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cities are built from ruins,people are too (nahia)

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cities are built from ruins,people are too (nahia) Vide
MessageSujet: cities are built from ruins,people are too (nahia) cities are built from ruins,people are too (nahia) EmptyDim 25 Mar 2018 - 23:06

Son souffle est court, alors que son corps se languit de l’absence d’adrénaline dans ses veines. Son regard sombre est fixé sur un mur, et il n’arrive pas à détourner les yeux du mur qui s’écaille, retrouvant dans les fissures une poésie qui ne l’a pourtant jamais touché. Les murmures de la foule s’échouent dans ses oreilles, mais Eiran ne bouge pas. Il a la carrure d’un soldat, élève dans le combat mais qui retourne tous les soirs terminer les combats de chien. Il fut un temps, il avait la prestance dans ses mouvements, il avait la soif, l’espoir, l’arrogance d’un garçon qui voulait trop. Mais le temps est cruel, la vie est si différente que le rêve d’un gamin qui se voyait loin de la violence qui pulsait dans son sang. Alors il y est retourné, à ce état de cruauté qui l’a suivit depuis son premier soupire. C’est son amie la plus fidèle, la violence. Celle qui l’a élevé, bercé contre son sein et susurré les mots d’amour qu’il a toujours souhaité entendre. Cette violence prend souvent l’apparence de Zara, et il souhaite plus que tout glisser ses mains dans les boucles blondes, se perdre dans l’embrassade d’une femme qui l’aimait assez pour deux. Mais Zara est mort, et il se traine encore, vivant, le palpitant encore trop fort pour suivre sa fiancée dans le tunnel lumineux. Pour un homme qui n’a rien qui le retient à la vie, il est si fort pour continuer à respirer. Sa mère voulait le voir survivre, lui le gamin patricide, lui le gamin qui a oublié sa génitrice. Et des années après, il lui obéit, il étire ses lèvres en un sourire alors qu’il s’apprête à mettre une nouvelle fois sa vie en jeu. Il est un enfant de l’esprit, le poignet orange. Son arme est la pensée des autres, les souvenirs, mais il est également condamné à ne plus savoir si les murmures sont ses pensées ou celles des autres. Il a été malade comme tous les autres, et il s’est enchainé à un monstre qu’il a crée lui même. Pour cela, il se bat sans jamais utiliser sa malédiction de naissance. Ses poings se referment sur de la chair, sur l’acier trempé d’une lame qui perforera la peau puisque c’est son rôle, une fois empoignée par Eiran. Il se répand dans la violence physique, pour oublier que c’est la violence de l’esprit qui lui a été offert à la naissance. Un son l’attire, et son visage se penche vers le côté, et il se redresse. Il est grand, Eiran. Il est imposant, alors qu’il se dirige vers la porte qui le mène vers l’arène, quand ses pas se font lourds. Cette nuit est une nuit comme les autres, lorsqu’il survivra à un autre combat, et qu’il rentrera chez lui seul, le souvenir d’une femme morte et d’une autre oubliée glissant sur sa peau, le rendant fou, fou de solitude et de culpabilité. Il s’avance sur le sable, ses pieds glissant entre les grains avec facilité puisqu’il revoit une vieille amie dès qu’il marche dans l’arène. Il la connait si bien, cette arène.
Presque aussi bien que la jeune femme qui entre dans l’arène.
Qui entre, avec ses yeux si bleus, et ses cheveux si châtains, et sa peau qu’il a parcouru de ses lèvres, une fois seule, l’ultime condamnation d’un homme qui était devenu addict, drogué d’une sensation trop sensuelle. Son corps est figé, et il devient une poupée de porcelaine qu’il aimerait briser devant la réaction trop puissante qui glace ses veines. Il ne peut détacher son regard de sa meilleure amie, de celle qu’il a dupé pendant des mois, de celle qu’il a laissé seule, et il entend le rire de Medea quelque part dans son esprit, comme si elle l’avait laissé là, en attendant ce instant.
Nahia.
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Nascha Duchannes
Nascha Duchannes
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cities are built from ruins,people are too (nahia) Vide
MessageSujet: Re: cities are built from ruins,people are too (nahia) cities are built from ruins,people are too (nahia) EmptyMar 27 Mar 2018 - 22:53



In a dark room We don't have to See the light of truth Between me and you. We can stay blind. In the meantime, Let our bodies say What we can never seem to communicate. Even though it's too late.

