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I've hurt myself by hurting you [YORIKA]

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MessageSujet: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyJeu 18 Jan 2018 - 23:00


I've hurt myself by hurting you
Elle ne désirait. voir personne, la princesse des cieux. Prostée dans un silence pesant, elle errait dans les couloirs de sa demeure telle une âme en perdition. Su ses talons le spectre ténébreux d'un homme qu'elle avait aimé trop fort, trop passionnément, trop... Tellement trop, à tel point que son absence déchirait son myocarde d'une plaie béante et putride. Elle est une ombre, qui épouse la ténèbres des lieux, qui se planquent derrière les rideaux volages de ses larges fenestres qui laissaient pénétrés la lueur du jour, trop incandescente, trop lumineuse pour l'esprit torturé de la divine. Puis soudain, un vacarme. Des bruits de pas qui s'écrase contre les marches de l'escalier, s'approchant dangereusement du lieux où la sublime s'est planqué. Son cœur loupe un battement, alors qu'elle entend les protestations de ses serviteurs se mêlés à la voix caverneuse de son terrible fiancé. Elle soupire. Ses orbes translucide s'animent ici et là, à la quête d'une quelconque issue pour échapper à ce garçon de feu. Mais il est là, elle sent son aura venir couleur contre la tienne. Elle s'immobilise, elle lui tourne le dos, ses bras venant se croiser sur sa poitrine, refermant les pans d'un peignoir trop léger pour dissimulé les contusions violacées qui tranche avec la pâleur de sa peau de porcelaine. Elle fouille ses pensées, ses souvenirs, elle ne se souvient plus si elle devait le retrouver aujourd'hui. Elle panique, pince les lèvres, alors que les pas du monstre flamboyant s'avance avec une lenteur exagérée vers elle, elle le sent, derrière elle, la distance réduite à néant. Elle pourrait presque sentir son dos contre le torse imposant du guerrier. Elle soupire. Elle capitule, la déesse des airs, se tournant avec lenteur pour faire face à son époux. Elle vient ancrer ses orbes d'azure dans les orbes violentes du Swanson. Elle n'a pas eu le temps de dissimiler les marques que l'enfant des eaux à laissé sur elle, elle croyait avoir du temps, plus de temps, avant de disparaître à nouveau sous le tourment des apparences. Elle est froissée qu'il puisse la voir, aussi vulnérable, alors elle ne dit rien, les traits impassibles ne trahissent nullement son trouble. Une arcade sectionné, des lèvres entailles, des marques violacées qui ne font que ressortir la clarté de son regard brisé. Elle relève le menton, fière, alors que son corps est marqué lui aussi par les cicatrice d'un combat qu'elle aurait perdu si la providence ne l'avait pas secourue. Ses clavicules apparentes sous les bandages, sur lequel perle le liquide carmin de la sang bleu. Le spectacle te plaît, mon amour? qu'elle susurre d'une froideur exacerbé alors qu'elle demeure face à lui, tellement proche de lui. Elle voudrait s’effondrer, la Valaeris,s'abandonner à la douleur, se libérer du poids de la culpabilité qui la ronge, se délester de ce sentiment étrange qui aurait voulu qu'il l'emporte dans la mort pour que son agonie prenne fin. Mais elle ne sait pas comme faire, la belle Nevenka, alors elle se tient là, princes des glaces et des astres lunaires, intouchables.
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MessageSujet: Re: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyJeu 18 Jan 2018 - 23:49


I've hurt myself by hurting you
Murmures continus, brides d’informations. Un prénom, une situation, une association qui le poussait à accourir devant ces portes bien trop gardées. Il le savait sa place n’était pas ici. Pas tout de suite. Parce que rien n’existait encore. Simplement une promesse, une alliance suggérée encore loin d’être consommée. La fille de l’air enfermée, retenue entre quatre murs. Suffocante, abimée. Tant de mots pour une réalité qu’il voulait analyser de ses propres yeux. Vérifier l’état de sa promisse. Une pensée noble. Un état vers lequel on le quémandait d’aller. Faire taire la violence intérieure, prouver qu’il n’existait pas qu’une bête rustre. Noblesse feinte. Idée lointaine à laquelle son cerveau ne lui donne guère accès. Vérité profonde qui le fait accourir vers la poupée abimée. Le pas fier, le regard droit devant. Non ne sera pas une réponse qu’il acceptera. La porte il passera. Et si les serviteurs tentent de freiner son ascension, l’homme n’en a que faire. Persuadé de son bon droit. Poussé dans une direction, impossible à arrêter. Impossible à retenir.  « Je brûle le prochain qui m’empêche de prendre des nouvelles de ma promise ». Voix étonnement calme. Trop sans doute. Froideur à en glacer le sang. Message que nul ne peut ignorer. Que nul ne devrait. Parce qu’il le ferait. Tout réduire en cendre pour apercevoir sa peau de porcelaine. L’ouverture d’une porte, l’immobilisation de son être. La volonté bien pensante s’envole en éclat. La fille de l’air est là, de dos comme tentant de lui échapper, une fois encore, une fois de trop. Regard perçant, rage qui grandit devant l’insolente. A jamais persuadée d’avoir sur lui le dessus. De pouvoir le rendre chèvre. Noirceur d’une pièce, d’un cœur. D’une vérité dont il ne sait que faire. Etre là sans savoir comment agir. Comment laisser sa noirceur sur le pas de la porte. Mais il tente, il tâtonne, approchant à pas de loup de la frôle silhouette. Pas de place pour la fuite. Pas cette fois. Besoin de s’assurer de la vérité. D’être proche d’espérer qu’elle soit différente des ragots. Proximité étrange, malsaine, dérangeante, imposante. Soupire d’une femme capitulant. Regard d’un homme impassible dont les entrailles s’embrassent. Beau visage détruit, impression d’un retour vers ses pulsions. Il aurait pu la réduire en cendre la jolie poupée. L’abimer au point de la détruire, de faire couler son sang. Résultat dont  il n’est guère responsable. Destruction intérieure, rage qui ne devrait pas se manifester. Qui intervient pourtant. La violence est connue chez lui, présente depuis l’enfance et pourtant porter sur elle, ce n’est guère ressemblant… Sensation étrange à laquelle il ne veut pas penser. Silence s’installant entre deux regards qui se cherchent, se cachent, se font face… «  Le spectacle te plaît, mon amour? » Les mots d’acier, la langue bien pendue en toute circonstance. Il aurait pu s’en énerver si son attention n’était pas autant focaliser sur la silhouette brisée. Froideur incarnée se frottant à l’être de feu. Mains qui viennent doucement prendre les pans du peignoir jusqu’à le voir joncher le sol. Il ne dit rien. Silence prenant tandis que ses bras ne laissent guère le choix à la princesse. Ils viennent la saisir, doucement, prudemment, pour la première fois. Contact qui ne dure pas, simple voyage vers un lit davantage douillet. Aucun mot pour elle, juste le silence. Un silence qu’il rompt envers les serviteurs. « Allez me chercher de l’eau et des bandes. Personne ne rentre sauf pour me donner ce que je veux. » Rage qui gronde, violence morte. Nul n’oserait défier Yoric pas dans cet état. Pas dans cette froideur pourtant remplie de rage. L’encadrement de la porte se tord sous l’impulsion de ses doigts. D’une main laissant apercevoir toute cette violence qu’il tente de conserver à l’intérieur. Matériel apporté, porte refermée et regard venant se porter vers sa promise. Silence qui ne se rompt pas. Bassine d’eau qu’il vient déposer sur les draps. Ses mains finissent par s’approcher de bougies éteintes pour les allumer. Pour apporter un peu de lumière dans la noirceur bien trop grande de leur âme. Corps qui finit par se poser aux côtés de la poupée. Mains qui s’emparent d’un bout de tissu venant le plonger dans l’eau. « ça va faire mal.» Pourquoi la prévenir ? Il ne le sait pas. Approbation qu’il attend toutefois. Pas de démonstration de force, simplement l’expérience d’un guerrier connaissant les dégâts d’un combat. D’un homme de mort pourtant effrayé de l’état d’une fille de l’air…
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MessageSujet: Re: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyVen 19 Jan 2018 - 8:05


