‹ AGE : vingt-quatre ans à vivre tel un oppressé, amoureux d'une liberté qu'il ne voit que dans ses rêves, c'est la jeunesse qui trompera les vieilles générations.
‹ STATUT : célibataire, autrement dit seul depuis sa naissance, il n'est intéressé par rien d'autre que par une vengeance froide.
‹ SANG : mêlé, abomination, quoi que utile aux yeux de quelques maîtres, il est de ces gens qui ont courbé l'échine pour survivre.
‹ POUVOIR : jaune comme le pipi.
‹ METIER : en fuite, chien, loup solitaire, il rode, il vaque, il torture, il est le fantôme d'une carcasse d'autrefois. accessoirement bras-droit de anders pollux, il est enfin à la tête d'une Hydre qui ne courbera jamais l'échine.
‹ ALLEGEANCE : autrefois la ligue, maintenant l'armée de pollux. comme un chien enragé, le loup solitaire s'adosse à cette nouvelle famille qui mettra le royaume à sang et à flammes pour récupérer ce qui leur a toujours été dû: la liberté.
‹ ADIUTOR : merle osanos, jamais il n'a autant détesté, jamais il n'a autant haï. que son rêve à lui et d'enrouler ses mains autour de son cou pour lui arracher toute trace de vie.
Sujet: Re: i truly miss u #Yerim Dim 28 Jan 2018 - 17:42
Don't be that way, fall apart twice a da. I just wish you could feel what you say, show, never tell but I know you too well. Kind of mood that you wish you could sell
Yerim c’est un gosse de la nuit, qui laisse l’ombre de la lune se poser sur sa carrure stoïque. Les yeux levés, le menton profané vers ce ciel sans étoile, il a l’impression d’être rien, minuscule, une petite particule qui se balade sur une terre qui irrévocablement ne lui appartient pas, qui ne sera jamais sienne. Il est petit Yerim, un gamin, un enfant encore, un adolescent aux traits tirés, à la violence éclaboussant chacun de ses pores, les poings serrés, les mains sanglantes ruisselantes de ce liquide carmin. Il a gâché sa vie, il se dit parfois, il a eu faux sur toute la ligne et peut-être que tous ces meurtres ne mèneront qu’à une seule chose, sa perte. Mais il vaque à vriller son intérêt sur autre chose, pour pas sentir ce poids intense de la culpabilité, de la conscience qui chuchote et qui insuffle de terribles vérités qui préfèrent rester dans un sombre déni. Parce que nier, c’est ce qu’il sait faire de mieux. Il n’a pas sa place ici, ni jamais en réalité, parce qu’il appartient à un monde du passé, qui a été pulvérisé il y a bien longtemps, par un visage innocent, par un sang qui n’aurait pas dû être. Et parfois Yerim il pense encore à Hana, à cette terrible fille, à cette sœur qu’il a un jour su aimer ; puis détester. Il n’a jamais autant détesté, parce que toutes les horreurs du monde, elles ont été provoqué par la harpie aux traits dissimulés derrière un masque de mensonges et de fausse naïveté. Il grogne dans sa carne, alors qu’il poursuit sa route, à se perdre, à s’oublier, à écouter les respirations rythmés des gens déjà bien longtemps endormis, alors qu’il sombre dans son insomnie. Il ne dort plus Yerim, peut-être parce qu’il pense trop, il réfléchit trop à ce qui aurait pu être, à ce qui ne sera jamais. Il a perdu le fil, le fil du temps, épuisé, démantelé, il a l’impression d’être une épave, un fantôme, un mirage, un truc fixe, mais trop flou, qui ne sait jamais lier les bouts. Il a envie de frapper dans un mur, de faire déferler sa colère contre la pierre, parce qu’elle ne répondra jamais, parce qu’elle saura accepter la haine et la brutalité sans broncher en lui rendant la pareille. Mais Yerim s’abstient, il regard dans le vide, un horizon fait de sang et de feu. Et il comprend, il comprend que son humanité il l’a perdu d’antan ; là où Hana l’a trahi, là où Alix est morte. – Yerim. – Et le sang se glace, et la rage remonte dans les entrailles et vient chauffer ses poings si rapidement aiguisés. Il se retourne vers la maîtresse de la voix mélodieuse qu’il reconnaîtrait dans l’un de ses pires cauchemars. Il a envie de lui cracher à la gueule, de taper sa tête contre un mur, de lui gueuler meurtrière, assassin, mais il se