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si vis pacem para bellum (izoldis)

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Adonis Griffith
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
‹ POINTS : 7335

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MessageSujet: si vis pacem para bellum (izoldis) si vis pacem para bellum (izoldis) EmptyMer 27 Déc 2017 - 14:28

La discussion n’avait au final pas été si longue que ça. Une heure, tout au plus. Mais tout ce qu’il devait dire avait été dit, et le brun avait donné ses indications, voire ses ordres, à ceux qui avaient juré de le suivre n’importe où. Il gardait en tête l’insolence de sa cousine, cependant, et alors qu’il quittait la table, il ne l’attendit pas avant de se rendre dans ses appartements. Le prince parcourait les couloirs de son fief attitré seul. Les mains dans le dos, il laissait décanter les informations qu’il avait reçu au diner alors qu’il se rendait vers la chambre qu’il partageait avec sa fiancée. La brune ne tarderait pas à arriver, il le savait. Elle avait senti son agacement, et le brun la connaissait assez que pour savoir qu’elle voudrait régler ça au plus vite. Il était pareil, sur ce point. Il n’aimait pas garder des non-dits trop longtemps et préférait une discussion à l’ignorance. Alors qu’il s’approchait de sa chambre, un lambda posté là ouvrit la porte sur son passage et la referma derrière lui. L’homme ne prononça pas un seul mot. Apparemment, les quelques lambdas présents avaient eu vent du traitement à accorder au Griffith. Pas celui d’un prince. Celui d’un roi. Ces petites choses insignifiantes subissaient les querelles politiques des plus puissants. Que pouvaient-ils faire de plus, de toute manière ? Certains avaient tentés de se révolter pendant que les maîtres subissaient le virus, mais ceux-là seraient bien vite écrasés sous les bottes puissantes des maîtres. Adonis pénétra dans sa chambre le premier. Il déboutonna le bouton de sa chemise qui oppressait un peu trop sa gorge à son goût, et laissa tomber sa veste sur une chaise. Le brun en était là quand la future reine fit son entrée à son tour. Son regard doré se posa sur la silhouette fine et élancée de la belle. « Izolda. » fit-il simplement. Il s’installa sur la chaise où il venait de poser sa veste et se pencha vers ses pieds pour défaire ses souliers. Il venait seulement d’en retirer une quand il se redressa vers la jeune femme. « C’est moi qui deviendrai roi, tu le sais ça, non ? » son regard était presque incisif, capable de fendre la carapace qu’il savait que la jeune femme possédait. Lui aussi s’en était constitué une, comme tous les nobles et les princes de ce monde. Il se pencha à nouveau pour s’occuper de défaire les lacets de sa seconde chaussure, et la retirer également. La manœuvre ne pris pas plus de trente secondes, pendant lesquelles il ne dit rien. Les pauses d’Adonis étaient toujours calculées, destinées à servir sa communication. Elles étaient là pour imposer un temps de réflexion, ou pour laisser le temps à son ou ses interlocuteurs de digérer l’information. Quand il eut terminé, il poussa ses souliers du pied un peu plus loin et se redressa pour observer la belle princesse, à nouveau. « C’est l’œuvre de toute ma vie. A l’académie déjà j’ai trouvé des alliés de taille. J’ai risqué ma vie pour cette couronne, quand je l’ai demandée à Cal. J’ai fait plus de choses pour cette couronne qu’aucun membre de cette famille. J’ai trahi et j’ai formé des nouvelles alliances. Des hommes et des femmes veulent ma tête uniquement parce que je suis si proche d’obtenir ce qui m’est dû, ce qui m’est destiné depuis le jour ou je suis venu au monde sans titre royal, au contraire d’Ariane et d’Eros. » Le premier né de la paix, c’était lui. Le premier Griffith né après la perte de la couronne. « Si tu dois devenir ma reine je veux que tu maîtrise la politique au moins aussi bien que moi. Les apparences sont fondamentales. Regarde le couple impérial ; ils sont plus soudés que nous l’avons été ce soir. »
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‹ STATUT : mariée au seul homme qui compte à ses yeux, elle n'en reste pas moins volage.
‹ SANG : autrefois argenté, il prend maintenant des reflets bleutés.
‹ POUVOIR : maîtrise du métal, un don qu'elle a eu du mal à appréhender, mais avec lequel elle se familiarise de jour en jour.
‹ METIER : reine d'eartanera, la couronne faite d'or repose enfin sur sa chevelure ébène.
‹ ALLEGEANCE : elle a depuis longtemps ployé le genou face à adonis.
‹ ADIUTOR : asenath, une verte qui a disparu après le virus.
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MessageSujet: Re: si vis pacem para bellum (izoldis) si vis pacem para bellum (izoldis) EmptySam 30 Déc 2017 - 0:56