I've hurt myself by hurting you
La poupée désarticulée essaye de capter le regard du flamboyant protecteur, mais les orbes de l'homme coule sur ses traits, sur son corps dont les courbes sont soulignées par la fureur du Kimora. Elle ne scille pas, la divine, beauté cruelle et irréelle, terriblement mortelle dans son enveloppe de chaire abîmée par la vengeance. Mais son enveloppe charnelle a été transpercée, laissant dégouliné une vulnérabilité et une fragilité qu'on ne soupçonne pas dans ses sourires enjôleurs et ses danses langoureuses. Elle se sent nue devant les yeux de ce fiancé qui la scrute sous toutes les coutures, se l'appropriant bien plus qu'elle ne l'aurait voulu. Elle se dévoile sans l'avoir voulu et ça la fout en rogne, la sublime, ça éveille en elle un feu incandescent, une furieuse envie de se confronter à lui, de déchaîné son agonie contre l'homme auquel elle est promis, parce que c'est plus facile, c'est plus simple, tellement plus simple de lui en vouloir à lui. Le tissus glisse contre contre sa carne, lui arrachant un frisson. Elle défaille la poupée, ses doigts se crispent contre ses bras, toujours croisés contre sa poitrine. Les bras du soldat viennent soudain s'imposer à elle, envelopper sa carcasse. Elle ne réfléchit pas, en pense pas, obnubilé par le désir de lui échapper. Elle  se débat, furieuse princesse qui refuse de capituler face au furieux fils des flammes. Lâche moi, Swanson, je ne suis pas une princesse en détresse, je n'ai pas besoin d'être sauvée. Il la délivre de son étreinte pour l'abandonnant contre un lit. Elle est boulversée, la furieuse enfant des cieux, elle n'arrive pas à entendre raison, n'arrive pas à apprécier ce qu'il est en train de faire pour elle, l'esprit assombrit par ses pensées perfides et préfabriquées. Elle ne sait rien de lui ou de ce qu'il est, elle a choisi de croire les rumeurs, les bruits de couloirs, tout ce qui pouvait le dénigrer, oubliant volontairement les éventuelles compliments. Elle a choisi de le détester, choisi de ne pas voir l'homme qu'il tentait de devenir, pour la conquérir. Allez me chercher de l’eau et des bandes. Personne ne rentre sauf pour me donner ce que je veux. La voix titanesque retentit dans la pièce alors que la blonde se redresse, armée d'un vulgaire coussin qu'elle lui balance au visage, la hargne dans ses gestes. Mais elle se froisse à nouveau, se courbe alors que ses traits se déforment, trahissant la douleur aiguisée contre sa chaire entaillée. Elle ne se heurte qu'au silence de son promis, rongée par une rage insoupçonnée. Elle demeure, debout contre son lit, animal blessé qui essaye de rester hors d'atteinte, une proie échappant à un dangereux prédateur. Ses doigts s'animent et font naître des flammes. Elle se laisse envoûtée par la danse langoureuse et chaleureuse que le soldat apporte à une pièce trop sombre. Elle le suit du regard, suit le moindre de ses mouvements avec attention, adaptant sa position par rapport à lui, comme s'il était relié par un fil transparent qu'ils ne pouvaient brisé, perpétuellement tendu. Le corps de la bête vient finalement franchir la distance pour se poser auprès de celui de la belle. Une moue désapprobatrice, elle obtempère pourtant, s'abaissant avec lenteur pour prendre place à ses côtés. ça va faire mal. Elle vient finalement confronter le regard du bellâtre. Elle le toise, silencieuse, ses iris claire essayant de percé le masque du monstre qui lui fait face. Et finalement un soupire, alors qu'elle détourne le regard, son corps se présentant à lui pour facilité ses gestes. Le mal est déjà fait. Qu'elle murmure. Les plaies et contusions ne sont qu'une vague idée de ce qui la ronge de l'intérieur, de l'agonie constante de ce coeur qui n'a que trop souffert. Personne ne doit savoir. Qu'elle ordonne, sans pour autant le regarder, parce qu'elle ne veut pas qu'il puisse voir la faiblesse voilé ses orbes aux couleurs de l'océans.
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MessageSujet: Re: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyVen 19 Jan 2018 - 12:01


I've hurt myself by hurting you
« Lâche moi, Swanson, je ne suis pas une princesse en détresse, je n'ai pas besoin d'être sauvée. » Elle grogne l’enfant. Elle se débat, persuadé qu’il la lâchera, qu’il acceptera de rendre les armes. De la laisser là, sur un sol bien froid, des plaies dont le carmin recouvre les bandes. Mais il n’en est rien. Elle peut tenter de se débattre, de se détacher de lui mais sa prise est précise. Elle ne peut s’extraire, encore moins fragilisée par l’horreur commise. Fureur dans son regard dont il n’a que faire. Mécanique, sans cœur, homme du front, habitué aux dégâts de la haine. Destructeur tentant d’aider. D’amener une nouvelle corde à son arc. Loin de tout, loin de ceux qui pourraient parler. Juste avec la fille de l’air. Sans témoin, sans audience à impressionner. Souffle lourd tentant de calmer le volcan sous le point d’entrer en éruption. Il pourrait parler. Lui faire savoir qu’elle n’a jamais été cette demoiselle en détresse à ses yeux. Qu’aucune femme ne méritera jamais ce titre à ses yeux. Qu’elle est bien davantage une épine dans son pied qu’une rose qu’il voudrait cueillir. Que tout cela n’est que pour sauvegarder les apparences. Il pourrait t’en dire, se perdre dans les méandres de ses propres pensées mais l’urgence est ailleurs. Concentrée dans les mots prononcés à l’égard des domestiques. Volcan qui gronde, qui détruit pour ne pas imploser. Vérité qu’il cache au courant d’air. Pour sauvegarder les apparences. Pour ne pas l’apeurer. Elle ne sait combien il est fin le fil le séparant de l’implosion. Qu’il pourrait se rompre à tout moment. Qu’elle pourrait l’observer dans toute sa fureur, toute sa rage. Qu’elle comprendrait enfin quel est cette bête qu’il tente de cacher lorsqu’elle est là. De refréner pour le bien des alliances. Elle ignore qu’il serait si facile de la tuer. Que d’autres seraient morts pour bien moins que la somme de tous ses affronts. Qu’une partie de lui voudrait prendre le coussin qu’elle vient de lui balancer pour faire taire sa petite voix une fois pour toute. Non, elle ne voit que deux prunelles mortes. Qu’un manque flagrant de réaction. Une chimère, un mensonge comparé au volcan brûlant. Sa main se resserre en poing, un instant, douleur qu’il tente de se provoquer pour ne pas l’abîmer. Pour maintenant en vie la poupée désarticulée. Ce petit bout de femme à la volonté grande, refusant de laisser son  corps reposé sur les draps. Refusant d’accepter cet élan de générosité pourtant si rare de sa part. Comme une exception à ses propres lois, à tout ce qui a dicté son chemin. Il ne s’aperçoit pas Yoric que la danse des flammes l’a envoûté. Il se contente d’amener un peu de lui dans cet antre. D’éclairer la noirceur, celle qui est visible. L’autre ne partira pas. Ne peut s’en aller, bien trop ancrée à son propriétaire. Jeu de patience, arme qu’il est bien loin de maîtriser. Elle accepte finalement le courant d’air de se poser, près de lui. Promiscuité nouvelle entre deux promis. Premiers mots prononcés envers elle. Regards qui se croisent, se captent, s’arrachent, s’enflamment. Les iris serpent tentent de s’insinuer en lui. De venir saisir les mystères de son âme. Mais les portes sont fermées, les passages calfeutrés. L’homme sait qu’il pourrait faire entrer plus d’un serpent dans les iris de la beauté abîmée. Comprendre davantage ce grand mystère. L’urgence l’emmène ailleurs, concentré davantage sur ses blessures à panser. «Le mal est déjà fait. » Réponse à tout, comme toujours. Lui continue de se murer dans un silence précieux. Nécessaire pour continuer. Lentement il détache les bandes entourant son ventre. Là où le sang continue de se voir. Il déroule sans se préoccuper de la nudité certaine de l’enfant. Il est le soldat tentant d’analyser l’importance des blessures. La plaie n’est pas grande mais elle continue de laisser s’écouler le rouge carmin. L’horreur dans sa plus belle expression. Le violet venant rencontrer le bleu. Disparaissant par endroit sous le rouge carmin. Volcan brûlant qu’il tente de contenir à coup de longues respirations. L’homme nettoie, tente de réduire la source carmin. Revenant encore et encore. L’homme soupire. Sortant de son étui son vieil ami. Pointe de son poignard qu’il chauffe. Profitant du regard détourné de la belle, il applique le bout chauffé contre la blessure. Quelques instants, simplement pour cautériser légèrement la plaie. Permettre au sang de se maintenir à l’intérieur de son être. Bandes qu’il vient passer contre son corps, remettre en place. « Personne ne doit savoir.» Il ne comprend pas. Pourquoi se laisser infliger autant de souffrance. Pourquoi refuser d’en parler. Pourquoi taire l’horreur qui est sienne ? Incompréhension de deux mondes. Silence qui perdure jusqu’à cette main venant se poser sur un menton. Regard qu’elle ne peut maintenant plus détourné. Quatre prunelles se faisant face. Un simple hochement de tête pour acquiescer à sa requête. Main libre venant plonger dans une eau déjà trop ensanglantée. Main remontant contre son arcade sourcilière ouverte, tentant de faire disparaître les traces de sang commençant à sécher. Voyage qui se poursuit jusqu’à sa lippe tailladée. Regard bien trop posé vers ses lèvres. Envie contre laquelle il se bat revenant se concentrer sur elle. Son regard dans le sien. Nécessité pour ce qui va suivre. « Son nom. » Pas une question, simplement un ordre, un besoin. Connaitre l’identité de l’assaillant et le faire payer. Réduire son être en milliers d’étoffes, le laisser agoniser des jours durant. Tant d’idées pour faire payer un tel crime.
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MessageSujet: Re: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyVen 19 Jan 2018 - 14:44


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La beauté fanée se laisse manipulée par les mains experte de ce sauveur de fortune. Sa mâchoire se crispe alors que la chaleur de ses doigts viennent palper les blessures encore fraîches. Les orbes d'azure disparaissent sous son voile de chaire, se dérobant à une infernale réalité qu'elle ne parvient plus à supporter. Elle laisse échapper un gémissement plaintif qui crève entre ses lèvres serrés. Les doigts fins se referment contre les draps avec tant de force que ses ongles viennent abîmés l'étoffe luxueuse. Son corps se tord de douleur alors que les spasmes viennent  arrachés cette pseudo contenance qui s’effrite un peu plus à chaque seconde. Elle se crispe, la déesse des cieux, essayant de dissimuler les traces de son humanité, mais la douleur est trop fort, trop conséquente pour qu'elle ne puisse maintenir l'illusion. Elle tremble, la jolie môme, le front souillé par la sueur, elle inspire, profondément, elle laisse l'air emplir pleinement ses poumons, elle se focalise sur un point, lointain, dans les profondeur de son âme. Le dos voûte, la tête baissée, les mèches blondines tombent devant son regard, obstruant son visage déformée par une agonie qu'elle n'avait jamais connu auparavant. Des gémissement s’extirpent de ses lèvres pincées alors que les larmes roulent sur ses joues sans qu'il ne puisse les soupçonner. Elle souffre, la déesse, mais elle souffre en silence, bien trop fière pour assumer ses faiblesses. Il vient cueillir son menton, la forçant à relever le regard pour l'affronter. Les perles d'un azur glacé réapparaissent, sous les quelques mèches d'argent. beauté sauvage et indomptée, elle l'affronte avec la rage et la fureur des plus cruelle tempête. En en oublierait presque que les enfants des cieux ne sont pas qu'une brise douce et légère qui caresse et cajole, non, ils peuvent être de ces vents violents qui détruisent tout sur leur passage. Il dégage les mèches blondines pour s'occuper de son visage. Elle se crispe, encore, mais elle ravale les plaintes gémissante de la souffrance qui lui tiraille le corps. Elle s'écarte, par moment, trop vive, créature blessée par la main des hommes, apeurée à l'idée de devoir leur faire de nouveau confiance. mais elle le laisse revenir, méfiante, elle ne le quitte pas du regard. Son nom. Le rire éclate, teinté d'une folie douce, d'une démence qu'elle ne cache même pas à dissimulé. Elle suinte l'ironie, la sublime, sans pour autant quitter les orbes de son fiancé. C'est mon problème, pas le tient. Plus encore, son fardeau, sa punition. Dans sa chute, elle ne peut s'empêcher qu'elle n'a que ce qu'elle mérite, furieuse môme qui n'a pas su se contrôler, terrible succube qui l'avait fait sombrer de toute les manières possibles. Elle regrette. Elle regrette tellement. Elle n'aurait jamais dû entrer dans sa vie, non, elle n'aurait jamais dû, pas même pour tout le bonheur qu'ils se sont donnés, non, pour rien au monde. Ce serait à refaire, elle le chasserait, loin, très loin, pour ne pas qu'il ait à payer le prix d'une histoire avortée. Elle préférerait le savoir vivant, heureux, sans elle, que prisonnier d'un enfer sans fin. Elle l'imagine, consumé par des flammes, encore et encore, attendant le jour où elle succombera à son tour, qu'elle le rejoindra dans une agonie éternelle qu'ils méritent l'un et l'autre pour tout le mal qu'ils se sont fait. Elle ne peut pas penser à lui, alors elle le repousse, lui et son furieux frère qui était venu pour elle. Et pourtant, elle se dégage de son emprise sur elle, incapable de soutenir le regard du fils Swanson alors qu'elle sent le poids de celui que lui porte le spectre. Nous avons tous nos fardeaux. Celui-ci est le mien. Sa voix est rauque, brisée. T'es pas obligé de faire semblant de t'en inquiéter, mon ange, nous savons tous les deux que nous avons été imposé l'un à l'autre. Elle le repousse encore, cruelle et intransigeante, elle protège son cœur.
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MessageSujet: Re: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyDim 21 Jan 2018 - 12:49


