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there's a tear every time that I blink (one shot)

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water nation
Elhara Sorensen
Elhara Sorensen
water nation
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‹ AGE : des éclairs frappant le sablier du temps, ce sable se déversant pour on ne sait combien de temps, ils sont au nombre de vingt et un avant de se plonger dans l'oubli éternel.
‹ STATUT : question compliqué venant hanter ses plus sombres cauchemars, péché de chair commis tant de fois, prière pour purifier une âme déjà partie sur le chemin de la dépravation. sentiments se mêlant à la confusion, coeur pris avec aucunes attaches matérielles avec cette tentatrice.
‹ SANG : gamine au sang de bronze, celle pliant le genou devant Merle avec le reste de sa famille, celle au sang de couleur argent à présent. ce prétexte ne pouvant plus exister, cette noblesse de bas étage envolée en même temps que sa liberté.
‹ POUVOIR : vagues contre le rocher, cette mer ingérable, douce et tumultueuse, l’eau cet élément à la beauté sans précédant. descendante de l’enseignement des tortues, extension de son être, sirène préférant le bruit de la mer à l’agitation de la ville. symbiose atteinte après des années de méditation auprès des anciens dieux, union impossible à briser même par un ridicule virus.
‹ METIER : une position qui devient presque évidente après des semaines passées au palais de l’eau, gamine qui use de ses talents pour conseiller directement sa reine, devenant le bras droit de sa merle tout en offrant ses sermons au temple totti lors que l'occasion se présente.
‹ ALLEGEANCE : famille importante, une valeur qu’elle n’oublie point lors qu’elle plie le genou devant merle osanos comme le chef de famille. illusion d’allégeance quand son coeur s’aligne uniquement avec l’ancienne religion, une foi qui vaincra un jour avec la poupée à sa tête.
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MessageSujet: there's a tear every time that I blink (one shot) there's a tear every time that I blink (one shot) EmptyMer 24 Jan 2018 - 20:15


tears shed for another person are not a sign of weakness. They are a sign of a pure heart.


Nouvelle année s’immergeant dans le quotidien de l’humanité, vague témoignant à chaque passage d’un sablier dont les grains s’écoulent à une vitesse impossible. Détermination inhérente de stopper le cours du temps afin de se laisser un instant pour mémoriser chaque détail d’une situation. Le jais contre le blé, l’ivoire de leurs épidermes furieux sous la passion, un départ qui semblait presque définitif. Scène récurrente de ses songes nocturnes, cette voix se répercutant comme un écho dans sa tête. Innocence dérobée aux mains de la passion, une innocence qui n’était point manquée, jeune fille se donnant à celle que son coeur avait choisi. Utopie d’un songe où chaque détail s’emmêlait dans une réalité presque alternative où facilité était le thème récurrent. Son myocarde s’accélérant sous l’effluve du parfum de la jeune femme, réminiscence d’un temps sacré, ses prières changeantes pour ne devenir qu’une liturgie de son prénom. Le même. Toujours. Murmure indécent s’échappant de son inconscient pour se heurter à la réalité, ce timbre de voix dont elle pouvait entendre jusqu’ici, cette malice qui provoquerait sa mort. Perdue dans les limbes de ses souhaits les plus secrets, son monde s’écroulait brutalement pour ne devenir plus que réalité. Ce cri déchirant avec une voix lui brisant le palpitant, cette fracture soudaine dû à un retour vers les siens. Une fois. Deux fois. Trois fois. Son propre prénom prononcé avec une urgence, cette peur qui sombre son monde à nouveau dans un cauchemar. Oskar, son doux bambin aux cheveux d’or qui grandissait bien trop vite. Oskar qui était habillé à la va-vite, Oskar qui était effrayé. Quelque chose n’allait pas. Manoir silencieux devenant la proie à un chaos bruyant dans la nuit. « Elhara ! Réveille toi ! L’île est envahi ! Mère nous attend pour prendre le premier bateau ! » Précipitation de la fuite, son propre frère semblait être envahi par la peur. Peur de mourir. Peur de ne pas lui avoir dit au revoir comme il fallait la dernière fois. Izolda. Princesse de la terre qui ne quittait ses pensées même dans les situations les plus graves. Son myocarde loupa un battement, c’était la fin, ils ne pourraient jamais tous s’en sortir. Devait-elle accepter son sort ou se battre pour survivre ? Décision prise par son propre frère, sa chaude cape posée sur ses frêles épaules, il l’emmenait déjà en sécurité. Une des meilleures élèves de sa promotion à l’Académie et pourtant cette peur paralysante venant l’emporter vers les ténèbres. Incapable de penser. Incapable de prendre une décision. Simple poupée qu’on dirigeait, le bruit de leurs pas de course résonnant contre le parquet du manoir. Changement de propriétaire. La poupée croisa le regard de Maxan, sa main dans la sienne, une évidence du destin. Duo inséparable que seule la mort pouvait séparer. Poupée perdant Oskar de son champ de vision, il n’y avait plus que Maxan et son animal de compagnie. Renard courant pour rejoindre sa maîtresse, réveillé en pleine nuit, en alerte et capable de les rejoindre grâce à ce petit frère. Oskar. Cet enfant dont la pureté brillait dans ce monde de corrompu, cet enfant prêt à sauver sa famille dont l’unique ami de sa soeur qui portait les traits d’un renard polaire. Urgence de la fuite, solution unique à cette invasion de barbares. Petite fille laissant sa vie derrière elle, ses souvenirs et sa maison. Poupée fuyant son propre chez soi en nuisette, habit de nuit. Une unique cape pour la garder au chaud, le blanc de la soie se mêlant à la boue de l’extérieur.

