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save me from the nothing i've become (os)

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fire nation
Maven Oshun
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fire nation
‹ MESSAGES : 2086
‹ AVATAR : dominic sherwood.
‹ CRÉDITS : laura bae, dandelion.
‹ COMPTES : esprit, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
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‹ AGE : vingt-trois années noyées dans les flammes de la vengeance et de la colère. vingt-trois années livré aux flammes destructrices et impitoyables.
‹ STATUT : pion politique sur l'échiquier géant qu'est l'empire d'aksana, maven est une pièce maîtresse déplacée au gré des jumeaux oshun. autrefois fiancé à elizaveta valaeris, maven se voit désormais fiancé à son premier amour, la reine de son coeur : merle osanos.
‹ SANG : royal, bleu, aussi pur qu'il est possible de l'être. maven est fier de pouvoir s'en targuer. au-dessus des autres, il ne cesse de l'afficher sans vergogne.
‹ POUVOIR : ça crépite au bout des doigts, dangereusement. suite à la propagation du virus, le vilain prince du feu a acquis une nouvelle maîtrise de son précieux feu. désormais roi des éclairs, il s'amuse à créer des halos lumineux entre ses doigts abîmés, préparant sa revanche à l'encontre de celui qu'il hait tant.
‹ ALLEGEANCE : la famille oshun, son propre sang. ces deux jumeaux diaboliques. pour la puissance et la royauté. pour la continuation de la grandeur du feu.
‹ ADIUTOR : lara til'illan, la petite terrible. celle qui le détestait. celle qu'il haïssait. celle qui a rejoint les rangs de pollux et qui rêve de se venger.
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save me from the nothing i've become (os) Vide
MessageSujet: save me from the nothing i've become (os) save me from the nothing i've become (os) EmptyMar 13 Mar 2018 - 23:25

I hurt myself today To see if I still feel. I focus on the pain, The only thing that's real. The needle tears a hole, The old familiar sting. Try to kill it all away But I remember everything. What have I become My sweetest friend. Everyone I know Goes away in the end And you could have it all, My empire of dirt. I will let you down, I will make you hurt, I wear this crown of thorns Upon my liars chair Full of broken thoughts I cannot repair.


