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i truly miss u #Yerim

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i truly miss u #Yerim Vide
MessageSujet: i truly miss u #Yerim i truly miss u #Yerim EmptyJeu 11 Jan 2018 - 0:03


Gold and Black
Then she told me why a tiger is gold and black. It has two ways. The gold side leaps with its fierce heart. The black side stands still with cunning, hiding its gold between the trees, seeing and not being seen, waiting patiently for things to come.
L'impression d'être un corps à la dérive.
Elle est le nerf d'une plaie à vif.
Hana a ce regard vague et contemplatif lorsque ses yeux se posent sur la brume environnante et qu'elle se perd dans les reflets que laissent la pluie sur les murs. Assise maladroitement en travers des marches, les membres détendus, le corps enlacé dans une apathie salvatrice, Hana est une poupée abandonnée. Pas un son, pas un mouvement, elle a même oubliée de respirer.  Une vapeur remplit la pièce, une fumé opaque qui ternit les couleurs, qui adoucit les contours,  qui rend les sons si assourdissant. Elle s'est affaissée, quelque part en elle même. Dans les rouages de son esprit visant les hautes lumières. Il n'y a pas de mot assez fort pour décrire l'entêtement dont la jeune femme peut faire preuve. Plus que de maîtriser l'art de la manipulation tapi derrière un charisme enrobé d'une candeur juvénile, c'est une nonchalance à la limite de l'hérésie pour tout ce qui l'entourait et une attirance prononcée pour l'excès.
Et ce soir là,  mademoiselle Osyris voulait s'amuser. Elle voulait fondre son corps dans la douceur de la nuit, offrir à ses sens cette escapade que seules ses ingérences pouvaient leurs offrir mais surtout, elle voulait sa liberté factice. Elle voulait retrouver ces instants un peu fous, un peu superflu, dont elle ne jouissait plus. Et c'est bien connu, Hana, elle obtenait toujours ce qu'elle voulait. A tord ou à raison, peut être.

Enfant avide.
Elle rejette sa tête en arrière.
Elle entortille une de ses mèches autour de son index, laisse échappée un soupir étouffé, les lèvres entrouvertes et le sourire songeur, et ses yeux s'accrochent à cette silhouette, de ses pupilles sombre comme une flaque de mazout à ses paupières aguicheuses. Elle reste suspendue dans sa position, balançant ses jambes au rythme du torrent, son bras pendant dans le vide avec paresse. Tout était plus simple lorsque le temps se faisait languide, lascif dans les courbes voluptueuse de son écoulement. Il y manquait d'orgiaque manifestation en ces lieux. La vie.


— Yerim.

Mégot abandonné dans la vasque oublié d'un cendrier, une braise rougeoyante qui s'éteint au milieu de cet instant suspendu, peut-être seraient-ils bon de leurs rappelés qu'ils n'étaient que ça, ces grands hommes, des éclats mourant destiné à redevenir poussière. Des bouts de rien dont l'existence dépendait de l'immuable désir d'une seule entité; La Femme. Les femmes étaient des créatures cruelles et tortueuses. Parce que lorsqu'on s'abandonne à céder, à faire le mal, il fallait s'employer à fabriquer tout le mal. Folle serait celle qui aurait la démence de s'interrompre à un carrefour du monstrueux. L'excitation du crime a des délires de joie. Le plaisir du pécheur des saveurs d'absinthe, des effluves de sucres incendié à bout de bras. Qui aurait-il à la fin si tout n'était que renonciation et éternel recommencement? C'était une leçon que la femme dans son ensemble avait durement apprise. Une qu'Hana exerçait avec grande maitrise.

Hana.
Elle sourit tendrement à son aîné, se redressant d'une main. Une exclamation paresseuse s'échappe de ses lèvres alors qu'elle abandonne son siège, déambulant à travers la pièce.  Les cheveux dansant, le pas léger, Hana, elle incline sa tête sur son épaule, laissant son regard glisser sur la scène toute en douce reconquête qui se jouait devant elle. Yerim. Elle l'avait espéré autant qu'elle l'avait haït, il était devenu l'objet de son dédain comme de sa plus grande folie. Bonjour. Entre ses lèvres, ce mot sonnait comme un outrage. Une insulte jeté au visage de celui qui lui avait prédit le lus douloureux des trépas. Elle ferma les yeux, grisée par cette perspective qui courrait bien vite dans sa chaire, dans ses veines. Yerim. Encore un éternel caprice. Encore un être haït. Elle ne savait pas si elle devait en être amusée ou agacée. Enthousiaste ou désespérée. Avec grâce, Hana s'avança, tendit la main, laissa son regard survoler le tissu de son vêtement sans le toucher et remonter jusqu'au mèche défaite, éparpillés, ébouriffé de trop de caresse ou de trop d'agitation, avant de laisser échapper une exclamation narquoise. Elle eut un sourire caustique. Elle savait qu'elle n'aurait pas dû faire ça, qu'elle profanait son existence par sa seule présence. Mais la rage qu'elle lisait dans son regard, Hana, elle adorait ça.
Parce que Yerim brûlait encore pour elle. Et peu lui importait qu'il s'agisse d'amour ou de haine.

