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she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva)

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she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) Vide
MessageSujet: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyLun 4 Juin 2018 - 13:32


Yeva Elisabeth Bolkonsky
sometimes the moon is all i have
prénom, nom ‹ Un patronyme sur beaucoup de lèvres. Presque des murmures qu'elle entend glisser sur la pierre froide. Bolkonsky. Un nom qui a pourtant presque retrouvé toute son souffle. Toute sa prestance. Une grandeur autrefois perdue dans les lignées et dans les sangs. Mais qui par cet oiseau astral fut retrouvée, presque chérie. L'argent coule dans ses veines et l'ancêtre oublié, Derawal semble apaisé. Et pis cette autre caresse sur la langue. Yeva. Une douceur dans l'âme. La tête pleine de rêve. Et surtout d'étoiles. Cela évoque la vie. Cette explosion qui grandit en elle chaque jour et la fait rayonner. Un prénom presque comme une caresse sur son coeur finalement. Et puis, un second. Elizabeth. Beaucoup plus caractériel. Beaucoup plus fort. Loin de cette fragilité qui secoue ton âme à chaque instant. Sans doute la plus violente des tempêtes. âge ‹ Les traits parfois encore enfantins. Mais une certaine maturité dans le regard, dans le sourire ingénu. Elle n'en a pas trop vu pourtant. Pas trop fait. Les lectures sans doute. Des mots, des phrases, qui l'élevaient dans les étoiles, la promenant à travers les astres et la faisant grandir. Pourtant, le vingt-quatrième pétale s'écrase à peine sur le sol froid et rigide. La rose, bien droite et fière, a encore de belles années devant elle. Une jeunesse éternelle semble peindre ses traits. Néanmoins, il est connu que bientôt la beauté fanera. Bientôt, la peau flétrira. Personne ne peut se frotter au maître du temps. Chronos est invincible. date et lieu de naissance ‹ Il neigeait ce jour-là. Les flocons s'accumulaient sur le sol, fondant à peine sur le sol gelé. Quatorze février. Il était beaucoup trop tôt. Elle aurait du ouvrir les yeux lorsque les fleurs écloront. C'était ce que les médecins avaient déclarés. Pourtant, la neige recouvrait encore les monts quand l'étoile décida de crier son premier cri. Ce dernier résonna presque entre chaque montagne de Hsratar. Annonçant alors sa venue aux dieux. Emmitouflée dans un manteau comme berceau, elle découvrait la vie et son contraire. statut matrimonial ‹ L'anneau à son doigt frêle pèse parfois presque trop lourd. Elle n'a jamais eu le choix. L'amour, ou bien le choix, lui était refusé de naissance. Elle apprendrait, sa mère lui avait dit. Et elle essaye. Elle tente d'ouvrir son coeur à cet homme qu'elle connait si peu mais à qui pourtant elle s'est liée pour l'éternité. Petit à petit, l'union de ces deux êtres aussi imparfaite et fragile qu'elle soit, semble devenir un peu plus vrai. Yeva ne lutte pas. Elle connaît son devoir. Mais aussi sa chance. Elle aurait pu tomber bien plus bas, avec un homme vil et cruel. Mais, son mariage n'était que lumière. Elle en prenait conscience. Andreï était un homme profondément bon et en qui sa confiance se perdait chaque jour. Pourtant, malgré ses efforts, malgré ce coeur qui a fini par palpiter en voyant le regard azuré de son mari, son organe semble s'être perdu depuis des années. Il n'a jamais su retrouver le chemin de sa cage thoracique. S'abandonnant à un autre homme malgré elle. L'interdit, la tentation. Une chose bien trop compliquée pour une frêle âme comme la sienne. Alors, elle tente de détourner les yeux, pensant plutôt aux étoiles et à son infinité. Presque. sang ‹ Une transformation presque inattendue. Un statut qui a mué par hasard. Presque. L'échelle semblait si longue à gravir. Chaque barreau était pourtant une libération. Le sang argent vermeil. Une aspiration à laquelle les Bolkonsky rêvaient. En attente de retrouver la grandeur passée de leurs ancêtres, les Derawal.métier ‹ Les yeux toujours rivés sur le ciel. Les étoiles lui chuchotent presque à l'oreille chaque soir. Devant tant de beauté, elle s'y perd. Elle se laisse emporter par ce flot de poésie. Parce que c'en est pour elle. Enfant de la lune, elle ne compte plus les heures qu'elle passe à observer les astres, le sommeil ne l'intéressant plus. Astronome, c'est comme cela qu'on la définit. Ses carnets se remplissent chaque nuit comme ceux des poètes, ayant les astres pour seuls témoins. Elle a fini par leur ressembler. La peau de porcelaine, immaculée, et ses longs cheveux se peignant de la couleur lunaire. maître de ‹ Le velours et la main de fer. Le gant qui glisse pour ne faire transparaître que la dureté, envolé la fragilité. Cette dualité qui les complète si bien. Yeva, petite chose fragile, a fini par trouver son double. L'autre partie de son âme. C'est ce qu'elle dit souvent. La force qu'elle n'a jamais su avoir, elle. Même face à son statut de maître avéré. Si beaucoup de ces couples forcés ne deviennent que des partenaires sur le fil du rasoir, pouvant tomber à tout moment, l'adiutor de l'ange blond a tout de suite donné sa confiance et sa vie pour cet être astral. Comment résister à ce charme, à cette douceur si naturelle ? De ce choix imposé, ils en ont sorti leur épingle du jeu. Trouvant alors un frère, une soeur en l'autre. Un soutien indissociable. Pourtant, le lien est rompu. L'obligation devient obsolète. Il pouvait, pourrait partir. Retrouver sa liberté et haïr toutes ces années d'enchaînement. Néanmoins, d'un commun accord silencieux, il est resté. Secondant et protégeant alors celle qu'il considère comme une amie, une douceur à l'état pur rompant avec son coeur dur comme la glace.  élément ou don ‹ Le souffle dans ses cheveux. La légèreté de son corps. La volupté de son regard. Tout en elle transpire le calme. Pourtant bien au fond se déchaîne la plus violente des tempêtes. Celle qui parfois, lui fait perdre la maîtrise. Elle est la seule constance dans l'équation. Sa seule ancre. dans un pouvoir si aléatoire. L'air. Quelle merveille entre ses doigts. Quelle supplice entre ses crocs. Un pouvoir si doux et pourtant si violent. Une dualité qui lui colle à la peau. Une dualité qui la recoupe. Enfin, la gamine a été  bénie des dieux. Sur le seuil de la mort, les anciens dieux ont fini par entendre les prières muettes de la mère. Une renaissance qui l'a rendue plus forte. Plus magique. Découvrant alors qu'elle était capable de plus. Une possibilité de projection astrale qui parfois la déroute encore trop. allégeance ‹ Son coeur fut toujours à sa place. Dans sa nation. Si les Bolkonsky furent pendant de nombreuses années un patronyme inconnu, une ascendance oubliée dans la guerre et le sang, ils n'en eurent jamais haine et représailles. Yeva, devenant alors partie intégrante des grands d'aerinstin, soutient tout naturellement le pouvoir en place dans son pays. compétences ‹ combat (0/200), stratégie (0/200), social (0/200), survie (0/200), discretion (0/200). localisation actuelle ‹ Quelque part entre les longs couloirs du palais de Volastar et son observatoire où elle se perd presque tous les soirs sans exception. groupe ‹ dii facientes adiuvant. avatar et crédits ‹ sophie turner + ice and fire.
anecdote 01 ‹ Peut-être n'aurait-elle jamais du se trouver là. A cet instant précis. Peut-être que sa vie aurait du s'arrêter il y a quelques mois déjà. Mais c'était sans compter sur sa mère, implorante. Un sacré bout de femme. Des prières. Presque des suppliques envoyés au ciel. Des phrases prononcées presque trop bas mais qui pourtant prirent le chemin jusqu'à eux. Les anciens dieux. Ceux qui pourtant ne sont plus prêchés pour d'autres, les Sept. Pourtant, peut-être reconnaissant qu'on ne les oublia pas, ils ont décidé de la sauver. De donner à ce petit ange un bout salvateur du ciel. Sa mère n'en fut que reconnaissante. C'est sans doute pour cela que Yeva tient une place importante dans sa vie pour la religion. Elle lui a sauvé la vie, sa génitrice n'a eu de cesse de le lui répéter. La princesse des astres, avait fini bénie des dieux. De toute façon, chez les Bolkonsky, la religion a toujours eu sa place. Celle des Sept est prêchée depuis toujours. Yeva a toujours tenté de suivre à la lettre les bons préceptes, gardant d'ailleurs même encore maintenant toujours son fides septem sur sa table de nuit. Mais certaines nuits, elle ne savait si elle adressait plus ses prières aux sept dieux ou aux étoiles, ses fidèles amies. Cherchant alors peut-être une réponse parmi les astres. anecdote 02 ‹ Parfois, Yeva ne sait pas comment gérer tout ça. Ce surplus. Ce statut qui la faire plier sous son poids. Sa tête est toujours haute, un léger sourire bienveillant sur les lèvres. Mais en elle, se déchaînent les pires tempêtes. Tout est si compliqué. Si difficile. Devoirs. Rôle à tenir. Tout s'entrechoque dans sa tête. Tout semble lui échapper. Seul, son refuge dans les étoiles semble apaiser les pires tourments de son pauvre coeur. Beaucoup pense qu'être noble, riche et ayant du pouvoir révéler d'une partie de plaisir. Ce n'était pas vrai. Pas complétement. chaque couche avait ses problèmes, ses contraintes. Yeva le découvrit assez rapidement. Être une femme même dans une société matriarcale était un lourd fardeau à porter. A commencer par l'anneau qu'elle n'avait pas choisi au doigt. Chaque jour, il pesait un peu plus. Elle essayait, faisait tout pour que cela marche. Pour rendre fiers ses parents. Parce que c'était ça la finalité, la fierté de ses parents, la grandeur complètement retrouvée de ses parents. Mais son coeur ? Quel coeur ? Il avait fini par être abandonné au détour d'un chemin. Parfois, il battait un peu quand il était là. Parfois, il se réveillait au détour d'une caresse sur sa frêle peau. Mais de suite, il finissait par repartir, par s'oublier lui-même. Derrière tous ces devoirs. Toutes ces choses qu'elle ne pouvait absolument pas échapper. anecdote 03 ‹ Elle trouvait alors du réconfort dans ses étoiles. Elles ne mentent jamais. Elles scintillent dans le ciel, et le feront toujours pour elle. Yeva se sent si apaisée quand elle observe le ciel si noir de la nuit. Elle se laisse se perdre elle-même dans ces constellations, tentant de découvrir leurs secrets ou bien leurs histoires. Généralement, elle gribouille ses carnets tous ces liens astraux qu'elle découvre, qu'elle admire. Si un autre osait lire ses notes, il n'y comprendrait surement rien. Elle avait ses annotations à elle, ses dessins qui ne s'ouvraient qu'à elle. Parfois, la réalité se mêlait aux rêves, sa passion devenant si palpable. Son songe faisait d'elle la princesse des astres, celle qui pour le temps de quelques heures se transformait en étoile, en comète. Qui sait ? Cela ne la déroutait pas. Elle se laissait emporter dans ses onirismes avec joie. Parfois, elle était cette étoile si brillante et étincelante. D'autres fois, elle était cette comète qui traversait le ciel à toute allure avant de mourir quelques heures plus tard dans le cimetière nocturne. Et pis, certaines fois, elle était cet astre si majestueux. Si rassurant et calme. La lune la prenait en son sein pour l'accueillir tendrement, comme une mère et son enfant. anecdote 04 ‹ Depuis sa plus tendre enfance, Yeva aime se perdre dans d'autres dimensions. A commencer par le ciel. C'était un fait. Pourtant, il existait aussi d'autres moyens qu'elle employait avec bonheur chaque jour. A commencer par les livres. La bibliothèque des Bolkonsky était surement la pièce préférée de l'angelot blond. Elle pouvait y rester des heures, simplement en lisant l'ouvrage qu'elle avait commencer. Elle avait fini par avoir ses œuvres préférées, ses écrivains fétiches. Comme ce recueil de poésie qu'elle avait chéri de nombreuses heures à tourner ses pages indéfiniment. Les mots s'étaient presque imprimés d'eux-mêmes dans sa mémoire. La poésie si forte et belle s'était écoulée dans ses veines avec délice. Néanmoins, à l'emmener absolument partout avec elle, elle avait fini par l'oublier sur un banc. Quelque part. Elle avait fini par laisser une part d'elle même à quelqu'un d'autre, un bout de son âme céleste. anecdote 05 ‹ Si son enfance a été une partie de sa vie qu'elle a toujours chérie au plus profond de son être, l'angelot blond a néanmoins quelques taches d'ombres au tableau. L'aînée Bolkonsky a toujours été cette noirceur. Cette tâche au tableau qui fait encore souffrir Yeva, malgré l'amertume qu'elle a fini par ressentir pour son aînée. Les parents pensaient d'abord à une jalousie qui s'estomperait avec les années, qui feraient d'elles des alliés plus liées que jamais. Mais jamais le ciel ne s'éclaircit. Jamais il ne brilla pour les deux. La rancoeur de la rousse n'atteignit pas le petit astre qui tentait à maintes et maintres prises se faire pardonner. Mais comment s'excuser de sa propre naissance, de sa propre existence ? Yeva courrait après l'amour de sa grande soeur. Elle s'essoufflait sur une relation qui n'avait jamais tenu debout. Les reproches de Yekatarina étaient bien trop acérés, bien trop cruels. Le modèle qu'elle avait toujours recherché tombait en lambeaux devant ses yeux. La grande soeur chérie n'était que cette comète dévastatrice qui voulait faire imploser son propre univers. anecdote 06 ‹ L'amour. Avoir le choix. Tout ce que ses romans lui dictaient à longueur de journées. Elle se galvanisait d'un idéal inaccessible. De paroles qu'elle ne pourrait jamais prononcer, de gestes qu'elle pensait hors de portée à jamais. Son coeur souffrait. Elle tentait de l'ignorer, de se contenter de cette vie que beaucoup penseraient parfaite. Elle repoussait de toutes ses forces les réminiscences qui s'imposaient à elle. Ou encore de ces battements de coeur un peu trop fébriles quand il était là. Dans la même pièce qu'elle. Le regard impassible. Cette douceur dans les traits. Elle effaçait l'impardonnable. Ces souvenirs qui faisaient encore bien trop mal. Mais c'était trop dur. Ils revenaient sans cesse vers elle. Ils l'attiraient presque vers un trou noir sans fond. Elle avait peur de glisser. Tellement peur. Pourtant, la chute semblait à la fois inévitable et salvatrice. Grossière erreur. Le prince aux yeux clairs était son astre noir. Celui si attirant. Il était sa damnation. Cette tentation presque insoutenable dans son coeur. Mais elle restait bien souvent de marbre. Tant bien que mal alors que la tempête se déchaînait encore une fois dans son coeur. Elle n'avait pas le droit. Ils n'avaient plus ce droit. Les deux comètes ne pouvaient se rencontrer à nouveau. L'explosion serait bien trop brutale, dévastatrice. Oh Alexeï.  anecdote 07 ‹ La douceur et l'innocence incarnées. Yeva est à la hauteur de ses fleurs préférés. Les lys blancs. Symbole de la royauté perdue mais surtout de la pureté et de l'amour si originel, si purifié. C'est ainsi qu'elle a toujours eu l'habitude d'orner ses propres appartements de ces fleurs. Elle pense à les changer généralement toutes les semaines, embaumant alors tout son appartement. anecdote 08 ‹ Yeva est douée pour la beauté des choses. Elle apprécie tout particulièrement la musique. Elle pourrait rester des heures à simplement écouter les accords se succéder. C'est assez naturellement qu'elle prit des cours de piano dès son plus jeune âge. D'abord pour parfaire son éducation de jeune fille, et finalement pour elle-même, ayant aussi trouvé une sorte d'ami en l'instrument. Le piano devint bien vite une partie intégrante de sa vie. Tout comme les livres. Il était presque le reflet de ses émotions. Les notes exprimaient ce qui pouvaient se trouver de si profonds en elle. Les mots qu'elle ne pouvait exprimés à voix haute s'attrapaient sur le clavier du piano. Les hurlements se transformaient en longues sonates désespérés. Les rires quant à eux, devenaient de jolis airs qui enchantaient toute la famille Bolkonsky. Ainsi, le piano fut vite une extension de son âme. Un bout d'elle-même tombé presque par hasard de son être. anecdote 09 ‹ Quelques regards enfantins. Des paroles banales échangés au détour de quelques minutes à peine. Ce sont les seules choses qui l'a liée à lui. Andrei. Son prince des cieux à qui on l'avait promise. Un presqu'inconnu que seuls des souvenirs parfois bien trop flous dessinent. Des fiançailles au gout amer de la convenance. L'amour n'entrait pas dans la balance. Il était exclus. Les principaux intéressés n'étaient pas fous. Pourtant, la belle étoile ne dit rien, ne protesta pas. Elle laissa simplement son coeur se défiler. Andrei n'était pas un vil et cruel homme. Il serait bon envers elle, elle le sut la première seconde où elle l’aperçut. Sans doute une intuition. Si parfois les larmes semblent couler bien malgré elle le soir, elle fait tout pour être heureuse ainsi. Après tout, elle ne manquait de rien et ses parents étaient terriblement fiers d'elle. L'important était là. Ses sentiments n'étaient que secondaires, presque inutiles. Son rôle n'était pas de s'étaler en émotions. L'esprit positif, elle mue cette alliance imposée en véritable alliage. Des alliés contre la vie. Une union basée sur la confiance et le respect de l'autres. Bien que rien ne semblait idéal, Andrei avait été là pour elle. Pour ses premiers pas à la cour des Valaeris. Il la prit par la main, la guida à travers ce nouvel environnement, presque hostile et froid. Quant à elle, elle fut son épaule où il put en silence pleurer la mort de son père. Un mariage finalement revisité par les deux intéressés. Tentant tout simplement de trouver du réconfort auprès de l'autre malgré leur propre coeur laissé à d'autres. anecdote 10 ‹ Et l'enfant devint femme. Les fines courbes féminines si bien dessinées changèrent, s'arrondirent. La vie explosa en elle. Comme une fleur au printemps. Devait-elle se réjouir ? Devait-elle devenir comme toutes ces femmes qui ne se définissaient que par ça ? Elle était après tout avant tout la mère de l'héritier. Celle qui portait ce précieux. Certaines fois, elle ne se pense qu'ainsi. Femme de. Mère de. N'était-elle plus que Yeva Bolkonsky ? Cette jeune femme à la joie de vivre et au doux sourire. Elle semble s'être légèrement effacée sous le poids du devoir. Mais la douceur ne semble pas l'avoir quittée. Elle se surprend à poser sa main sur le ventre béni, déjà protectrice envers cet autre être. Néanmoins, la boule dans sa gorge ne semble pas désemplir ces derniers temps. Plus les semaines passent, plus son angoisse augmente. Oui, elle a peur. Oui, elle se sent démunie face à tout ce qu'il lui arrive. Cela s'est passé si vite. Un abandon totalement à l'autre presque inattendu qui se solde par la fusion parfaite de leur union, ne parlons pas d'amour, en ce nouvel être. Si chétif, si fragile qu'elle porte dans son ventre. L'inquiète peint ses traits. L'absence du mari ne fait que l'agrandir. Elle est si jeune, si inexpérimentée. L'ange astral commence à douter. Pourtant, une chose semble certaine. Déjà, son coeur ne peut que ressentir de l'amour envers la vie qui grandit en elle. Un instinct maternel indéniable qui la lie à jamais à cet enfant. L'héritier de son prince des cieux.