« I need to … I just can’t … I … » Et les mots qui s’étaient bloqués dans sa gorge, roulant sous un sanglot à peine contenu. Et la tristesse immense qu’il avait lu dans les beaux yeux du grand amour de sa vie, de sa sœur aînée. Impossible pour lui de mettre en mots ces flots contraires qui agitaient sa personne déjà trop éprouvée. L’enfermement d’Isaure, la haine farouche qu’il avait voué à Cal, la découverte de la relation entre Naos et sa sœur, l’obsession violente qu’il avait nourrie à l’encontre du Griffith, la séparation brutale d’avec celle qui devenait autrefois devenir sa femme, les mensonges trop nombreux pour être comptés. Mais cette trahison-là était celle de trop. Celle qu’il ne pouvait surmonter. Celle qui avait achevé de le briser en un million de petites pièces qui ne pourraient être rassemblées. « Maven … » Mais même l’amour salvateur qui s’émanait de la princesse n’avait pu le retenir. Le cruel avait fui. Couru aussi loin qu’il le pouvait. Loin de ce château de malheur, de ce panier de crabes, de ce lieu de véritable désolation. Couru jusqu’à ce que son cœur menace de sortir de sa poitrine. Encore une fois. Parce que ce qu’il cherchait n’était pas la paix. Ce qu’il cherchait était l’anéantissement le plus total et le plus définitif. Cal et Isaure pourraient continuer, même sans lui. Parce qu’après tout, il n’était que leur main armée, leur homme de l’ombre, ce chien de garde dangereux qui dissuadait les malintentionnés. Il voulait qu’elle sorte de sa tête. Que tous ses souvenirs s’évaporent, emportés par le vent de l’oubli. Et il refusait même de la nommer. Elle n’était plus que la traitresse, celle qui l’avait élevé au plus haut avant de contempler, avide, cette fatale chute. Celle de laquelle il ne se relèverait pas. Celle qui signerait sa fin. Parce que l’Oshun ne pouvait envisager de continuer à vivre sans elle. De continuer à vivre avec cette douleur latente. De continuer à vivre en sachant que son futur ne serait peuplé que d’énièmes déceptions. Que de plus de pleurs, de peines. Rien de bon ne l’attendait. Où que ce soit. Rien qui vaille la peine qu’il continue à se battre. Et ce n’était pas tant le mensonge en lui-même qui le heurtait tant. C’était le fait qu’elle ait osé lui faire cela. Qu’elle ait osé se servir de lui, lui mentir éhontément. Qu’elle ait osé user de ses talents d’oratrice confirmée sur lui. Qu’elle ait osé être celle dépeinte par la réputation alors que, jusqu’à présent, elle s’était montrée d’une douceur et d’une délicatesse incomparables. Il avait cru en elle. En eux. Avait écouté, probablement pour la première fois de sa vie, les pulsations de son cœur lorsqu’elle se trouvait près de lui. Avait cru à ses sourires languissants et à ses caresses doucereuses. A ces paroles chatoyantes qui lui promettaient un avenir idyllique. Il s’était laissé mordre par le plus vicieux des serpents. Par le plus mesquin de tous les sortilèges. Celui de l’amour. Quel idiot. Pourtant, on l’avait mis en garde. Bien des fois. On l’avait prévenu que cette humanité dévorante qui sommeillait en lui était bien trop pure pour ce monde. Qu’elle finirait par causer sa perte. Et c’était exactement ce qui s’était passé. Il avait abaissé les barrières. Pour elle. Parce qu’il lui avait accordé toute sa confiance. Tout ce qu’il possédait. Tout ce qu’il était. Et elle s’était jouée de lui. Avait piétiné ce cœur sincère. Avait déchiré cette âme timide. Vile créature que la plus belle des roses. Vile créature que la plus envoûtante des plantes. Parce qu’elle incarnait tout ce dont il avait toujours rêvé. La Reine de Cœur dont il n’avait jamais pu gommer l’image de son âme, malgré toutes ses tentatives. Malgré toutes ses années passées loin d’elle. Mais la traitresse méritait bien tous les surnoms déplaisants qui fleurissaient à son encontre. Tout cela et bien plus encore. « Maven, we need you … »