— Bonjour.

Elle haussa une épaule et se détourna comme s'il s'agissait de la plus ordinaire des civilités, comme si leur relation n'avait pas été consumé dans les cendres de leur ancienne maisonnée. Et des cendres Hana, elle avait apprit à en semer. A en repeindre les pavés de son avancé.
Mais ça c'est à lui qu'elle le devait.

— Je suis ravie de constater que tu respires encore cher frère.

Après tout, il aurait été dommage qu'elle demeure étrangère à la cause de son trépas. C'était une promesse silencieuse entre eux, un "je t'aime" aussi grotesque que miséricordieux.

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Dernière édition par Hana Osyris le Jeu 15 Fév 2018 - 5:58, édité 2 fois
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Yerim Osyris
Yerim Osyris
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‹ MESSAGES : 743
‹ AVATAR : NAM JOO HYUK.
‹ CRÉDITS : AV/@TYRELL AKA BE QUI EST BAE ET QUI EST QUEEN.
‹ COMPTES : CHAOTIC CHILD, INSANE KILLER, UNHOLY PRIEST, BITCHY THIEF, CRAZY GOLLUM.
i truly miss u #Yerim Tumblr_p8xhgccM281sq368vo9_r1_400
‹ AGE : vingt-quatre ans à vivre tel un oppressé, amoureux d'une liberté qu'il ne voit que dans ses rêves, c'est la jeunesse qui trompera les vieilles générations.
‹ STATUT : célibataire, autrement dit seul depuis sa naissance, il n'est intéressé par rien d'autre que par une vengeance froide.
‹ SANG : mêlé, abomination, quoi que utile aux yeux de quelques maîtres, il est de ces gens qui ont courbé l'échine pour survivre.
‹ POUVOIR : jaune comme le pipi.
‹ METIER : en fuite, chien, loup solitaire, il rode, il vaque, il torture, il est le fantôme d'une carcasse d'autrefois. accessoirement bras-droit de anders pollux, il est enfin à la tête d'une Hydre qui ne courbera jamais l'échine.
‹ ALLEGEANCE : autrefois la ligue, maintenant l'armée de pollux. comme un chien enragé, le loup solitaire s'adosse à cette nouvelle famille qui mettra le royaume à sang et à flammes pour récupérer ce qui leur a toujours été dû: la liberté.
‹ ADIUTOR : merle osanos, jamais il n'a autant détesté, jamais il n'a autant haï. que son rêve à lui et d'enrouler ses mains autour de son cou pour lui arracher toute trace de vie.
‹ POINTS : 555

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i truly miss u #Yerim Vide
MessageSujet: Re: i truly miss u #Yerim i truly miss u #Yerim EmptyDim 28 Jan 2018 - 17:42


Don't be that way, fall apart twice a da. I just wish you could feel what you say, show, never tell but I know you too well. Kind of mood that you wish you could sell