‹ Décrivez quelle est la position de votre personnage vis-à-vis de la situation politique actuelle. (purge, fin de la guerre entre nations)
Yeva a une âme pure, presque trop belle pour la cruauté parfois trop prononcée de la politique et de ses rejetons. A vrai dire, avant sa position si avantageuse aux côtés du prince des cieux, elle ne s'était réellement intéressée à toutes les affaires publiques, écoutant simplement les membres de sa famille en parler. Le petit bourgeon avait des idées, des choses à dire mais préférait souvent se taire pour ne pas en dire trop ou pas assez. Le cercle vicieux de ceux qui n'en savent pas plus que cela. Pourtant, avec son acharnement et des efforts parfois bien trop grands pour elle, elle tente de s'intéresser à la situation. Pour elle, la purge est littéralement une abomination. Des actes bien trop indignes des dieux qu'elle prêche par exemple. De plus, elle trouve que la fin de la guerre des nations est une bonne chose. Encore mieux, la dislocation de l'Empire dans son ensemble n'est que chose logique à tout ça. Grâce à cela, sa famille a pu retrouver ses titres de noblesses et son allégeance est parfois sans limite envers la famille régente de l'air.
pseudo et prénom ‹ . âge ‹ bientôt vingt-et-un ans da,s quelques mois. comment as-tu trouvé le forum? ‹ grâce à bazzart comme à peu près tout le monde. pays ‹ France. fréquence de connexion ‹ au moins tous les jours, à moins qu'un astéroïde s'est écrasé sur moi. votre avis sur le forum ‹ tellement beau et inspirant. parrain ? ‹ Heu... personne pour le coup, j'suis venue comme une grande. smiley préféré‹  rainbow gif qui décrit le mieux votre personnage‹
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PINNED UNDER THE WEIGHT 2017-18



Dernière édition par Yeva Bolkonsky le Jeu 7 Juin 2018 - 2:08, édité 9 fois
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she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) Vide
MessageSujet: Re: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyLun 4 Juin 2018 - 13:32


With shortness of breath, you explained the infinite
How rare and beautiful it is to even exist