Soleil tombant au champ de bataille comme chaque jour, cette sécurité factice qui se brisait sous le joug d’un leader qui ne pouvait prendre que le nom de barbare. Sanctuaire tombé. Jeu de pouvoir qui ne causait que destruction sur son passage, l’avarice de l’homme éloignant les dieux vers un monde où la bêtise humaine n’était plus. Poupée aux visions bien livides, dragons enflammant ceux qui n’était que mépris, tortues noyant les jaloux et les deux autres animaux divins se partageant le reste de l’humanité. Chaos et destruction, ses iris azurs incapable de voir à nouveau une vision utopique de la société, tout s’embrasait sous ses yeux. Pion inutile à une famille où la religion était maître. Mikael qui n’était plus que ce corps sans vie au détour, une porte ouverte pour ne plus devenir cette option de secours. Fuir loin du manoir, loin des souvenirs, loin du danger. Fuite vers les embarcadères pour leurs vies. Les parents comme les enfants. Cri déchiré par la douleur venant à énoncer son prénom, voix qui semblait si lointaine, si irréelle. Douleur ne s’atténuant ni avec la distance ni avec la réalité. Un nouveau cri, une prise vers le retour à la réalité, ce détachement s’effaçait pour ne devenir qu’effroi. Ses cheveux blonds se perdent dans le vent soufflant, ses iris accablée par la scène qu’elle devine au loin. Nuit cruelle ne pouvant cacher éternelle le spectacle impitoyable, perles salées remplissent à une vitesse alarmante les pores de son visage. Un faciès éprouvé par l’horreur d’une vision. Son propre frère. À terre, hurlant à la mort, hurlant son prénom. « ELHARAA ! » Cri d’agonie d’un gamin qui n’avait rien demandé. Joyau de pureté d’une famille qui n’était pas méritante de sa naissance, jeux de pouvoir corrompant les leaders pour ne faire qu’une bouchée des plus jeunes. Enfant qui sortait à peine de l’Académie, celui qui avait toute sa vie devant lui, celui qui rêvait de nager avec les tortues alors qu’il ne faisait que quelques centimètres. Trop loin pour le secourir, elle se débat dans les bras de Maxan. Oskar était plus important. Oskar était l’unique enfant de cette fratrie qui méritait de survivre à cette invasion. Larmes furieuses, violence contre la protection de son cousin, tentant de se détacher pour lui porter secours. Il était trop tard. Coup fatal, brute sans visage qui n’avait que sa haine dans son coeur, son myocarde qui meurt sous l’action. « OSKAAAAAR ! » Coeur remis aux ténèbres, une désintégration immédiate, il était mort et elle était entrain de se débattre dans les bras de Maxan. Destin cruel. Folie de l’âme, turbulences qu’ils n’auraient jamais dû connaître, une fratrie se pensant en sécurité sur cette île qui était sienne depuis toujours. Plaintes d’un coeur brisé, ses cris alertant les lambdas de leur position, une reprise immédiate de la fuite. Le moteur des bateau rugissant sous l’action des maîtres de l’eau et leurs fidèles. Mêlés comme maîtres, il n’était qu’égaux dans la perte. Abattue par la cruelle vérité, cette image de son frère perdant la vie pour les crimes des aînés. Injustice qui n’avait pas de nom, un courage envolé depuis bien longtemps. Des supplices