Yerim c’est un gosse de la nuit, qui laisse l’ombre de la lune se poser sur sa carrure stoïque. Les yeux levés, le menton profané vers ce ciel sans étoile, il a l’impression d’être rien, minuscule, une petite particule qui se balade sur une terre qui irrévocablement ne lui appartient pas, qui ne sera jamais sienne. Il est petit Yerim, un gamin, un enfant encore, un adolescent aux traits tirés, à la violence éclaboussant chacun de ses pores, les poings serrés, les mains sanglantes ruisselantes de ce liquide carmin. Il a gâché sa vie, il se dit parfois, il a eu faux sur toute la ligne et peut-être que tous ces meurtres ne mèneront qu’à une seule chose, sa perte. Mais il vaque à vriller son intérêt sur autre chose, pour pas sentir ce poids intense de la culpabilité, de la conscience qui chuchote et qui insuffle de terribles vérités qui préfèrent rester dans un sombre déni. Parce que nier, c’est ce qu’il sait faire de mieux. Il n’a pas sa place ici, ni jamais en réalité, parce qu’il appartient à un monde du passé, qui a été pulvérisé il y a bien longtemps, par un visage innocent, par un sang qui n’aurait pas dû être. Et parfois Yerim il pense encore à Hana, à cette terrible fille, à cette sœur qu’il a un jour su aimer ; puis détester. Il n’a jamais autant détesté, parce que toutes les horreurs du monde, elles ont été provoqué par la harpie aux traits dissimulés derrière un masque de mensonges et de fausse naïveté. Il grogne dans sa carne, alors qu’il poursuit sa route, à se perdre, à s’oublier, à écouter les respirations rythmés des gens déjà bien longtemps endormis, alors qu’il sombre dans son insomnie. Il ne dort plus Yerim, peut-être parce qu’il pense trop, il réfléchit trop à ce qui aurait pu être, à ce qui ne sera jamais. Il a perdu le fil, le fil du temps, épuisé, démantelé, il a l’impression d’être une épave, un fantôme, un mirage, un truc fixe, mais trop flou, qui ne sait jamais lier les bouts. Il a envie de frapper dans un mur, de faire déferler sa colère contre la pierre, parce qu’elle ne répondra jamais, parce qu’elle saura accepter la haine et la brutalité sans broncher en lui rendant la pareille. Mais Yerim s’abstient, il regard dans le vide, un horizon fait de sang et de feu. Et il comprend, il comprend que son humanité il l’a perdu d’antan ; là où Hana l’a trahi, là où Alix est morte. – Yerim. – Et le sang se glace, et la rage remonte dans les entrailles et vient chauffer ses poings si rapidement aiguisés. Il se retourne vers la maîtresse de la voix mélodieuse qu’il reconnaîtrait dans l’un de ses pires cauchemars. Il a envie de lui cracher à la gueule, de taper sa tête contre un mur, de lui gueuler meurtrière, assassin, mais il se tait. Il invoque rien que la haine, le dégoût et le mépris dans son regard, alors que ses yeux se posent sur la silhouette fine de sa petite sœur. Sa cadette, cet être qu’il croyait innocent, mais finalement si vilement cruel. La moue se mue sur son visage passif, alors qu’elle se lève et s’approche. C’est une tentatrice Hana, elle a la langue bien trop pendue, le regard captivant et la manipulation dans l’âme et dans le myocarde. Elle sait convaincre, elle sait parler, elle sait dicter son monde et son autorité ; mais Yerim est loin d’être bête, est loin d’être le gosse innocent. Il la croyait morte, il la croyait éteinte à tout jamais, mais elle a survécu, elle est devenue quelque chose, elle partage même les mêmes idéaux que lui. Mais les choses ont changé et dans l’ironie de la situation, Yerim y trouve un certain réconfort ; car elle lui est subordonnée, elle n’est rien, alors qu’il est tout. Et il lui avait promis vengeance et horreur, il lui avait promis qu’un jour il reviendrait en tant que roi et qu’elle devra courber l’échine et s’excuser, lui demander pardon une centaine de fois, alors qu’il la tuerait. Enroulant ses mains autour de son cou, appuyant, appuyant pour lui briser la nuque, avant de la faire brûler, brûler comme maman a carbonisé. Et la nymphe s’approche, glissant ses doigts le long de ses vêtements, puis ses cheveux, alors que son toucher lui brûle la peau, lui donne envie de se laver, de frotter et d’effacer le fil invisible, probablement invincible qui les relie. Dieu, ô dieu que Yerim la hait. Parce qu’elle représente la fleur du mal, parce qu’elle représente plus encore que la tragédie ; elle est le mal, elle est le mal-être, elle est la terreur et l’horreur, le fruit des insomnies. Elle est tout ce qu’il y a de mauvais sur cette terre, et son moyen à lui de repousser la faute sur Hana que sur lui. Le poids de la conscience il en veut pas, il a trouvé sa victime. – Bonjour. – Et il a envie de rire le gosse, parce qu’elle fait semblant, parce qu’elle doit sentir l’électricité qui l’entoure, la décharge qu’il peut lui envoyer à tout moment. Parce que Yerim est épuisé, incapable de dormir, puis touché par un virus qui le rend incapable, dangereux et imprévisible ; davantage qu’avant. Alors il tente de se concentrer, parce qu’il veut pas encore la tuer, pas maintenant, pas quand il a encore tout son poison à lui cracher à la figure. – Je suis ravie de constater que tu respires encore cher frère. – Il a envie de lui répondre que ça le grise qu’elle soit encore là, vivante, alors qu’Hana mériterait de dormir six pieds sous terre, avec les mains liées, la bouche recouverte. Mensonge, mensonge, mensonge. Que sa tête lui crie, qu’il ne tombe pas dans le piège, pas quand elle est si fatale, pas quand Hana a changé et n’est plus la biche brisable, cassable. – Le sentiment n'est pas réciproque. – Qu'il lui crache à la figure sans cacher son mépris. – Tu n’as donc vraiment aucun instinct de survie Hana. – Le ton est froid, glacial même. Stoïque, la rage dans les yeux, dans ces pupilles dilatées par la colère noire, impunément, Yerim lève la main et la pose à quelques centimètres de la peau de sa cadette. – Je te touche et tu crèves. Tu veux crever Hana ? Un petit toucher et ta peau carbonisée; ça devrait te rappeler des souvenirs, ironique n'est-ce pas? – Il rit sans émotion, sans sentiment, alors que sa paume balance toujours à quelques pas de la peau de sa sœur. La toucher ; la tuer. Mais il la retire avant de passer le pas et la jauge de haut en bas. – Je tolère ta présence ici, car tu es une arme pour Pollux, mais ne crois pas une seule seconde, chère petite sœur, que tu es pardonné. Ta fin viendra bien assez tôt, et toujours de ma main. C’est une promesse. – Qu’il lui dit alors qu’il se penche pour être à sa hauteur, sa voix un doux murmure.
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MessageSujet: Re: i truly miss u #Yerim i truly miss u #Yerim EmptyDim 28 Jan 2018 - 20:21