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Le repas était terminé. L'assemblée avait prit fin et tout semblait s'être déroulé correctement, quand bien même peut on encore utiliser ce terme en temps de guerre. La jeune femme avait été rassurée. Rassurée de voir toutes ces personnes prêtes à mourir pour celui qui était sien. Rassurée parce qu'elle mesurait enfin que toutes ces idées, que tous leurs désirs, n'étaient pas vains. Leurs projets avaient un sens et leur destin n'appartenait plus à des rêves venant caresser le sommet de leurs crânes, une fois la nuit tombée. Malgré tout cela, la gamine avait un nœud dans la gorge. Cela l'empêchait presque de respirer, de laisser l'oxygène effleurer ses poumons. Son estomac ne cessait de se serrer à mesure que les minutes passaient. Izolda n'était pas une idiote. Insolente, tête brûlée certainement, mais elle n'avait jamais été stupide. Elle avait bien compris que ses prises de parole n'avaient pas été des plus appréciées par son prince. Et ce qu'elle détestait par dessus tout, c'était de réussir à lire la déception ancrée dans ses iris ambrés. Parce que tout ce qu'elle n'avait jamais fais ou désiré autre chose que de rendre fier ceux qui l'entouraient. Réussir tout ce qu'elle entreprenait, maigre consolation pour essayer de briller dans une famille où chacun était déjà, à son échelle, une étoile rayonnante. Elle n'avait pas (et n'aurait jamais) le calme d'Eros ni la vivacité d'esprit d'Ariane, et encore moins le leadership d'Adonis. Quant à Isaak, elle n'avait rivalisé avec son sens aigu de la diplomatie. Parce que tout ce qu'elle représentait, c'était une poupée au visage angélique et à l'étiquette irréprochable. Une noble qui faisait sensation par son sens de l'esthétisme. Mais souhaitait-elle réellement n'être réduite qu'à cela ? La réponse avait toujours été évidente pour l'enfant. C'est bien pour cela qu'elle s'était livrée à l'apprentissage de son élément depuis aussi loin qu'elle s'en rappelait. Izolda avait tout fait pour entretenir le masque qu'elle aimait tant porter. Mais la voilà, propulsée au rang de future reine, promise à l'héritier légitime d'une couronne faite de granit.
Elle ne mit pas longtemps à suivre Adonis en direction de leurs appartements, parce qu'un roi partant sans sa reine, cela alimenterait les bruits de couloir. Et ils n'en avaient définitivement pas besoin. Alors qu'elle s'avance, Iz est partagée entre la grandeur dont elle a toujours fait preuve et la honte qui rongeait son être, redevant enfant face au jugement du souverain. Elle ne se rappelait que trop bien des corrections qui lui furent données pour son arrogance et son insolence. Et elle n'était pas prête à subir le courroux de son cousin. Le regard fixe, elle arriva bien rapidement face à la porte. Elle n'eut pas le temps d'inspirer profondément que déjà le lambda la lui ouvrait, jetant la poupée dans la gueule du loup précipitamment. Déjà, elle put entendre son prénom résonner entre les murs de la chambre alors qu'elle posa ses iris sombres sur la silhouette d'Adonis. De nouveaux mots glissèrent sur ses lèvres alors qu'il relevait son visage vers le sien. Sa question piqua à vif l’ego de la princesse qui n'appréciait pas la rhétorique du jeune homme. Si elle n'avait pas conscience de ses erreurs, elle aurait certainement roulé des yeux au ciel, mais elle choisit de se retenir. Puis ce fut le silence, de nouveau. L'attente était bien trop longue pour l'impatiente qui tournait déjà en rond dans son esprit. Mais son supplice prend fin alors qu'il reprend sa tirade. Elle l'écoute, attentivement, et n'affichant aucune émotion, aucune réaction sur son faciès. Malgré tout, sa fierté fut touchée quand il énonça le couple impérial. Elle refusait que ces imposteurs de l'amour ne paraissent plus unis que son union, désirée, avec son aîné. Une fois qu'il semblait avoir terminé, la poupée prit le temps de réfléchir. Réfléchir à ce qu'elle allait lui dire, puisqu'elle se devait de peser ses mots et c'était bien la première fois qu'elle le faisait en sa présence. – Adonis. Elle imposa un silence, apprenant, elle aussi, à manier le langage qu'il soit verbal ou corporel. – Je t'ai choisi pour devenir mon époux. Peu de jeunes femmes de mon rang peuvent s'octroyer l'honneur de choisir celui avec qui elles partageront leur lit. La poupée fait quelques pas, se rapprochant ainsi de lui. – Mais je ne t'ai pas proposé cet arrangement pour devenir reine. Je l'ai fais parce que je t'aime, parce que je crois en toi, je crois en ta légitimité, parce que je sais que tu es le roi d'Eartanera. Je l'ai fais parce que tu es un roi, mon roi. D'un geste délicat, elle balaye sa chevelure lisse derrière ses épaules, dégageant ainsi son visage si parfait. Ses iris noisettes viennent se planter dans celles ambrées de l'héritier. Elle finit enfin par reprendre sa propre tirade. – Mais il y a peut-être quelque chose qui t'a échappé Adonis. Tu es peut être né sans couronne, mais tu t'es fabriqué la tienne au fil des années. Tu as été élevé comme un prince en devenir, tu as appris à manier les mots d'une manière que seul toi sait le faire. Tu n'es pas devenu un leader, tu es né leader, c'est dans ton sang, dans ton être. Tu as su être entouré de ceux qui t'ont permis d'avancer. Elle humidifie ses lèvres avant de continuer. – Evidemment, tout ce que tu es, tu le dois aussi à toi. Il le savait bien, que jamais elle n'aurait osé penser qu'il était monté uniquement grâce à l'aide de tiers, c'est aussi cette force qu'il puise en lui qui fait ce qu'il est aujourd'hui. – Je ne suis pas là pour flatter ton ego, j'ai toujours dis ce que je pensais, ça tu le sais mieux que quiconque. Tout ce qui effleure mes lèvres, je le pense et je le pense avec ferveur. Izolda fait tourner la bague ornant sa main gauche, celle du cœur. Un geste dont elle s'était entichée depuis que le bijou avait pris cette place. – La vérité c'est que je n'ai jamais été préparée à tout ça. Même dans mes rêves les plus fous, je n'aurais osé m'imaginer princesse, alors souveraine ? Je n'ai jamais eu cette prétention. Izolda se rapproche encore un peu plus d'Adonis, et vient prendre sa main dans la sienne, entremêlant leurs doigts, mais restant debout face à lui. – Je ne veux pas être reine Adonis. Elle fait une pause mesurée. – Je veux être ta reine. Là était toute la différence, une différence qui avait de l'importance pour la gamine. Elle ne serait pas le double de Saeko Oshun et ils ne seront pas la réplique du couple impérial, parce qu'ils étaient bien plus que cela. Ils étaient de droit divin, ils étaient des enfants de la terre, ils étaient des Griffith. – Et j'apprendrais, j'apprendrais tout ce qu'il faudra pour ça. Elle retire ses doigts des siens et sans poser un regard sur l'épée accrochée au mur, elle fit un mouvement de main. L'objet se fendit en deux et c'est le bruit de la ferraille tombant lourdement sur le sol qui retentit au creux de leurs tympans. – J'apprends vite. Elle en profite pour arquer un sourcil et laisser un sourire se greffer sur ses lippes.