s’échappant de ses lèvres, incapable de continuer si ce n’était que pour cette main insistant qui la guidait vers la sécurité. Poupée effarée par la violence de ce monde, celle qui n’aurait jamais pensé que l’innocence serait la première à être meurtrie. Homicide de son frère, cet acte d’un lâche qui n’obéissait qu’à la violence d’un leader, une haine s’installant dans son coeur. Ce sombre sentiment qui s’emparait d’elle pour la première fois, les limbes triomphant de l’optimiste en cette soirée où les ténèbres étaient maîtres. Une vague léchait l’épiderme découvert de ses pieds, membres inférieurs démunis sous la précipitation. Ce froid calmant, ce froid réel, ce froid cruel. Ce mot qui se répétait comme un écho dans son esprit. Adieu. Elle l’avait senti si proche ce soir, cette mort l’enveloppant comme une amie ne cherchant qu’à retrouver un cadeau précieux que la vie lui fait. Famille et amis se partageaient les embarcations, une destination clef. Azurite. Le palais de la reine Merle Osanos. Ils cherchaient refuge, des barbares leur prenant leur possessions pour conquérir entièrement l’île. La perte totale. Cette vision d’horreur gravé sur ses paupières, les pathétiques larmes arrachant des plaintes d’agonie à la jeune femme. Ses longueurs blondes n’était que capharnaüm après leur fuite improvisé, feuilles et fines branches s’emmêlaient dans les noeuds de la poupée. L’innocence de son âme n’était plus que cendres, ce feu ravageant son coeur. Oskar. Mikael. Qui viendrait reprendre leur île aux mains de ces barbares ? Qui viendrait les sauver ? Ses iris océans se perdaient dans les flots sombres, son cousin à ses côtés, cette présence constante, cette partie d’elle-même qui ne s’enfuirait jamais. Maxan. L’unique famille sur qui elle pouvait compter à présent, l’unique homme à qui elle accordait sa confiance absolue. Secrets fraternels morts au même moment que le second détenteur. Son unique confident sur la folie qui était maîtresse de son esprit depuis des années. Sa nuisette n’était que saleté incrustée sur les fines dentelles brodées sur le tissu. Boue décadente avec les brides trempées se collant contre son épiderme. La fourrure de sa cape unique source de chaleur, les vestiges secs de ses larmes contre ses joues. Vestiges qui seraient bientôt immergés par une nouvelle vague salée. Genoux rabattus contre sa poitrine, bercée par les flots, gamine sous le choc de cette nuit sanglante. Un songe utopie se transformant en cauchemar de la réalité. Son renard s’était allongé à ses pieds, ami à la fourrure réchauffant les parcelles ravagées de son épiderme. Pieds nus dans une fuite qu’elle n’aurait prévu, sa voute plantaire ensanglantée par la course. Respiration irrégulière de son ami à fourrure, cette mort se répétant comme un écho, il l’avait suivi comme un fidèle compagnon, animal sauvé par Oskar de la violence gratuite, son frère qui avait favorisé le réveil de l’animal à une avance certaine vers l’embarcadère. Son visage baissé, les larmes coulaient en abondance. Elle avait tout perdu. Sa maison. Son frère. Son innocence.

Elhara n’était plus.
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