esprit. Qu’elle a réussi à réveiller quelque chose sans qu’il ne sache quoi. Il aurait pu tenter de comprendre. Avouer qu’il serait incapable de la libérer, ne comprenant pas le charme qui les pousse toujours l’un vers l’autre. Tant de choses qui n’arriveront pas. Il n’a pas le temps de faire un pas que de deux ils passent à trois. « Qu'est-ce que tu as fait ? » Regard accusateur face auquel il ne sait que faire. Marlys Swanson dans toute sa splendeur si prompte à le juger. Et peut-il vraiment lui en vouloir ? Situation qui ne joue pas en sa faveur. Il ne répond rien la bête, il se terre dans le silence, incapable de comprendre le fil de ses propres actions. « Qu'est ce qu'il t'a fait Neve ? Je suis désolée, vraiment, je pensais qu'il avait compris que ce genre de comportement ne menait à rien... » Parce qu’il est la bête et elle la belle. Parce que vit en lui tous les pires côtés de l’humanité. Parce qu’il ne pouvait que la détruire l’enfant des cieux. Il voit la rage des swanson dans les yeux de sa cousine. Elle l’accuse et le juge dans la même seconde et lui, il ne fait rien pour se défendre. Il tente déjà de combattre ses démons intérieur, cette envie de tout lâcher, de laisser exprimer cette colère qui gronde. Que la présence de Marlys ne fait finalement que grandir. Et cette agressivité se heurte à tous ses non-dits, tout ce qu’il aurait aimé dire si son cœur n’était pas aussi peu enclin à se montrer démonstratif. « J'espère que ce sang n'est pas le sien Yoric... Vraiment... Et au mariage d'Isaure Oshun qui plus est ? Tu es devenu fou ? Même si ici ou ailleurs, ça n'a pas franchement d'importance. Nous ne sommes pas sur un champ de bataille Yoric, il va peut-être falloir te mettre ça dans le crâne si tu veux un jour que tes fiançailles ne soient pas rompues... » Les mots de trop. Ceux qui le font dé »faillir, qui enlève toute raison de son être. Ils viennent se frotter à ceux de la fille des cieux. Ceux qui ont scellés son destin dont il n’est nullement responsable. Il finit à genoux l’être, face à la force dévastatrice qui s’empare de lui. Manque de contrôle des émotions. Il la sent cette électricité qui ne demande qu’à sortir, encore et encore. La bête tente de la réfréner mais la douleur elle augmente, ce fait de plus en plus présente tandis que ses pupilles de feu ne quittent pas celles des deux demoiselles. « Tu ne savais pas encore que je n’étais qu’une bête ? » Qu’il vient dire en ricanant d’un rire mauvais parfois teinté de cette violence ressentie. Il agit en idiot, en fou mais cela vaut mieux que de laisser revenir à la surface le flot des émotions. De laisser apercevoir que son cœur n’est pas totalement mort, qu’au fond, brille d’un léger éclat les souvenirs d’un courant d’air.