Dernière édition par Izolda Griffith le Mer 3 Jan 2018 - 16:36, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: si vis pacem para bellum (izoldis) si vis pacem para bellum (izoldis) EmptyDim 31 Déc 2017 - 12:59

Sa logorrhée terminée, Adonis laisse le loisir à la belle brune d’entamer son propre discours. Qu’elle lui prouve par ses mots qu’elle est la digne souveraine qui saura récupérer Eartanera à ses côtés. Avec lui, pour lui-même si il le fallait. Il l’observe, écoute, sans rien dire. La brune manie les silences comme elle l’a entendu le faire lui, et les gestes. Elle s’approche, parle, balaye sa crinière brune et pose son regard dans le sien. Adonis note chaque mouvement, chaque stratagème pour le faire écouter et pour ancrer les mots de la demoiselle dans son crâne princier. Il ne l’interrompt pas, c’est presque comme un exercice. Elle s’approche encore, humidifie ses lèvres qu’il sait douce et Adonis laisse l’ambre couler sur ce doux visage, jusqu’à la bouche qu’il sait accueillante, avant de remonter sur les prunelles familières. Elle le flatte, mais Adonis est sensible à la flatterie. Il aimerait ne pas l’être, mais c’est plus fort que lui. Le prince sûr de lui, ambitieux, qui aime s’entendre dire qu’il est sur la bonne voie et qu’il va y arriver parce qu’il est assez doué et déterminé pour ça. Il observe la bague qu’elle fait tourner à son doigt. Une magnifique pièce, pas celle qu’il avait dû offrir à Isaure – elle l’a conservée – mais celle qu’il aurait du passer au doigt d’Historia. Une pierre choisie par sa mère à lui, la tante d’Izolda, montée sur un fin anneau d’or. Une création si fine et délicate qu’elle ne pouvait être que l’œuvre d’un Aerinstien. La brune vient prendre sa main, et Adonis se laisse faire, il ferme les doigts autour des siens, entremêlés. Il continue de l’écouter, la tête levée vers elle, qui est debout alors qu’il est assis. Elle veut être sa reine, lui dit-elle. Sa reine, à lui, et non pas une reine quelconque. Elle veut l’épouser pour partager son pouvoir, mais pas arracher le sien propre. Il a compris la nuance, il l’a toujours su et c’est bien pour ça qu’il l’épousera elle et pas une autre. Izolda récupère sa main, retire ses doigts de ceux du prince et les tend vers une épée accrochée au mur. Elle se concentre, et le métal se brise avant de tomber au sol dans un bruit de vieille ferraille. Adonis observe les pièces au sol, écoute les derniers mots de la brune et se lève. Il la dépasse, va ramasser les morceaux de l’épée sans un mots et les pose sur la cheminée au-dessus de laquelle elle était. Il fait froid d’ailleurs, dans la pièce. Sans l’énergie de Flamaerin, dont Eartanera est privée, l’hiver se fait rude. Adonis craint moins le froid, lui qui a un sang de lave. Le magma coule dans ses veines et réchauffe son corps. Auparavant, la peau de cet eartanarien était sans cesse froide, désormais elle dégage une douce chaleur, comme si la fièvre refusait de réellement le quitter.

Il se tourne vers sa belle. « Je suis conscient de ma valeur, mais j’apprécie que tu l’aies remarqué. » fait-il en s’approchant à nouveau d’elle. Il vient replacer une mèche rebelle derrière l’oreille de la jeune femme. A son âge, il n’était encore qu’un apprenti au palais. Lui était devenu ambassadeur à 21 ans seulement – ce qui restait un âge très jeune. Elle, elle n’avait que 20 ans et allait devenir reine. Mais il ne doutait pas de son choix. C’était elle, ou personne. « Même si tu n’es pas d’accord avec moi ou mes choix, je ne veux plus te l’entendre dire devant nos alliés et mon conseil. Les désaccords, nous en discutons à deux, et uniquement à deux. Laisse le conseil se ridiculiser si ils ont l’outrage de dire des imbécilités, laisse les espions et les soldats avoir ce rôle. Tu seras ma reine, et notre voix doit être la même. » Il laisse tomber sa main. « Je sais que tu n’approuves pas les Valaeris, mais Aerinstin doit avoir une couronne qui m’est favorable. Alors tu viendras avec moi, tu leur montreras, qui sont les Griffith. La seule famille qui a conservé son trône aussi longtemps. La seule famille propriétaire d’une capitale depuis des millénaires. Tu leur montrera pourquoi c’est toi que j’épouse, et pas une autre fille de la terre, et encore mois une fille de l’air, de l’eau ou des flammes. Tu parleras en ma faveur, et en faisant ça, tu parleras aussi en ta faveur. Et quand nous reviendront, je t’épouserai ici-même. » Et comme pour ponctuer ses paroles, le prince s’empare de la nuque de la belle et l’attire contre sa bouche pour lui voler ses lèvres et goûter au miel de sa langue contre la sienne.
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MessageSujet: Re: si vis pacem para bellum (izoldis) si vis pacem para bellum (izoldis) EmptyMer 3 Jan 2018 - 17:44