You see its not the wings that makes the angel
« Yeva, que fais-tu à t’agiter ainsi ? » L’enfant n’écoute pas. Le palpitant s’affole bien trop. Le sang à ses tempes l’empêche d’entendre l’inquiétude dans la voix de sa mère. Ses mains cherchent. Sous son lit. Dans ses tiroirs de bureaux et jusque même dans son armoire. Elle secoua doucement la tête. Elle refusait ça. Alors fébrilement l’enfant cherche. Mais rien de ce qu’elle trouve n’a de valeurs à ses yeux. L’objet tant recherché semble totalement invisible. « Yeva ma chérie… » Elle sent doucement la main de sa mère sur son épaule. L’étreinte maternelle a le don de l’apaiser quelques peu. Mais l’angoisse étreint encore son cœur. Alors de ses grands yeux azurs, elle les relève vers la matriarche. « Mère, je ne retrouve plus mon recueil. » Un livre si précieux pour son âme. « Vous savez, celui sur la poésie. Je pensais l’avoir rangé dans ma table de nuit mais il n’y est plus. » Et la douleur transperce sa voix. L’ouvrage était bien plus que des feuilles de papiers assemblés comme semblaient le penser certaines personnes du château. L’étoile avait passé des heures à lire et relire ces lignes si poétiques et si magiques. Il l’avait transposée dans des mondes que jamais elle n’aurait pu atteindre. Celui de l’imagination, celui où tout était possible jusqu’à l’impossible. Mais rien. L’ouvrage sembla l’inconnu au bataillon. Le petit astre soupira. Sa mère regarda alors la chambre de la petite où une comète avait tout retourné complètement. « Peut-être l’as-tu égaré ? Où l’as-tu vu pour la dernière fois ? » Elle ne pouvait décemment pas l’avoir perdue. Cela n’a jamais été son genre. L’étoile était ordonnée et toujours ses affaires lui revenaient. Sauf ce recueil. « Je crois que c’était dans mes bras. Avant que l’on aille… » Soudain ses saphirs s’éclaircirent. L’illumination passa dans la petite tête blonde de l’angelot. Elle comprit. Tout semblait limpide comme l’eau de roche. Mais la réalité semblait bien pire que ce qu’elle avait pu imaginer. Son ouvrage se trouvait à des milliers de kilomètres sur la côte d’Aksana. Quelque part, peut-être où personne ne le ramasserait. Quelle idiote avait-elle été d’avoir pu l’oublier. « Je crois qu’il est à Volastar, mère. Vous savez quand nous y avons été la semaine dernière. J’ai cru que je l’avais repris… » Elle se souvient à présent. Ce jour-là, elle s’était perdue dans le jardin des Valaeris. Alors que le plus jeune des cousins reprenait tous ses gestes pour se moquer d’elle, l’aîné quant à lui riait. Et quand enfin, la petite avait fini de ronchonner, elle avait entendu ses parents partir. Dans la hâte, elle avait oublié son recueil sur le banc. L’horreur se lisait sur ses traits. Et si personne ne l’avait repris. Et si personne n’avait fait attention et qu’à présent, le recueil était sous l’emprise totale du temps, entre la nuit et peut-être même la neige. Qui sait ? « Ce n’est pas grave, ma chérie. Tu en as pleins dans la bibliothèque et si tu veux, nous pourrions l’acheter à nouveau. » La gamine secoua la tête. Ce n’était pas pareil. C’était son exemplaire. A elle. Celui dont elle avait corné les pages à force de le lire. Celui qu’elle avait ouvert et refermé des milliers de fois. Il portait ses empreintes. L’étoile avait toujours eu un rapport particulier aux livres. Presque trop matérielle sans doute. Mais c’était la seule chose à lesquels elle donnait de l’importance. Elle se fichait de ses robes, de ses colliers. Les livres étaient juste tout simplement trop fragiles à ses yeux. « Ce n’est pas pareil… » Finit-elle par dire après avoir fait une petite moue. « Il y avait mon marque-page dedans. » Celui-là même où elle avait décoré des petits lapins blancs dessus. Mais l’ouvrage était loin à présent. Dans le meilleur des cas, dans les mains de quelqu’un et dans le pire des cas, laissé pour compte dans le jardin des Valaeris quelque part. L’astre soupira doucement. Il était de toute façon bien trop tard pour agir. Sa mère le lui confirma. « Nous ne pouvons décemment pas revenir à Volastar tout de suite. Mais peut-être l’ont-ils gardé et pourrais-tu la prochaine visite leur demander ? » L’espoir se fit de suite dans son cœur. Peut-être. Elle l’espérait vraiment. La poésie de ce recueil lui manquait déjà. Si d’autres trônaient dans la bibliothèque familiale, ils n’avaient pas ce même impact. Ces mêmes mots qui avaient touchés Yeva. Doux, puissants à la fois, il avait touché son âme astrale au plus profond. Il était bien vite devenu son ouvrage préféré. Jusqu’à ce qu’elle finisse par le perdre dans le dédale forestier des princes et princesses de l’air. Quelle idiote faisait-elle. « Très bien. Je vais me contenter du roman que j'ai trouvé dans mes étagères. » La résignation de l’enfance. Un choix finalement qui n’en était plus un pour l’angelot blond. Tendrement, sa mère lui sourit. La conversation était clause. L’ouvrage était perdu et l’enfant portait déjà son attention sur autre chose. La chance de la gamine qui bientôt oubliera le précieux recueil. Alors qu’à l’autre bout de la mer, un autre s’enivre déjà des mots, de la poésie jusqu’à en tomber presque amoureux.

You could break my heart in two but when it heals, it beats for you
Un soupir échappa des lèvres de la jeune fille. Son regard balaya alors la salle. Elle était dénuée de présence. C’était parfait. Doucement l’étoile se glissa par l’ouverture et fit quelques pas, le parquet craquant. Il y avait bien longtemps qu’elle avait voulu se retrouver seule dans cette pièce. Cela lui manquait tellement. Elle posa alors ses quelques feuilles sur le côté d’une table, alors que toute son attention était attirée vers l’objet du centre de la pièce. Elle posa une main sur ce dernier. Un sourire vint se poser sur ses lèvres, quand elle sentit sous son toucher le bois vernis de l’instrument. La sensation était si plaisante. Sans attendre une seconde de plus, l’étoile prit place. A cette heure-ci, elle était presque sûre que beaucoup seraient à l’extérieur pour profiter du soleil plutôt que dans les couloirs, à peut-être l’entendre. C’était parfait. Comme une habitude qu’elle s’appropriait à nouveau, ses doigts prirent place sur les touches. Elle savoura ce moment quelques secondes à peine. Prenant une goulée d’air, ses doigts commencèrent à se mouvoir sur le clavier. Légères et solaires les notes résonnaient dans la pièce comme dans son âme. L’astre rayonnait à travers sa mélode. Le piano avait toujours été son objet de prédilection, comme une projection d’elle-même si poétique et lyrique. Elle aimait ces moments où simplement la musique emplissait la pièce. Elle se laissait pénétrer par elle toute entière. Seule la partition imaginaire occupait son esprit, enchaînant alors les accords. Ses doigts étaient plein de grâce et bougeaient avec délice se rappelant avec bonheur les notes suivantes. Pourtant, ces moments étaient si rares à présent. L’académie n’était pas réputée pour être celle qui occupait tout son temps à favoriser les artistes et la musique. C’était bien connu. Yeva n’avait droit qu’à de petites séances toutes les semaines à la sauvette quand enfin elle avait du temps libre. La dernière année était sans doute la plus chargée, tant physiquement qu’en émotions. Bientôt, ils seraient tous délivrés de cette cage. A moins qu’une autre peut être plus grande viendrait s’ajouter à celle-ci ? Un léger soupir à peine perceptible à travers la symphonie franchit ses lèvres. L’étoile était totalement absorbée parce qu’elle faisait. Plus rien ne comptait. Le monde se soustrayait à la beauté de l’art. Sa bulle grandissait à mesure que les notes résonner dans l’air. Néanmoins, un bruit sourd vint rompre. La porte. Yeva faillait presque sursauter en l’entendant. Ses mains délicates tombant sur le clavier, les ténèbres s’abattant musicalement sur la pièce. « Excusez-moi je ne voulais pas vous faire peur. » Le jeune homme semblait réellement désolé. Yeva ouvrit la bouche avant de la refermer. Se retrouver en face d’un prince Valaeris avait peut-être le don de rendre muette l’astre. Pas qu’elle faisait partie de sa cour. Loin d’elle, cette idée. Mais la timidité devant la grandeur du statut, mais sans doute pas de l’homme. Les mots ne lui vinrent pas en mémoire. Ses mains simplement trônant sur les touches elles aussi à présent silencieuses. « Reprenez, c’était vraiment beau. » Son regard était calme. Loin de l’image du prince et de sa cour gravitante. L’astre finit alors par à nouveau ouvrir la bouche, baissant alors la tête sur ses touches noires et blanches. « C’est une musique de chez moi. A Kachi. Je la jouais souvent avec ma famille. » Elle sait qu’elle devrait relever ses cheveux. Affronté son regard azur. Après tout, il ne devait pas être si différent que l’enfant qu’elle avait connu. Celui-là même qui se moquait de ses airs rêveurs et ses accents aigus de petite fille. Peut-être devait-elle lui montrer la jeune femme qu’elle était à présent. Ne plus courber l’échine, faire un bras à sa timidité parfois bien trop handicapante. Un gros doigt d’honneur bien placé lui avait recommandé son ami Sirius lorsqu’il lui conseillait d’arrêter de baisser la tête à chaque fois qu’elle se sentait exister. Elle devait arrêter de vouloir disparaître. De devenir simplement une étoile parmi les autres étoiles. A peine plus brillante, à peine plus attirante. Son attitude devait refléter son je-m’en-foutisme. Il le lui avait clamé haut et fort. Mais Yeva, douce Yeva n’était pas de ce bord-là. Si fragile et cassante. Néanmoins, elle finit par relever ses saphirs. Affrontant le regard du jeune homme. « Elle me rappelle des bons moments je suppose. » Les mots coulaient bien plus vite que son esprit ne s’y accommodaient. C’était si simple de parler de chez elle. Tous les souvenirs heureux qu’elle garde en mémoire quand parfois, l’absence était bien trop présente. L’académie semblait si loin de son pays et de ses proches. Malgré la présence de sa sœur dans le même institut. Histoire compliquée de famille. « Loin de cette académie et des rustres qui s’y trouvent c’est ça ? » Les joues de l’étoile prirent une couleur rosie. « Non ! Tu… » Tenta-t-elle de se défendre, la voix montant bien trop dans les aigus. Elle posa une main sur sa joue, réfléchissant tandis que son myocarde commençait doucement à s’accélérer à mesure que le prince s’approchait d’elle. « Enfin je veux dire, vous. Ce n’est pas ça. Être loin de chez moi est parfois compliqué. Les paysages me manquent. Aussi étrange que cela puisse paraître, le climat est si différent ici. Les gens sont si différents ici… » Elle ne saurait l’expliquer mais tout avait une autre saveur ici. Une de celles qui reste avec un goût amer en bouche. Mais elle ne s’en plaignait pas. Elle savait la chance qu’elle avait dans son statut, dans toute sa vie. Elle n’avait pas droit à se plaindre. Mais parfois la nostalgie prenait bien trop de place dans le cœur de la sylphide, cherchant le bonheur passé familial. « Désolée. J’ai tendance à parfois trop parler quand ça touche Kachi, ma ville natale. » Elle haussa doucement les épaules alors que le prince s’accoudait doucement au piano, presque pensif. « Mal du pays, peut-être. On connait tous, ça. Enfin peut-être pas après sept ans d’études, mais chacun son rythme je suppose. » Le ton n’était pas moqueur à proprement parler mais simplement taquin. Sans réellement réfléchir, Yeva donna un léger coup dans le bras de son homologue. « Eh ! » Le prince de l’air ne releva pas, se préférant alors rire. L’étoile choisit elle d’arborer une petite moue boudeuse. Peut-être que l’habitude des gamins revenaient à la charge malgré des années depuis. Néanmoins, le couronné finit par tendre la main à la jeune fille. « Alexeï, Alexeï Valaeris. » Elle pencha un instant la tête sur le côté, presque pensive. « Je sais. » Il afficha une moue surprise. Elle haussa à nouveau les épaules. Etait-il vraiment inconnu à toutes les attentions que l’école entière lui offrait ? Il ne pouvait ne pas être au courant de sa propre notoriété. Aussi petite pouvait-elle être pour cette branche de la famille. « Tout le monde vous connait. Mais, je suis Yeva. » Sa main frêle vint alors finalement se planter dans celle du blond, un léger sourire aux lèvres. Tentant d’ignorer son propre palpitant qui finirait bientôt par sortir de sa propre poitrine à chacun des regards du prince.