Gold and Black
Then she told me why a tiger is gold and black. It has two ways. The gold side leaps with its fierce heart. The black side stands still with cunning, hiding its gold between the trees, seeing and not being seen, waiting patiently for things to come.
Hana.
Elle aurait dû être née sous une cascade d'argent, dans une rivière d'or, tellement elle est ambitieuse. Hana veut tout. Tout ce qui vous appartient, vous a appartenu ou vous appartiendra. Elle veut tout ce qui est en vous, votre vie, vos possessions et vos sentiments. Elle veut tous ce qui fait votre être, sans l’être lui même. Parce que s’il subsistait une once de rébellion ou de caractère dans sa possession, Hana se sentirait en cage. Et si il n'y a plus de liberté, Hana se fiche bien d'avoir tous les trésors du monde.

Pourquoi vouloir tant de choses sans rien dépenser ? Pourquoi prendre des choses pour les jeter après ? Hana s’ennuie. Hana veut juste trouver quelque chose pour se distraire, et le garder pour elle s’il lui plaît. Hana est accro au jeu. Après tout, Hana est encore une adolescente. Une adolescente chantant fort, dansant encore l'air de rien. Hana, une enfant dans un corps de femme. Hana n’écoute qu’elle, et ignore tout du concept « confiance » et « amitié ». Elle trouve cela stupide. Il suffit de regarder . Tous les imbéciles lui ayant accordé sa confiance, tous enterrés au cimetière. La seule chose qu’elle connaît, c’est la « collaboration ». Un service contre un service. Avec intérêts, bien sûr.

Hana est la femme fatale. Précise, concise. Peu bavarde. Elle est de celles qui utilisent les pires bassesses pour vous prendre dans sa toile. Mais Hana est aussi la femme laide, et trop sûre d’elle. Celle qui, une fois ses repères perdus, se brise et s’effrite. Que faut-il faire pour briser Hana ? Lui résister. Contre vent et marée. Résister à la moindre de ses attaques. En rigoler. La voir s’énerver et perdre ses moyens, elle qui sombre dans son addiction à ce jeu malsain. Voir son visage aimable et calculateur se décomposer. L’humilier. Briser sa fierté.

— Alors tues moi.

Un sourire à toi, un second à elle. Elle continue, comme une machine à sous. Ta présence paye son bonheur éphémère, si elle ne s'attarde pas à se demander comment sera hier. Elle est jolie et douce, elle est ça. Elle est par ci, par là, elle s'occupe de tout, de rien. Pourtant, tout au fond de son cœur aliéné brille une petite lumière, une flamme. Une flamme dévorante qui l’autorise parfois, rarement, à profiter de la vie. C’est cette flamme qui l’a menée dans les bras de certains. C’est cette flamme qui l’a menée à sa perte. C’est cette flamme qui a achevé de la rendre esclave. Et cette flamme menace d’être étouffée. Qu'attend t-elle pour s'envoler à des jours heureux ? Rien. Ses pieds stagnent le sol comme un oiseau se perche. Elle est bien, ici. La terre est tendre, les rêves sont doux. Elle est bien, elle le pense, elle le sait.