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Izolda ne sait pas vraiment pourquoi elle se lance dans cette tirade. Peut-être est-ce pour l'impressionner. Peut-être est-ce par pur réflexe. Ou bien peut-être cherche t-elle à se prouver quelque chose à elle-même. Probablement un mélange de chacune de ces hypothèses. A dire vrai, elle n'est encore qu'une enfant, à peine sortie de l'académie. Une princesse choyée depuis toujours, que l'on a préservé des vices de ce monde. Une gamine parfois capricieuse, qui aime les belles choses et n'ayant jamais sa langue dans sa poche. Au fond, peut-être est-elle la caricature parfaite d'une princesse objet. Peut-être l'a-t-on formé durant sa maigre existence à n'être que cette potiche, jolie mais sans la moindre importance, polie mais dénuée de toute intelligence. La fille de la terre avait pris le soin d'être meilleure que ça, en apprenant à manier l'arc, à se battre, à maîtriser son élément. Cette pensée lui serre le cœur, bien qu'elle commençait à savoir user de son nouveau pouvoir, la terre lui manquait toujours, terriblement. Les mots se suivent et ne se ressemblent pas. Izolda essaye de manier les syllabes aussi bien qu'Adonis, mais il lui reste un long chemin à parcourir avant d'y arriver. La poupée parle avec son cœur, elle ne dit rien qui ne résonne vrai en son sein. Peut-être devrait-elle apprendre à manier l'art du mensonge, mais pas aujourd'hui, pas en la présence d'Adonis. Parce qu'avec lui, elle sera toujours honnête, peu importait qu'ils soient en conflit ou non. Sa tirade se termine par un geste qui pouvait sembler anodin, mais qui ne l'était pas. Izolda se préparait à la guerre, comme chacun des alliés présents à Foushin ou ailleurs. Elle n'était pas la princesse fragile, celle que ses parents auraient aimé qu'elle soit pendant des années.
Son prince ne l'a pas coupé durant les longues minutes où elle a monopolisé la parole. Il l'a laissé faire, et maintenant, elle redouterait presque les mots qui viendront épouser ses lèvres. Alors que ses doigts avaient quitté les siens, elle l'observe se lever en direction de l'épée qu'elle avait fendue et dont les restes gisaient sur le sol froid. Ses iris noisettes suivent cette silhouette qu'elle ne connaissait que trop bien. Son regard se fronce alors qu'elle ne comprend pas vraiment ce qu'il va faire, mais elle attend, elle l'attend. Elle l'attendra toujours, c'est une évidence qui n'a même pas besoin d'être énoncée. Lorsqu'il prononce sa première phrase, elle ne peut s'empêcher d'étouffer un rire, un rire chaleureux, un rire doux, celui qu'il aimait tant. La gamine se tourne vers Adonis à mesure qu'il se rapproche d'elle. Iz pouvait sentir la chaleur de son corps alors qu'ils n'étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Un léger frisson traverse son échine alors que les doigts du prince vienne effleurer son oreille, remettant délicatement une de ses mèches brunes en place. Son regard planté dans le sien, elle l'écoute reprendre la parole, et continuer à la sermonner, c'était ferme mais doux à la fois. Elle ne cherchait pas à le contredire, elle savait qu'il avait raison et elle tord, alors plutôt que d'affirmer qu'elle s'était trompée, elle préférait le laisser continuer tout en acquiesçant. Une grimace se forme sur ses lèvres quand il évoque la famille démoniaque, les Valaeris. Mais la suite de sa tirade lui soutira un sourire. Elle n'eut pas le temps de lui répondre au sujet de leur mariage que déjà il prenait possession de ses lèvres si douces. La princesse encadra la mâchoire d'Adonis de ses mains et pressa un peu plus ses lippes sur les siennes. Elle laissait sa langue danser avec la sienne, dans une valse enflammée. Elle avait la sensation qu'une éternité s'était écoulée depuis la dernière fois où elle avait pu goûter à sa bouche avec une telle passion. Malgré que le prince soit son cousin, la poupée pouvait sentir qu'elle le désirait, du plus profond de son être. Son corps contre le sien, cela n'était que la consécration d'un lien plus fort que celui du sang. Puis leurs lèvres se décollent, à contre cœur. L'air lui brûle les poumons alors qu'elle pose son front contre le sien. – Préférerais-tu un héritier ou une héritière ? Ses mains glissent jusqu'à entourer le cou du jeune homme. – Puisque bientôt tu seras mien et je serais tienne, il me semble que nous devrions nous accoutumer de notre devoir conjugal non ? Ses paroles, elle les prononce alors qu'elle décolle son front du sien et vient poser ses iris noisettes dans ceux ambrés de son roi.
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MessageSujet: Re: si vis pacem para bellum (izoldis) si vis pacem para bellum (izoldis) EmptyDim 7 Jan 2018 - 20:56

Pourquoi épouser sa cousine ? L’idée était dangereuse, car beaucoup voyaient le lien familial comme étant sacré, trop proche, contre-nature pour procréer. Et pourtant, c’était elle qu’il allait épouser, envers et contre tous. Mais pourquoi ? La jeune femme était de six ans sa cadette. Elle était la sœur de celui qu’il voyait presque comme un jumeau. Elle portait le nom Griffith, aussi, et avec la loi lancée sur Aksana, ce n’était pas elle qui était censée perdre son nom, mais lui. Il resterait donc un Griffith, à ses côtés. Elle était aussi l’une de ses plus proches alliées, et elle n’aurait pas à épouser un étranger, ce qu’il lui avait promis quand ils étaient enfant. Elle possédait une partie de son cœur, aussi. Elle s’en était emparée à la naissance et avait pris une place de plus en plus importante en lui. L’amour qu’Adonis ressentait envers la jeune femme était plus fort qu’un simple amour familial. Il dépassait cette frontière, et tandis qu’elle avait grandit et qu’elle était devenue sienne, il s’était rendu compte qu’elle était désirable. Que ses lèvres avaient une douceur incomparable, et que ses mains sur lui étaient esxquises. Eux qui partageaient tout, qui connaissaient déjà le corps de l’autre à la perfection tant la pudeur était accessoire entre eux, désormais ils partageaient bien plus. Ils n’avaient eu qu’une seule étreinte. Le jour de leurs fiançailles. Comme si cette autorisation donnée par leurs parents était tout ce qu’ils avaient toujours attendu pour laisser leurs corps se retrouver. Peu importe si ils auraient un héritier ou une héritière, ou même deux, ou trois, ou plus. Leurs enfants seront des purs Griffith, au sang d’un bleu profond, aux yeux d’un or éclatant et à la chevelure d’ébène, comme eux. La question de la jeune femme le fait sourire, alors qu’elle glisse ses bras autour autour de son cou. Adonis glisse les siens autour de la taille de la jeune femme, et la colle contre lui. « Je m’en fiche, mais une héritière aura moins de mal que moi à trouver un parti lui permettant de garder son nom. Elle transmettra son pouvoir, et sera aussi belle que toi. » souffle Adonis, ses doigts caressant doucement la chute de reins de la jeune princesse. Un léger sourire enjoleur vient orner les lèvres de la brune quand elle parle de ‘devoir conjugal’. Le brun laisse ses doigts remonter dans son dos, et trouver la ficelle qui ferme le bustier de la brune. Il tire dessus avec une lenteur exagérée, le regard planté dans celui de la belle. Il la garde contre lui, alors que ses doigts s’affairent dans le dos de la Griffith pour détacher les atours féminins, ces complexes pièces de tissus assemblées entre elles, comme pour empêcher les hommes d’accéder si facilement aux corps divins des sirènes qui s’en drappent. Adonis est un habitué, cependant. « Tout compte fait, c’est une fille que je veux que tu me donnes. » il souffle, avant de lui prendre ses lèvres et de laisser le tissus s’échapper du corps de la belle.
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‹ AGE : vingt et une pétales.
‹ STATUT : mariée au seul homme qui compte à ses yeux, elle n'en reste pas moins volage.
‹ SANG : autrefois argenté, il prend maintenant des reflets bleutés.
‹ POUVOIR : maîtrise du métal, un don qu'elle a eu du mal à appréhender, mais avec lequel elle se familiarise de jour en jour.
‹ METIER : reine d'eartanera, la couronne faite d'or repose enfin sur sa chevelure ébène.
‹ ALLEGEANCE : elle a depuis longtemps ployé le genou face à adonis.
‹ ADIUTOR : asenath, une verte qui a disparu après le virus.
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MessageSujet: Re: si vis pacem para bellum (izoldis) si vis pacem para bellum (izoldis) EmptyLun 15 Jan 2018 - 23:34