You taught me the courage of stars before you left
Le vent soulève de temps en temps les pans de sa robe. Elle n’y fait même plus attention. Son regard est tourné vers l'horizon. Elle est un peu comme tous ces tableaux de contemplation. Une fille sur la balustrade d'un balcon à regarder devant elle. Non, les étoiles. Ces magnifiques astres si loin et pourtant si proches. Ce n’est pas le futur qu’elle contemple. Il est bien trop loin pour elle. Inaccessible. Elle a déjà bien trop affaire avec son présent. Elle se dépatouille comme elle peut. Tout va bien. Respire un peu. Gonfle tes poumons de l'air du soir. Respire la poussière des étoiles. Ça devient dur. Plus ça avance. Plus ça bloque dans son esprit. Elle ne dit rien. Elle laisse les étoiles parler à sa place. Elle n’a jamais rien elle, Yeva. Elle préfère observer. Mais c'est sans doute ça qui est le plus dur. Juste regarder. Elle ne savait depuis combien de temps les heures s’étaient écoulés depuis son arrivée ici. Peut-être une. Peut-être deux. Qui sait réellement ? Le temps était finalement presque suspendu devant ses yeux. Elle avait juste eu besoin de quelque chose. D’air sans doute. Alors, elle avait pris simplement les pans de sa robe et s’étais enfuie. Juste comme ça. Un besoin d'air. De liberté. Elle étouffait là-haut. Ou plutôt en bas. Elle est mieux ici. Contemplant l'immensité du monde et ses merveilles nocturnes. Elle n’aimait que trop cet endroit, où elle pouvait se perdre sans trop être dérangée. Son échappatoire. Elle avait même pris le temps d'envoyer balader ses chaussures par terre. Un peu plus loin. Elles lui enserraient trop la cheville. La sensation de sa peau à même le sol était presque plaisante. La rugosité du sol glisse sous sa peau. Elle est tellement ailleurs qu’elle ne l'entend pas venir. Ses pas à peine esquissés. Elle s’occupe plutôt à jouer avec les pans de sa robe. « Je savais que tu serais là. » Elle tourne la tête. Un faible sourire se dessine sur ses lèvres. Evidemment que c'est lui. Tendre Alexeï. « Tu finis par me connaître. » Elle dit simplement. C'est vrai. Il la connaissait aussi bien qu’elle le connaissait. Peut-être même la connaissaitt-il plus qu’elle-même ne se connaissait. Une sensation étrange. Elle finit par tendre une main vers lui. Il la prend. Elle enroule automatiquement ses yeux autour des siens. Elle avait besoin de sentir sa peau contre la sienne. De sentir sa chaleur. Sans doute qu'il le comprit aussitôt. Parce que bientôt des bras vinrent s'enrouler autour d’elle. Doucement. Tendrement. Comme un étau protecteur. Comme une étreinte contre l'éternité. Elle s’y laisse un peu aller, l’étoile. Elle aurait voulu que le temps s'arrête. Juste ce soir-ci. Qu’ils soient ensemble pour l'éternité. Rien que tous les deux. C'est sans doute ça qui lui faisait si peur au final. L'après. Le futur. Il semble si incertain. Si flou. Elle a toujours essayé de le décortiquer. De l'analyser sous toutes ses coutures. Mais ce soir elle ne voit rien. Elle est aveugle de l'avenir. Et ça la rend presque folle. Parce qu’elle aurait aimé y voir quelque chose. Vraiment. Les belles promesses ne valaient rien contre l'emprise du temps. Elle le savait. Il le savait aussi. Elle finit par laisser tomber. Elle préfère se complaire dans son étreinte. Encore un peu. Sa tête repose contre son torse. Ils se bercent presque au son du vent. « Tu crois qu'on oubliera ? Tout ça. » Il sait de quoi elle parlait. Sa peur de l'avenir, elle ne date pas d'hier. Il doit peut être l'avoir aussi cette paralysie. Comme une ombre au-dessus d'eux. Une épée de Damoclès prête à tomber à n'importe quel moment. Elle la sent cette lame contre la peau fragile de son cou. Elle pourrait l'égorger maintenant et tout de suite. Mais elle ne fait que la maintenir sous son joug. Un étranglement à longue durée. « Impossible. C'est gravé là. » Il pointa alors la tête blonde de l’ange. Il avait raison. Ces moments elle les graverait ici et à jamais. Même après des années; elle saurait qu'ils seront là. Elle saura que même si ses bras seront dans d'autres, elle aura encore la sensation de sa peau contre la sienne. Dans sa mémoire. Après tout ils le savaient tous les deux. Cela ne va pas durer. Pas comme ils l’auraient voulu. C'est un Valaeris. Tout est dans son nom. Roméo pourquoi es-tu Roméo ? Renie ton père et abdique ton nom; ou, si tu ne le veux pas, jure de m'aimer, et je ne serai plus une Capulet. Ton nom est mon ennemi. Tu n'es pas un Montague, tu es toi-même. Qu'est-ce qu'un Montague ? Ce n'est ni une main, ni un pied, ni un bras, si un visage, ni rien qui fasse partie d'un homme... Oh ! Sois quelque autre nom! Qu'y a-t-il dans un nom ? Ce que nous appelons une rose embaumerait autant sous un autre nom. Ainsi, quand Roméo ne s'appellerait plus Roméo, il conserverait encore les chères perfections qu'il possède... Roméo, renonce à ton nom; et, à la place de ce nom qui ne fait pas partie de toi, prends-moi tout entière. Un nom qui impliquait des devoirs. Des valeurs. Celles-là même qui les sépareraient sans doute pour toujours. C’est ce qui était en train d’arriver. Il devait partir. Formation militaire. Fatalité. Loin d’elle, loin de tout ce qu’ils avaient pu connaître. En fait. Ils étaient une mauvaise tragédie. De celles qui soulèvent le cœur. De celles qui font presque vomir. Pourtant elle e dit rien. Elle acceptait son rôle. Celle de la pauvre Juliette. Elle ne pouvait pas lutter. Sa frêle âme n’était pas assez forte, ses devoirs l’écrasaient bien trop. Et lui non plus. Même s’ils n’en parlaient pas. Ils savaient que ça resterait comme ça. Les choses étaient ce qu’elles étaient. Même une étoile ne peut briller constamment, elle finit par mourir indéniablement. Elle finit par soupirer. Elle aimerait juste qu’ils ne finissent pas comme ce Roméo et cette Juliette. Sacrifiés sur l’autel.

Don't become a ghost without no colour
Ses ongles continuèrent à taper contre le marbre de la table, comme une funeste litanie résonnant dans la pièce. « Yeva, arrête. Tu vas finir par nous rendre chèvre. » Les paroles de Sirius sortent la jeune femme de sa torpeur. Il avait raison. Pourtant, c’était bien plus fort qu’elle. L’attente était interminable. Son cœur allait finir par exploser dans sa poitrine. Plus le moment approchait, plus elle se sentait défaillir. Bientôt, son univers ne serait plus le même. L’étoile quitterait sa galaxie pour une autre. On la disait plus brillante, plus majestueuse. Elle, elle ne ressentait que le manque de celle de sa naissance. Cela semblait si loin à présent. Une éternité. « Désolée. Je suis simplement nerveuse. » Sa main retomba alors inerte sur la table. Pourtant, elle sentait son corps trembler. De simples spasmes qu’elle avait peine à maîtriser. Son esprit était bien trop préoccupé. L’étoile appréhendait le moment. Il fallait qu’elle s’occupe, qu’elle oublie le temps de quelques instants encore. Peut-être le temps s’arrêterait finalement. Il suspendrait son vol, l’empêchant de voir sa vie s’écrouler. Doucement, elle sentit alors une main contre la sienne. « Ça va aller. » Sa voix avait toujours ce don. Celui si particulier d’apaisement, de douceur. Ce qui contrastait assez avec la carrure du gaillard qu’il était. La main de velours dans le gant de fer. Yeva aimait assez cette expression pour son adiutor. Non, son ami plutôt. Elle détestait ces étiquettes. Ces noms potaches qui instauraient une hiérarchie trop précaire et bancale à ses yeux. « Respire un peu. » Elle prit une inspiration. Pourtant cette dernière bouffée se coince dans sa gorge. Elle étouffe. Depuis combien de temps était-il parti ? Peut-être quelques minutes à peine. Pourtant, une éternité semblait s’être écoulée depuis. S’il pouvait, son cœur sauterait de sa poitrine pour atterrir sur le sol froid mais immaculé du palais. Son regard finit par se perdre dans le vide. Seule la contemplation restait la meilleure des solutions. Elle se perdait bien vite dans les méandres de son esprit, devenant la parfaite statue de glace que les autres attendaient d’elle. L’ornement. La belle plante que l’on finit par montrer pour sa beauté et non ses qualités. Un rôle qui lui était prédestiné depuis des mois. Sa famille, ou du moins ses parents, avait veillé à cela. Yeva n’était plus la jeune fille qu’elle avait été. Insouciante, riante et lunaire. Elle devait se métamorphoser. Muer en une autre créature bien trop inconnue et de ce fait effrayante. Son cœur tambourinait encore d’effroi. L’avenir inconnu la paralysait, l’enveloppait dans un univers glacial. Où était donc sa chère demeure ? Ou était donc passé les couloirs si chaleureux de son enfance ou encore sa chambre rosée et ses carnets à griffonner ? Ils étaient restés à Kachi. Laissés à des millions de kilomètres, où la gamine était devenue à présent une étrangère. Inconnue à elle-même, l’étoile voyait son éclat faiblir. Ou bien se transformer. Presque distraite, sa main attrapa l’étoffe de sa robe. Rugueux et lourd, elle n’avait pas l’habitude de ces accoutrements. Néanmoins, on l’avait au moins laissé choisir sa couleur. Blanche. Comme ses fleurs préférés, les lys blancs. Mais c’est à peine si elle pouvait respirer. Sa taille était enserrée dans son corsage. Elle qui avait l’habitude des volants et des mousselines, son corps ne se trouvait pas à sa place. Elle n’était à présent qu’une poupée qu’on maniait à sa convenance, la maniant pour la faire rentrer dans des moules. Mais l’étoile étouffe dans ces habitacles. Elle sent ses entrailles se contracter, son cœur se frigorifier. Elle lutte contre tout ça. En vain. Elle n’avait pas le choix. Alors, elle essaye de respirer. De faire entrer cette bouffée d’air frais dont elle a besoin. Mais même l’oxygène semble n’avoir plus la même senteur pour la princesse sylphide. Néanmoins, un bruit à l’autre bout de la pièce vint la tirer de ses pensées. En effet, la porte de l’appartement où on l’avait précédemment installée à son arrivée venait de s’ouvrir. Un jeune homme se présenta à eux. Un serviteur à peine plus âgé qu’elle. Un autre enserré dans sa fonction, pliant sous le poids des responsabilités. « Le prince vous prie de l’excuser, mais il ne peut vous recevoir maintenant. » Etait-ce une plaisanterie ? Le palpitant s’arrête dans sa poitrine. Yeva ouvre la bouche une seconde. Peut-être deux. Avant de finalement la refermer. Elle avait attendu en vain. Voilà à présent, sa vie. Arrivée dans une capitale qu’elle connaissait à peine, fiancé à un fantôme qui refusait jusqu’à sa présence même ? Quel chemin avait-elle donc pris. Instinctivement, elle baissa la tête, ses cheveux argentés tombant presque sur son visage. Le serviteur parut gêné, ne sachant que dire. Prise soudainement d’une témérité nouvelle, Yeva se leva, sa robe formant une auréole autour d’elle. « Très bien. Dites alors au prince, lorsqu'il voudra me recevoir, que je serais dehors. Il faut… Il faut simplement que j’aille au jardin. » Ce furent simplement ses mots. Néanmoins, elle commença à faire quelques pas vers l’extérieur de la pièce, ne pouvant rester une seconde de plus dans ce palais. « Ma’am... Vous ne pouvez … » Elle ignora alors les plaintes de l’homme. Peut-être avait-il reçu d’autres ordres. Comme surveiller l’étoile. Comme s’assurer que l’astre ne quitte jamais sa cage dorée. Mais ce n’était plus vivable pour elle. Si le prince n’avait de temps pour elle, elle pouvait au moins quitter ses propres appartements pour respirer enfin. Elle avait besoin d’air. Littéralement. Il fallait qu’elle sorte. Tout l’encerclait. L’emprisonnait. Ce fut la goutte qui finit déborder l’océan. La minuscule brise qui aida la tornade à s’abattre. Les couloirs se succédant, elle en eut presque la tête qui tourne. Elle ignora encore les paroles lointaines du pauvre serviteur. Tout ce qu’elle recherchait n’était qu’une fenêtre, quelque chose qui l’empêcherait de totalement agoniser. Elle se souvenait d’un chemin vers le jardin. Elle l’avait maintes et maintes fois emprunté dans son enfance lors de ses rares visites à Volastar. Pourtant, sa mémoire devait lui faire défaut. Et l’étoile bientôt se perdit. Ses pas ralentirent d’eux-mêmes. Elle regarda aux alentours, faisant voleter autour d’elle ses cheveux lunaires à peine tressés. Tout lui rappelait son enfance, mais d’un autre côté, l’exubérance contrastait tellement avec la douceur de ses souvenirs. La rusticité de Kachi lui manquait déjà. Où étaient donc les murs froids de pierre et les pavés rugueux de son palais natal ? Ici, les tableaux ancestraux semblaient rivaliser avec les tentures dorées et les ornements bien que trop nombreux sur les meubles immaculés. Si elle le voulait, Yeva aurait presque pu voir son reflet se réfléchir sur le sol. Elle ne savait même plus où elle se trouvait. Elle avait tellement tourné dans ce lieu, parfois laissant les serviteurs du palais stupéfaits, qu’elle en avait perdu son orientation. Elle finit par poser ses mains sur ses hanches, prenant une grande inspiration et fermant les yeux. L’étoile commençait seulement à laisser aller. Parce qu’il ne restait plus que ça à faire. Suivre le mouvement sans émettre un son, devenir cette poupée parfaitement docile que l’on attendait d’elle. Yeva n’était pas naïve. Elle savait à présent qu’elle devrait laisser une partie d’elle-même à Kachi L’étiquette et le palais l’écraseraient bien trop, assez vite. Si elle avait pu, elle aurait hurlé. Expulser ce trop-plein qu’elle gardait à présent depuis des mois. Pourtant, sa gorge était bien trop sèche. Rien ne pouvait sortir. Son corps ne répondait déjà plus à ses propres sentiments. Il se conditionnait déjà à ce qu’elle serait. A cet astre si droit, presque blanchâtre, et si silencieux qu’aucune tempête ne pourrait ébranler. La princesse du prince des cieux. L’épouse parfaite qu’on attendait. Cette pâle copie d’elle-même en somme.

