même si sa présence sur les champs de bataille n’est pas passée inaperçue, Numa n’a que faire des changements. il a toujours été loin de toutes ses histoires. la politique, les guerres entre familles, il en entend parler, il entend les indiscrétions et les complots mais n’en fait jamais part à personne. les conflits, les désaccords il les règle au bon vouloir de Hissa et se fit à son jugement plus que tout. ses idéaux sont les siens. il se fit à son savoir et ne s’empêche pas de lui faire remarquer lorsque les choses risquent de déraper.

pseudo et prénom ‹ wolves aka pauline âge ‹ vingt trois ans comment as-tu trouvé le forum? ‹ je m'étais déjà inscrite avant de partir, et bah là du coup je retente l'expérience    pays ‹ france fréquence de connexion ‹ plus la semaine que le week-end. votre avis sur le forum ‹ toujours aussi beau, toujours aussi parfait     smiley préféré‹    gif qui décrit le mieux votre personnage‹

Spoiler:

(c h a p t e r o n e)
GREENSTALL, EARTANERA

L’obscurité enrobe de son aura les ruelles délabrées de la ville. Regard dirigeait vers le ciel, son sang se rependant sur le sol. Visage d'ange dont les traits sont abîmés par la vie. Lya ne pense qu’à une chose. Elle ne voit que ce petit garçon qui l’attend sagement chez eux, le regard perdu dans le vide, se contant mentalement les histoires qu’il aimait tant. Les sanglots de cette mère pensant à son enfant vienne briser le silence pesant qui s’était installé depuis son agression. Pression presque désespérée contre cette plaie qui ne cesse de saigner. Le froid la tétanise, la rend muette. Elle laisse sa souffrance engourdir son corps. Respiration saccadée, trahissant l’ampleur de sa blessure. Elle connaissait les risques. Son sang ne lui permettait pas d’être en sécurité. Mère discrète, s’occupant de sa progéniture dans le plus grand des secrets. Enfant d’exception à ses yeux qui verra sa vie changer. Elle ne cesse de pleurer, elle s’accroche à la vie tant bien que mal, espérant s’en sortir. Mais la ruelle fantôme, ne lui offre en retour que le silence. Mort inévitable qui ne fera pas de bruit. Mêlé sans intérêt, dont la disparition n’affectera que son bien le plus précieux. Sans famille, sans amis, elle n’était rien à part une personne parmi tant d’autre. Dernier souffle expiré en priant pour la sûreté de son enfant. Corps sans vie reposant au milieu de nul part, découvert par les premiers travailleurs levés à l'aurore. Femme inconnue, dont l’histoire n’existe pas. Héritage précieux qu’elle laisse pourtant derrière elle, qu’elle espère être recueillie par cette famille dont elle le cachait.


Numa Solskien. L’enfant qu’ignorait tout, observe cet homme dont les traits lui semblent si familier. Présence imposante, effrayant ce petit garçon qui ne connaît rien de la vie. Père inconnu qui s’immisce dans sa vie, suite à l’annonce d’une bien triste nouvelle. Numa ne reverra plus jamais sa mère, il ne la verra plus lui sourire et n’entendra plus le son de sa voix. Pilier de sa vie, de son monde .. Disparition faisant s’écrouler les fondements solides de son esprit. La pitié se lit dans le regard des gens, mais personne ne pleure cette mort pas même cet enfant dont la nouvelle si brutale, tétanisa son cœur meurtri. Garçon frêle, sans expérience, dont la force quitte son corps au moindre effort. Il n’a jamais connu la souffrance, la guerre .. Protégé par cette mère effrayée par la réalité. Le trajet sans échange se termine enfin, le mêlé est loin de sa ville, de ses habitudes et de ce confort dans lequel il pensait vivre. La poigne autour de bras, le sort de ses pensées. Un environnement inconnu se dépeint sous ses yeux, laissant ses derniers remparts de sécurité se dresser. Un couple se dessine au loin, s’avançant vers vous dans la clarté aveuglante du coucher de soleil. Les salutations se font formelles, dénuées de sentiments. « J’ai besoin de ton aide. » Le ton est grave, les regards s’accrochent, désireux de décrypter les pensées de l’autre. « Un mêlé ? » Un signe rapide de la tête comme réponse, laisse un demi-sourire naître sur les lèvres. Mission acceptée comme une éventualité de prouver le potentiel de cet enfant qui ne connaît rien. Les aveux se sont faits bien plus tard et les langues se sont déliées lorsque Numa n’avait plus rien à apprendre de cet homme qu’il avait adopté comme son père au fil des années. Famille qu’il a vu s’agrandir, frère et sœurs d’adoption se mêlant parfaitement à sa vie maintenant. Favoritisme qu’il a vu naître au sein des murs. Si le bâtard n’a jamais été affecté par cette préférence visible, il ne peut en dire autant par les deux cadets. Jeunesse perdue qu’il a su écouté et protégé jusqu’aux adieux inévitable.