the easiest way to hurt me
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La poupée n'a besoin de rien de plus, quand elle est dans les bras d'Adonis. Ses mains viennent entourer la nuque de son prince alors qu'elle  dévore des yeux chaque trait de son visage. Izolda se moquait bien de ce que pouvaient penser les autres, ceux qui condamnaient le mariage entre membres d'une même famille. Mais la pureté doit être préserver, leur nom aussi et puis leur élément si précieux. Il s'agit d'un héritage qui doit être gravé dans le marbre, et il n'y a que leur mariage qui y parviendra. Après tout, était-il préférable de mettre sa main aux enchères pour que le plus offrant l'emporte ? Quel bénéfice retirait-on des unions arrangées, si ce n'était des amants ne s'aimant pas ? Qui pouvait se vanter d'avoir épouser celui ou celle qu'il aimait réellement ? Izolda n'est pas stupide et elle a bien compris que son père avait prévu d'offrir sa main à un quelconque maître de la terre, un K'han peut-être ou un autre argent, mais son sang était désormais bleu, et il n'y avait qu'Adonis qui en était digne. Ensemble, ils déplaceront des montagnes et feront trembler tous ceux qui se mettront en travers de leur chemin, de leur destinée. Un sourire se glisse sur ses lèvres alors qu'elle lui demande s'il préfère avoir une fille ou un garçon en premier enfant. Parce qu'il lui tarde, à la poupée, d'enfanter et de lui donner ce rôle de père qui semble avoir été taillé pour lui. Avec la guerre, cela ne semble pas raisonnable, pour certains, de procréer. Mais ils ne savent pas de quoi demain sera fait, et il est primordial de préserver la lignée des Griffith, coûte que coûte. Elle peut sentir une légère pression rapprochant leurs corps et la gamine peut désormais sentir son souffle contre sa peau. Personne ne toise personne, parfait équilibre, parfaite symétrie entre les fiancés. Le rouge lui monte aux joues alors qu'il lui dit qu'une fille serait une bonne option, puisqu'elle aurait sa beauté. Tout comme lui, elle est plus que sensible à la flatterie et elle a bien du mal à cacher le sourire qui s'est formé au coin de ses lèvres. Elle sent ses mains descendre jusqu'à frôler la chute de ses reins et la chaleur de son derme a pour effet de la réchauffer à son tour. Alors qu'elle énonce leur devoir conjugal, Adonis semble chercher à la défaire de son corset. Izolda le laisse faire, bien que la lenteur dont il fait preuve manque plusieurs fois de lui couper son souffle. Son regard noisette se diriger derrières son épaule, se posant sur les doigts agiles du prince, avant de se reposer dans le sien, ambré. Il n'y a plus qu'un fil qui sépare son épiderme dénudé du sien. Elle l'écoute lui susurrer vouloir une héritière, mais une fois encore, elle n'eut le temps de lui répondre que déjà il s'emparait furieusement de ses lèvres. Ce à quoi, elle répond avec la même ferveur qui l'habite. Sans y faire attention, elle laisse son corset s'échouer sur le sol, dégageant ainsi sa poitrine. Mais il n'y a aucune gêne, la poupée a pris l'habitude avec les années de vivre sans aucune pudeur en la présence de son cousin. Ils ont d'ailleurs, toujours, eu pour habitude de prendre leurs bains ensemble. Un rituel qui demande une certaine nudité, ce qui ne leur a jamais posé problème. A quoi bon cacher leurs corps divins et généreusement offerts par les Sept ? Izolda passe délicatement ses mains sous la chemise de son roi, avant de se décoller un peu de lui pour déboutonner le tissu qu'il portait. Soigneusement, et lentement, elle s'appliquait à défaire sa chemise, tout en gardant ses lèvres sur les siennes. Finalement, ce fut la délivrance et elle put enfin passer ses doigts sur son torse tiède. La princesse détache ses lèvres des siennes un instant, collant son front au sien. – Et bien une fille, ça sera. Elle finit par se débarrasser du reste de ses vêtements pour ne garder que la tenue la plus minimaliste qui soit. Sa chevelure brune venait caresser le derme d'Adonis alors qu'elle encadrait son visage de ses mains. Il ne restait plus qu'un diadème sur le haut de son crâne au moment où elle défait le prince de son bas. – J'ai vraiment très envie de toi Adonis, bien trop. La gamine vient se mordre la lèvre après sa confession. Au diable les principes entre cousins, au diable tout ce qui viendrait se mettre en travers de leur amour.
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: si vis pacem para bellum (izoldis) si vis pacem para bellum (izoldis) EmptyMar 30 Jan 2018 - 22:13