Cause you're the best paint life ever made
Le prince ne pouvait la recevoir. Ou peut-être ne voulait-il pas la recevoir. C’est ainsi que serait sa vie à présent. Loin des siens, dans un univers où elle peine à faire sa place, à respirer même. Ses mains s’agrippèrent au propre tissu de sa robe. L’enfer semblait être tombé sur terre. Les quelques serviteurs qui passaient par là la regardèrent, de ce regard de pitié et si cieux à la fois. Peut-être était-ce eux les chanceux ? Peut-être ne comprenaient-ils pas comment un beau château pouvait se révéler être une véritable cage dorée ? L’étoile les ignorait. Pas d’animosité. Simplement voulait-elle faire abstraction du monde qui l’entourait. Juste pour quelques minutes encore. Ils semblèrent le comprendre car très vite, ils l’abandonnèrent pour leurs tâches quotidiennes. Un soupir franchit ses lèvres quand enfin, l’air commença à entrer à nouveau. Sa poitrine se soulevait, moins douloureuse. Fébrile, elle remit une de ses mèches derrière son oreille. C’est à ce moment-là qu’elle l’entendit. Ce long et doux cri d’agonie. Des pleurs déchirants. Ceux d’un homme à l’agonie. Juste là, à travers la porte devant laquelle elle se tenait. Son cœur rata presque un battement. Hésitante, elle ne devrait peut-être pas. Pourtant, l’instinct stellaire la pousse. C’est presque sans bruit qu’elle cliche la poignée dorée. Elle aurait peut-être du écouter le serviteur et ne pas bouger de ses appartements. Peut-être aurait-elle du écouter les conseils de ses parents et ne pas contredire ce qu’on pourrait lui dire à Volastar. Mais Yeva n’était pas comme ça, l’astre lunaire avait cette innocence des enfants. Celle si pure qui pousse à aller trop loin. Les lèvres pincées, la porte s’ouvrit devant elle. La pièce qu’elle découvrit semblait si sombre malgré le foyer qu’elle voyait brûler dans la cheminée. Elle ne le vit pas aux premiers abords. Le salon était à l’image des autres pièces et couloirs : luxueux et presque trop froids. Mais, les sanglots ne se tarissaient pas et le cœur de l’étoile se fendit un peu plus. Yeva avait toujours eu cette empathie. Cette souffrance des autres qu’elle ne supportait pas. Elle fit quelques pas. C’est là qu’elle vit cette forme au sol. Diminuée et fragile. Sj chétive. Le prince des cieux n’était plus. Que faire ? Reculer et donner l’intimité qu’elle devait respecter à cause de quelques étiquettes? Ou devait-elle écouter ce cœur meurtri pour se précipiter et l’aider ? Il ne fallut que quelques secondes à la jeune femme pour prendre sa décision. Peut-être l’avait-elle déjà prise quand elle ouvrit la porte ? C’était fort possible. Alors, avec sa grâce naturelle, ses pas silencieux l’amenèrent vers la silhouette de l’homme qu’elle devrait épouser. Doucement, elle s’accroupit et posa une main sur son épaule. Yeva sentit un tressautement de la part de l’homme. A peine perceptible. Son prince des cieux. L’homme qu’elle allait épouser malgré elle. Pourtant, la silhouette qu’elle finit par tendrement amener vers elle pour l’enlacer et tentait d’éponger sa peine, n’était plus un homme. Il était bien loin de l’image qu’elle s’était forgée depuis quelques mois. Ses lecteurs l’avaient galvanisée de clichés de bravoure et de puissance. Mais ne restait-il que l’enfant malheureux, l’orphelin de père, qu’elle berçait dans ses bras. « Chut… je suis là, je suis là. » Et la gamine devient la mère. Le temps d’un instant, elle berce son prince des cieux comme son enfant. Elle veut panser ses plaies et alléger la croix qu’il porte sur ses épaules, bien trop lourde, bien trop écrasante. « Tout va bien se passer, je vous le promets. » Et les mots se déversent comme de la pluie. Ils lui viennent par gouttes. Son ton est doux, maternel. Tout est si différent. Bien loin de l’idée qu’elle s’était faire pendant des mois. Le roc commençait à s’effriter dans son esprit. Pire encore, il tombait en lambeaux à ses pieds. Elle était impuissante face à cette pluie de météorites si violente. Elle tentait de le protéger contre ça, d’être la douceur qui apaiserait son cœur. Elle prendrait ce rôle si elle pouvait. A cet instant, seul l’enfant pleurant dans ses bras avait de l’importance. Au final, les deux constellations avaient fini par collisionner. Les différences n’étaient qu’illusoires. L’homme si fort révélait les mêmes blessures, les mêmes fragilités que l’étoile. Le silence n’était pas gênant. Mais presque réparateur. Yeva porta son regard vers le ciel. Le tableau au-dessus du foyer les observait. Les figures éternelles les couvaient du regard, témoins d’un passé révolu. Ils étaient le point d’ancrage de la souffrance, la preuve de souvenirs qui à présent font mal. La chute d’un père et l’explosion d’une famille. Et voilà le fils qui ploie sous le poids de tout ça. Seule, l’étoile est là, ne bougeant presque pas et lui procurant des mots doux à l’oreille. Peut-être pas ceux appropriés d’une future fiancée, à peine plus connue qu’une étrangère. Mais plutôt ceux d’une future femme aimante et maternelle. Contre son cœur, le prince des cieux se laissait aller. Yeva sentit le tissu blanc de sa robe se tacher de larmes. Qu’importe. Car bientôt, les larmes s’apaisent et l’agonie semble moins douloureuse à porter. Peut-être parce que l’étoile n’a pas supporté tout ça et décida d’en prendre un peu. Les futurs époux deviennent silencieusement indispensables l’un à l’autre. Tel un tableau de Julianna Pasadena, la sylphide réconforte son presque amant. « Je suis sincèrement désolée pour votre père. » Elle l’était. Les mots coulaient presque de source à présent. Peut-être allait-elle trop loin. Peut-être n’avait-elle pas acquis ce droit finalement. Andreï l’arrêterait surement bien avant qu’elle n’ait franchi les limites. « Mais il n’aurait pas souhaité, vous voir ainsi. Il aurait souhaité vous voir l’homme qu’il avait éduqué. Il vous aimait et voudrait que vous soyez fort. Aussi fort qu’un roc contre la douleur. Pour vous. Pour votre famille. » Pourtant à ses mots, elle sentit dans son étreinte, les muscles du prince des cieux se détendre doucement. Alors qu'elle même rejoignait sa peine, sentant sur ses joues des larmes silencieuses. A quelques mètres seulement d’eux, trône un recueil sur une petite table en marbre. Celui-là même qui des années auparavant fut oublié par un angelot blond. Celui-là même qu’un autre au sourire des cieux reprit et finit par en connaître chaque mot, chaque poésie. Les liant déjà presque malgré eux.

