pseudo et prénom ‹ lùchs / Anna âge ‹ 22 ans comment as-tu trouvé le forum? ‹ Bazzart pays ‹ France fréquence de connexion ‹ Ça dépend, au moins une ou deux fois par semaines, par contre  le mois prochain je serais très peu présente. votre avis sur le forum ‹ J'aime beaucoup le concept, en plus je suis fan de tous les livres dont c'est tiré et je sens que je vais adorer y passer du temps !  smiley préféré‹  gif qui décrit le mieux votre personnage‹

Spoiler:

Sur la photo, tu n’es pas encore née. Ta soeur Mariel semble te regarder — elle te ressemble tellement. Vous pourriez être jumelles, mais Mère t’as souvent dit que vous n’aviez pas le même caractère. Là où tu possédais une profonde colère et un caractère volcanique, Mariel était au contraire douce et joyeuse. Vous étiez deux opposées. Vous possédiez le même visage, mais ses cheveux à elles étaient aussi blonds que les dunes de sable.
« — Mareli ? »
Cameron se tient devant la porte de ta chambre, il hésite avant de frapper. Vous êtes comme deux gouttes d’eau, ses cheveux roux et sa peau bronzée montrent son appartenance à la famille Skandler. Il est ton frère de sang, ton confident, ton protecteur. Du haut de tes quinze ans, tu ne pourrais jamais te passer de lui.
« — J’arrive, Cam. »
Tu te sens mal. Ta bouche est aussi sèche que du plâtre. Tu regardes ton lit défait et tes bagages, puis tu ranges ta photo sous une pile de vêtements, avec un journal intime. C’est l’heure de quitter la maison encore une fois, pour te rendre à ta foutue école. Tu n’as qu’une envie, c’est de ne jamais y retourner, pourtant ton chauffeur et des gardes t’attendent à l’entrée. Tu te retournes et te jette dans les bras de Cameron, le souffle court.


« — Fais-toi un peu discrète. »
Tes cheveux sont ramenés en un chignon lâche. Tu regardes devant toi, portant les sacs de courses de ton Adiutor. Il est partit quelques mètres plus loin, mais tu peines à le suivre. Tes bras te font mal et tu as faim. Si tu prenais quelque chose dans son sac, il le verrait. Toutefois…
Tu t’arrêtes soudain et regarde à droite à gauche. Tu es une Orange, il ne peut rien t’arriver. Tu peux contrôler par la pensée les gestes d’autrui. Les jambes flageolantes, tu te dépêche de ramasser tes sacs de courses remplis. Une délicieuse odeur de confiture te parvient, tu flottes presque. Le sable du désert te semble soudain plus sec, tu as si soif que tes lèvres sont asséchées et craquellent. Tu aurais presque envie de pleurer. Alors, tu libères la main avec laquelle tu es la plus à l’aise et tu commets l’irréparable, un larcin. Discrètement, tu prends une pomme sur un étendage et tu le place dans ta poche. Tu espères que personne ne t’as vue. Tu fonces devant.



« — Mademoiselle Skandler, vous êtes en état d’arrestation. »
Une pomme. Tout ça pour un fruit ! Quelques heures après le vol, te voilà prise au piège entre deux policiers et ton Adiutor. Tu lui lances un regard haineux. Tu serais prête à parier que c’est lui qui t’as dénoncée. Pourquoi ? La mine sombre, le plus petit des deux policiers sort un canif de sa poche. Plusieurs passants s’arrêtent, certains fascinés par le spectacle. Deux d’entre eux se mettent à parier.
« — Ce n’est pas un spectacle ! »
Le second policier se charge de disperser les troupes. Tes yeux secs sont désormais plein de larmes et tu brûles intérieurement. Tu refuses de le laisser faire. L’homme t’ordonne de poser tes mains à plat dans le vide. Tu sais ce que ça signifie.
« — Non ! »
Sans que tu ne comprennes comment, les membres du policier se mettent à trembler. Il saisit son couteau et se tranche les doigts de la main inverse. Avec un cri rauque, il lâche son arme tandis que des gouttes de sang parsèment le sol.