Le bruit sourd des pas dans l’escalier éveille la curiosité du mêlé assoupi. Ses yeux s’ouvrent lorsque la porte de sa chambre s’ouvre brusquement, laissant apparaître dans l’encadrement cette gamine dont la présence réchauffe son cœur. « TU T’EN VAS. » Sa voix puissante finit de le réveiller. Se redressant, il observe ce visage déformé par la colère. « On en a déjà parlé Eva. » Sa voix est douce, ne trahissant aucun agacement. L’heure est venue pour Numa de parfaire son apprentissage. En tant que mêlé, il doit se lier à un maître suite à quelques années à l’académie. Quittant de nouveau ses habitudes et son confort. La gamine dont la colère n’est plu, laisse les sanglots secouer son corps frêle. Coeur ébranlé par cette tristesse soudaine, le mêlé s’empresse de prendre dans ses bras cet enfant dont le bien-être est sa priorité. « Ne pleure pas s’il te plaît, je reviendrai. » espérant secrètement que sa vie sera liée par chance à un maître de la terre, lui donnant l’opportunité de rester sur sa terre natale non loin des gens qui lui sont chers. Il n’a jamais connu la stabilité Numa, il a toujours du s’adapter aux événements de la vie. Il renforce l’étreinte autour de ce corps qu’il chérit, calmant cette peine qui remplie son cœur déjà noirci par les décisions du patriarche. Eva dont la colère ne cesse d’ébranler la demeure des Solksien, commence doucement à se calmer. S’accrochant à Numa comme si sa vie en dépendait. « Ne fais pas de bêtise en mon absence. » les mots lancés sur le ton de la rigolade, prendront un sens plus dramatique quand la cadette décidera d’ôter la vie à ses géniteurs. Décision conduit par la colère de cette gamine trop longtemps mise de côté.

(c h a p t e r t w o)
LAUNONDIE, FLAMAERIN

Le ciel s’assombrit peu à peu, imposant son ambiance lugubre. Les pas se font plus vifs, les discussions ne s’éternisent pas et les marchands pour fermer au plus tôt. La journée a été longue pour tout le monde et le mêlé sens le poids de la fatigue s’abattre sur ses épaules. Le chemin a été long, semé d’embûches et son esprit ainsi que ton corps n’ont besoin que de quelques minutes de répit. Le ciel se met à gronder et les nuages ne tardent pas à laisser l’eau s’échapper. Il laisse les gouttes atterrir sur ton corps comme bon leur semble sans essayer de s’en protéger. La population autour de lui s’accélère son rythme afin de s’isoler au plus vite. Les lieux populaires et toujours ouverts à cette heure se retrouvent rapidement surchargés. Mais il continue son ascension, connaissant parfaitement le lieu qu’il souhaite rejoindre. L’ambiance se fait plus lourde et les regards qui se posent sur le bâtard pourrait le mettre mal à l’aise, mais il ne les prend pas en compte continuant à marcher. Launondine réserve son lot de surprise et renferme dans ses bas-fonds, une obscurité que le centre la ville doit souvent taire. Le soulagement peut rapidement se lire sur ses traits lorsqu’il aperçoit le boudoir dans son champ de vision. Il rentre à l’intérieur, appréciant la chaleur qui vint réchauffer son corps glacé par la pluie qui ne cessait de s’abattre. De sa main droite, il vient ébouriffer ses cheveux humides, alors que son regard par habitude vint analyser cet environnement qui l’entourait. Les hommes redevenaient des hommes qu’ils soient unis à quelqu’un ou nous. Ils laissaient ici parler leurs désirs les plus ignobles. Son regard s’attarde sur quelques endroits, mais ton humeur terne constatait avec l’ambiance festive du boudoir. Une courtisane s’avança vers lui, sûrement sur de ses intentions, mais son besoin était bien plus noble qu’elle ne le pensait. Il la détailla du regard, sans pour autant s’attarder sur ce corps qui s’offrait à lui. Fille de joie qu’il laisse derrière, cherchant dangereusement celle qu’il était venu voir. Nymphe courtisée de tous, mais qui s’extirpe aisément de ses griffes avides lorsque son regard rencontre celui du mêlé. Élégance non dissimulée qui fait sourire le jeune homme. La couleur orange autour de son poignet faisait écho au bracelet rouge autour du sien. Se cachant du regard curieux d’autrui, la sirène le conduit dans cette intimité qui lui appartient. Antre caché de tous, dont la maîtresse des lieux ne fait entrer que les plus chanceux. Corps qu’il vient réchauffer de son pouvoir de mêlé. Rire cristallin résonnant contre les murs avant d’être étouffé par un baiser que tout les deux désirait. Les draps s’étaient souvent froissés sous vos doigts et vos corps, laissant derrière vous la trace de votre union. Le désir assouvi, délit les langues de ses deux mêlés reliés chacun à un maître qu’ils ont promis de protéger. Les informations se font nombreuses et les révélations sont parfois importantes pour ses deux amants. Mais la orange avide d’en connaître plus, soupçonne régulière de la fidélité de son allié. « Tu me caches quelques choses. » Ses mots claquent sur sa langue, laissant de marbre le bâtard. « Comme à chaque fois. » L’agacement se lit dans sa voix, ne trouvant plus les mots pour rassurer la demoiselle sur sa sincérité. « Utilise ton pouvoir et tu verras. » Mots lancés en toute innocence que Medea prit avec sérieux. Numa savait qu’elle ne pouvait utiliser ses pouvoirs que si la personne en face d’elle lui faisait confiance. Règle que le jeune homme rempli. Torture mentale qu’elle se plaît à utiliser. Ses doigts reposent sur la tempe du Solksien, sondant son esprit. Dernier souvenir dont le jeune homme se souvient avant qu’un trou noir l’emporte.

