prénom, nom ‹ Un nom de famille qui n'évoque rien. Si ce n'est le néant. Personne ne connait les Linster. Elle fait partie des oubliés, des anonymes qui se fondent dans la masse. Cela lui va assez. Elle n'a jamais demandé plus. Elle n'a jamais demandé à être sous les feux des projecteurs. Très peu pour elle. Elle est pourtant néanmoins assez fière de son nom. Tout ce qui touche à sa famille est pour elle une chose presque bénie. C'est la seule chose qui lui reste. Ainsi, elle n'est pas prête à le laisser s'en aller de sitôt. Oh que non. C'est un peu comme son prénom. Lydia. C'est celui de sa grand-mère. Un prénom qui ne narre que peu de choses pour elle. Elle n'a jamais connu cette grand-mère. Mais les récits de ses parents sont nombreux. Généreuse, souriante, attentionnée. C'était les mots qu'ils prennent souvent pour la décrire. Lydia veut bien les croire. Chaque jour, elle s'emploie alors à faire honneur à ce prénom. Même si, au final, elle n'y arrive pas toujours.   Elle porte aussi un deuxième prénom. Lubie de ses parents sans aucun doute. Maebh. Celle qui empoisonne. Très peu flatteur. Pourtant au final, elle a l'impression qu'elle s'empoisonne elle-même. A petit feu. Saleté de maladie. âge ‹ Des étoiles dans les yeux et la jeunesse éternelle dans les veines. Elle aurait bien voulu. Elle en est loin du compte. Les années ne font que glisser entre ses doigts. Elle n'arrive à les retenir. Elle est impuissante contre le temps, ce qui la met dans une rage incroyable. Elle aimerait parfois que le temps s'arrête. Que pour une fois, tout se suspend en plein vol. Trente quatre ans c'est beaucoup trop. Cela serait un miracle pour certains autres. Avec ce qu'elle traîne, c'est presque trop beau. Pourtant, elle aimerait tellement vivre à fond, profiter de chaque instant avant que l'horloge ne la rattrape. Mais c'est impossible. Elle se tuerait simplement sur le coup. Comme une sacrifiée sur l'autel de ses rêves. date et lieu de naissance ‹ Dehors, la fureur régnait. Le chaos était le premier mot d'ordre. Pourtant, c'est dans cette totale confusion que naquit la petite blonde un certain cinq mai. Cette période rappelle souvent de nombreux mauvais souvenirs. Pour d'autres, la liberté au bout des doigts. Pour Lydia, c'est plutôt un flou total. Elle ne se souvient pas de cette ambiance si noire. De cette colère si grandissante. Non, ses parents étaient bien trop occupés à la protéger. Si bien qu'ils ne virent pas le propre danger qu'ils planaient sur leur propre tête. Ainsi, la guerre n'entacha pas réellement sa naissance. Ce fut plutôt l'inverse. L'arrivée de la petite fut teintée d'un espoir palpable chez les Linster. Comme si la frimousse angélique de leur fille allait tout régler d'un seul coup de baguette magique. Si seulement. statut matrimonial ‹ Ce n'est pas réellement une question à laquelle elle s'attache. Avec sa maladie, il est parfois bien compliqué de s'imaginer un avenir concret. Imposer sa condition est une chose qu'elle déteste par-dessus tout. Ainsi, elle ne s'imagine pas pouvoir se lier avec quelqu'un d'autre. Pour elle, ce n'est pas envisageable. Du moins en théorie. Si sa tante l'a souvent poussée et questionnée à ce sujet. Mais Lydia est bien trop butée sur la question. Quand elle a une idée en tête, elle ne l'a pas ailleurs. Pourtant, elle l'a rencontré lui. Un homme charmant. Elle ne le connait que depuis peu. Pourtant, elle semble totalement transportée. Si cette rencontre, au départ, n'a été le fruit que d'un pur hasard, elle a été tout simplement magique pour la jeune femme. Elle n'arrive pas à le sortir de ses pensées. C'est plus fort qu'elle. Pourtant, cela ne lui ressemble pas. Elle, si droite, et si effrontée, s'est laissée amadouer. Presque un miracle. Ou un malheur. sang ‹ Dans ses veines pales ne coulent pas un liquide précieux. Il est même une abomination pour les traditionalistes. C'est un melting-pot. Un parfait mélange dont elle est fière. Sa condition n'est pas une chose qu'elle cache. Bien au contraire. En proie à d'autres problèmes bien plus importants, son sang mêlé n'a jamais été une chose à qui elle portait importance. métier ‹ Elle déteste ça. Se sentir si faible. Si impuissante. C'est presque ironique. Son métier nécessite de la force, de l'agilité. Des choses qui la tueraient probablement. Alors quoi ? Elle est obligée de se reposer sur celui qu'elle est censée protégée. Et elle déteste ça. Pourtant, elle essaye. Elle lutte parfois pour faire de son mieux malgré ses capacités réduites. Maudit soit son coeur. Néanmoins, il faut dire aussi que le jeune Braam est loin d'être un homme à protection. Il serait bien même d'être tout le contraire. Inversant même les rôles au plus grand damne de Lydia. Oh comme elle déteste sa condition. adiutor ou Maître ‹ Ce lien. Si fort. Si indéfectible. Elle l'a senti comme tous les autres. Ces picotements, cette sensation d'aura dans ses veines. Ce n'était pas de la magie. C'était bien eux. Il n'y avait aucun doute possible lors de cette fameuse cérémonie. D'ailleurs, elle hérita de son statut d'adiutor. Que son maître ne le veuille ou non. Après tout, ils n'avaient jamais fait dans le sentimental. Depuis le début. Juste deux personnes qu'on avait lié pour la vie. Deux inconnus tenus par un fil indestructible. pouvoir ou élément maîtrisé ‹ La couleur de son bracelet scintille presque à la lumière. Comme une évidence qu'elle préfère ignorer. Elle déteste ce bracelet. Il lui rappelle tout ce qu'elle ne peut pas être. Forte. Puissante. Non, elle est cantonnée au mauvais rôle. Le bancal. Le faible. C'est horrible pour elle. Parce qu'elle aurait pu faire de grandes choses, elle savait. Mais encore cette maladie. Toujours cette maladie. Elle lutte. Énormément. Se soigne, grâce à Braam. Ou du moins est vue par les meilleurs. Mais rien. Pas de résultats. Juste une attente éternelle avec un bracelet qui devient trop lourd. Pourtant, la couleur bleu est douce à ses yeux. Elle y voit la couleur du ciel quand il est calme. Elle y voit la mer si jolie. Une couleur qui lui rappelle sa capacité. Pouvoir déplacer des objets par la pensée n'est pas donnée à tout le monde. Certes. Elle devrait s'en réjouir malgré tout. Mais ça bloque vite. Encore une fois. allégeance ‹ Elle n'a pas la tête à ça. Elle n'y pense pas. Elle est bien trop occupée par autre chose. Elle se laisse couler au final. Parce que sa maladie, ça ne lui bouffe pas que la vie. Ca lui bouffe son temps, son énergie. Elle n'a plus la force de penser à autre chose. Pourtant si on lui pose réellement la question, l'égalité entre maîtres et mêlés est peut être à remettre en question selon elle. Néanmoins, elle ne peut nier le fait que Braam est presque tout pour elle. Que pourrait-elle faire sans lui hein ? Rien. Ou du moins pas grand chose. Il est son pilier malgré ce qu'ils en disent tous les deux. Alors se prononcer serait bien hypocrite de sa part, presque égoïste. Ainsi, elle préfère ne pas y penser. Ne pas avoir le temps pour ça. C'est plus simple au final. compétences ‹ Lydia, elle a souvent des oreilles partout. Elle est souvent trop curieuse. Trop imprudente. Celui lui vaut souvent des mauvais tours. Après tout, ses séances d'espionnage, la mettent souvent dans une très mauvaise posture. Dans un pétrin que seul Braam arrive à l'extirpé. Chose qu'elle déteste. Elle se sent impuissante dans ces moments-là. Inutile. Pourtant, elle est bien plus déterminée que ça. Elle ne se laisse pas abattre. Elle lutte. Oh que oui elle lutte. La ténacité est sans doute ce qui lui correspond le mieux. Elle sait ce qu'elle veut et n'abandonne jamais. Ou presque. C'est une battante. Et ce depuis bien longtemps. Elle n'hésite pas à se battre pour cacher sa vulnérabilité. Pourtant, au-delà de ça, elle a une autre qualité indiscutable : celle de la loyauté. Lydia n'est pas du genre à laisser tomber les autres. Du moins pas ceux à qui elle est liée. Comme sa famille. Ses amis. Elle est incapable de les trahir ou de leur jouer un sale tour. C'est au dessus de ses forces. Littéralement. localisation actuelle ‹ Probablement chez elle, ou avec Braam. Evidemment. groupe ‹ Shimmering silence, neutre, trop occupée à penser à autre chose. avatar et crédits ‹ dianna agron + lolitaes.

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