Just have to move the bats out of your head
L’étoile ne sait pas tellement comment c'est arrivé. Oh que non. C'est juste ... Arrivé. Sans doute la situation. Une soirée de trop à le veiller. L’astre maternel toujours présente. Mais voilà. Sa peau frisonne à chacun de ses frôlements. Elle vibrerait presque. C'est presque irréel. Elle. Lui. C'est comme dans un songe onirique. Une possibilité non envisagée. La sylphide ne l’aurait pas cru. Pas même quand ce soir, elle céda la première à la tentation. Un appel de ses lèvres bien trop fort pour l’enfant des astres. Mais en voyant son regard, elle avait compris. Elle avait déjà vu ce regard. Dans la glace sur son propre visage. Un regard fatigué. Las. Malmené par la vie mais toujours survivant. Elle ne le connaissait que trop bien ce regard. Alors elle a fini par le laisser lui prendre la main. Alors qu’elle s’enfuyait, elle l’a laissé doucement la retourner vers lui pour finir par l’enlacer. Peut-être qu'inconsciemment elle acceptait bien plus. Qui sait ? Elle-même ne savait plus trop. Elle ne réfléchit plus. Elle ne peut pas. Parce qu’elle le voit arriver le moment. Encore un autre. Son regard se pose sur elle. Il est différent. Plus déterminé. Plus... Désireux ? Sans doute. Et c'est là. Ses lèvres capturent les siennes. Sans crier gare. Sans lui demander. Elle ne le repousse pas. Elle n’a déjà pas repoussé sa main sur son bras. Elle la frôlait. Lui procurer des frissons. Mais son baiser... C'est autre chose. Une explosion. Un feu d'artifice. Une supernova dans son propre crâne. Les romans ne mentent pas. Parfois embrasser quelqu'un peut être comparé à la collision de deux comètes. Si belles et si majestueuses étaient-elles. Elle le visualise très bien dans sa tête. Tellement qu’elle s’y abandonne. Elle ferme les yeux. L’étoile finit par perdre pied complètement, baissant sa garde. Elle ne sait à quel moment la situation avait échappé aux deux astres. Sans doute quand elle a posé ses iris sur ses lèvres. Si proches et si tentantes.
« "Couchez-vous !" cria l'aide de camp en se jetant à terre. Le prince André, debout, hésitait. La grenade fumante tournait comme une toupie entre lui et l'aide de camp, à la limite de la prairie et du champ, près d'une touffe d'armoise. "Est-ce vraiment la mort ? " se dit le prince André en considérant d'un regard neuf, envieux, l'herbe, l'armoise et le filet de fumée qui s'élevait de la balle noire tourbillonnante. "Je ne veux pas, je ne veux pas mourir, j'aime la vie, j'aime cette herbe, cette terre et l'air..." » Les mots résonnaient presque dans la grande pièce. Elle ne savait depuis combien de temps, elle se tenait assise, l’ouvrage dans les mains. Peu importait. L’étoile suivait avec précision les lignes qui se succédaient. L’histoire défilait presque devant ses yeux, devenant alors véritable peinture. De temps en temps, elle levait les yeux de son livre pour le regarder. Il semblait si calme, si innocent dans ses grands draps. La fièvre n’était pas encore tombée. L’astre stellaire s’évertuait alors à éponger quelques fois le front perlé de son amant. Avant de reprendre doucement sa lecture, la voix emplissant la pièce d’une douceur maternelle. Elle avait même jusqu’à congédier le personnel qui s’occupait de son prince des cieux. Elle était tout à fait capable de veiller sur lui. Elle connaissait son rôle et l’embrasser avec joie. Pourtant, l’inquiétude se peignait sur les traits de l’astre. Le virus qui sévissait en son fiancé avait bien failli l’enlever elle aussi de ce monde. Mais grâce à des suppliques de sa mère, aux nouveaux et anciens dieux, l’étoile s’était relevée bénie des dieux. Plus forte que jamais. Alors, elle savait ô combien ce virus pouvait être mortel. Il fallait qu’Andreï survive. Il fallait qu’il combatte cette maudite fièvre et revienne à elle. C’était ce qu’elle avait vu dans les étoiles. Il n’avait pas le droit de succomber. Ce n’était pas la destinée d’un prince des cieux. Ainsi, les lectures étaient la seule chose qui l’éloignait légèrement de l’inquiétude grandissante pour son fiancé. Les heures passaient sans que cela ne la dérange, assise auprès de son promis. Pourtant, quand sa gorge vint à manquer de salive à force de lire à voix haute, elle entendit un mouvement. Son prince se réveillait. Il semble agité. Peut-être perdu. L’étoile posa son ouvrage sur la table de nuit avant de s’approcher doucement. Elle posa délicatement la serviette mouillée sur son front, tentant à nouveau de faire baisser la chaleur de son corps. Yeva sentit néanmoins sa résistance. Si la maladie l’avait bien affaibli, il semblait pris d’une nouvelle vigueur. L’astre tenta de le maintenir dans ses draps. « Non, non, Andreï, tu dois encore rester au lit. » Son ton était catégorique. Presque un ordre à son prince des cieux. « Ta fièvre n’est pas encore tombée. Il faut que tu te reposes, pour être pleinement guéri. » Elle ne voulait le voir s’écrouler sur le sol à peine avait-il fait deux pas hors du lit. Ce qui était fort probable vu dans l’état de fatigue et de lassitude il avait été ces dernières semaines à cause de la maladie. Elle-même n’avait pas été très fière lorsqu’elle s’était relevée du virus. Un faon qui venait à peine de naître, ses jambes en véritable coton. « Veux-tu que je continue ma lecture ? » Tenta-t-elle pour apaiser le cœur agité d’Andreï. A ces mots, ses azurs croisèrent ses saphirs. Pour qu’il finisse finalement par secouer la tête. Le délire de ces derniers jours semblait s’être dissipé. Yeva ne comptait plus les paroles qu’il avait prononcées et qui pourtant n’avaient ni queue ni tête. « Non, pas que je n’aime pas t’entendre pendant des heures, je veux me lever. Je vais bien. » Il se voulait convaincant. Pour que la femme-mère cède à cette requête capricieuse. L’étoile, elle hésitait. Le mal semblait encore si présent chez lui. L’erreur ne devait pas être commise. Elle ne dit rien. Pesant le pour et le contre. « Laisse-moi donc me lever enfin. Je ne suis plus malade. » Répéta-t-il. Il la réconfortait. Pour éviter qu’encore l’inquiétude ne creuse ses traits. L’étoile hésite encore un peu. Avant que ses mains qui venaient de tenter de le maintenir dans son lit, finir par se desserrer. L'astre céda. Pourtant, elle fut plus qu'attentive quand son prince voulut poser pieds à terre, l'épiderme enfin sur la pierre froide du palais. Elle n'avait jamais été aussi proche de lui. Peau contre peau, ses iris scrutant le moindre de ses mouvements avant qu'enfin ils ne se relèvent. Rencontrant alors les siens. Si captivant et fascinant à la fois. La chaleur qui émanait de son corps lui montrait qu'elle avait raison. La fièvre n'était pas encore tombée. L’entêtement du prince était peut-être ce qui le tenait debout. Et peut-être le bras de la jeune femme. Elle ne sait combien de temps, elle observa le ciel dans ses yeux. Une seconde. Peut-être dix. Son coeur se contracta de lui-même, jouant mélodie qu'elle ne connaissait pas. Jusqu'à ce qu'enfin, ses lèvres attrapent les siennes. Et le palpitant explosa. Répandant une poussière d'étoile dans sa tête. Mais bientôt, la conscience réapparaît. Elle la tire. Loin de lui et de ses lèvres. Prenant conscience de son propre geste. « Je… Je suis désolée. » Ne sachant gérer comment une situation comme celle-ci, Yeva finit par se retourner. Dos à lui, elle essayait de reprendre consistance, les joues rosies. Elle n'était pas faite pour ce genre de choses. Beaucoup trop nouvelles. Elle enfouit alors son visage dans ses mains. « Ne le sois pas. » Et une main vint délicatement se poser sur son bras.
L’ingénue a fini par céder à la tentation céleste. Ça la fait presque sourire contre ses lèvres. L’étoile devient alors lumineuse et rayonnante. Dans ses bras, tout semble à présent plus beau. Plus facile peut-être. Un abandon qu’une heure plus tôt, elle n’aurait pas compris. Sans doute l’adrénaline du moment. Sa tête dans les nuages le lui témoignait assez. Mais elle s’en fichait. Ce soir était différent. Ils étaient différents. Yeva avait fini par le comprendre. Sans doute l’avait-elle compris la première fois qu’elle l’avait vu. Qui sait ? Ses pensées étaient bien trop embrouillées pour réellement penser. Elle finit par mettre ses mains sur son visage. Elle se laisse aller à cette étreinte. Ce plus lui. André. Prince des cieux. Ou elle. Yeva. Ange des étoiles. Mais simplement leurs désirs unis. Leur besoin respectif d'affection. Est-ce réellement de l'amour ? C'est à se demander. Peut-être qu’ils se comblaient simplement. Peut-être que vous recherchez simplement de l'amour à votre manière. Lui, le prince céleste inaccessible, et elle, la fragile sylphide. Un bon titre pour un de ses romans fétiches. Mais tellement cliché. Elle se contente de ça. Alors quoi ? Et demain ? Elle n’y pense pas. C'est trop loin. A des années lumières. Elle vit l'instant présent, l’étoile. Elle ne pense pas à demain et à ses conséquences. Elle savoure simplement. Elle peine à respirer contre ses lèvres. Néanmoins, l’astre n’a pas envie de se détacher. Parce que ça sera sans doute pour toujours. Alors elle s'accroche à sa chemise. Immaculée. Ses mains se baladent. Sur son corps. Dans ses cheveux lunaires. Sa respiration se bloque presque. Son myocarde s'arrête. Quelques secondes. Avant de repartir. Beaucoup trop vite. Elle a l'impression qu'il sort de sa poitrine. Ça lui ferait presque mal de le sentir battre si fort. Mais ça la rend si vivante. Si stellaire. Ses lèvres sont encore contre les siennes. Elles se frôlent. « Je ne sais même pas si… » Mais il ne la laisse pas finir. Ses lèvres capturent à nouveau les siennes. Elle n’est plus elle. Ou du moins elle n’arrive plus à l'être. Sans doute la passion de l'instant. Le désir presque éphémère. C'est là où ils ont dérapé. Qui aurait cru ça d’eux ? Ils ont dérogé à leurs propres rôles. Mais elle s’en fiche. Elle verrait ça demain. Ou jamais. C'est bien aussi jamais. Elle se laisse entraîner. Oui. Parce que ce soir ils vont franchir la barre de l'interdit. Pas si interdite. La promesse de l’anneau sur son doigt est presque apaisante à présent. Le paroxysme de leur relation. Cela aurait pu lui donner le vertige. Elle l’a eu. L’espace de quelques secondes. Mais elle a accueilli ce moment avec assurance. La situation sans doute. Ou c'est peut-être lui. Une chance, peut-être, de se sentir aimée. Comme elle aurait voulu l’être d’un autre. Elle se laisse aller. Juste pour un moment. Et ça lui fait tellement du bien. De ne pas penser. A demain. Aux conséquences. A tout en fait. Elle lâche prise. Elle tombe, la belle étoile. Mais elle s’en fiche.

you're stuck in my head and I can't get you out of it
La jolie Yeva tournait sa cuillère dans son thé, presque bien trop pensivement. Son regard témoignait de sa lointaine présence, hantée par ses propres pensées. Elle fait à peine attention aux dames qui lui tiennent compagnie. Ces dernières sont bien plus là par devoir que par réelles envies. Leurs sujets de conversations sont bien trop ennuyeux et soporifiques pour intéresser ne serait-ce qu’un peu l’astre lunaire. Ainsi, écoutant que d’une oreille, une des plus âgées parlaient de ses rhumatismes, Yeva part. Loin, si loin. C’est à peine si les tintements de sa cuillère dans sa tasse semblent la réveiller. Un peu plus loin, Sirius l’observe du coin de l’œil, lisant le journal du jour. Malgré le lien coupé entre Yeva et lui-même, sa présence est toujours requise par la jeune femme. Sans doute parce qu’il était le seul point d’ancrage qu’elle avait, la seule proue qui l’empêchait de couler dans ce navire royal. L’étoile finit par apporter à ses lèvres le breuvage chaud. C’est à ce moment-là, qu’un des serviteurs a voulu faire son entrée, ouvrant la porte et interrompant les conversations si peu animées des dames de compagnie. Soulagement éphémère. Il s’incline alors devant la nouvelle princesse des airs. « Ma’am, vous venez de recevoir une lettre. » Il lui tend alors le papier sacré. Le myocarde de la jeune femme stellaire manque presque un battement. Voilà des jours qu’elle attendait cette précieuse lettre comme le Messie. L’absence devenait bien trop peu supportable pour l’étoile. Yeva alors se saisit du Saint Graal. « Très bien, merci Draco. Vous pouvez disposer. » Le papier dans ses mains, contre sa peau, son cœur se contracta quelques peu. Elle aurait pu prendre n’importe quelle échappatoire plausible pour s’extirper de ces conversations si ennuyeuses des dames de compagnie. Ces dernières venaient l’observer, le silence miraculé peint sur les lèvres. A peine, Yeva lut son nom sur l’enveloppe, à peine, elle sut ce qu’elle devait faire. Elle se tourna alors vers ses invitées. « Mes dames, veuillez m’excuser. » Elle attendit à peine qu’elles veuillent bien s’extirper de leurs fauteuils pour lui faire sa révérence pour enfin quitter cette pièce où le temps avait tendance à s’arrêter. Sirius la suivit alors sur ses pas. Elle ne releva pas. Elle n’avait pas à se cacher de lui. Parfois, il la connaissait bien mieux qu’elle se connaissait elle-même. Ses appartements étaient tout à fait silencieux quand elle y pénétra avant de fermer soigneusement la porte. Elle avait besoin de calme, de sérénité. Yeva eut aussi le réflexe d’ouvrir la fenêtre pour qu’un peu l’air frais puisse arriver jusqu’à ses poumons. Elle s’appuya alors contre l’un de ses murs, proche de l’ouverture de l’embrasure. L’étoile tourna encore et encore la lettre dans ses mains, passant même parfois ses doigts sur l’écriture. Pas de doute, la lettre venait bien de lui. Elle semblait respirer un peu. La calligraphie semblait assez sûre et peu tremblante. C’était bon signe. Des jours et des jours à s’inquiéter. Des heures à pouvoir se demander comment tout se passait. Elle tenait à présent la réponse dans ses mains. C’est presque tremblant que l’astre finit par ouvrir le papier. Faisant tout de même attention, il ne manquerait plus qu’elle la déchire. Une brise de vent vint secouer ses cheveux. Ses saphirs se portèrent alors sur les belles lettres reportées sur le papier. Concentrée, elle dévorait chaque mot, chaque syllabe.

Ma chère Yeva,

Je pense à toi en ce jour glorieux, et en l’enfant que tu portes. J’espère, du fond de mon âme, que vous vous portez bien tous les deux. Je me détesterai si jamais malheur il vous arrivait pendant mon absence.
La bataille de Greenstall s’est terminée avec notre victoire. Adonis a été libéré et couronné. Bien de nos hommes sont rentrés aux côtés de mes sœurs. Peut-être t’attendais-tu à me trouver parmi eux.
Mon rôle d’ambassadeur de notre haute nation m’impose de rester ici quelques jours de plus. Je me dois de participer à la mise en relation de nos deux gouvernements, et à l’ajustement des futures alliances. J’aimerai également rester auprès de mes amis quelques temps, profiter de leur compagnie si longtemps rejetée, et veiller sur leur rétablissement.

J’espère ne pas te décevoir.
Je serai bientôt à tes côtés.


