AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
fermeture du forum
Merci à tous pour tous ces beaux mois passés sur le forum. On souhaite bonne continuation à tout le monde!
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Partagez

(drei) give me a reason

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
avatar
Invité
Invité

(drei) give me a reason Vide
MessageSujet: (drei) give me a reason (drei) give me a reason EmptyMar 26 Déc 2017 - 18:35


(drei) give me a reason
Just give me a reason, just a little bit's enough. Just a second we're not broken just bent, and we can learn to love again. It's in the stars, it's been written in the scars on our hearts. We're not broken just bent, and we can learn to love again


Et s'échappe de tes lèvres, une buée froide et timide, au fil de tes inspirations et de tes expirations. Le froid est descendu lentement, timidement dans la plaine apportant l'hiver dans son manteau blanc, apportant le rire des enfants, soufflant la nostalgie au creux de tes yeux. A une époque, Irina courrait dans l'herbe givrée, construisait des bonhommes de neige et commençait des batailles où elle était reine, où elle était éternellement gagnante. Un sourire s'étire, se reflétant dans la vitre, en douceur, toute en chaleur. « Paaapa ? Tu te retournes, portant tes yeux sur les boucles rousses d'Irina, sa moue d'enfant qui veut quelque chose. Altair veut pas mettre de robe. » Caprice sur caprice, ton sourire s'agrandit, s'élargit, faisant monter deux fossettes sur ton visage. « Et ? », glisses-tu, innocemment, jetant une œillade à la brune, te faisant flancher le coeur. « Et ça te ferait très plaisir, non ? » Bouche en cœur, regard provocateur, les yeux de la jeune femme pétillent de malice, de délice, laissant le rouge monter à tes joues. Une toux sévère te sert à cacher ta gêne, tes malaises, tes éternels regrets. « T-Tu sais, Irina, tu ne devrais pas forcer les gens. Et pourquoi pas ? Si je veux c'est que je peux. Claque l'enfant faite femme, devenue tendrement reine de son petit monde. Parce que ce n'est pas bien. Ah. », fait-elle, absolument pas convaincue, refusant d'abandonner tous espoirs de conquête sur Altair. Un soupir, et tu glisses ;  «  Tu ne veux pas qu'elle retombe malade non ? Elle vient juste de se rétablir et avec ce froid … » Une grimace exagérée, une inquiétude palpable, remarquable sur le bord de la langue, les cernes encore en étendard, et voilà, la mêlée sauvée de la tornade rousse.  

Un œil, et tu vois la brune se détendre, laissant le soulagement l’effleurer, l'enlacer, la capturer. Ce dont tu es privé, ce qui t'a été volé, dérobé. L'amertume est là, laissant un goût ferreux sur la langue. L'impuissance se décline en milliers de nuances, d'errances de l'esprit alors que le lit est bien vide sans elle. Alors que tout ton monde s'écroule.

Tu n'avais pas conscience du souffle bloqué, des instants avortés, des moments qui n'ont pas été plus alors qu'ils auraient pu, qu'ils auraient dus. Tu n'avais pas conscience du manque qui s'étire, empire les rythmiques cardiaques désaccordés, désordonnés. Tu n'avais pas conscience des absences, des errances fuyardes. Et tu sais dans le reflet de la vitre sale que rien ne te rendra la brune. Une inspiration, une expiration ; Plus rien ne la soude à toi. Et tu n'as plus rien à dire quand elle se fait entraîner dans le sillage d'Irina, te laissant seul dans le salon. Ses yeux bleus paniqués n'ont plus à laisser des frissons dans ton dos. Au fond, elle aussi, ira vivre sa vie loin de la tienne.

Il y a un soupir sorti des lèvres, une sourde ode à la déception, aux questions qui te tiraillent, t'entaillent. Et les éléments restent sourds à tes prières, cette fois, ils te laisseront trouver seul une réponse. Clic clac, la canne résonne contre le bois du parquet te portant vers le canapé, te laissant t'y affaler. Tu voudrais juste que tout soit comme avant, là où la peur n'était pas souveraine, là où tes doigts courraient encore contre sa peau, là où ton amour se cachait en silence. C'est là que tu le remarques, le prince des cieux.