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Il les ressent ces soubresauts. Signe d’un mal dont elle ne parlera. Cris silencieux d’une princesse des apparences. Il n’en dira rien. Il n’en parlera pas. A quoi bon mettre sur le tapis une faiblesse nécessaire dans un moment de profonde douleur. Jamais il ne se lancera dans ce genre de bassesses verbales. Pas avec la fille courant d’air. Pas devant les couleurs des plaies qu’il aperçoit sur son corps. Aucun haut le cœur pour l’homme des guerres. La douleur est une amie. Les coups une manière de fonctionner. Donner et recevoir. Destruction qui s’étiole à son contact. Bourreau devant protecteur. Inconscient ne laissant pas l’idée revenir vers la surface. Moment perdu hors du temps. Hors des conventions. Hors de lui-même. Hors de cette nature poussée vers la haine. Regard brisé, regard fort, faiblesse impossible à accepter pour l’enfant des cieux. Il y voit pourtant sous les mèches couleurs de blé les larmes d’une douleur inexprimée. Il ne sait comment agir, comment parler. Comment être autre chose qu’un guerrier. Alors c’est son corps qu’il panse à défaut de savoir agir sur les déchirures de son âme. Animal blessé, nature à dompter mais en est-il capable ? Apprivoiser un être ? Réalité qui ne s’était jamais posée avant Elle. Avant la future union de leurs deux familles. Réalité avec laquelle il doit apprendre à composer. Nature contre laquelle il doit lutter. Besoin profond de savoir. De connaitre l’identité de cet assaillant. De lui faire payer sa fureur. Elle ne sait pas tout ce dont il est capable. Que les dire à son sujet sont parfois bien loin de la réalité. Qu’il pourrait détruire le monde d’un seul claquement de doigt. Que sa violence n’a de cesse de brûler tant que ça victime n’a pas péri entre ses doigts. Violence amie. Violence qui gronde au premier éclat de rire. Visage changé, expression d’un mécontentement qu’il n’arrive à cacher. Efforts qui s’envolent en fumée devant cette moquerie mal placée. « C'est mon problème, pas le tient.» Réalité qui éclate en plein visage. Cracher tel un venin. Réduisant en un instant à néant toute attention salutaire qu’il avait tenté de mettre en place. Le poing se resserre. Le regard se glace tout en retrouvant ce feu brûlant bien ancré à l’intérieur des prunelles. Guère intérieure s’installant en lui, draps qu’il serre à les déchirer pour ne pas laisser son mauvais caractère se déchainer sur la belle aux mauvaises manières. Le serpent venimeux remonte, l’empêchant d’observer dans les prunelles de sa promise les dégâts de ses démons bien trop concentré sur les siens. Regard qui quitte le sien, retour vers une réalité, vers ce feu qui s’écoule. Compte à rebours qui a commencé. Volcan impossible à arrêter. « Nous avons tous nos fardeaux. Celui-ci est le mien. » Il n’entend pas les brisures dans sa voix, simplement les mots. Sensation brutale qu’elle le repousse, encore une fois. Qu’elle le dénigre. Qu’elle redevient ce courant d’air. Qu’elle se joue de lui encore une fois. Dindon d’une farce bien trop souvent perpétrée. «Personne n’a le droit de t’abimer. » Sauf lui. Voix glaciale. Il veut qu’elle parle. Il en a besoin. Il accumule. Trop. Bien Trop avec elle. Limites qui atteignent le point de rupture. Dernier fil bien trop tendu. « T'es pas obligé de faire semblant de t'en inquiéter, mon ange, nous savons tous les deux que nous avons été imposé l'un à l'autre. » Ciseaux qui viennent couper le dernier fil. Rage qui sort par chaque centimètre de son corps. Regard aux flammes dansantes, les muscles ressortis. Le guerrier gagne en prestance. Imposant bien malgré lui cette rage. La main se lèvre prête à venir s’imposer sur le visage de la malheureuse. Des mains qui voudraient serrer sa petite gorge. Faire taire le moineau. L’empêcher de le déshonorer encore une fois. Le coup qui va atteindre sa cible. Un mouvement de cil et l’homme est débout. La rage éclate. Le cri implose dans l’espace. Pas sur le joli minois. Non, sur le mur adjacent. Si proche de sa petite tête blonde. Si près de détruire des mois d’efforts. Caractère sanguin qu’il ne pouvait pas éternelle réfréné. Le poing en flamme, la trace dans le mur et son regard qui à lui seul pourrait la tuer. Il s’éloigne Yoric. Il lui tourne le dos. Pour ne pas commettre l’irréparable. Pour ne pas faire couler davantage son carmin. Il est si près. Si proche de se laisser tenter. D’écouter cette petite voix dans son esprit. Cette fâcheuse mélodie lui conseillant de baisser les armes. D’abandonner toute résistance. De trancher sa gorge et de ne plus jamais laisser la fille de l’air lui manquer de respect. Tentation grande, bien trop. Mains qui viennent entourés son visage. Il avance, il titube. Il se presse vers l’espace ouvert. Grand cri par la fenêtre. Il vient prendre place sur le rebord, observant le vide, le cœur battant la chamade. Il tente de calmer les feux de son âme. D’avoir la force de recroiser ses perles venimeuses sans commettre le geste de trop. Des millions d’efforts pour sa famille, pour un jeu d’alliance où il n’est qu’un pion. Un monde d’effort plutôt que de laisser une voix encore plus silencieuse prendre le dessus. Plutôt que d’admettre à lui-même que tout n’est pas porté uniquement sur l’honneur. Que son inquiétude n’est pas qu’un jeu d’alliance. Qu’elle n’est pas totalement feinte.
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MessageSujet: Re: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyDim 21 Jan 2018 - 13:00


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Elle le pousse dans ses retranchements, elle le pousse, encore et encore, inlassablement, elle le pousse et le repousse, elle ne fait comme ça. Elle ne que provocation. Les moindre de ses mots claquent avec une froideur acerbe contre sa langue. Elle n’aspire que le voir sombrer. Furieuse capricieuse, qui ne supporte pas de lui exposer sa vulnérabilité, détestable môme qui l’entraine dans une chute interminable, lui arrachant un quelconque espoir de rédemption puisqu’elle est condamnée aux enfers. Ses derniers mots sont encore suspendus dans les airs que le fils de feu s’anime, cédant à ce qu’il a de plus laid. La divine créature s’immobilise, hypnotisée par le spectacle qu’il lui offre, la déchéance d’une rage trop longtemps contenue, l’explosion d’une fureur, un somptueux mélange entre le lâché prise et le contrôle. Elle se délecte du paradoxe qu’il représente. Elle s’ébranle à peine lorsqu’il vient écraser son poing si proche d’elle. Un battement de cil, un battement de cœur. Elle est à genoux au milieu de son lit, les mains sagement posées contre ses cuisses, elle observe, presque docile, immobile. Ses opales translucides s’accrochent aux flammes qui se mêlent et s’entremêlent, danse langoureuse et passionnée, élément destructeur si habilement maitrisée. Elle les envie, ces enfants des flammes, ces passionnées dont l’élément se plie à la volonté de leur tripe… Elle aimerait que son don soit aussi malléable, qu’elle ne doive pas puiser un calme, une paisibilité qu’elle ne parvient jamais à atteindre, trop sauvage, trop intense et impulsive pour parvenir à un état de méditation lui permettant de dompter son don. Il s’écarte, l’enfant solaire, il lui tourne le dos pour disparaître dans un halo de lumière. Son regard s’accroche à son ombre, inquisitrice, curiosité nauséabonde. Il n’a jamais été aussi désirable qu’à cet instant. La princesse des cieux s’arrache à sa contemplation pour se redresser, presque nue, sa lingerie ne laisse que peu de place à l’imagination. Elle son peignoir, tissus aériens qui recouvre le corps abîmé de la déesse des airs. Elle en revient à lui, lointain et insaisissable. Elle aime ce qu’elle ne peut avoir. Un esprit de contradiction exacerbé. On ne peut même pas dire qu’elle s’en veut, parce que ce ne serait qu’un horrible mensonge et la Valaeris ne s’encombre d’aucune fable. Ses lèvres se pincent, hésitante, son myocarde subit les battements fragiles d’un empoisonnement à l’adrénaline. Elle finit par s’avancer. Furieuse enfant qui d’un caprice, décide de dévorer la distance qu’elle avait toujours précieusement conservé entre le Swanson elle. Ses pas glissent, silencieux, aérien, elle semble flotter sans réellement toucher le sol, emporté par des courants d’airs. Elle vient glisser ses dextres contre le dos du soldat pour s’enfuir et prendre possession de sa taille alors que son corps gagne celui du guerrier. Elle laisse ses paupières venir recouvrir ses orbes translucides alors que sa joue se pose contre l’omoplate du géant. Doucement, le souffle de la belle se calque à celui de la bête. Elle inspire et expire, profondément. Elle reste comme ça, un moment, un instant, suspendu dans le temps. Il pourrait avoir duré une fraction de seconde ou des heures que cela ne changerait rien à cet instant volé au temps lui-même. Je ne suis pas celle que tu crois. Je ne suis pas non plus celle que tu veux… Elle souffle, presque tendre, l’agressivité de la sublime s’est évaporée. Elle n’est pas quelqu’un de bien. Elle n’est pas une belle personne. Il doit le savoir, il ne doit surtout pas se leurrer, et se bercer d’illusions avortées. Un soupire qui fend les lèvres de la fille des cieux alors qu’elle se détache de lui, attrape délicieusement son bras pour qu’il se tourne, pour qu’il lui fasse face. Celui qui m’a fait ça, il reviendra, encore et encore, jusqu’à ce que j’en crève. C’est la seule issue possible. Lui ou moi. Moi ou lui. Peu importe. Elle abdique, parce qu’elle se sait déjà perdue et condamnée. C’est peut-être mieux comme ça. Elle redresse son regard pour venir l’ancrer dans celui de la brute. A moins que tu ne t’en charges toi-même. Vile créature. Elle flirte avec la mort.
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MessageSujet: Re: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyDim 21 Jan 2018 - 13:04