tait. Il invoque rien que la haine, le dégoût et le mépris dans son regard, alors que ses yeux se posent sur la silhouette fine de sa petite sœur. Sa cadette, cet être qu’il croyait innocent, mais finalement si vilement cruel. La moue se mue sur son visage passif, alors qu’elle se lève et s’approche. C’est une tentatrice Hana, elle a la langue bien trop pendue, le regard captivant et la manipulation dans l’âme et dans le myocarde. Elle sait convaincre, elle sait parler, elle sait dicter son monde et son autorité ; mais Yerim est loin d’être bête, est loin d’être le gosse innocent. Il la croyait morte, il la croyait éteinte à tout jamais, mais elle a survécu, elle est devenue quelque chose, elle partage même les mêmes idéaux que lui. Mais les choses ont changé et dans l’ironie de la situation, Yerim y trouve un certain réconfort ; car elle lui est subordonnée, elle n’est rien, alors qu’il est tout. Et il lui avait promis vengeance et horreur, il lui avait promis qu’un jour il reviendrait en tant que roi et qu’elle devra courber l’échine et s’excuser, lui demander pardon une centaine de fois, alors qu’il la tuerait. Enroulant ses mains autour de son cou, appuyant, appuyant pour lui briser la nuque, avant de la faire brûler, brûler comme maman a carbonisé. Et la nymphe s’approche, glissant ses doigts le long de ses vêtements, puis ses cheveux, alors que son toucher lui brûle la peau, lui donne envie de se laver, de frotter et d’effacer le fil invisible, probablement invincible qui les relie. Dieu, ô dieu que Yerim la hait. Parce qu’elle représente la fleur du mal, parce qu’elle représente plus encore que la tragédie ; elle est le mal, elle est le mal-être, elle est la terreur et l’horreur, le fruit des insomnies. Elle est tout ce qu’il y a de mauvais sur cette terre, et son moyen à lui de repousser la faute sur Hana que sur lui. Le poids de la conscience il en veut pas, il a trouvé sa victime. – Bonjour. – Et il a envie de rire le gosse, parce qu’elle fait semblant, parce qu’elle doit sentir l’électricité qui l’entoure, la décharge qu’il peut lui envoyer à tout moment. Parce que Yerim est épuisé, incapable de dormir, puis touché par un virus qui le rend incapable, dangereux et imprévisible ; davantage qu’avant. Alors il tente de se concentrer, parce qu’il veut pas encore la tuer, pas maintenant, pas quand il a encore tout son poison à lui cracher à la figure. – Je suis ravie de constater que tu respires encore cher frère. – Il a envie de lui répondre que ça le grise qu’elle soit encore là, vivante, alors qu’Hana mériterait de dormir six pieds sous terre, avec les mains liées, la bouche recouverte. Mensonge, mensonge, mensonge. Que sa tête lui crie, qu’il ne tombe pas dans le piège, pas quand elle est si fatale, pas quand Hana a changé et n’est plus la biche brisable, cassable. – Le sentiment n'est pas réciproque. – Qu'il lui crache à la figure sans cacher son mépris. – Tu n’as donc vraiment aucun instinct de survie Hana. – Le ton est froid, glacial même. Stoïque, la rage dans les yeux, dans ces pupilles dilatées par la colère noire, impunément, Yerim lève la main et la pose à quelques centimètres de la peau de sa cadette. – Je te touche et tu crèves. Tu veux crever Hana ? Un petit toucher et ta peau carbonisée; ça devrait te rappeler des souvenirs, ironique n'est-ce pas? – Il rit sans émotion, sans sentiment, alors que sa paume balance toujours à quelques pas de la peau de sa sœur. La toucher ; la tuer. Mais il la retire avant de passer le pas et la jauge de haut en bas. – Je tolère ta présence ici, car tu es une arme pour Pollux, mais ne crois pas une seule seconde, chère petite sœur, que tu es pardonné. Ta fin viendra bien assez tôt, et toujours de ma main. C’est une promesse. – Qu’il lui dit alors qu’il se penche pour être à sa hauteur, sa voix un doux murmure.
Invité
Invité
Sujet: Re: i truly miss u #Yerim Dim 28 Jan 2018 - 20:21
Yerim Osyris
yellow
‹ MESSAGES : 743
‹ AVATAR : NAM JOO HYUK.
‹ CRÉDITS : AV/@TYRELL AKA BE QUI EST BAE ET QUI EST QUEEN.