Un sourire amusé vient peindre les lèvres du roi alors que sa future reine tourne le visage pour vérifier que les doigts du charmeur trouvent leur chemin. Il connait parfaitement les rouages des robes des princesses, et elle va rapidement s’en rendre compte. Si il est lent, c’est précisément pour contrôler la montée de son désire à elle, par la montée de sa frustration. Calculateur dans ses moindres mouvements, dans ses moindres paroles, le brun sait parfaitement comment se faire aimer et apprécier. Surtout de ceux qui compte. Surtout d’elle. Quand elle repose son regard sur lui, il vient lui prendre un baiser, tout en laissant tomber le tissu qu’il avait ouvert dans son dos. La princesse ne se fait pas prier, et vient glisser ses mains sous la chemise d’Adonis, qui frissonne doucement au contact des doigts aussi froid que le métal dont elle est la maitresse. C’est comme si leur nouveau pouvoir contrôlait leur température corporelle, le rendant plus chaud et elle plus froide. Et pourtant, le contact entre la lave et le métal est toujours aussi électrisant, empreint d’une singularité étrange. Elle s’éloigne finalement de lui, et déboutonne sa chemise avec attention. Pourtant, elle n’a pas quitté ses lèvres, et Adonis la laisse faire, alors que ses doigts à lui explorent la chute de reins de la belle, cherchant à la faire revenir contre lui mais elle refuse, occupée qu’elle est à le déshabiller lui. Alors que la chemise s’ouvre, elle vient glisser ses doigts contre sa peau et brise leur baiser. Son front vient se coller au sien, et Adonis laisse ses deux bras l’entourer avec un mélange de force et de douceur qui n’appartient qu’à leurs étreintes à eux, l’amour familial mélangé au désir purement physique. « Et bien une fille, ça sera. » qu’elle souffle sur ses lèvres humides de l’avoir embrassée. La jeune femme se débarrasse ensuite du reste de ses vêtements, et son roi ne peut empêcher ses ambres de glisser contre ce corps de déesse. Pas prête à s’arrêter en si bon chemin, sa cousine fait subir le même sort aux vêtements du roi, qui glisse le bout de sa langue contre sa lèvre inférieure. « J’ai vraiment très envie de toi Adonis, bien trop. » Elle se mord la lèvre inférieure et Adonis sent une pointe de désir l’envahir. Il ne répond rien, le roi, et vient s’emparer du corps de la belle. Il l’attire avec plus de volonté, cette fois, et plaque sa poitrine contre son torse, et sa bouche contre la sienne. Sa langue fait un crochet à la sienne, alors que ses doigts glissent contre ses hanches et viennent chercher une jambe, et puis l’autre, alors qu’il la prend contre lui. Elle ne pèse rien, entre ses bras. Ou presque, mais l’homme est plus fort que sa silhouette fine ne laisse paraître. Il n’a que quelques pas à faire pour la poser entre les draps de leur lit conjugal. Il la regarde un instant, les cheveux éparpillés sur les oreillers, le corps offert en guise d’offrande pour leur union sacrée qui ne saurait tarder. Il glisse ses doigts contre sa jambe pliée, les fait grimper de sa cheville à son genou, et puis redescendre jusqu’à sa hanche avant de venir se mettre à genoux entre ces interminables jambes. Le brun pose un baiser sur le genou de sa belle, sans la lâcher du regard. Sa bouche descend, explore la peau chaude qu’il trouve et fini par remonte contre son ventre. Il ne veut pas se précipiter, Adonis. Il n’a jamais aimé ça, la précipitation. Il n’a pas cette passion brûlante qui le force à oublier le plaisir pour simplement se sentir appartenir à l’autre. Il n’y en a qu’un qui peut le faire perdre la tête comme ça, et Izolda est bien trop féminine et trop brune pour lui rappeler cet autre, ce soir.
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MessageSujet: Re: si vis pacem para bellum (izoldis) si vis pacem para bellum (izoldis) EmptyDim 4 Fév 2018 - 0:54