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Comment calmer la fureur d’une bête n’ayant pu étancher sa soif de sang ? Comment pouvoir reposer un regard sur l’enfant de l’air sans réduire à néant le peu de vie lui restant ? Questions qui se bousculent, qui s’infiltrent, détruisant tout sur leur passage. Respiration longue, calme à retrouver, à chercher là enfuit, loin, trop loin pour y avoir accès. Soleil revigorant, besoin. Laisser la chaleur envahir chaque parcelle de son être, venir étouffer le feu intérieur, cette violence qui n’attend qu’à sortir. Dangereux, il l’a toujours été. Bien loin de se formaliser des conséquences de ses actions. Agir comme un guerrier. Pas un penseur.  Pas un de ces intellectuels pouvant déblatérer durant des heures avant de prendre une seule décision. Tuer ou se faire tuer voilà la seule constance d’une vie de mercenaire. Violence danger auprès d’une promise qu’il ne peut abimer. Rien ne peut contrecarrer cette union. Cette alliance. Seul moyen pour le fils oublié de rendre fier un père. Enfant en manque de reconnaissance. Homme devant contrecarrer sa propre nature pour en ressortir grandit. Pour enfin atteindre cette étincelle qu’il lui a toujours manqué. Complications apportées par l’enfant de l’air. Entêtée, bien trop encline à réveiller chez lui ce qu’il a de pire. Elle l’entraine dans la mauvaise direction, dans une voie dont l’issue est bien trop mortelle pour eux. Pour ce qu’ils doivent représenter l’un pour l’autre. Inspirations qui n’en finissent plus, calme apparent mais volcan encore loin d’être endormi. Appétit de mort insatiable qui j’avais ne le quitte. Souffle coupé. Tranchant d’une lame s’enfonçant dans ses chairs, venant perforer ses poumons. Respiration impossible à reprendre. Corps qui vient se crisper. Etre éduqué à ne jamais se laisser surprendre par la moins situation. Mais rien ne pouvait le préparer à ça. A cette sensation. A cette présence. Elle vole sur le sol la fille de l’air. Elle est si légère qu’elle ne fait pas de bruit. Il est si concentré à ne pas la tuer qu’il ne l’entend pas arrivé. Violente, possessive, sans limites. Elle s’empare de lui, des mains se faisant serpents. Venin le paralysant. Elle douce poupée venant entourer sa taille. Il défaille le soldat. L’homme solitaire peu expérimenté à la douceur. Sensation étrangère qui bloque toute action. Il devrait la repousser. Il voudrait. Sans y arriver. Feu gelé par l’air… Elle ne peut comprendre l’enfant des cieux qu’aucune avant elle n’avait osé ce genre d’intimité avec lui. L’homme ne connait la douceur. N’est capable que d’un amour violence. De relations éphémères pour combler les besoins d’un corps. Pour distiller un peu de violence. Jamais de douceur. Non connaissance des gestes trop tendres qu’elle lui inflige. Il a peur, pour la première fois depuis longtemps. Peur de cet inconnu. Peur de sa tête venant se placer contre son dos. Respiration qu’il reprend, difficile, perturbé. Incapable d’agir. Le mortel assaillant simplement terrassé par la douceur d’une poupée désarticulée… Il ne sait le temps qui passe. Elle ne voit pas ses mains serrant la balustrade devant lui. Tentant de se contenir. ,De ne pas agir. Tout un être lui criant de la repousser. De la tuer. Pas pour ses actions passées mais pour cette promiscuité nouvelle qu’elle vient installée. « Je ne suis pas celle que tu crois. Je ne suis pas non plus celle que tu veux…» Voix qu’il ne reconnait pas, si différente de tout ce qu’il a connu. De l’enfant peste tant encline à le repousser coûté que coûte. Soupire d’une enfant se détachant, respiration retrouvée d’un guerrier surpassé par trop de douceur. Il continue de lui tourner le dos. De tenter de retrouver un peu d’air, de sentir à nouveau le feu parcourir son être. Mais elle ne lui laisse aucun répit cette fille de l’air. Ne ressent-elle pas combien il est dangereux ? Combien il lui serait facile de détruire sa vie. Sans utiliser aucune arme, sans même se servir de sa maitrise. Qu’une poupée comme elle ne serait même pas considérer comme une adversaire à ses yeux. Une vie tellement facile à ôter. Un besoin constant de se contrôler qu’elle vient rompre l’enfant. Qu’elle vient détruire par cette main sur son bras. Elle arrive à ses fins l’être. Le petit bout de femme faisant plier le mercenaire. Le contraignant par une force invisible à venir lui faire face. Guerrier rompant la continuité de leurs corps. Homme ne pouvant supporter davantage. Ne pouvant resté accroché à la divine créature. « Celui qui m’a fait ça, il reviendra, encore et encore, jusqu’à ce que j’en crève. C’est la seule issue possible. Lui ou moi. Moi ou lui. Peu importe.  » Il l’écoute, pendu à ses mots. Tentant de comprendre ce qui lui passe par l’esprit. Comment la fragile créature peut à ce point ramener sa vie à une issue mortelle. N’a-t-elle donc aucune intention de vivre ? De le tuer plutôt que d’en crever. Etre dans la résignation le perturbe, le dérange. Lui plutôt que les autres. Paroles ancrées dans son esprit. Ne jamais laisser un autre nous rabaisser. Ne jamais lui offrir cette capacité. Prunelles qui viennent charmées celle de l’homme du feu. « A moins que tu ne t’en charges toi-même.» Il déglutit. Sidéré par la proposition faite. Oublie-elle qui il est ? Oublie-t-elle le mal qu’il peut lui faire ? Qu’elle n’est qu’une poupée fragile. Offrir sa vie en sacrifice à la bête. Venir remplir les tréfonds de son volcan. Le laisser se repaitre de son sang. Elle ignorer l’enfant combien il a rêvé de faire couler son carmin. De détruire cet être bien trop difficile à cerner. Jeu dangereux… Jeu qu’il ne peut contrôler. Pulsions qui s’emparent de son être quand ses bras viennent saisir la fille des cieux. Douceur disparue, simplement deux prunelles plongées dans le feu de la violence. Il s’impose. Propulsant son corps contre un mur froid. Il la recouvre de sa stature, de tout son être. Créature prête à dévorer son dû… Il la lâche pour mieux la posséder. Main serpent remontant le long de son bras, le long de sa clavicule pour venir s’emparer de sa gorge. Il la serre sans même le remarquer, habitude des combats… Il desserre un peu son emprise. La laisser respirer tout en l’empêchant de passer à côté de sa présence. De sa capacité de morte imminente. L’homme devenant bourreau d’une créature désirant touché la mort du bout des doigts. Il serait tellement aisé de la lui accorder. De se repaitre d’un tel buffet. Il aimerait voir la vie quitter son corps petit à petit. La voir se débattre pour retrouver un peu d’air. Il jubilerait… « De quel genre de promise penses-tu que je désire ?  » Il répond enfin à ses propos posé précédemment. Il arrive enfin à parler. Sans émotions, de toute l’intimidation dont il peut faire preuve. Des mots ordres. Il veut savoir, tenter de comprendre pourquoi elle se considère si peu.  Ses prunelles finissent par s’ancrer dans les siennes. Par la dévorer totalement…. « On est tous les deux pris dans un jeu d’alliance. Deux pions déplacés sur un échiquier. Qu’on le veuille ou non... » Il marque une légère pause, serrant un peu plus, pas longtemps, il tente de contenir cette main qui veut détruire, qui pourrait si facilement. « S’il s’en prend à toi, il s’en prend à moi. Si un sang doit couler c’est le sien. » Loin d’être question, bien davantage un ordre, une promesse. « Je suis loin d’être celui que tu crois. » Une manière détournée de lu assurer que la monstruosité tentant de détruire sa vie n’est rien à côté celle tenant en ce moment même son souffle entre ses doigts…
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MessageSujet: Re: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyDim 21 Jan 2018 - 13:07