Hana.
Hana; elle est un traquenard, un piège toujours efficace. Un trou béant qui attend sournoisement dans l'ombre pour voir vos pieds se dérober et votre carcasse s'étaler, face contre terre. Pourquoi salir ses propres mains quand les vôtres sont déjà tellement souillées ?

— Bien sûr. T'es incapable de faire quelque chose par toi même. Il faut qu'un ordre s'échappe de la bouche de tes maitres.

Et puis quoi ? Vas-y Yerim, dis-moi. Tu vas m’insulter, me frapper, me forcer à rester ici ? M’obliger un jour à ployer le genou devant toi? Qu’est-ce tu vas faire, Yerim ? Tu ne sais rien faire. T'en étais déjà incapable alors que les restes encore chauds de ta mère reposaient à tes pieds. Ta vengeance, tu as laissé un autre s'en charger à ta place

— Et tu crois encore que tu réussiras à me tuer?

Sa mort. Elle sourit à elle même.
Crachait-il son venin parce que l'impuissance commençait à lui irriter l'échine?
Elle rit Hana, terrible, le menton haut et le sourire candide. Hana, dans les faits avait pris une voix qui s'accordait autrement. Plus impériale. Elle qui toujours veillait à prendre des précautions pour ne pas se montrer brutale et colérique avec les autres se sentait soudainement rempli d'audace aveugle. Elle le fixait intensément. Yerim… Hm ? Eh bien ? De ses dernières discussions avec l'homme, il ne lui avait jamais semblé qu'il soit devenu impitoyable. Yerim demeurait remplit de principe là où Hana, se révélait être une Dame de fer. Une chienne sans coeur et sans réelles valeurs. Elle déconstruisait la morale au grés de ses caprices. Elle avait tuée par ennuie. Pourquoi ne le ferait-elle pas par vengeance?

— Ah Yerim...

Alors elle se rapproche elle aussi, à un souffle de lui, son ton se muant en un doux murmure qui adoucit jusqu'à la courbe de son sourire, qui illumine tout son visage.

— Tu me feras toujours rire.

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Yerim Osyris
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‹ SANG : mêlé, abomination, quoi que utile aux yeux de quelques maîtres, il est de ces gens qui ont courbé l'échine pour survivre.
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‹ METIER : en fuite, chien, loup solitaire, il rode, il vaque, il torture, il est le fantôme d'une carcasse d'autrefois. accessoirement bras-droit de anders pollux, il est enfin à la tête d'une Hydre qui ne courbera jamais l'échine.
‹ ALLEGEANCE : autrefois la ligue, maintenant l'armée de pollux. comme un chien enragé, le loup solitaire s'adosse à cette nouvelle famille qui mettra le royaume à sang et à flammes pour récupérer ce qui leur a toujours été dû: la liberté.
‹ ADIUTOR : merle osanos, jamais il n'a autant détesté, jamais il n'a autant haï. que son rêve à lui et d'enrouler ses mains autour de son cou pour lui arracher toute trace de vie.
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MessageSujet: Re: i truly miss u #Yerim i truly miss u #Yerim EmptySam 24 Mar 2018 - 14:51


Don't be that way, fall apart twice a da. I just wish you could feel what you say, show, never tell but I know you too well. Kind of mood that you wish you could sell