Les boucles blondes dévalent sa tête, lui donnant des airs juvéniles, des airs d'enfant broyé par un monde trop grand pour lui. A ta manière, derrière la (fausse) puissance se cache la maladresse de ceux qui n'ont pas appris, qui n'ont jamais compris et qui ne sont que des oisillons perdus hors du nid. Et il t'a semblé qu'un éclat de peur a traversé le ciel de ses yeux lorsque tu t'es assis, lorsque tu as choisis de t'installer face à lui. « J-Je suis désolé. Je ne vous avais pas remarqué. », la voix est rauque, et, pourtant bercé d'accents de timidité camouflées sous l'errance de ton regard, la fuite de tes égards, te rendant plus féroce, plus attaché à ta tranquillité. Tu ne sais pas la peur que tu inspires, que tu lui inspires. Tu ne sais pas quel monstre, tu peux être, juché sur ta canne, drapé d'une incapacité à bien communiquer. Toi, le cœur asphyxié de ses mondanités, tu ne comprends pas ce que la fille des étoiles trouve au prince paumé. La stellaire est aussi lumineuse, qu'éclatante, chatoyante comme un million de constellations, annihilant tous les doutes, tous les vacillements du coeur de sa chaleur. Yeva est le rire qui fait trembler le monde, le fait vaciller sous ses tous petits pieds, tellement le monde capitule sous sa douceur, sous sa candeur. Et sans conteste, elle est d'ailleurs. Andrei, malgré l'éclat qu'il s'est octroyé, ne frôle même pas son tout petit orteil. Là où l'innocence gagne la miraculée, lui est enfant du pêché abandonné aux vices et aux luxures diverses et variés. Et, sans doute, brille-t-elle trop fort pour lui.

Sans doute, aurait-elle mérité mieux. Et tu ne peux t'empêcher d'être méfiant, volontairement sceptique vis-à-vis du Valaeris. Il y a l'impression qu'il va tuer l'Etoile, l'aiglon royal. Tu as peur qu'il te brise ta précieuse Yeva, qu'il la salisse de ses doigts qui ont aimés trop de corps, qui ont déjà tant de tords. Et la peur enfle en angoisses, échoue sur ta langue, mauvaise, malgré les mots de ton aîné qui peine à te rassurer. Là où Skander voit l'ambition d'encore plus vous élever, de vous rapprocher du soleil, tu ne vois que la brûlure d'une destinée qui va la tuer. On ne s'approche pas du soleil sans en payer le prix, tu l'as bien appris, bien compris.

« Il fait beau, ce soir. », la voix crapahute de malaise en absence de conversation utile, symbole d'une gêne qui naît dans un sourire, que tu voulais chaleureux, mais qui reste crispé, effrayant et glaçant. Tu veux pourtant bien faire, mieux faire. Tu veux pourtant accorder une chance au prince, accrochant ses yeux des tiens. Pour Skander. Pour Yeva. Pour la famille qu'il va bientôt rejoindre, qui s'accroche définitivement à ton coeur titubant. Tu ne sais pas bien faire, tu ne sais pas. Colosse aux pieds d'argile, tu restes si stupidement fragile. Si facile à aimer. Si aisé à briser, à casser.


Revenir en haut Aller en bas

(drei) give me a reason

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» | GOTTA GET UP, GIVE IT ALL I GOT OR GIVE UP — ( iscah, absence).
» I want the part of you that you refuse to give ((Iscah))
» they wanted a monster so i decided to give them one (one shot)
» i'm a survivor, i'm not gonna give up. (isaak/aléa/nahia/adonis)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PINNED UNDER THE WEIGHT :: anciens rps :: saison 2-