‹ AGE : vingt-quatre ans à vivre tel un oppressé, amoureux d'une liberté qu'il ne voit que dans ses rêves, c'est la jeunesse qui trompera les vieilles générations.
‹ STATUT : célibataire, autrement dit seul depuis sa naissance, il n'est intéressé par rien d'autre que par une vengeance froide.
‹ SANG : mêlé, abomination, quoi que utile aux yeux de quelques maîtres, il est de ces gens qui ont courbé l'échine pour survivre.
‹ POUVOIR : jaune comme le pipi.
‹ METIER : en fuite, chien, loup solitaire, il rode, il vaque, il torture, il est le fantôme d'une carcasse d'autrefois. accessoirement bras-droit de anders pollux, il est enfin à la tête d'une Hydre qui ne courbera jamais l'échine.
‹ ALLEGEANCE : autrefois la ligue, maintenant l'armée de pollux. comme un chien enragé, le loup solitaire s'adosse à cette nouvelle famille qui mettra le royaume à sang et à flammes pour récupérer ce qui leur a toujours été dû: la liberté.
‹ ADIUTOR : merle osanos, jamais il n'a autant détesté, jamais il n'a autant haï. que son rêve à lui et d'enrouler ses mains autour de son cou pour lui arracher toute trace de vie.
Sujet: Re: i truly miss u #Yerim Sam 24 Mar 2018 - 14:51
Don't be that way, fall apart twice a da. I just wish you could feel what you say, show, never tell but I know you too well. Kind of mood that you wish you could sell
Les poings serrés, le coeur battant, Yerim a les pupilles dilatées, le palpitant explosant dans sa cage thoracique, pour une raison, une obscurité terriblement évidente ; Hana. O douce Hana, monstre, démon, elle est la pire de ses faiblesses, la pire de ses chimères. Parce qu’elle est en vie, alors qu’il la souhaite crever, la bouche grande ouverte, les yeux ouverts, la peau froide, glaciale. Et pourtant, se tenant face à lui, son sourire mielleux, ses iris si tendrement cruelles, il a envie d’enserrer ses mains autour de sa nuque et briser ce corps frêle. Parce qu’il la hait, comme il se hait. De ne pas avoir pu agir, de ne pas avoir pu sauver maman, ni sa cadette. Peut-être qu’en l’aidant, peut-être qu’en ne la vendant pas, il aurait pu former auprès d’elle, une nouvelle alliance, un couple inspirant le mauvais augure, les ténèbres et le sang. Mais ce passé-là, cette éventualité a été effacé il y a bien longtemps, quand tout deux ont décidé de se placer comme des chiens en faïence et de déterminer une guerre interminable ; incontournable. Parce que c’est le même sang qui coule dans leurs veines, c’est le même truc pourri, dégueulasse qui les fait avancer, c’est l’ambition et la Mort ; c’est crever pour survivre. C’est faire saigner pour se sentir vivant, pour se sentir plein. Ils sont à la fois si similaires et si différents, que ça trouble sa vue, son instinct et surtout cet esprit déjà bien trop indécis. La tuer maintenant, ou attendre, et surtout le regretter. – Alors tues moi. – Qu’elle lui dit, un sourire pendu aux lèvres. Et il a envie, dieu qu’il a envie, d’ouvrir la brèche, et laisser le monstre parler, agir, détourner tout sentiment de logique et faire ce qu’il rêve de faire depuis si longtemps. Mais la conscience le rattrape, et que dirait maman ? Qu’est-ce qu’elle dirait si elle savait, si elle savait à quel point ses deux gosses se détestent, se haïssent, se sont aimés, pour se séparer ensuite ? comment réagirait-elle, si elle savait que Yerim veut la tuer, veut tuer Hana de toute sa splendeur ? elle excuserait probablement les actes fous de la cadette, elle lui dirait qu’Hana a besoin de lui, comme il a toujours eu besoin d’elle. Que leur sang est entremêlé et que même s’il a l’impression que l’un ne peut vivre si l’autre traverse encore cette terre, ce n’est pas le cas, ça ne sera jamais le cas. Parce que faire du mal à Hana, c’est faire du mal à maman, c’est éteindre la moitié de sa lignée, c’est taire quelque chose qu’elle a aimé, malgré le fait qu’elle l’aura tué. – Bien sûr. T'es incapable de faire quelque chose par toi même. Il faut qu'un ordre s'échappe de la bouche de tes maitres. – Ha. Et si la vérité est crue, elle est bien réelle, parce qu’il aura toujours peur des représailles, et même de sa