Les poings serrés, le coeur battant, Yerim a les pupilles dilatées, le palpitant explosant dans sa cage thoracique, pour une raison, une obscurité terriblement évidente ; Hana. O douce Hana, monstre, démon, elle est la pire de ses faiblesses, la pire de ses chimères. Parce qu’elle est en vie, alors qu’il la souhaite crever, la bouche grande ouverte, les yeux ouverts, la peau froide, glaciale. Et pourtant, se tenant face à lui, son sourire mielleux, ses iris si tendrement cruelles, il a envie d’enserrer ses mains autour de sa nuque et briser ce corps frêle. Parce qu’il la hait, comme il se hait. De ne pas avoir pu agir, de ne pas avoir pu sauver maman, ni sa cadette. Peut-être qu’en l’aidant, peut-être qu’en ne la vendant pas, il aurait pu former auprès d’elle, une nouvelle alliance, un couple inspirant le mauvais augure, les ténèbres et le sang. Mais ce passé-là, cette éventualité a été effacé il y a bien longtemps, quand tout deux ont décidé de se placer comme des chiens en faïence et de déterminer une guerre interminable ; incontournable. Parce que c’est le même sang qui coule dans leurs veines, c’est le même truc pourri, dégueulasse qui les fait avancer, c’est l’ambition et la Mort ; c’est crever pour survivre. C’est faire saigner pour se sentir vivant, pour se sentir plein. Ils sont à la fois si similaires et si différents, que ça trouble sa vue, son instinct et surtout cet esprit déjà bien trop indécis. La tuer maintenant, ou attendre, et surtout le regretter. – Alors tues moi. – Qu’elle lui dit, un sourire pendu aux lèvres. Et il a envie, dieu qu’il a envie, d’ouvrir la brèche, et laisser le monstre parler, agir, détourner tout sentiment de logique et faire ce qu’il rêve de faire depuis si longtemps. Mais la conscience le rattrape, et que dirait maman ? Qu’est-ce qu’elle dirait si elle savait, si elle savait à quel point ses deux gosses se détestent, se haïssent, se sont aimés, pour se séparer ensuite ? comment réagirait-elle, si elle savait que Yerim veut la tuer, veut tuer Hana de toute sa splendeur ? elle excuserait probablement les actes fous de la cadette, elle lui dirait qu’Hana a besoin de lui, comme il a toujours eu besoin d’elle. Que leur sang est entremêlé et que même s’il a l’impression que l’un ne peut vivre si l’autre traverse encore cette terre, ce n’est pas le cas, ça ne sera jamais le cas. Parce que faire du mal à Hana, c’est faire du mal à maman, c’est éteindre la moitié de sa lignée, c’est taire quelque chose qu’elle a aimé, malgré le fait qu’elle l’aura tué. – Bien sûr. T'es incapable de faire quelque chose par toi même. Il faut qu'un ordre s'échappe de la bouche de tes maitres. – Ha. Et si la vérité est crue, elle est bien réelle, parce qu’il aura toujours peur des représailles, et même de sa tombe, il a encore besoin de l’approbation de maman. Parce qu’il sait pas penser par lui-même, parce qu’il a besoin qu’on l’encourage, qu’on lui bouffe le courage et qu’on lui recrache. Et ça a quelque chose de risible, c’est probablement ridicule, mais c’est si simple de s’accrocher à une épaule, de pouvoir lui remettre la faute si ses actes venaient à avoir des conséquences. Alors elle n’a pas tort Hana, finalement derrière ce minois tragique, se cache une source de vérités qui auraient dû s’étouffer dans le silence.
Alors il hésite, mais l’hésitation c’est un état second, c’est l’autre face de la pièce, c’est l’indécision qui l’attrape, l’enroule autour d’une position neutre. Et il veut s’en délivrer, il veut s’en sortir, et faire taire le flot cruel qui s’échappe de la bouche de sa sœur. Mais comment ? parce que la tuer ça voudrait dire laisser entrevoir le monstre et vivre une nouvelle fois avec la culpabilité. La première a été de ne pas protéger maman, et la seconde deviendra d’éteindre ce qu’il n’a jamais su comprendre. Hana. Hana dans toute sa splendeur, à retourner le cerveau du plus innocent, à vendre son venin comme de l’or, à faire croire au monde qu’il n’a jamais été assez bien pour elle. C’est un art, c’est un art que d’être une si vile vipère. Et il respecte, il respecte sa conviction, ses terribles paroles, mais il ne sait que haïr davantage. Se refusant une seule seconde un répit mérité, une trêve dans cette guerre qui ne prend jamais fin. – Et tu crois encore que tu réussiras à me tuer? – Elle provoque, parce que c’est ce qu’elle sait faire de mieux, ses défenses mécaniques qui la perdront. Parfois encore étonné de la savoir en vie, Yerim se demande si comme tout autre meurtrier, ses ennemis ont hésité, se sont laissés convaincre que laisser Hana en vie était une bien meilleure idée que l’éteindre à tout jamais. Les poings se serrent davantage, laissant ses ongles traverser la peau de ses paumes. La douleur qui le ramène à bon port, la douleur qui lui rappelle que finalement, elle n’a, ne devrait plus avoir de contrôle sur lui. Que cette voix dans sa tête cesse, cesse enfin. – Ah Yerim... – Qu’elle dit en se rapprochant, tel un serpent prêt à annihiler sa proie. Il voudrait se reculer, mais Yerim n’est plus faible, non, quelque part, se cache un semblant de bravoure, cette bravoure à laquelle il aurait dû faire face depuis maintenant longtemps. Elle a tué maman, elle l’a trompé, elle lui a menti, elle a débordé, la source qu’était Hana, cette source pure, n’est plus, ne sera jamais plus. Et même s’il tente, s’il essaye, y a une conviction qui lui dit que non. Elle ne reviendra jamais. La sœur qu’il a aimé, plus que nature, qu’il a aimé si naturellement, de manière si malsaine, mais si belle, elle est partie, elle a disparu. Elle a été cramé avec la maison, avec maman. – Tu me feras toujours rire. – Il inspire, il expire. Il lève la main, la laissant flotter à quelques centimètres de la beau de la cadette. – Je suis si désolé Hana, si désolé que dans le fond j’ai pas pu te sauver, j’ai pas pu sauver maman. Que t’es devenue cette chose que t’étais pas avant. – il marque un pause, il déglutit presque, parce qu’il va la toucher, il va lui lancer une décharge, il le sait. – Je suis désolé, parce que je sais qu’en partie c’est de ma faute et que même si j’ai pu t’aimer, cet amour n’aura jamais été assez. – Il lève les yeux, si bien ancrés dans les siens. – Et que tu crèveras comme maman. Seule. Parce qu’on est destiné à ça, et que si quelqu’un doit t’offrir la fin, ça sera moi. Parce que qui de mieux qu’un Osyris pour en tuer un autre. – et la main ne flotte plus, elle vient se déposer sur la joue de sa sœur. La décharge part, l’électricité s’exulte de ce nouveau pouvoir, alors que la cadette part en arrière. Et il sait que ça ne sera pas fatale, que finalement peut-être que quelque chose dans sa tête a vrillé, et qu’il ne veut pas la voir morte. Pas maintenant. Parce qu’il y a peut-être encore quelque chose à sauver, bien au fond, bien perdu dans l’âme.
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MessageSujet: Re: i truly miss u #Yerim i truly miss u #Yerim EmptySam 24 Mar 2018 - 16:35