Yours,
she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) Apip32YC_o
Chaque phrase était un soulagement perceptible. Andreï allait bien. Son prince des cieux allait rentrer à la maison. Il lui revenait. Tout irait bien à présent. L’inquiétude enserra un peu moins son cœur même s’il était toujours présente. Elle ne serait tranquille que quand elle pourrait le serrer dans ses bras. Il lui avait tellement manqué ces dernières semaines. Si leur mariage n’était fait que de raison, l’amour n’était de ce fait pas leur pilier. Mais la tendresse qu’elle éprouvait pour son prince ou encore son respect, était primordiale. Il était après tout le père de son enfant à venir. Celui qui lors d’une nuit, fut son amant si aimant et doux. Et il lui manquait c’était un fait. Peut-être que finalement, l’étoile avait fini par tisser sa constellation dans celle du prince. Défiant les règles et les principes, la sylphide avait fini par ressentir cette tendresse qu’une épouse ressentait à l’égard de son mari. Relisant alors une énième fois les mots du père de son enfant, un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Il allait rentrer. Presque instinctivement, elle porta une main à son ventre. L’instinct maternel était présent et l’astre aimait déjà ce petit bout d’eux, qui quelque part est la preuve de leur union. Yeva finit par perdre son regard dans le soleil couchant sur le jardin des Valaeris. La journée s’achevait incroyablement bien. La princesse de l’air était presque apaisée. Elle se mit alors à admirer la cour, tranquillement. C’est à ce moment-là qu’elle le vit. Droit dans son uniforme. Les iris fiers et les gestes assurés. Son myocarde rata un battement. Peut-être même deux. Que faisait-il donc ici ? Il rendait surement visite à sa sœur ou elle ne savait qui du château. Son premier réflexe fut de mettre autant de distance qu’elle put de la fenêtre. Il ne faudrait pas qu’en plus, le jeune Valaeris l’ait remarquée. Dans sa poitrine, son cœur allait presque sortir. Il battait si fort qu’il lui faisait mal. Tout ceci. Elle pensait cela éteint depuis si longtemps. Après les promesses brisées et les rêves envolés, elle avait cru être passée au-dessus de tout ça. Pourtant la sylphide sentait son organe s’affoler. Pire encore, la douleur semblait presque autant vive que des années après. Yeva avait tout tenté pour l’oublier. Tout. Elle avait même fini par confier ses doutes aux étoiles. Mais ces dernières semblèrent lui rappeler que trop bien ses confidences à présent. Elle ferma un instant les yeux. Tout ceci n’était qu’un rêve. Pourtant la réalité la frappa avant même qu’elle n’ouvre à nouveau les yeux. Si violemment, si brutalement. Comme une gifle en plein visage. « Yeva, tout va bien ? Tu veux que j’appelle le médecin ? » La préoccupation se lisait dans sa voix. L’étoile finit par ouvrir les yeux. Yeva chassa cette idée du dos de sa main. « Non, ça va. C’est juste… C’est rien. » Sirius fronça les sourcils. Pas tellement convaincu de sa réponse. Rien. Elle tentait de s’en persuader elle-même. Pourtant, même à elle, la réponse paraissait fausse.
PINNED UNDER THE WEIGHT 2017-18



Dernière édition par Yeva Bolkonsky le Jeu 7 Juin 2018 - 1:48, édité 25 fois
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Keira Fairhorn
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‹ SANG : argent, du mercure liquide qui fait battre ton coeur. tu es argent. les tiens l'ont toujours été. fossoyeurs de platine dans l'humus, rois de la terre sans couronne, maisons fairhorn, maison wheatdrop, si proches du pouvoir. mais le sang qui goutte de tes plaies est carmin, lui. argent parmi les wheatdrop déshonorés, argent parmi les bronze.
‹ POUVOIR : la terre t'a abandonnée, la terre t'a quittée, les sept t'ont maudite, malgré toute ta foi. désormais, tu maîtrises le métal, comme des boucliers, comme des poignards.
‹ METIER : ancienne haute sacerdas, la démission présentée au roi, devenue assassin pour les sept, en croisade contre les hérétiques.
‹ ALLEGEANCE : les sept avant les wheatdrop, les sept avant tout le reste.
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MessageSujet: Re: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyLun 4 Juin 2018 - 13:51

je pique la première place à alex she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) 3836947603
bienvenue beauté, yeva est un choix magnifique much love
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‹ SANG : l'ichor sacré, de bronze à l'argent s'est teinté, dans un simple soupir, dans une indifférence qui n'est que plus puissante encore. l'hémoglobine est de toute façon souillée par le péché, qu'elle soit d'argent ou de bronze.
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‹ METIER : porte parole de la religion des éléments, représentant d'une foi oubliée qui renaît de ses cendres, anwar il s'est emparé du pouvoir du paternel, pour reprendre à son compte les voix de l'ancienne religion.
‹ ALLEGEANCE : c'est un flottement, une incertitude qui le saisit. c'est Merle qui lui a tout offert, le toit, le statut. mais c'est aussi la wnp qui vient le tenter, tandis qu'il plonge petit à petit dans une décision qu'il a peut-être déjà prise, au final.
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MessageSujet: Re: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyLun 4 Juin 2018 - 13:53

bienvenuuue avec ce super choix de perso much love
j'ai hâte de lire cette fiche !
et bon courage pour la rédaction she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) 2269768220
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Nurie Kemble
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‹ STATUT : fiancée à rhysand kimora, officiellement. lui prouvant respect et dévotion, son cœur ne lui appartient néanmoins pas.
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‹ POUVOIR : l'eau, dans sa forme la plus pure. même le virus n'a pas réussi à altérer son pouvoir.
‹ METIER : pleinement dévouée à la cause de la wnp, elle a délaissé il y bien longtemps son métier de couturière.
‹ ALLEGEANCE : à la water nation's pride, elle en est sûre, c'est la cause qu'il faut défendre.
‹ ADIUTOR : elle n'a pas eu l'opportunité d'avoir un adiutor, de par son rang trop faible, à l'époque.
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MessageSujet: Re: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyLun 4 Juin 2018 - 13:54

quel bon choix de scénario she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) 3836947603 bienvenue ici, courage pour ta fiche !
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Andrei Bolkonsky
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‹ AGE : VINGT SIX ANS; qui viennent d'éclore en son sein, âge dont la vigueur lui échappe effrontément.
‹ STATUT : MARIE; la bague enfin passée au doigt, et l'enfant qui naitra bientôt. l'esprit, pourtant, ne peut s'empêcher d'errer dans les contrées lointaines.
‹ SANG : BLEU; azur aux reflets argentés d'un passé révolu.
‹ POUVOIR : MUTANT DE L'AIR; les vents caressent ses joues et bousculent ses boucles, leur violence est sienne, il tire sur les ficelles de leur rage.
‹ METIER : PRINCE AMBASSADEUR; autrefois rêveur et artiste séducteur, l'enfant est devenu adulte, c'est la diplomatie de l'ambassadeur et les responsabilités de prince qui occupent ses journées.
‹ ALLEGEANCE : LUI-MEME; fleur qui éclate timidement sur les devants de la scène, il se détourne du giron maternelle pour enfin battre de ses propres ailes.
‹ ADIUTOR : ASHA; asha qui lui a été enlevée par le virus, asha qui est partie, asha qui l'a trahi.
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MessageSujet: Re: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyLun 4 Juin 2018 - 14:28

@keira fairhorn et ma première place à moi? pfpfpfpf. pouty

BIENVENUE BIENVENUE
LA PLUS BELLE DES EPOUSES
LA PLUS JOLIE DES ETOILES
TOI ET MOI ON VA FAIRE DE GRANDES CHOSES TU VERRAS (on a déjà un bb en route. rock )
FAUT QUE JE TE MP
QU'ON DISCUTAILLE UN PEU
BIENVENUUUUUE
(tu fais des heureuses. What a Face much love )
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Adonis Griffith
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
‹ POINTS : 7335

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MessageSujet: Re: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyLun 4 Juin 2018 - 16:45

Tu fais effectivement des heureuses mdr
Bienvenue chaton ! Si tu as la moindre question sur l'univers n'hésite pas I love you
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Sevastyan Belikov
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she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) S0gdOKsH_o
‹ AGE : nombreuses sont les ridules courant sur le visage anguleux du belikov pour lui rappeler que les quarante-sept années qui ornent ses traits ne sont nullement des chimères.
‹ STATUT : la bague au doigt, son regard brave les codes et coulisse sur les guibolles des naïades qui croisent son chemin, sans jamais aller plus loin.
‹ SANG : le bronze s'est vu récemment tourner à l'argent, consécration et distinction inestimable.
‹ POUVOIR : il emplit ses poumons, se loge entre ses doigts à chacun de ses gestes et se fait tempête quand la colère emplit son cœur ; air chéri aux prunelles du belikov ne faisant qu'un avec les courants d'air. est venu s'ajouter à cela une maîtrise permettant au bretteur de tutoyer les hauteurs. béni, mais bien affecté par sa manipulation de l'air totalement détraquée.
‹ METIER : maître d'armes, les meilleurs bretteurs sont passés sous sa tutelle, et encore aujourd'hui le regard acéré de l'aeristinien décortique uns à uns les mouvements maladroits de ses élèves.
‹ ALLEGEANCE : au trône d'aeristin, tout d'abord ; c'est à la couronne que sevastyan est envers et contre tout loyal, peu importe qui en est le détenteur ; aujourd'hui, ce sont les valaeris qu'il sert.
‹ ADIUTOR : un orange.
‹ POINTS : 891

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MessageSujet: Re: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyLun 4 Juin 2018 - 17:17

sophie et la famille much love
excellents choix ! bienvenue et bon courage pour ta fiche I love you
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Cedraella K'han
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‹ CRÉDITS : CelticAddiction && Tumblr
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‹ AGE : Née alors que l'été terrassa le printemps, la jeune Valkyrie foule cette terre depuis 26 ans, désormais.
‹ STATUT : Pour faits d'armes, la voilà désormais fiancée à Isaak Griffith, au sang si intimement lié au trône royal et national. Certains y verront sans doute quelque ironie, pour elle qui, en tranchant un cou, va très probablement se voir passer la corde au cou, justement
‹ SANG : Née au sein d'une lignée dont le bronze se parait presque d'argent, aux yeux du petit peuple, le pas a aujourd'hui été franchi, parant d'argent les courbes de la guerrière.
‹ POUVOIR : La terre, sa terre chérie, lui échappe désormais d'entre les doigts, d'une lave si pure et si calcinante.
‹ METIER : Officier au sein des fiers combattants d'Eartanera, un poste au sein du Conseil Restreint lui a également été offert, à elle qui n'est de plus rien de moins que la Main armée de la Reine Izolda Griffith
‹ ALLEGEANCE : A son suzerain, Adonis Griffith; il ne peut et ne saurait en être autrement, pour elle qui a, à sa manière, contribuer à cette accession au trône.
‹ ADIUTOR : L'intelligence vive. La réflexion acérée. La langue déliée. L'épouvantail familial ... N'ayant pu entrer par la porte, il est entré par la fenêtre, pour se faire une place. Elle n'en a aucun regret, mais aujourd'hui, la plaie est vive.
‹ POINTS : 9190

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MessageSujet: Re: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyLun 4 Juin 2018 - 18:55

Yeva la toute mimie ange ange

Bienvenue avec nous string
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‹ AGE : vingt-six années destructrices, passées à agir dans l'ombre et à construire un monde d'ombres dont feyre est la reine. vingt-six années qui s'égrènent lentement, chacune apportant son lot d'horreurs.
‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie.
‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités.
‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables.
‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent.
‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point.
‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
‹ POINTS : 1624

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MessageSujet: Re: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyLun 4 Juin 2018 - 19:34

ce scénario, très bon choix gnuh
bienvenue I love you
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air nation
Antwan Belikov
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air nation
‹ MESSAGES : 1213
‹ AVATAR : timothée chalamet.
‹ CRÉDITS : © balaclava; pinterest.
‹ COMPTES : -
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‹ AGE : il a vingt trois ans, mais le visage osseux, ainsi que ses yeux sombres ourlés de cernes violacés, le vieillissent de quelques années supplémentaire.
‹ STATUT : l’amour est une faiblesse dont il est la triste victime depuis bien longtemps. le coeur n’a jamais failli, c’est le même homme qui suscite chez lui tressaillements et affection profonde, obsessionnelle. les maux du passé ne sauraient entacher la pureté du sentiment.
‹ SANG : son sang miroite d'un bel éclat, il est insaisissable, il est argent.
‹ POUVOIR : maître de l’air, il détenait autrefois un pouvoir puissant qui faisait l’admiration des plus âgés. désormais tout effort réclame trop d’énergie à la carcasse fragilisée, alors il ne l’utilise presque plus, préférant se soustraire à ces combats, qui, d’antan, faisaient briller son oeil d’un éclat vif.
‹ METIER : son vœu le plus cher était de rejoindre la glorieuse armée de l'air en tant que soldat, à l'instar de tout les membres de sa famille avant lui. malheureusement blessé à la jambe, le rêve s'effrite et disparait progressivement. à présent il tente de maintenir le statut, mais n'en a guère plus les moyens à cause de sa condition physique déplorable.
‹ ALLEGEANCE : aeristin est sa patrie, celle qui l'a vu naitre et grandir - jamais il ne la quitterait. après avoir suivi achille, il soutient à présent andrei bolkonsky dont il apprécie les idées et les valeurs ; il n'a que faire de la reine actuelle, pourtant légitime.
‹ ADIUTOR : un orange, parti depuis longtemps, c’est seul qu’il se débrouille.
‹ POINTS : 2286