( cities are built from ruins, people are too )
Elle est là depuis quelques jours à peine. Pas pour elle. Par pour le Roi qui a retrouvé sa couronne. Mais pour lui, ce père qu’elle pensait perdu entre les mains de la mort. Un soulagement qui laisse place à la douleur de le voir trimer à survivre quand elle a connu le luxe d’une famille, d’une noblesse. Un écœurement de savoir qu’il a dû passer son temps à fuir, à se cacher, à se plier plus bas que terre pour obtenir seulement de quoi se nourrir. Ils ne devaient plus être esclaves, les mêlés avaient pris un autre tournant, un autre chemin, et la guerre aurait dû effacer les tourments du premier homme de la vie de Nahia. Mais il n’avait rien d’un adiutor le mêlé bleu, bien au contraire, et la Ligue ne serait plus jamais son refuge. Elle sert le corps de son père avec chaleur avant de se défaire de son étreinte. Elle voit bien son regard inquiet alors qu’elle doit partir pour le Trou. Elle comprend la crainte d’un père qui vient de retrouver sa fille, de la voir le quitter pour ne peut-être jamais revenir. Mais elle a grandit la petite, et le bébé qu’il continuera d’apercevoir sait à présent se défendre. Mieux qu’il n’aurait pu l’espérer. ─ Ne t’en fais pas papa. qu’elle lui glisse à l’oreille après un dernier baiser. Je te retrouve plus tard. Un sourire sur les lèvres, un artifice qu’elle ne délivre plus qu’à lui depuis qu’elle a quitté le réconfort des Griffith. Depuis qu’Adonis et Isaak sont venus les trouver pour les sortir d’un enfermement forcé. Encore un temps passé trop loin du maître, de celui qui a apporté tant d’amour que de peine. Son poing se serre alors qu’elle quitte le paternel pour les fonds les plus bas de la capitale de Flamaerin. Son sourire s’est envolé dès que le dos fut tourné. Concentrée dans son devoir, elle tente de chasser toute pensée négative qui pourrait venir perturber son combat. Pas ce soir. Parce qu’elle doit faire ses preuves dans une arène qu’elle ne connait pas. Entourée de combattants hors-pair, elle sait que les premiers temps seront difficiles. Si elle arrive même à tenir plusieurs combats.

Il y a des spectateurs, les combats ont déjà commencé et Nahia est la suivante sur la liste. Elle ne sait pas qui est son adversaire et à vrai dire, elle ne veut pas savoir. Elle verra bien le moment venu. L’appréhension se fraye un chemin dans ses veines, dans sa tête et elle n’arrive plus à contenir le trop plein d’électricité. Elle fouille alors dans son sac à la recherche d’une ampoule, un remède à la perte de contrôle, idéale pour les jaunes dans son cas. Elle se concentre, se figure emmêler ses pensées dans une boule d’énergie qu’elle doit transmettre à l’ampoule. Alors le courant passe dans ses veines et les fils frétillent avant d’illuminer le verre. Elle souffle un instant, mais on vient la chercher. Elle dépose l’ampoule qui s’éteint à la perte de contact avec la peau de la mêlée, puis elle suit pour se placer à l’entrée de l’arène. ─ Respire. qu’elle murmure pour elle-même. On annonce le match à suivre, et voilà qu’elle s’avance. Mais Nahia elle ne voit que la lumière sur elle, que les silhouettes floues des gens qui applaudissent et attendent probablement qu’on ne fasse qu’une seule bouchée d’elle. Elle ne voit pas celui qui s’avance face à elle. Elle ne fait que distinguer la silhouette, trop grande pour sa petite carrure à elle. Et lorsqu’elle tourne enfin la tête pour voir son adversaire, tout s’effondre. Eiran.

C’est impossible. Il est mort. Elle l’a vu mourir, sa tête roulant sur le sol de bois. Elle l’a vu se retirer à elle. Elle l’a vu l’abandonner pour ne jamais pouvoir revenir. Son ventre est serré, son souffle coupé. Elle panique Nahia. Elle suffoque. Et elle repense aux mots d’Isaak, aux moments passés avec lui, aux mensonges si futiles contre ce secret immonde. Elle n’arrive pas à respirer malgré les tentatives de retrouver son souffle. Sa tête tourne, mais lorsqu’elle retrouve le visage d’Eiran, la colère gronde dans son regard et son esprit se rassemble. Il lui a menti. Il lui a fait croire le plus insupportable des mensonges. Il lui a menti depuis tant d’années. D’abord pour la Ligue. D’abord pour avoir faire mourir des innocents. Et maintenant ça ? Il la dégoute en cet instant. Elle ne voit que le monstre qu’il a voulu caché, ce monstre qu’elle lui disait ne pas voir. Celui auquel elle n’avait même jamais pensé, parce qu’Eiran, c’était celui qui lui avait tout donné, tout appris. Celui qui lui avait permis de dépasser les peurs les plus profondes. Celui qui lui avait appris à aimer. Le véritable amour. Celui qui ne s’efface jamais. Mais son cœur se brise et elle ne reconnait pas le fantôme qu’on lui a imposé. Face à lui, elle se prépare, se met en position défensive et s’apprête à le combattre. Lui faire mordre la poussière pour toute la souffrance qu’elle a pu ressentir depuis sa naissance. Parce que ce soir, il paiera pour tous. Il paiera pour tout le mal qu’on lui a fait, à commencer par lui. On annonce le lancement du combat et elle se jette sur lui sans réfléchir, les cris retentissants dans le Trou infernal. Et dans ses cris, elle y mélange des pensées. Des pensées pour lui. Dirigées uniquement pour lui. Parce qu’elle veut qu’il l’entende. Il veut qu’il sache. ─ Tu peux me tuer ce soir. Tu l’as déjà fait.
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