Gold and Black
Then she told me why a tiger is gold and black. It has two ways. The gold side leaps with its fierce heart. The black side stands still with cunning, hiding its gold between the trees, seeing and not being seen, waiting patiently for things to come.

Elle regarda Yerim.
Il était grand.
Elle regarda Yerim et vit tout de ces muscles anguleux qui saillissent dans le noir, vibrants, embourbés de tout ce que les tissus et les veines éructent sous la peau quand elles ne sont pas encore déchirées. Elle regarda ces yeux, elle regarda cette stature de monarque abêti aux grandes épaules tremblantes de rage condensée et ravalée au fond des pores, elle regarda Yerim ; ce grand corps droit, cette peau de loup, ce revirement familier des lèvres qui fléchissent en épousant parfaitement les artères du cou et de sa pomme d'Adam virevoltante et qui repartent au bout de la gorge au bout de la nuit.
Elle s'y attarda un instant,  le temps d'un léger flottement, d'un battement de cil.

Oh tout ça était délicieusement prévisible, si prévisible que ça ne revêtait plus aucun intérêt. Et pourtant, sur les lèvres de la jeune femme qui, d’habitude, goûtait avec plaisir ce qu’elle attendait, toute cette scène avait un goût de malheur. Tout ça avait un horrible goût de cauchemar, et Hana était aujourd’hui plus perdue encore que jamais, perdue dans sa répulsion, perdue dans sa haine, perdue dans son incapacité à agir. Pour la première fois depuis son retour, elle était indécise. Elle était soumise à un sentiment, pas de son plein gré. Elle ne pouvait rien faire : c'était quelque chose qui se tordait là, en son sein, quelque chose qui gonflait au fur et à mesure qu'il palabrait. Ereintée, acculée, révoltée, fragilisée la brune regarda l’autre, l'idiot, actuellement le plus souffrant des deux, s'écrouler sous le poids de ses démons. Ah, Hana, elle faisait bonne figure en riant un peu. Ce devait être un rire chaud, un rire joyeux. Mais c’était tellement froid… Ça la tétanisait, ça la refroidissait au plus profond de ses os.

Yerim, il n'avait jamais tenu aucune de ses promesses.
Alors il prouvait jurer, regretter, déblatérer pendant des heures, pendants des jours, des mois, des années, des vies, elle ne lui pardonnerait jamais. Elle était son Thanatos et il serait son Erèbe – sa vestale, son prête, son sacrifice, il serait son animal, sa carcasse, le morceau de pain blanc coupé, elle serait la prière et il serait le brûlé.
A celui qui avait promit l'éternel pour n'y substituer que l'enfer, elle se jurait de lui faire connaitre la brûlure des fers.