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MessageSujet: Re: hand to myself [YORIKA] hand to myself [YORIKA] EmptyVen 2 Fév 2018 - 7:55


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Il n'y a qu'un silence assourdissant pour répondre à ses confessions. Sordide gamine, à quoi pensait-elle? La belle ne pouvait dompter la bête. Elle s'était illusionnée, elle s'était accroché aux souvenirs de quelques jours qui lui avait été arraché, un vulgaire caprice auquel il avait cédé pour assouvir ses instincts bestiaux. ce n'était rien de plus qu'un homme, qui s'abandonnait, comme tant d'autres l'avaient fait avant lui. Cela n'aurait pas dû l'atteindre de la sorte. Elle se perd dans ses pensées obscures, le spectre du fils des eaux venant se lovant contre son corps, réveillant en elle les tourments d'une agonie qui n'avait pas de fin. Elle pourrait presque sentir le souffle divin du souvenir venir caresser sa carne. Qu'est-ce que tu as fait ? L'éclat de voix vient brisé la bulle si particulière dans laquelle il s'était cloître. L'intrusion de la fille du feu la heurte, comme si la blonde lui avait asséné un coup au visage. Elle se redresse, la princesse des cieux, le regard céruléens s'accrochant dans le néant alors qu'elle sent déjà le regard de la Swanson venir peser contre ses épaules. Elle prend une inspiration profonde alors que ses doigts se glissent dans sa chevelure d'argent, ils s'animent les bouts de chaires, tressant les mèches d'un blond trop pâle pour dompter sa crinière de sauvageonne. Qu'est ce qu'il t'a fait Neve ? Je suis désolée, vraiment, je pensais qu'il avait compris que ce genre de comportement ne menait à rien.. Mais elle se désintéresse bien vite de sa silhouette pour porter son entière attention sur son précieux cousin, enfermé dans un mutisme qui la blesse plus que n'importe quel mot. Elle en fait de même, la fille des vents, se confectionnant un nouveau masque, menton dressé fièrement, intouchable, elle créé de la distance entre elle et eux. La tresse est enroulée en un chignon simple, mais sophistiquée qui dégage complètement le décolleté de son dos. Elle profite de l'attention porté au monstrueux Swanson pour s'installer sur le borde de la fontaine et y cueillir de l'eau dans le creux de sa main. Elle use le reflet qu'elle peut décelé à la surface des eaux troublés pour corriger les effets désastreux que cette conversation à causé à son maquillage. J'espère que ce sang n'est pas le sien Yoric... Vraiment... Et au mariage d'Isaure Oshun qui plus est ? Tu es devenu fou ? Même si ici ou ailleurs, ça n'a pas franchement d'importance. Nous ne sommes pas sur un champ de bataille Yoric, il va peut-être falloir te mettre ça dans le crâne si tu veux un jour que tes fiançailles ne soient pas rompues... Les mots grondes, détestable dans la bouche de la sulfureuse blonde. Elle le fustige, alors que la fille courant d'air est la seule et unique responsable de ce désastre. Pourquoi avait-elle eut besoin de le poursuivre? Encore et encore, inlassablement? Pourquoi avait-il éprouvé ce besoin de le retrouver alors qu'elle avait brisé des fiançailles qui semblaient bien plus précieuse qu'elle ne le croyait puisque la fille des flammes l'utilisait pour atteindre son terrible cousin. Il avait besoin d'une fiancée. Non, d'une épouse. Elle ou une autre, qu'importe, tant qu'il parvenait à garder une fiancée... Et elle lui avait arraché cette chance. Tu ne savais pas encore que je n’étais qu’une bête ? Le ricanement éclate, souille la voix de l'enfant terrible du feu, il sort de son mutisme pour laisser éclater sa monstruosité et la sublime créature des airs se fige un instant. Un inspiration profonde, elle passe sa main contre sa robe, légèrement froissée. Il ne reste plus aucune trace de leur entrevue si ce n'est le bandage autour de sa main. Elle le défait, plantant son regard dans celui de la créature qu'elle désire ardemment. Froide et hors d'atteinte, la princesse des glaces à retrouver de sa superbe. Le sang ne coule plus, ce ne sont plus que des petites lunes carmins qui souillent sa peau trop pâle. Elle lève sa main vers Marlys avant de laisser ses droits se refermer les uns après les autres. Théâtrale, la princesse laisse éclore un sourire alors que son cœur se tord de douleur. Rien. Il n'a rien fait. Et c'set peut-être là tout le problème. Il est le seul à pouvoir comprendre que c'est son silence qu'elle condamne plus que tout autre chose, mais elle ne le regarde pas, elle ne le regarde plus, elle s'anime, aérienne et gracieuse fille des étoiles. Elle incline sa tête à l'intention de la blonde incendiaire. Je vais vous laisser, mon fiancé doit être en train de se demander où je suis passé. Faux. Il le savait pertinemment, Achille, que sa douce Nevenka était en train de se perdre dans des travers qu'il ne connaissait que trop bien. Mais elle joue avec le feu, détestable créature, elle attise le feu, appuyant sur des mots bien trop douloureux pour cet autre qui l'a tant blessé. Elle disparaît, vaporeuse, elle leur glisse entre les doigts. Les morceaux d'un cœur brisé laissé derrière elle. Et dans ses pas, d'autres pas résonnent, cassian n'est jamais loin.
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