tombe, il a encore besoin de l’approbation de maman. Parce qu’il sait pas penser par lui-même, parce qu’il a besoin qu’on l’encourage, qu’on lui bouffe le courage et qu’on lui recrache. Et ça a quelque chose de risible, c’est probablement ridicule, mais c’est si simple de s’accrocher à une épaule, de pouvoir lui remettre la faute si ses actes venaient à avoir des conséquences. Alors elle n’a pas tort Hana, finalement derrière ce minois tragique, se cache une source de vérités qui auraient dû s’étouffer dans le silence. Alors il hésite, mais l’hésitation c’est un état second, c’est l’autre face de la pièce, c’est l’indécision qui l’attrape, l’enroule autour d’une position neutre. Et il veut s’en délivrer, il veut s’en sortir, et faire taire le flot cruel qui s’échappe de la bouche de sa sœur. Mais comment ? parce que la tuer ça voudrait dire laisser entrevoir le monstre et vivre une nouvelle fois avec la culpabilité. La première a été de ne pas protéger maman, et la seconde deviendra d’éteindre ce qu’il n’a jamais su comprendre. Hana. Hana dans toute sa splendeur, à retourner le cerveau du plus innocent, à vendre son venin comme de l’or, à faire croire au monde qu’il n’a jamais été assez bien pour elle. C’est un art, c’est un art que d’être une si vile vipère. Et il respecte, il respecte sa conviction, ses terribles paroles, mais il ne sait que haïr davantage. Se refusant une seule seconde un répit mérité, une trêve dans cette guerre qui ne prend jamais fin. – Et tu crois encore que tu réussiras à me tuer? – Elle provoque, parce que c’est ce qu’elle sait faire de mieux, ses défenses mécaniques qui la perdront. Parfois encore étonné de la savoir en vie, Yerim se demande si comme tout autre meurtrier, ses ennemis ont hésité, se sont laissés convaincre que laisser Hana en vie était une bien meilleure idée que l’éteindre à tout jamais. Les poings se serrent davantage, laissant ses ongles traverser la peau de ses paumes. La douleur qui le ramène à bon port, la douleur qui lui rappelle que finalement, elle n’a, ne devrait plus avoir de contrôle sur lui. Que cette voix dans sa tête cesse, cesse enfin. – Ah Yerim... – Qu’elle dit en se rapprochant, tel un serpent prêt à annihiler sa proie. Il voudrait se reculer, mais Yerim n’est plus faible, non, quelque part, se cache un semblant de bravoure, cette bravoure à laquelle il aurait dû faire face depuis maintenant longtemps. Elle a tué maman, elle l’a trompé, elle lui a menti, elle a débordé, la source qu’était Hana, cette source pure, n’est plus, ne sera jamais plus. Et même s’il tente, s’il essaye, y a une conviction qui lui dit que non. Elle ne reviendra jamais. La sœur qu’il a aimé, plus que nature, qu’il a aimé si naturellement, de manière si malsaine, mais si belle, elle est partie, elle a disparu. Elle a été cramé avec la maison, avec maman. – Tu me feras toujours rire. – Il inspire, il expire. Il lève la main, la laissant flotter à quelques centimètres de la beau de la cadette. – Je suis si désolé Hana, si désolé que dans le fond j’ai pas pu te sauver, j’ai pas pu sauver maman. Que t’es devenue cette chose que t’étais pas avant. – il marque un pause, il déglutit presque, parce qu’il va la toucher, il va lui lancer une décharge, il le sait. – Je suis désolé, parce que je sais qu’en partie c’est de ma faute et que même si j’ai pu t’aimer, cet amour n’aura jamais été assez. – Il lève les yeux, si bien ancrés dans les siens. – Et que tu crèveras comme maman. Seule. Parce qu’on est destiné à ça, et que si quelqu’un doit t’offrir la fin, ça sera moi. Parce que qui de mieux qu’un Osyris pour en tuer un autre. – et la main ne flotte plus, elle vient se déposer sur la joue de sa sœur. La décharge part, l’électricité s’exulte de ce nouveau pouvoir, alors que la cadette part en arrière. Et il sait que ça ne sera pas fatale, que finalement peut-être que quelque chose dans sa tête a vrillé, et qu’il ne veut pas la voir morte. Pas maintenant. Parce qu’il y a peut-être encore quelque chose à sauver, bien au fond, bien perdu dans l’âme.
Invité
Invité
Sujet: Re: i truly miss u #Yerim Sam 24 Mar 2018 - 16:35