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Il résiste. La carrure imposante du guerrier lui oppose une résistance qui s’effrite presque trop rapidement, alors qu’il se tourne pour lui faire face. Elle ne sait pas y faire avec une telle proximité. Elle se perd dans ses travers. Le corps s’embrase, rongée par un feu enivrant, langoureux et incandescent. Elle s’anime, aguicheuse, lorsque le furieux monstre ce qu’il y a de pire en lui. Elle vient se heurter à cette violence qu’elle a toujours prétendu refoulé. Elle n’est que paradoxe, une illusion bien rôdée, elle se perd dans ses mensonges, dévorées par des craintes bien trop ancrées en elle. Elle se trompe, se dérobe à une vérité bien trop cruelle, se persuade de pensées chimériques, pour ne pas à avoir à assumer ce qu’elle ressent réellement. Un souffle, un battement de cil, un battement de cœur. Il fond sur elle, se saisit de ses poignets pour venir la plaquer au mur, il se résigne dévore la distance qui les sépare l’un de l’autre. Il l’électrise. Etrangement, curieusement. Il réveille en elle de sensation d’antan. Il fait renaître les souvenirs d’un spectre. S’il n’était pas là, devant lui, si son regard n’était pas si profondément ancré dans les orbes du Swanson, elle jurerait se trouver confronter à son mortel amant. Cassian Kimora. Elle n’aurait qu’à fermer les yeux pour imaginer son visage ravagé par la colère, ses orbes furieuses animés par un feu destructeur. Elle y renonce pourtant, s’accrochant à la réalité cruelle, laissant ses iris céruléennes se perdre dans les abysses infernaux du fils des flammes. Elle bat des cils, humecte ses lèvres en y glissant sa langue. Les mains de la brute glissent sur elle et malgré le tissu, il lui arrache un frisson délicieux. Il y a cette colère en lui qui la tient en respect, sans réellement l’effrayer. Elle ne sait pas pourquoi, elle oublie d’avoir peur, elle oublie de se méfier de cette poigner qui enserre furieusement sa gorge. Son cœur s’emballe, galvanisé par l’adrénaline que sa bestialité lui inflige. Ses doigts serrent leur étreinte, avec une force telle que l’air ne parvient plus correctement à ses poumons. Elle s’essouffle, mais avant qu’elle n’ait eu le temps de paniqué, il desserre son éteinte de chair, il permettant de respirer à nouveau. Sa main ne quitte pourtant pas sa gorge. Il pourrait la tuer en une seconde, lui arracher la vie, pour tout ce qu’elle lui a fait subir. Pourtant, il ne fait rien l’enfant terrible. De quel genre de promise penses-tu que je désire ? Elle hausse les épaules, vaguement, presque désintéressée, comme si la réponse n’avait pas une quelconque importance. Parce qu’elle n’en avait pas. Non. La divine créature des cieux s’en fiche pas mal d’être aimée, désirée par les monstres Swanson. Elle n’a jamais pensé lui plaire, d’une quelconque façon que ce soit, bien trop occupée à le haïr et le mépriser pour les mauvaises raisons. On est tous les deux pris dans un jeu d’alliance. Deux pions déplacés sur un échiquier. Qu’on le veuille ou non... Elle sent sa poigne se confirmer, obstruant sa trachée. Elle grimace, presque imperceptible, la mâchoire de la blonde se crispe. La résistance d’une furie qui n’en a jamais assez de se battre contre l’indestructible. Une impulsion de son corps, qu’elle vient heurte à celui, bien plus imposant, de son fiancé. Elle lui intime de lâcher sa prise, mais elle ne connaît que la hargne pour s’adresser à lui, la violence exagérée. Parfois, elle ne sait plus pourquoi il est devenu l’ennemi, pourquoi elle se dresse contre lui, rêvant de le faire sombrer dans sa folie. Elle lui résiste encore et toujours, et cela n’a plus le moindre sens. S’il s’en prend à toi, il s’en prend à moi. Si un sang doit couler c’est le sien. Elle lute encore, pressant son corps contre le sien, furieuse ange déchue qui n’a de cesse de se battre contre le démon. Un grognement qui fend ses lèvres serrées alors que ses courbes se marient au corps sculpté du soldat. Je suis loin d’être celui que tu crois. Elle s’immobilise. Quelques secondes. Ses orbes glacés se plongeant dans le feu du Swanson. Puis, sa résilience s’estompe e la princesse des cieux s’éveillent à nouveau. Ses paumes se soulèvent, viennent se poser contre son torse pour essayer de le repousser. Elle lutte. Encore. Elle lutte. Toujours. Elle se heurte à un mur. Elle n’est rien à côté de la bête. Elle n’est qu’une vulgaire poupée de chiffon qu’il pourrait briser en un instant. Et pourtant, elle se lance dans la confrontation, idiote, elle flirt avec le feu meurtrier d’un homme qui n’a jamais hésité à arracher des vies. Lâche-moi. Qu’elle articule, détachant exagérément chaque syllabe. Elle est rude, elle est détestable. Ses mains se soulèvent, viennent s’agripper contre son bras, contre cette main qui serre toujours sa gorge. Elle grogne, sauvage, indomptable, elle se perd à nouveau dans des travers. Tu n’es pas celui que tu crois ? HEIN ? Alors prouve le moi. MIEUX. Montre-le-moi. Allez, Swanson, montre-moi à quel point je me trompe. La langue claque. Serpent sinueux qui distille son venin. Puis ses mains se font plus douce. Furieux subterfuge alors qu’elle remonte le long de son bras, son épaule, elle s’accroche au tissu qui couvre son torse, l’attire à elle, vil tentatrice, les yeux toujours ancrés dans les siens. Elle est irréelle, démente, complètement irrationnelle. Et son autre main vient trouver une accroche, l’attirer férocement à elle. Montre-moi. Qu’elle murmure, sensuelle, langoureuse.
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MessageSujet: Re: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyDim 21 Jan 2018 - 13:09


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Animal attrapé. Proie blessée. Pas encore par ses soins. Envie de tout détruire, de laisser échapper cette rage intérieure. Elle pourrait mourir l’inconsciente. Tellement facilement. Elle désire mourir la suicidaire. Ronger par un mal dont il ignore la cause. Drame antérieur simplement marqués par les  bleus sur son corps. Ennemi de l’ombre. Inconnu qui a déjà été trop loin en osant faire couler son liquide carmin. En osant abîmer sa promise. Il aimerait pouvoir rester de glace, lui le guerrier. Mais elle déclenche ses phases violentes. Elle sait l’ingénue les boutons sur lesquels appuyer. Comment réveiller en lui cet animal. Bête qu’il tente de cacher, d’apprivoiser pour les besoins des alliances. Pour finalement avoir l’aval de ce père qui n’a jamais daigné le considérer correctement. Mots qui viennent briser le silence de cette violence. Ordres donnés. Il désire la comprendre. Saisir ce qui peut la pousser vers autant d’autodestruction. Il aimerait juste un moyen de ne pas venir éteindre son souffle de vie. Quelques mots, juste une idée. Juste un moyen de l’arrêter. Mais les mots ne provoquent pas les réactions espérées. Elle connait leur pouvoir. Elle sait en jouer bien plus que lui. Le sanguinaire swanson n’a jamais été un maitre des mots, un orateur expert, bien davantage éduqué au maniement des armes. Agir, faire parler dans la douleur aussi mais la manipulation n’est pas un art qu’il maitrise. Les mots provoquant des maux. Elle se réveille la farouche, occultant sa douleur pour tenter de se défaire de cette emprise. Furie en plein envol. Bulle d’air prisonnière. Incapable de se défaire de cette main qu’il tient fermement. Elle se resserre cette prise, automatisme du mercenaire refusant de laisser partir sa cible. Il agit sans même y penser. Lutte qui n’en finit plus. Elle voudrait partir, encore une fois, comme trop souvent. Elle a obtenu ce qu’elle désirait l’insolente sans qu’il n’en soit conscient. Sans qu’il n’arrive à déterminer ce qu’il lui a offert. Grognement d’un ange. Il pourrait en rire. Se moquer de cette impression. Elle veut faire la grande mais il a déjà tant vu, trop sans doute pour se sentir offusqué. Trop pour bouger. Pour s’en inquiéter. Phrase reprise semblant changer la démone en statue. Quelques instants, bien peu. Elle reprend de plus belle la sauvage. Elle tente de retrouver sa liberté l’enfant emprisonnée. Il pourrait céder. Il pourrait s’il était autre. Si la rage ne revenait pas prendre place dans son regard. La tuer. L’idée grandit à force d’observer ses grands gestes. Trop innocente pour savoir qu’il n’y aucune échappatoire. Pas là, pas avec cette main bourreau. Promesse de mort… « Lâche-moi.» Le guerrier reste inflexible face à la supplique. Il le sent, ses deux mains tentant de dégager la sienne. Il jubile de cette souffrance provoquée. Il s’en délecte, s’en nourrit. Il ne peut la lâcher, il ne peut laisser partir cet instant de toute puissance. L’appétit de la bête qu’elle est en train de nourrir par ses mouvements, par sa volonté se perdant dans l’océan de la surpuissance du guérir. Combat inégal. « Tu n’es pas celui que je crois ? HEIN ? Alors prouve le moi. MIEUX. Montre-le-moi. Allez, Swanson, montre-moi à quel point je me trompe» Les morts armes reprennent du service. La main resserre pour tenter de l’arrêter de diluer son poison. Parce qu’il serait trop dangereux dans une telle position. Parce qu’elle en crèverait sans nul doute. Parce qu’il ne pourrait taire son besoin intérieur. Parce qu’elle amène chez lui des pensées sombres, bien trop. Réveil des pires instincts. Crocs du serpent venu de nulle part. Mains douces qui le figent. Combattre sa fureur semble d’une facilité enfantine face à cette amabilité soudaine. Elle irradie la séductrice. Il frissonnerait presque le guerrier de ses habiles doigts près de sa peau. Distance des corps disparaissant, regards qui s’accrochent, la sorcière gagne du terrain. Elle s’empare du guerrier. Main contre lui. Main qui attire, qui prend. Souffles qui se percutent. Promiscuité nouvelle, trop présente. Guerrier qui n’a pas oublié d’être homme. Désir exacerbée et cette gorge qu’il refuse toujours de laisser. Seul moyen de pression. Seul pouvoir face à la vile sorcière. « Montre-moi.»  Qu’elle demande monstre sensuel. Circée dans toute sa splendeur. Combat intérieur d’une bête partagée entre une soif sanguinaire et le désir animal qu’elle vient de réveiller. Opposition de deux pensées, de deux mondes, deux idées. Il se perd dans les méandres des pensées. Il observe et finit par céder. Monstre dans les lèvres viennent s’emparer de celles de l’ingénue. Baiser passion, baiser sauvage emportant tout sur son passage, sans douceur, volonté pure. Main qui vient resserrer légèrement, par moment, par de petites impulsions. Il ne parle plus, il agit, pensées bousculant son esprit. Il divague vers un monde de sensualité, de possessions. Il pourrait agir si rapidement, si facilement, déchirer ce qu’il lui reste de vêtement, prendre ses mains venir les placer au-dessus de sa tête. Il lui suffirait d’un geste pour se défaire des couches trop importantes chez lui. D’une action pour la faire sienne. Pour la dominer, une fois encore, dans une registre pourtant tout autre. Pensées qui défilent, envie qui grandit et pourtant il la pousse, la fait tomber la poupée avant de s’en éloigner. Parce qu’il sait tout ce que la bête ferait. Il sait que ça ne sera pas beau encore moins doux. Que son corps bien trop abimé ne le serait que davantage. Qu’il pourrait finir sa vie dans un océan de plaisir. Parce qu’elle lui fait peur aussi, cette sorcière, maitresse d’un domaine qu’il n’a jamais pratiqué que dans un total contrôle. Dans une violence distribuée sans aucune retenue, sans aucun remords. « Repose-toi. » Qu’il ordonne, sans plus lui jeter un regard. Comme une décision déjà prise. Il vient s’asseoir le soldat, gardant la chambre d’une princesse abimée. Seul raison de sa présence en ces lieux.
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MessageSujet: Re: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyDim 21 Jan 2018 - 13:11