Parce qu'Hana n'est pas quelqu'un de bien.
Parce que, même quand elle avait voulut faire du bien, quand elle avait voulut couvrir la bouche de Yerim d'un sourire, quand elle avait voulut porter ses poignets blancs haut, haut dans le ciel pour l'entendre rire, ça n'avait pas marché – ça ne marcherait jamais. Elle vit sa main se tendre, elle vit les mots se tordre, se corrompre et se confondre, elle vit la parodie de son repentir se vider de son sens et de son essence. Et Hana inclina sa joue, épousant la chaire tendre dans un soulagement presque fou. Et ce fut soudain, irrépressible. Une seconde debout. Une autre dans le flou, le corps écroulé, l'esprit ravagé et le visage brûlant, pulsant de tout son sang. Elle préférait la douleur à la cacophonie de ses abnégations. Elle préférait les larmes perlant à ses cils plutôt que la caricature du frère qu'elle avait connu et qu'elle n'aurait jamais plus. Elle y préférait milles décharges, mille et un coup de poignards plutôt que de subir les excuses de ce Yerim là. Et il lui sembla qu'il s'écoula mille ans Hana, avant qu'elle ne puisse se relever. Il lui sembla que le monde ait eut le temps de tourner trois fois sur son axe avant que ses tremblements ne vinrent à cesser. Et que du bout de l'index elle ne vienne cueillir les larmes qui s'étaient écoulés, secouant sa tête dans une tranquille fatalité.

— Mon frère à moi ne m'aurait jamais abandonné. Et il n'aurait pas eut la lâcheté de se réfugier derrière une pseudo  culpabilité pour s'octroyer une légitimité à la déception qu'il deviendrait.

Mais son frère était mort, incinéré en communion avec les cendres de leurs mères, mêlés dans un tout éternel, enfouit au même endroit que leur amour fraternel. N'aurait-il pas dû s'en réjouir Yerim? Son courage et tout les bonnes choses qui le constituaient reposeraient avec elle à tout jamais. Pourquoi chercher une rédemption dans l'écho de son vide?

Car sans doute était-ce là le noeud du problème, l'artère écartelé, le grand mystère. Tous ces pourquoi. Toute cette volonté de rattacher des bouts de logique à l'irrationnel. Hana, une femme ou presque, inconstante et corrompue. Fière de sa mauvaise réputation comme d'une couronne de fleur perlé qu'elle aurait volé dans un cimetière. Aussi racée et inconsciente qu'un requin qui fend l'eau. Y avait-il seulement plus que ça? Plus que cette femme hautement toxique? Après tout qui sait ce qui s'y passe dans la tête des enfants laissés trop seuls, que personne ne regarde ni n'écoute? A quelle déréliction, quel désordre intime l'attrait pour le monstrueux puise-t-il? Elle qui était si mauvaise qu'elle en devenait merveilleuse. Hana si vulgaire. Brillante comme une étoile, brûlante comme le soleil, qui avait dû apprendre à faire de sa vulnérabilité une arme mortelle.

— Toi...

Hana le détailla une dernière fois, remontant ses mèches éparses dans un chignon lâche, leurs caresses sur sa peau irritée lui tirant une grimace qu'elle peinait à réprimer. Elle aurait dû s'en émouvoir, de ce regard si proche de ce qu'elle avait connu autrefois. De ces vestiges d'affection. De toutes ces choses qui la ramenait à cet endroit auquel elle avait un jour alloué le mot maison. Mais elle n'en ressentit qu'une cruelle indifférence, qu'un méprit cuisant qui précédait son ennui avant que revienne l'indifférence. Ses émotions, elle les avait perdus en même temps que son abandon. Et il n'y avait peut être que la rage qui valait la peine d'être vécue lorsque tout n'était que ruine et désolation.

— Toi, tu ne mériterais même pas de mettre fin à tes propres jours.

Toi, tu me dégoûtes.
Mais au fond elle le savait bien Hana, qu'il ne lui avait que lui qui la révoltait. Que lui qui puisse ainsi la ramener vers l'enfant qu'elle avait été et l'insouciance qui lui manquait. Et ça résonnait fort soudainement, alors qu'elle s'en détournerait. Ca dansait dans son esprit fébrile, ça se répercutait dans ses pas se fondant dans la nuit. Yerim, elle l'aimait. Elle l'aimerait toujours, pour toujours et à jamais.
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