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La poupée venait de se confesser, bien qu’elle ne lui ait pas tout dit. Cela fait des années déjà qu’elle avait commencé à rêver. Rêver de pouvoir franchir cette frontière familiale les séparant encore. Désormais, elle l’avait pour elle et rien que pour elle, durant cette nuit tout du moins. Et elle comptait bien en profiter. La poupée n’est jamais en manque de courtisans et de courtisanes. Mais, Adonis occupe une place différente, une place particulière que personne ne peut prendre. Il est son allié et le sera jusqu’à la fin de leurs jours. Il sera le père de ses enfants. Il est l’amour de sa vie, celui qui sera toujours à ses côtés peu importe les événements. Il est cette flamme chaleureuse et sécurisante quand Elhara est celle ardente et imprévisible.
La princesse vient mordre sa lèvre alors qu’elle peut voir un éclat de désir dans le regard ambré de son fiancé. Son corps se retrouve bien assez vite plaqué contre le sien. Ce sont leurs épidermes qui fusionnent alors que la lave se mélange au métal. Sa bouche plaquée sur celle du prince, elle goûte avec envie à sa langue dansant avec la sienne. C’est comme une douceur sucrée qui s’implante sur ses lippes alors qu’elle n’arrive plus à se passer de ses baisers enflammés. Elle perd la tête entre ses bras. Elle perd la raison. Elle perd tout alors qu’elle s’abandonne à lui. Il n’y a qu’une envie qui s’imprègne dans son esprit, lui montrer à quel point elle est fière d’être sienne. Dans un mouvement rapide et lent à la fois, elle enroule ses jambes autour de sa taille avant d’entourer sa nuque de ses mains. Ses lippes ne quittent pas les siennes pour autant, elle n’y arriverait pas d’elle-même de toute évidence. Son derme basané caresse désormais les draps en soie. Sa chevelure d’ébène se mélange aux oreillers alors que son regard noisette reste planté dans celui d’Adonis. Elle le fixe avec envie, effleurant du bout du doigt sa bouche voluptueuse. Les doigts du prince viennent caresser sa jambe, remontant lentement jusqu’à l’orée de sa hanche. Un frisson traverse alors son échine, accompagné d’un soupir suave. Le visage du brun presque en face du sien, Izolda ne quitte pas ses iris des siennes alors qu’il vient embrasser son genou. Il couvre de baisers sa peau, ne manquant pas de faire grimper l’envie en son sein. Ses lèvres touchent son ventre, et elle ne peut s’empêcher de sourire à l’idée que bientôt une héritière y grandira. La poupée a bien compris que le brun prenait tout son temps mais elle n’a jamais été connue pour sa patience, bien au contraire. Le désir s’étant formé au creux de ses reins va bientôt imploser. La princesse finit par se redresser, utilisant ses coudes pour appui. Elle reste là, à fixer la royale silhouette d’Adonis. Doucement, elle caressait la cuisse du prince à l’aide de sa jambe. Puis finalement, elle se redresse un peu plus, son visage si proche du sien, son souffle se mélangeant à celui du maître de la terre. Ses doigts vagabondent dans sa chevelure ébène, parfois un peu plus sauvagement. Dans un sourire, elle vient mordre le lobe de son oreille avant d’embrasser l’ossature de sa mâchoire. Ses lèvres proches de ses tympans, elle se décide à lui murmurer quelques paroles. – Je veux une fille aussi. Nouveau baiser à l’orée de son cou. – Je veux qu’on en ait plusieurs. Toi et moi. On va reconstruire la dynastie Griffith. Ses lèvres viennent se poser sur la commissure des siennes avant qu’elle ne les morde légèrement. Ses mains sont toujours occupées dans sa chevelure, contre sa nuque, se baladant parfois le long de son dos. Puis elle finit par en laisser une trouver la cuisse du prince, l’effleurant à peine du bout du doigt, laissant ses ongles faire des cercles contre son épiderme. Izolda meurt d’envie de se laisser consumer par la lave, même si le métal en elle avait déjà fondu au contact du futur roi.
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MessageSujet: Re: si vis pacem para bellum (izoldis) si vis pacem para bellum (izoldis) EmptyVen 9 Fév 2018 - 13:19

L’impatience d'Izolda se manifeste quand elle se redresse, sur ses coudes. Le brun lève les yeux vers elle et ne peut empêcher le petit sourire de fleurir sur ses lèvres. Un sourire plein de malice, alors qu’il sait très bien ce qui se déroule dans l’esprit et le corps de la jeune femme. Il a réussi à l’attiser, à la charmer, et désormais elle veut plus. Sa jambe vient caresser sa cuisse, dans un geste qui ne laisse place à aucun doute. La brune se redresse encore un peu, tandis qu’Adonis s’est un peu plus approché de son visage, lentement, tel un prédateur guettant sa proie. Leurs souffles se mêlent, alors qu’ils s’observent en silence. Les doigts de la princesse viennent se perdre dans les cheveux du roi, qui laisse le bout de sa langue humidifier sa lèvre inférieure, avant qu’elle ne viennent poser ses dents sur le lobe de son oreille, envoyant par la même occasion des dizaines de décharges électriques dans le corps du Griffith. Le souffle de la brune sonne aussi bien que les gémissements qu’il compte lui arracher, mais plus encore, ce sont ses paroles qui l’enivre. Elle pose un baiser contre sa mâchoire, près de son cou, et continue sur ses mots, le faisant rêver à une dynastie. Une myriade d’héritiers, pour qui il se bat aujourd’hui, à qui il veut tout donner. Le brun n’a même pas le temps de répondre qu’elle vient poser sa bouche à la commissure de ses lèvres, avant d’y glisser ses dents. Izolda a faim, faim de lui, faim d’une descendance qu’il pourra lui apporter et il ne lui en faut pas beaucoup plus pour la désirer tout autant. Les doigts de la jeune femme glissent contre lui, parfaitement maîtrisés pour l’attiser juste ce qu’il faut. Il la pousse à nouveau contre le matelas, et vient lui arracher un baiser enflammé. D’une main, il remonte sa jambe contre ses hanches, et glisse ses longs doigts sous sa cuisse, lentement, en exerçant une légère pression sur la peau, tout en sachant très bien que le geste aurait un effet dévastateur sur l’épiderme de sa fiancée. Sa langue vient chercher celle de la princesse, et joue avec elle pendant que sa main part désormais sur son ventre, et remonte contre sa poitrine. Elle lui a un jour demandé, ce qu’il pensait de cette poitrine. Il s’en souvient comme si c’était hier, alors qu’elle s’était glissée dans son bain, à Launondie. Ils n’étaient encore que cousins, à l’époque, mais le brun se souvient qu’il aimait déjà le corps de la déesse. Et comme pour le lui rappeler, Adonis glisse sa bouche contre son menton, pose un baiser sur sa clavicule, descend contre elle, et va embrasser cette poitrine qu’il aime depuis bien trop longtemps, depuis des années, car au final Izolda avait toujours été à lui et que le destin n’avait que pris son temps pour les réunir.
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MessageSujet: Re: si vis pacem para bellum (izoldis) si vis pacem para bellum (izoldis) EmptyLun 5 Mar 2018 - 13:36