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Elle l’a brisé, le bellâtre. Emporté par une fièvre dévorante, il fond sur elle pour s’approprier sa bouche, il l’embrasse, sans retenue, répondant au pulsion initié par la créature de luxure. Ses doigts se ferment sur le tissu, l’attirent encore plus à elle, si tant est que cela soit possible. Elle fond sur lui, galvanisée par l’envie, électrisée par la passion violente, elle s’abandonne, elle le savoure, ses lèvres contre les siennes, elle les mordille, les lèches, les goûtent, elle les fait devenir sienne, apposant un baiser contre la bouche du soldat pour qu’aucun autre baiser n’ait plus une once de saveur à côté de ce qu’elle lui offre. Elle ne pense plus, elle ne réfléchit plus, elle le condamne à son spectre, sans se douter qu’elle se condamne elle aussi. Elle s’en fout, des conséquences, elle s’en fout, de tout, pourvu qu’elle le possède, ici et maintenant. Elle pourra recommencer à le haïr, mais pas maintenant, non, plus tard, bien plus tard, demain viendra suffisamment tôt. Pour l’heure, elle n’aspire qu’à le posséder, pleinement, entièrement. Elle s’asphyxie, refusant de s’écarter, de se passer de ses lèvres, de ses baisers dont elle se délecte. Et la main qui enserre sa gorge ne l’aide pas à respirer, mais elle s’en fout, ce n’est pas ça qui la dérange, non, c’est la distance qu’impose cette main. Foutue distance qu’elle veut inexistante. Elle cède à toute les tentations, comble toutes ses frustrations, s’octroie tout ce qu’elle désire, sans rien lui demander. Et finalement, il la repousse avec une telle brutalité que sa carcasse s’effondre contre sol. Elle encaisse, la douce, elle empêche sa tête de se fracasser contre le sol. Elle cherche un second souffle, elle se prend des bouffées d’air, essayant d’apaiser les palpitations de son cœur, rendu complètement fout par ce baiser qu’il lui avait si facilement céder. Les mèches blondines s’effondrent, obstruant le visage de la déesse tombée des cieux, empêchant son regard céruléen de capter les orbes de son fiancé.  Elle passe une main dans sa crinière d’argent, les rejetant vers l’arrière. Son corps tout entier subit les affres du désir, sa poitrine se soulevant au rythme irrégulier des battements d’un myocarde bouleversé. Repose-toi. Qu’il ordonne en se laissant retomber sur l’un des fauteuils de sa chambre. Il n’est pas en terrain conquis, il se trouve dans l’antre de la belle, prisonnier d’un lieu où elle règne en déesse absolue. Elle n’a pas dit son dernier mot, la sublime, elle se redresse avec lenteur. S’il croit pouvoir l’arrêter avec de simple mot, il se trompe, le Swanson. Elle a goûté à l’inespéré et n’est nullement satisfaite à l’idée de devoir s’en passer. Elle est là, debout, face à lui, un sourire maudit venant contre sa bouche qui porte encore les marques invisibles de la sienne. Elle se mouve féline, maîtresse dans l’art d’attiser le désir, elle s’approche, d’une lenteur exagérée, pour faire monter la pression. La respiration toujours haletante, irrégulière, trahissant son émoi. Elle détache son peignoir, le laisse glisser contre ses épaules, effleurant délicieusement son épiderme, épousant ses courbes pour finir par crever au sol. Elle s’offre à lui, tout entière. Elle fond sur lui, à nouveau, venant caler ses genoux de part et d’autre de ses cuisses pour le chevaucher. Ses mains glissent, sournoises, elles viennent prendre d’assaut la carne de sa nuque alors que son visage s’approche, ses lèvres frôlant les siennes sans pour autant l’embrasser. Tu veux que je me repose ? Alors épuise moi. Qu’elle susurre, vile tentatrice. Sa voix n’est qu’un souffle, un murmure abandonné pour lui. Elle humecte ses lèvres, passant sa langue contre celles-ci, résistant à l’irrésistible envie de venir taquiner la bouche du fils des flammes. A moins que tu ne veux pas faire de moi ta femme ? Elle se joue de lui, sais particulièrement où elle doit appuyer pour se voir offrir ce qu’elle désire : lui.
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MessageSujet: Re: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyDim 21 Jan 2018 - 14:09


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Il voudrait se laisser aller aux plaisirs de la chair. Dévorer chaque parcelle de son corps, se repaitre de son être, provoquer chez elle les soubresauts d’un plaisir. Jouissance et douleur, toujours associées chez la bête assoiffée. Impossible à contrôler, surtout avec elle. Surtout en compagnie de cette fille de l’air si encline à réveiller ses pires instincts. Céder est si aisé, voie facile vers lequel il se dirige. Faille vers laquelle l’entraine la délicieuse sorcière. La charmeuse avertie. Il tombe le mercenaire, tombe dans un piège trop grand, s’abandonne l’espace d’un instant tout en oubliant le monde. Tout en laissant de côté les blessures d’un être fragilisé. Il finit par les revoir, ces marques d’un autre. Vérité qui le fige dans ces pulsions. Elle est fragile l’enfant, bien trop pour qu’il se laisse emporter dans cette envie dévorante. Bien trop pour que le monstre ne la dévore. S’auto-arrêter, action difficile pour l’être des instants, l’être des violences et passions. Corps d’une poupée envoyé loin. Chemin à contrecourant. Se défaire plutôt que se rapprocher. Nécessité pour éviter de détruire la précieuse. Pour garantir la pérennité d’une alliance nécessaire. Il la hait. Elle et ses tendances à tout compliquer. Elle qui ne veut le laisser tranquille. Elle qui ne comprend pas le combat intérieur de chaque instant dès qu’il se trouve à ses côtés. Fil toujours tendu à l’extrême auquel elle vient de rajouter un point supplémentaire. Une envie de sexe qui n’avait pas encore traversé son esprit, pas avec la fille de l’air. Courant d’air refusant de lui obéir. Il le sent, sans même la regarder que ce n’est nullement vers les draps de satin que se dirigent ses pas. Il ose, le fou, regarder sa silhouette virevolter jusqu’à lui. Il soupire le soldat. Il grogne également d’être aussi peu considéré face à la diablesse. Il refuse de laisser ses pulsions bestiales prendre le dessus. Il tente de se répéter la même rengaine, les mêmes obligations qui le condamnent à bien se tenir. A ne pas faire couler le liquide carmin d’un être qu’il aurait pourtant déjà tué 1000 fois. Vile tentatrice qui ne laisse rien au hasard. Il le voit dans son regard, dans cette lenteur presque maladive. L’épiderme violacée n’apparait que mieux quand l’enfant laisse choir son peignoir. Il l’observe, sous toutes les coutures, la bête restant tout de même homme. Il le sent, ce rythme plus rapide de son palpitant. Il les entant toutes ces pensées salaces, toutes ces envies poussées vers l’union des corps. Il pourrait se lever, la prendre là, à même le sol, se repaitre de son être sans aucune limite. Il suffirait de quelques pas pour agir et pourtant c’est dans un océan de douleurs internes qu’il s’enferme. Il serre les poings contre le fauteuil, se retient pour ne pas devenir monstre. Pour calmer des ardeurs bien trop prononcées. Penser à la famille avant soi, avant ses pulsions qui petit à petit le dévore. Elle l’hypnotise la diablesse. Elle prend du pouvoir la traitresse. Elle le fait frémir la délicieuse posée contre lui. Ses jambes de chaque côté du pauvre guerrier. Elle le domine. Il grogne. Désir de brutalité qui ne fait qu’augmenter. Elle va souffrir. Seul promesse qu’il puisse tenir si elle s’entête. Gamine inconsciente des dangers. Intraitable entée qui maintenant s’amuse. Se nourrir de son charme pour venir le tenter. Des lèvres poissons, proches, trop. Il pourrait les toucher, les envahir d’un seul mouvement de tête. Plonger sur elle et la détruire… « Tu veux que je me repose ? Alors épuise moi. » Elle crie de l’intérieur la bête. Elle grogne. Supplie qu’on la laisse sortir. Elle veut tout emmener sur son passage. L’épuiser jusqu’au dernier souffle. Détruire toute vie dans des assauts de plaisir. La contrôler, l’asservir, l’annihiler. Elle sait parler la sorcière trop, bien trop bien. « A moins que tu ne veux pas faire de moi ta femme ? » Elle sait où appuyer pour le faire réagir pour l’emmener dans la direction désirée. Il la hait pour cette maitrise qu’elle a prise sur lui. Pour cette faculté à le contrôler, trop, bien trop pour le laisser indifférent. Pour réussir à calmer la bête grondant en lui… Il ne répond rien, se mure dans le silence. La bête ne parle pas, elle agit. Il tente de la contrôler, de se détruire les jointures contre les bras de ce fauteuil plutôt que contre le cou de cette ville traitresse. Il tente mais cède. Elle réussit la mauvaise à empêcher tout contrôle. C’est sa chevelure blonde qu’il vient saisir, pour la contrôler à nouveau. Pour l’empêcher d’approcher encore. Ce sont des prunelles bestiales, remplis de milles volcans qui fixent les siennes. C’est une promesse de douleur qu’il prononce silencieusement. Il lui fait mal, sans nul doute et pourtant, il tente encore de retenir la destruction. Son corps tendu, tenant l’enfant sans pour autant la toucher. Temps qui se fige. Trop proche du précipice de non-retour.
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MessageSujet: Re: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyDim 21 Jan 2018 - 15:10