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MessageSujet: Re: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyLun 4 Juin 2018 - 20:57

Bienvenue cutie2
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yellow
Airen Lokarth
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‹ AVATAR : Jamie Dornan
‹ CRÉDITS : avatar TF et codes Astra et TF la magnifique
‹ COMPTES : a. anovar, j. odair
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‹ AGE : 30 ans maintenant. Trois décennies à arpenter cette terre qui t'a si souvent blessée.
‹ STATUT : Cœur éprit. Cœur brisé avant que rien n'ait jamais commencé.
‹ SANG : Fruit d’une rencontre qui aurait dû rester stérile, tu fais partie de la race des abominations et on te l’a toujours fait comprendre.
‹ POUVOIR : Puissance naturelle qui n’est que jouet entre tes doigts, on t’a haï pour l’avoir.
‹ METIER : Ton connard de maître travaillant au palais, tu n’as pas eu d’autres choix que d’y aller à ton tour. Alors cuisinier tu es.
‹ ALLEGEANCE : T’as toujours été individualiste. Le peu de loyauté que tu as va à la masse désordonnée qui te sers de famille. Et si c’est toujours vrai, tu es obligé d’admettre que devant tout cela, et même devant ta sécurité personnelle, maintenant, c’est Nikolai qui trône dans les décisions que tu prends. Sa sécurité semble primer sur tout le reste dans ton esprit. Et tout comme lui, tu es fatigué des jeux de pouvoirs des puissants se disant toujours être mieux que les autres. Ils ne servent que leurs intérêts. Ils vous utiliseront si vous les rejoignez ou vous abandonneront si cela leur est utile. Assez. Nik et toi avez donc prit votre destin en main. Bras-droit invisible des Sparrows, tu es prêt à assurer votre sécurité à tous deux.
‹ ADIUTOR : Nikolai Halwyn. Tu ne le supportes pas. Tu ne l’as jamais supporté même. Tu as longtemps souhaité voir ce lien disparaître. Et maintenant c’est le cas. Il n’y a plus rien entre vous. Et il te manque. Il te manque tellement que t’en pleurerais presque. Mais tu ne le feras pas. T’es bien trop fier pour ça.
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MessageSujet: Re: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyLun 4 Juin 2018 - 21:10

han une yeva ! nrv much love
j'aime tellement ce scénario much sad mea culpa wow
bienvenue à toi et hâte de te lire much love much love
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earth mutant
Izolda Griffith
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‹ MESSAGES : 2361
‹ AVATAR : blanca padilla
‹ CRÉDITS : mooncalf (av) ; excelsior (signa)
‹ COMPTES : alba - drew - rae - alix
‹ AGE : vingt et une pétales.
‹ STATUT : mariée au seul homme qui compte à ses yeux, elle n'en reste pas moins volage.
‹ SANG : autrefois argenté, il prend maintenant des reflets bleutés.
‹ POUVOIR : maîtrise du métal, un don qu'elle a eu du mal à appréhender, mais avec lequel elle se familiarise de jour en jour.
‹ METIER : reine d'eartanera, la couronne faite d'or repose enfin sur sa chevelure ébène.
‹ ALLEGEANCE : elle a depuis longtemps ployé le genou face à adonis.
‹ ADIUTOR : asenath, une verte qui a disparu après le virus.
‹ POINTS : 3236

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MessageSujet: Re: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyLun 4 Juin 2018 - 21:41

sophie est si belle fall

bienvenuuuue she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) 2269768220
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air nation
Livia Belikov
Livia Belikov
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‹ MESSAGES : 519
‹ AVATAR : alycia.
‹ CRÉDITS : afanen (av), leslie baby (gif).
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‹ AGE : vingt années, l'attendrissante innocence portée en étendard. elle n'a rien vécu encore, livia.
‹ STATUT : célibataire, son père n'a pas encore assassiné la liberté de sa belle adorée.
‹ SANG : les veines de l'illustre famille se parent désormais d'un riche reflet couleur argent, effaçant leur carmin bronze d'antan. la gamine crâne de ce logique honneur rendu aux siens.
‹ POUVOIR : l'air. élément doux, élément violent, comparaison toute trouvée avec l'intrépide enfant.
‹ METIER : tout juste promue soldat dans l'armée d'aerinstin, logique destinée.
‹ ALLEGEANCE : son allégeance s'en va aux siens, aux guerriers belikov. docilité feinte, elle suit le juste chemin tracé par ses aînés et remet son épée à sa reine, dyana valaeris.
‹ ADIUTOR : zalen, vert émeraude passé maître dans la stratégie. binôme redoutable, elle joue de ses poings quand lui est le cerveau.
‹ POINTS : 1946

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MessageSujet: Re: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyLun 4 Juin 2018 - 22:28

ce sCÉNARIO
CETTE DOUCEUR
omg
bienvenue parmi nous I love you I love you
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air mutant
Alexei Valaeris
Alexei Valaeris
air mutant
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‹ AVATAR : lucky blue smith
‹ CRÉDITS : ice and fire (av), astra (sign)
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‹ AGE : VINGT-QUATRE années passées à effleurer l'air, à flotter dans l'éther. le maître couronné contemple sa jeunesse étiolée, avec le sentiment d'avoir déjà vécu mille vies.
‹ STATUT : le cœur enchaîné, l'annulaire est pourtant réservé pour une autre. FIANCÉ, le mariage se profile lentement à l'horizon.
‹ SANG : la couronne ceint le front, les mèches blondes des valaeris étreignent le pouvoir. il est l'incarnation de la royauté, prince au sang BLEU.
‹ POUVOIR : comme tous les valaeris, c'est l'air qui se plie à sa volonté, obéit au moindre commandement. depuis quelques semaines, sa maîtrise s'est transformé, pour le rendre souverain des TORNADES.
‹ METIER : les galons accrochés aux épaules, les médailles au revers de la veste. altesse guerrière, il était OFFICIER DE L’ARMÉE D'AERINSTIN. il est désormais BRAS DROIT de son cousin, le roi andrei bolkonsky.
‹ ALLEGEANCE : depuis toujours, c'est aux valaeris et à aerinstin que va son allégeance. depuis la mort de liza, c'est son cousin ANDREI BOLKONSKY qu'il soutient ouvertement, prince qu'il espère propulser à la tête du pays. un nouveau roi, pour une nouvelle ère.
‹ ADIUTOR : la situation ne lui a jamais plu, mais il est bel et bien maître, celui dont la vie mérite d'être protégée au détriment d'une autre. s'il a été le maître d'IDA SOLSKIEN, il s'espère maintenant son ami.
‹ POINTS : 1076

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MessageSujet: Re: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyLun 4 Juin 2018 - 22:35

Keira Fairhorn a écrit:
je pique la première place à alex  she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) 3836947603
yakoi yakoi yakoi yakoi
et kiss kiss @andrei bolkonsky

SINON
WE ALSO NEED TO TALK
AS I SAID IM ON MY WAY TO MP U
JE TE LOVE DEJA
T'ES BELLE
T'ES PARFAITE
MEME SI T MARIEE A MON COUSIN pouty
MAIS LE DESTIN NOUS REUNIRA A NOUVEAU sale
puis évidemment bienvenue, bonne rédaction pour ta fiche I love you
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Ace Kimora
Ace Kimora
administrator
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‹ AVATAR : kim tae hyung
‹ CRÉDITS : noctae (avatar)
‹ COMPTES : ds - so - ma
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‹ AGE : vingt-cinq ans. les années s'écoulent sans qu'aucun regret ne vienne troubler ace.
‹ STATUT : libre et c'est tout ce qui compte. aucune bague n'enserre son doigt. aucune chaîne n'est passée autour de ses poignets. un sort bien différent de celui qu'il aurait dû connaître.
‹ SANG : l'argent acheté est redevenu bronze. un bronze entaché par la honte et l'offense de merle osanos. une insulte qu'il n'est pas prêt de laisser passer.
‹ POUVOIR : l'eau s'en est allée. un pouvoir plus sombre s'est éveillé en lui. la maîtrise des hémoglobines est son nouvel héritage.
‹ METIER : propriétaire du boudoir aux mille courtisanes, c'est un véritable écran de fumée pour organiser son marché noir. sa première acquisition reste toutefois le trou.
‹ ALLEGEANCE : il ne se battait que pour lui-même autrefois. maintenant, il se bat pour les siens. pour les kimora. pour la water's nation pride.
‹ ADIUTOR : medea. la deuxième partie de son être. la moitié de son âme. celle avec qui il communique sans le moindre mot. la seule qui peut se montrer proche avec lui. sans aucun doute sa plus grande faiblesse.
‹ POINTS : 2078

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MessageSujet: Re: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyLun 4 Juin 2018 - 23:13

super choix de personnage mea culpa
bienvenue et bon courage pour ta fiche I love you
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MessageSujet: Re: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyMar 5 Juin 2018 - 10:58

J'aime BEAUCOUP BEAUCOUP trop ce scénario much sad
Bienvenue parmi nous beauty I love you
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Irinushka Valaeris
Irinushka Valaeris
air nation
‹ MESSAGES : 416
‹ AVATAR : GABRIELLA WILDE.
‹ CRÉDITS : @KANE. (AV.) + VOLANTIS/YANN (IMG SIGN)
‹ COMPTES : LO, IV, IS, JK.
she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) 43daba3999aec757e49c20e29bb4523a
‹ AGE : vingt-quatre pétales de fleur qui se fanent au fils du temps. cela fait vingt quatre années qu'elle constate les erreurs de ses ainés, tapis dans l'ombre sans jamais intervenir. elle observe Irina, elle réfléchit, regarde le nombre de mort s'accroitre avec horreur.
‹ STATUT : de par son sang bleu, elle sait que bientôt elle sera fiancée et pourtant son coeur reste de marbre.
‹ SANG : le sang bleu coule dans ses artères, même si son hémoglobine est aussi rouge que l'aube. la royauté est une évidence, quand on la voit
‹ POUVOIR : comme tous les autres, le virus l'a affecté et elle a perdu gros. irina a eu beau rester pure, elle a perdu sa moitié, une partie de son âme qui laisse place à un grand vide.
‹ METIER : elle a récemment été nommé comme bras droit de sa mère, afin d'être formée à la perfection et pour savoir tout anticiper.
‹ ALLEGEANCE : elle est loyale envers sa famille, les valaeris. Les voir se déchirer jour après jour fait sortir la princesse quelque peu hautaine qu’elle est. elle veut la couronne, irina. elle veut prendre la succession de sa mère, mais ce n’est pas pour autant qu’elle voudrait voir sa famille unie. elle en a assez des conflits familiaux pour cette couronne alors qu’il n’y a pas de débat à avoir sur le sujet, c’est sa couronne et elle réussira à l’obtenir en réunissant toute la famille.
‹ ADIUTOR : xenia, ô douce xenia qui est toujours là pour la remettre à sa place lorsqu'elle dépasse les bornes. elle n'était que son adiutor au début, mais au fils du temps, la bleu a su gagner une place bien plus importante dans le coeur de la gamine.
‹ POINTS : 1044

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MessageSujet: Re: she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) EmptyMar 5 Juin 2018 - 12:34

omg
omg
omg
omg omg omg

UNE YEVA
JTM DEJA
VIVE LES BOLKONSKY
much love much love

bienvenue parmi nous I love you va falloir que je te mp pour qu'on discute d'u lien she was a lovely, broken universe all in her self. (yeva) 3836947603
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