the easiest way to hurt me
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 Assise face à son roi, ses iris se perdent dans les siennes alors qu'elle pouvait sentir son souffle mélangé au sien. Sa main gauche ne pouvait s'empêcher de venir effleurer sa cuisse alors que ses lèvres étaient si proches des siennes. Izolda vient user de son autre main pour caresser la joue du fils de la terre. Elle étouffe un léger cri de surprise alors qu'il la pousse dos au matelas. Rapidement, ses lèvres se retrouvent plaquées contre celles d’Adonis dans une danse enflammée dont seul lui en avait le secret. La poupée laisse un soupir s’échapper alors qu’elle peut sentir les doigts du prince contre son épiderme. Alors qu’il appuie légèrement plus fort, elle agrippe les draps en soie de sa main gauche, serrant le tissu de son maigre poing. Ses gémissements sont rapidement coupés quand il reprend possession de sa bouche. Izolda vient ensuite embrasser l’ossature de sa mâchoire, encore, et encore. Ses lèvres alternent entre celles du prince et chaque parcelle de son épiderme. Sa main droite vient se poser dans son dos, comme pour le rapprocher un peu plus d’elle alors qu’elle peut sentir ses doigts venir effleurer sa poitrine, ce qui a le don de lui arracher un sourire. Elle aussi, elle se souvient de cette fois où elle l’avait questionné sur son décolleté avant qu’il ne vienne la rassurer. C’était la première fois qu’il pouvait, enfin, être plus intime avec elle, après des années d’attente, des années à s’observer l’un l’autre. Alors, quand il la couvre de baisers jusqu’à venir glisser ses lèvres contre sa poitrine, elle ne peut pas s’empêcher de sourire, parce qu’il s’était rappelé. Izolda se pince les lèvres avant de les humidifier, le goût de celles du prince encore imprégné sur les siennes. Elle déglutit alors que sa respiration devient un peu plus saccadée. Sa main libre continue de parcourir le corps d’Adonis alors que l’autre n’a toujours pas lâché les draps. Des frissons parcourent tout son corps jusqu’à venir s’implanter au creux de sa poitrine, toujours accaparée par la bouche du divin. Sa jambe, jusqu’alors pliée dans sa direction, vient s’enrouler contre les reins du Griffith, le rapprochant encore plus de son propre corps, comme si cela était réellement possible. Elle mourrait d’envie de pouvoir enfin ne faire qu’un avec lui, elle avait déjà bien trop attendu la poupée.

- - - - - -

Allongée sur le dos, le regard perdu face au plafond, Izolda vient glisser sa main dans celle du prince, se trouvant à sa droite. Un sourire greffé sur ses lèvres, elle finit par se tourner vers lui, avant de poser sa tête contre son torse. Sagement, elle écoute les battements de son cœur, l'un des rares sons à savoir l'apaiser. Elle porte la main d'Adonis à ses lèvres pour venir y déposer un baiser chaste, avant de la laisser reprendre sa place. Blottie contre son roi, elle se sent bien. Simplement heureuse, à cet instant précis. Il allait devenir son époux, et elle se languissait déjà. La princesse serra un peu plus la main de son prince alors qu'elle tourne délicatement son visage dans la direction du sien. – Je t'aime Adonis, tu le sais n'est ce pas ? Parce qu'elle ne le dit pas souvent la gamine, comme lui à dire vrai. Izolda n'a jamais été friande des déclarations de sentiments, pourtant à cet instant précis, elle a envie de le lui dire, envie qu'il le sache parce qu'ils ne savent pas de quoi demain sera fait. La poupée vient ensuite reposer sa joue contre son torse. – Mes parents me manquent. Greenstall me manque. Notre forteresse me manque. Ses paroles sont surtout une réflexion qu'elle se fait à elle-même alors que la vie qu'elle avait avant lui manquait atrocement. Izolda aimerait tant pouvoir fusionner ce qu'elle a aujourd'hui avec ce qu'elle avait autrefois. Mais elle le sait, rien ne se fera tant que Thomas occupera le trône tel l'usurpateur qu'il est. – Mais tant que tu es avec moi, alors j'aurais, à mes côtés, tout ce qui compte à mes yeux.
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‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
‹ POINTS : 7335

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MessageSujet: Re: si vis pacem para bellum (izoldis) si vis pacem para bellum (izoldis) EmptyDim 1 Avr 2018 - 23:08

L’étreinte est presque lente, suave, mais ne perd rien de cette passion qui échauffe le sang qu’ils partagent. Les deux Griffith sont en communion parfaites, leurs corps s’épousant à la perfection alors que le plaisir monte autant que la température sous la peau du brun. Il ne la voit plus comme une cousine, plus depuis des années, et sûrement pas quand ils sont réuni de cette manière. Elle est sa fiancée, désormais. La future mère de ses enfants, une des femmes de sa vie, une partie de lui-même, et quand tout se calme, Adonis vient poser un baiser contre sa mâchoire, et s’allonger sur le dos près d’elle. La princesse prend sa main, et Adonis la laisse emmêler leurs doigts ensemble. Le brun a le souffle encore court, mais les idées claires et les sentiments puissants. Elle se tourne vers lui, et pose sa tête sur son torse. Alors il passe son autre bras autour d’elle, et laisse le bout de ses doigts tracer des formes indistinctes sur son épaule. Le brun ne réfléchi pas, il ne fait que ressentir. L’ange eartanarien vient poser un baiser sur ses doigts, et tourne son regard vers lui. Les mots qu’elle prononce gonfle la poitrine de l’Eartanarien de sentiment partagés. Il aimerait pouvoir l’aimer plus que quiconque, et faire d’elle sa femme de coeur, celle envers qui il serait toujours fidèle, celle pour qui il ferait tout, absolument tout, même oublier tous les autres. Mais si il l’aime, il ne l’aime pas comme ça.

Adonis ne réponds pas tout de suite, et Izolda continue sur sa lancée. Et quand elle termine, le brun lui attrape le menton, et la tire à lui pour l’embrasser. C’est un baiser presque chaste en comparaison à ce qu’ils viennent de faire, mais un baiser plus significatif, aussi. L’homme ne rouvre pas les yeux tout de suite, pour profiter de la sensation de ces lèvres qu’il adore. Un léger sourire étire sa bouche. « Je sais. » Souffle-t-il. « Nous retournerons à Greenstall. Ensemble, en conquérants. Conquérants de nos propres terres, d’un trône que le peuple veut que nous ayons. Parce que c’est grâce aux forces que nous accumulerons que nous remporterons la victoire. Je ne mourrai pas sans te faire ma reine, je n’aurai pas de répit tant que cet objectif ne sera pas atteint. » Promet le brun, et c’est une promesse qu’il compte tenir. Il la prend un peu plus contre lui, passant ses deux bras autour du corps mince de la jeune femme, et se calle contre les oreillers. « La soirée a été longue, repose toi. » souffle Adonis contre son oreille. Il l’aime, il l’aime tellement, elle est si précieuse pour lui et pourtant, pourtant elle n’est ps lui.
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