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Elle le domine, le flamboyant Swanson. Elle assoie son emprise sur lui, se délecte de sa résistance qui le rend bien plus désirable encore. Elle se perd un peu, dans ses jeux d'enfant, inconsciente, inconsciente, elle se fiche des conséquences, elle se gave de ses sensations qui lui font oubliés à quel point elle souffre. Elle en oublie rpesque la douleur qui zèbre sa peau de porcelaine, les blessures qui la tiraillent, les bleues qui couvre son corps presque nus. Pour toute réponse à ses provocation, le furieux glisse ses doigts dans la chevelure blondine, tirant furieusement en arrière pour lui imposer une distance dont elle ne veut pas. Un gémissement qui franchit le seuil de ses lèvres qu'elle se mord pour étouffer la plainte. Elle se cambre la créature, laisse sa tête basculer en arrière alors que son buste s'offre à lui, que ses hanches roulent, imposant une proximité lubrique à leurs corps qui n'aspirent qu'à se retrouver. Ses doigts se crispent, apposant sa signature contre son épiderme rougie. Si l'une glisse contre son épaule, l'autre s'insinue dans la crinière blonde du fort, sa main se referme, féroce, alors qu'elle tire à son tour pour lui faire basculer la tête à son tour. Ses ongles le malmènent, l'imprègnent, laissant une marque rougeâtre, affirmant leur appartenance. La main habile se presse maintenant contre son torse, redescendant lascivement, redessinant délicieusement sa musculature que l'on devine aisément sous le tissus. Elle s'invite, fait sauter les boutons. Sa mâchoire se crispe alors que ses dents mordilles encore ses lèvres, les gonflant d'un sang carmin. Une douleur pour une autre. Elle essaye d'échapper à la poigne douloureuse de la bête, sensuelle, tentatrice, elle ne pliera pas, entêté, capricieuse, elle est déraisonné, déraisonnable, alors qu'elle se perd un peu plus dans ce jeu qui lui fait oublier à quel point elle peut avoir mal. Ente désir et souffrance, elle s'abandonne, elle oublie, elle oublie ce qui la ronge de l'intérieur et c'est tout ce qui compte. Chute interminable, elle se brise, elle s'abîme, elle repousse ses limites toujours plus loin pour ne pas avoir à penser. C'est tout ce que tu as, Swanson? Tu me déçois, mon ange. Elle crache son venin, distille son poison sous forme de mot susurrer. Elle n'en finit plus jamais, divine créature des enfers, elle lui façonne une agonie, elle l'entraîne dans les méandres abyssales de sa propre douleur. Si elle doit vivre avec ses démons, elle l'entraînera avec lui.
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MessageSujet: Re: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyDim 21 Jan 2018 - 16:26


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Gémissement faisant frissonner le guerrier. Elle aime. Lui qui désirait la faire lâcher, la faire reculer par sa violence prononcée. Elle complique tout la délicieuse enfant. Elle inverse tout, sans aucun remord, sans aucune idée du mal qu’elle peut provoquer. Il resserre sa prise, espérant la faire crier, la faire céder. Qu’elle retourne vers ses draps soyeux plutôt que contre sa peau rugueuse. Il voudrait l’avoir, la détruire, la plier finalement à sa volonté. Et en même temps, il voudrait qu’elle continue, qu’elle finisse de réveiller le monstre. Deux volontés contraires, celle du swanson s’opposant à celle de l’homme. Allégeance contre l’individu. Pulsions destructrices qui l’ont toujours habité. Il l’observe l’oisillon se plier, rien qu’un peu à sa volonté. Pupilles dilatées par le plaisir. Il frémit quand leurs corps se raprochent trop, réveillant la bête. Il ne peut nier l’effet qu’elle procure à son corps. Etre devenu comme autonome, répondant à l’appel du plaisir. Il tire davantage, éloigner son doux minois pour tenter d’oublier ce qui se réveille là en bas. Tenter de l’empêcher de remarquer qu’elle réussit bien plus qu’il ne voudrait l’admettre. Qu’il ne pourrait l’admettre. Grognement que ne peut retenir le sauvage quand les griffes s’enfoncent dans ses chairs, dans sa chevelure. Elle attire sa rage, pousse sa main livre à venir attraper sa hanche, la serrer,  bien trop. Danse macabre, danse d’un violent plaisir. Il la laisse agir tout en la contrôlant. Il grogne lorsqu’elle le touche. Position étrange. Partage de pouvoir auquel il est si peu habitué. Auquel il n’a aucune envie de s’habituer mais impossibilité de l’arrêter. Deux facettes de son monstre intérieur luttant furieusement l’une contre l’autre : sang contre plaisir. Il l’observe cette lèvre qu’elle mordille, cette invitation à venir s’en emparer, il est proche de céder le monstre. De se laisser entrainer vers cet ailleurs. « C'est tout ce que tu as, Swanson? Tu me déçois, mon ange. » Elle siffle le serpent, elle renforce les opposés, complexifie une fois encore une situation déjà sur le fil du rasoir. Elle oublie les dangers l’enfant, elle se perd dans les méandres d’une violence. Elle le nourrit, le pousse vers d’extrêmes décisions. L’homme enrage, la bête encore davantage. Il se perd, prunelles brulantes. La main remonte, passe sur son corps pour mieux venir serrer sa gorge. La faire taire, faire cesser l’enfant, l’empêcher de diluer d’autres pensées. Enchanteresse des mots qu’il ne désire plus entendre. Volonté des deux parties de son être. Il resserre cette emprise, trop sans doute, il veut oublier, ne plus entendre sa voix dans son esprit. Il ne veut plus qu’elle le pousse. Et en même temps tout son être n’est plus que désir noir. Un désir de l’embrasé. De la dominer. Et c’est dans cette colère destruction qu’il vient posséder ses lèvres. Lui coupant l’air encore davantage. Aspirant sa vie, mordant sa lippe au passage pour mieux montrer son appartenance. Regard qui change, arrêt brutal. Les lèvres qui s’éloignent, sa main se dégageant de sa gorge. Profiter de sa confusion pour la faire tomber de son pied d’estale. Pour profiter de cette main dans sa chevelure pour la faire regagner la terre. Eloignement des corps. Respiration forte. Monstre aux aguets partagé entre continuer à se battre ou bien céder.
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MessageSujet: Re: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyDim 21 Jan 2018 - 18:58


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Elle ne sait pas, la divine, elle ne sait plus. Ses pensées s'évaporent, s'éteignent, les unes après les autres. Elle ne pense pas, la  sublime, elle ne pense plus. Sa perception du monde s’effrite doucement, elle n'est plus totalement conscience de ce qui l'entoure, elle abandonne, cède à la déraison. Elle n'est plus apte à penser, à réfléchir, happée par les envies bestiales qui lui dévorent les entrailles. Elle n'est plus qu'une créature de luxure, dirigé par des instincts primaires. Ne plus penser, oublier, c'est tout ce qui lui permet d'avancer, de continuer. Elle se perd dans les étreintes charnelles, éprouvant le besoin irrésistible de ressentir quelques choses de suffisamment fort pour pour anesthésier les blessures qui tiraillent son cœur. Elle se gave de ses plaisirs de chaires, avide d'oublier, aussi court soit cet instant. Elle repousse inlassablement les limites, elle pousse le vice, parce qu'elle n'est plus réellement elle même, elle s'aventure dans une déchéance dont elle ne pourra pas ressortir indemne. La main du monstre s'anime délicieusement contre son corps avant de s'emparer de sa gorge avec férocité. Le souffle court, la respiration haletante, elle est bien trop ancrée dans sa folie pour ressentir une quelconque forme de peur, mêle lorsque l'air lui brûle furieusement les poumons, à chaque bouffée d'air qu'elle avale. Puis la libération. Son être s'envole lorsque ses lèvres viennent retrouver celle de son fiancée. Elle est possédée, animée par des pulsions profondément ancrée, rongée par le désir, le corps nécrosée par l'obsession d'effleurer l'orgasme. Elle s'enivre contre ses lèvres, s'abandonne à une étreinte qu'elle a trop attendue. Mais elle l'a a peine savouré qu'elle est attirée vers l'arrière, forcée à se redresser. Elle s'écarte de lui, se dégage furieusement de son emprise avec une violence qui ne ressemble guère à la princesse des cieux. Elle a du mal à respirer, du mal à se contenir. Elle fait quelques pas alors que ses doigts viennent se crisper contre ses tempes, rejetant par la même occasion sa chevelure d'argent en arrière. Le cœur battant douloureusement contre sa poitrine,  ses épaules se soulèvent, insister par un cage thoracique qui peine à retrouver un peu d'air. Elle ne le regarde pas, elle essaye d'échapper à l'envie irrépressible de venir à nouveau se heurter à lui, à sa violence, à son agressivité qui dégouline si facilement de lui. Mais la vérité c'est qu'elle le veut, lui, le posséder, pleinement, entièrement, transformer cette rage qui le consume en une étreinte passionnée. Un rire s'échappe de ses lèvres gourmandes alors que sa tête bascule en arrière, elle est démente la douce enfant, elle revient vers lui plantant ses opalines dans celui de l'enfant terrible. Elle se penche, sans le toucher, elle pose ses mains contre les accoudoirs pour ne pas vaciller. Si son visage s'approche, le reste de son corps reste à distance. Elle a ce sourire détestable accrochés à ses lèvres. Ose me dire que tu en as pas envie autant que moi !?
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MessageSujet: Re: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyDim 21 Jan 2018 - 20:12