(c h a p t e r t h r e e)
PALAIS DES GRIFFITH, EARTANERA

« Numa, il s’est passé quelque chose ? » Le regard du mêlé se pose sur l’amazone, qui le sonde, le détail depuis quelques jours. Il la sent attentive aux moindres de ses faits et gestes. Ses actions et décisions la déstabilisent comme s’ils étaient revenus au départ de leur relation. « Non. Pourquoi ? » Froideur inhabituelle dans ses mots si anodins. Quelques fois, il se surprend à penser que sa façon de penser et d’agir à changer sans réellement savoir pourquoi. Réflexion silencieuse qu’il ne peut partager, sans craindre de passer pour un aliéné. Colère grandissante à la moindre contrariété, biaisant son jugement. « Depuis que tu es rentrée de Launondie .. Tu es .. » La maître de la terre cherche ses mots, pesant l’impact de ces derniers sur le mêlé à ses côtés. « différent. » La sentence tombe, confirmant les doutes du bâtard. Mais la vérité n’est pas toujours bonne à entendre et il préfère passer outre ces révélations pour retourner à son entraînement. « La fatigue, sûrement. » Excuse sans intérêt donnée pour qu’on le laisse tranquille. Souhait exaucé sans grande difficulté. Il sait que les questionnements reviendront tôt ou tard, mais pour aujourd’hui, il suffisait. Ses poings se serrent, frappent dans le vide. Perdu dans ses pensées, il cherche quelque chose à se raccrocher. Sourire familier se cachant dans ses souvenirs les plus lointains, il sait que le bonheur se cache derrière ce passé. Mère perdue trop tôt, s’échappant un peu plus de sa mémoire. Les traits de cette femme qu’il chérissait, se mélangeant à tous ceux qu’il a côtoyé. Il veut retrouver ce visage et le différencier de tous. Bonheur précieux qui a su le protégé comme elle le pouvait. Mêlé sans expérience offrant une vie à ce petit garçon qu’elle avait eu par mégarde. Les larmes coulent le long des joues de Numa, surprenant le jeune homme. Ses mouvements se stoppent et la tristesse inonde son cœur. Les sanglots avaient disparu depuis longtemps. Deuil réalisé depuis longtemps, sur une tombe imaginaire que son esprit avait su créer. Les années avaient passé, le temps s’était écoulé sur lui comme une traînée de poudre. Grandissant auprès des siens, renforçant son corps et son esprit. Enfant apeuré devenu un adulte que le monde n’effrayait plus. Inconnu devenu quelqu’un aux yeux de tous lorsque son prénom fut suivi du nom Solskien.