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S’approcher pour mieux fuir. Il combat l’homme. Il refuse de céder au plaisir fragile, à ce manque de contrôle qui ne pourra qu’arriver en compagnie d’une telle créature. Elle prend trop de place, trop de pouvoir pour qu’il se laisse tenter. Et pourtant tout son corps est aux aguets, prêt à fondre sur la donzelle. Prêt à se laisser avoir par les affres du plaisir. Il voudrait rendre les armes, ne pas la repousser. Calmer le rythme de son palpitant, cette envie dévorante. Vouloir et non vouloir. Actions opposées qui animent son être. Chemin incertain vers lesquels ses pupilles le conduisent déjà. Créature à terre. Sorcière répudiée. Seul moyen pour survivre, encore un instant… Elle n’aime pas la poupée, cette distance qu’il crée. Cette obligation d’obéir. Cet océan pour mieux les protéger l’un de l’autre. Trop de mal, trop de violence entre eux, trop de raisons pour tout détruire. Trop de tout et aucun moyen de savoir comment arrêter les choses. Comment les rendre meilleurs au moins rien qu’un peu…. Ils devraient se tenir à distance pour leur propre bien pour que l’alliance ait une chance de réussir. Mais ils sont damnés, poussés par des envies qui les dépasses. Il l’observe l’enfant possédée. Détruite par sa propre violence. Il pourrait l’apprécier s’il n’était pas tant plongé dans la sienne. Dans ce mélange de feue et d’envie. Qu’elle reste loin il espère. Qu’elle revienne il désire. Opposition dans son être, une partie finira bien par laisser l’autre gagner. Ombre contre ombre… Rire d’une poupée désarticulée n’annonçant rien de bon. Il le sent, le ressent tout comme ces pas qu’elle refait vers lui. Va-t-en que la bête voudrait crier. Viens à moi que viendrait dire l’homme désir. Perdu, partagé, il n’agit pas, marionnette attendant le prochain geste de sa part. Jeu de regard, qui dominera l’autre ? Toujours entre eux. Jeu d’ego et de violence, rien de beau à ressortir d’un océan pourri. La mort les entoure, sourit, se délecte, attendant le moment où l’un des deux tuera l’autre, passera la ligne. Sorcière qui vient se poser. Circée dans toute sa splendeur. Approcher sans toucher. Entouré sans forcer. Distance et promiscuité. Mélange étrange, compliqué. Sourire annonciateur de danger. Elle sait ce qu’elle veut l’enfant. Elle sait comment l’obtenir, comment tout détruire. Elle a tout compris, bien trop facilement…. « Ose me dire que tu en as pas envie autant que moi !?» Les mots se préparent, il sait la bête qu’il ne désire pas de cet instant. Qu’il n’est pas venu ici pour se laisser tenter par une créature telle qu’elle. Que l’union de leurs corps ne sera jamais nulle autre que pour un futur héritier. Comme tant de mariages arrangés au gré des alliances. Et pourtant la gorge se serre, le regard brûle et rien ne sort. Simplement deux prunelles hypnotisées par celle d’une fille des airs. Il voudrait mais l’homme en lui palpite, refuse de céder. D’exprimer ces mots qui seraient pourtant en mesure de tout arranger. De ramener à néant les blessures de son être. S’assurer la pérennité d’une situation plus que précaire. Ce sont pourtant ses mains qui viennent agripper le coup de la poupée, ses lèvres qui viennent dévorer les siennes. C’est son corps qu’il vient coller au sien. C’est toute son être qu’il obligé à approcher, à venir retrouver l’alcôve silencieuse. L’homme a gagné sur la bête…
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MessageSujet: Re: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyLun 22 Jan 2018 - 11:20


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Obsédée, l'enfant des cieux ne pensent plus correctement, dévorée par des envies indécentes, incandescentes. Elle ne renonce pas, non, jamais, bien trop habitué à obtenir tout ce qu'elle veut, tout ce qu'elle désire. Galvanisée par la frustration, le garçon du feu insuffle en elle une démence délicieuse, qui la pousse au delà des limites acceptable, elle rompt chacune des barrière, se vautrant dans une folie langoureuse. Seule la perdition peut les sauver de cette situation scabreuse. Elle ne peut abandonner, elle ne peut le laisser s'échapper, pas lorsqu'elle le sent si proche de la capitulation, pas lorsqu'elle sent le désir dégouliner de son être, engloutir l'espace qui les sépare. Elle ne touche pas, mais brûle d'envie de le posséder. Elle reste pendue à ses lèvres, le souffle couper, elle n'attend qu'un mot, un geste de lui pour sombrer dans une déchéance inévitable. Il n'y a plus que cela qui compte. Tout le reste n'a pas la moindre importance. Elle n'attend que son approbation. Elle humecte ses lèvres, elle ne sait pas comment elle arrive à se tenir à distance, pas lorsque sa peau est si proche de la sienne, pas lorsque son cœur n'est qu'un appel pour le conquérir. Elle peine a respirer, troublée par cette obsession nouvelle qu'il a créé en elle. Les orbes translucides effleurent ses lèvres à distance, rêvant de venir les chercher. Elle pense à ses mains, à la façon dont il pourrait la touché, transformant cette violence brûlante en une fougue extatique. Elle pense à ses baises, ardents, laissant des marques invisibles et pourtant indélébiles sur sa peau. Elle le veut et le simple fait qu'il lui résiste la pousse à le vouloir encore davantage. Puis sa main vient l'arracher à cette attente insupportable, l'attirant à lui furieusement. Elle le retrouve, reprenant la position qu'il l'avait contrainte d'abandonner peu de temps auparavant. Ses mains viennent cueillir ses joues, saisissant son visage alors que ses lèvres retrouvent les siennes. Baisers enflammés et langoureux auxquels elle échappe pour mieux le reconquérir. Et parce qu'elle n'en a jamais assez, parce qu'elle n'en a jamais assez, parce qu'elle veut s'enivrer de lui, de chaque parcelle de son corps, anéantir toutes formes de résistance, ses doigts s'abaissent contre sa chemise. Elle s'impatiente, fiévreuse, fébrile, trop pressée de le conquérir, elle fait céder les boutons, arrachant la chemise pour l'en libérer, pour s’approprier sa peau. Ses mains viennent contre son torse, chérir cette peau qui brûle pour elle. Ses hanches roulent, danse langoureuse de son bassin contre le sien, elle vient se laisse gagner par les sensations délicieuses qui se distillent dans chaque parcelle de son être, galvanisent son cœur, pervertissent son âme. Poison passion. Elle a trop cédé pour s'arrêter.
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MessageSujet: Re: I've hurt myself by hurting you [YORIKA] I've hurt myself by hurting you [YORIKA] EmptyLun 22 Jan 2018 - 17:57


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Il aurait dû continuer. Il aurait dû ne pas céder. Ne pas laisser les choses s’enveniment, se détruire dans cette voie de plaisir. Parce que tout ne pourra mener que vers cette destruction mutuelle. Evènement arrivant bien trop tôt, entre deux êtres simplement destinés à s’unir pour un alliance. Pas comme ça. Pas maintenant. Mais il est impossible à arrêter le désir de l’homme tout comme l’appétit de la bête. Ils s’entremêlent, se rencontrent pour l’attirer, la dévorer. Il la maintient, l’oblige l’enfant dans un baiser pourtant conjoint. Désir présent chez la charmeuse. Pulsions grandissantes, qui ne cessent d’augmenter, encore et encore. Il n’est plus possible de l’arrêter l’homme. La femme non plus. Course contre la montre. Contre cette distance qu’elle a si longtemps employé avec lui. Etrangeté d’un moment, passage éclair d’une étoile filante. L’après, il n’y pense pas. Il ne réfléchit jamais le soldat aux conséquences de ces actes ou si peu. Il est incapable d’apercevoir tout ce qui changera une fois l’usure des draps de satin. Il la tient, la maintient, il la désire et ne la lâche plus. Explosion des sensations, des émotions, d’un tout que rien ne pourra arrêter. Il frémit lorsqu’elle revient à lui. Lorsque cette distante habituelle laisse place à une promiscuité bienvenue. Elle n’aime pas attendre la fille des cieux. Elle refuse d’être simple spectatrice. Elle s’empare de lui, de son haut pour venir l’en délester. Il grogne et frémit tout en observant l’agilité de ses doigts. La volupté dans laquelle, elle les entoure, la facilité avec laquelle il pourrait se perdre, trop facilement. Il hait cette impression de trop lui céder. De perte de contrôler, besoin de la retrouver, ses mains qui viennent chercher ses hanches, les serrer au point d’y laisser sa marque. Besoin de pouvoir, de réussir à prendre son plaisir, étrange, différent. Il les ressent ses graciles beautés contre son corps, elles le transpercent de l’intérieur. Tendresse auquel le guerrier n’est que peu habitué. Il n’arrive à tenir, à se laisser embarquer. Il prend pour ne pas sombrer. Il les enlève ses précieuses ridicules, les maintient dans une poigne ferme derrière le dos de la conquise. Il laisse son baiser devenir serpent, l’entrainer loin tandis qu’il grogne de plaisir sous la danse des hanches malicieuses. Il n’est pas en reste l’étrange. Ses lippes ayant quittées celle de la douce pour mieux venir se repaitre du reste de son être. Ses clavicules qu’il vient couvrir de baisers longs et passionnés parfois accompagné d’un léger coup de dent électrisant les sens de sa promise. Il la dévore toute entière. Oubliant les coups, les marques violacées. Oubliant même d’être lui-même. La bête prenant tout en se retenant. Tout en laissant à la douce gracile un peu de pouvoir. Peu de marches de manœuvre mais bien davantage que toutes ses anciennes conquêtes.
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