Le cœur au bord du gouffre. L’âme en ruines. L’esprit en proie à des tourments indicibles. Alors, c’était cela, l’enfer ? La désolation la plus entière, la plus terrible ? Les abîmes de cette reine détresse qui avait pris possession de lui ? Si c’était à cela que ressemblait la peine infinie, le prince désolé préférait l’oubli. Le néant. La mort. Parce que rien ne pouvait être pire que cette douleur lancinante qui s’était insinuée en lui. Avait pris possession de son âme après la confirmation des dires de l’adorée Skonos. Son empire s’était effondré. Et lui se tenait là, contemplant ce qui restait de ces doucereuses semaines de bonheur. Contemplant la catastrophe grandeur nature qu’était son existence. Contemplant le retour de cet inhumain karma qui lui faisait payer ses torts passés. Ces trop nombreuses vies humaines enlevées. Cette violence dévastatrice qui avait été la sienne. Mais de cet amour transcendant, de cet amour qui avait tout bouleversé en lui, de cet amour lumineux, il ne restait aucune trace. Plus que la plaie béante à la place du cœur. Là où la lame aiguisée avait frappé. Là où la trahison s’était le plus durement faite ressentir. Ce palpitant qu’elle avait mis à mort alors qu’il était sien. Entièrement sien. Et désormais, il ne restait plus que des cendres. De vagues réminiscences qui ne parvenaient même plus à s’imposer à lui. Parce que le sauvage se trouvait aux prises avec un brouillard permanent. De terribles ténèbres qui tentaient de se refermer autour de lui, de le piéger à tout jamais. Et il n’avait même plus la force de les repousser, le formidable guerrier. Plus la force de lutter contre cette tristesse incommensurable qui menaçait de le déborder. De le noyer. Lui, l’impétueux soldat, le chien terrible, qui avait prouvé à plusieurs reprises sa valeur au combat allait être mis à terre par cette douleur infinie qui ne laissait aucune partie de son être en paix. Il allait succomber à cette peine intérieure. A cette déchirure psychique qui hantait chacun de ses pas, chacune de ses actions et toutes ses pensées. Une ombre, rien de plus. Le visage pâle et les yeux rouges de trop de larmes versées. Un revenant. Ou un homme sur le point de mourir. Les deux interprétations se valaient. Il se tenait là, assis sur ce lit de fortune, la tête entre les mains. Depuis combien de temps ? Il ne saurait le dire. Le temps paraissait parfois s’étirer à l’infini. Ou bien s’accélérer jusqu’à ce que le sable du temps paraisse couler entre ses doigts à une vitesse incontrôlable. Le soleil à son zénith, remplacé par son amante lunaire, il ne remarquait rien de tout cela. Tout concentré qu’il était sur ses démons intérieurs. Ces démons qui semblaient vouloir le dévorer de l’intérieur. Le déchirer jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’une enveloppe vide. Un lambeau de chair humain. Ces démons qui lui susurraient pernicieusement que c’était à prévoir. Que leur idylle était bien trop belle pour être vraie. Pour durer plus longtemps. Qu’une femme comme elle ne pourrait aimer un … Un animal comme lui. Même son nom prestigieux ne suffisait pas à effacer les tâches qui jalonnaient sa personne. Trop sauvage pour être dompté. Trop belliqueux pour être admiré. Trop imprévisible pour être appréciable. Et cette affreuse cicatrice qui séparait véritablement son visage en deux. Un chien. Une simple bête. Un Monstre. Peut-être même le roi de tous les hideux. Aussi repoussant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Comment avait-il pu croire, l’espace d’un instant, que la divine reine puisse être sincère ? Qu’elle puisse s’être entichée d’un homme pareil ? Qu’elle puisse être heureuse de porter son engeance maudite ? Il avait été fou de nourrir de tels espoirs. De concevoir de telles chimères. Pourtant, l’enfant du feu pensait avoir retenu la leçon, après ces innombrables déceptions qui s’étaient abattues sur lui durant toute son existence. Mais il devait bien se rendre à l’évidence. Il attirait, inévitablement, les âmes les plus malintentionnées de tout Aksana. Etait condamné à ne connaître que la peine alors que d’autres vivaient dans le bonheur le plus parfait. Le plus complet. Gamin maudit pour des maux qu’il ne parvenait pas toujours à saisir. Condamné à vivre perpétuellement avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Le Destin semblait l’avoir pris en grippe. Semblait vouloir le faire payer pour toutes les barbaries perpétrées par ses ancêtres. « Maven … ? » Mais la voix de son amie, de celle qui lui avait révélé l’ampleur du mensonge de l’Osanos, ne lui parvenait que diffusément. Comme si une chappe de brouillard se tenait entre eux. Tous les sons étaient assourdis. A l’exception de celui de sa propre respiration qui se faisait toujours un peu plus haletante, lorsque les douloureux souvenirs de cette séparation s’imposaient à lui. Une bulle de silence qui s’étirait tout autour de lui. Et que personne ne parvenait à briser, pour le moment. Saeko avait échoué à la percer. Même la force brute du précieux Swanson n’avait été d’aucun secours. Parce que Maven ne pouvait être sauvé. Ne voulait être sauvé. Abandonné à toute la lassitude de cette vieille âme brisée. Il dépérissait à vue d’œil. Et tout était la faute de cette impitoyable furie qui s’était emparé de l’entièreté de son être. De son âme. De son cœur. De tout ce qu’il était. De cette impitoyable furie qui s’était emparé d’un précieux pion sur l’échiquier géant qu’était le terrain de jeu politique de l’empire dissous. Et il n’avait rien vu venir. Ne s’était douté. Avait plongé dans la gueule du loup la première. « Maven … ? » Mais il n’était plus là. Son âme s’envolait vers des cieux plus accueillants. Son cœur était devenu sourd à tout ce qui l’entourait. Comme si sa conscience quittait, petit à petit, cette enveloppe de chair trop abîmée. Trop abîmée pour si peu d’années passées sur terre. Trop fatigué, trop lasse pour continuer. « Maven … ? »

Il errait comme une âme en peine. Comme homme dont tous les buts semblaient désormais vains. Dont l’espoir avait été étouffé. Plus une seule étincelle ne subsistait. Brisé. Plus que de raison. Plus qu’il ne pouvait l’admettre. Il traînait sa carcasse épuisée dans ces couloirs qui ne lui étaient que trop familiers. Ceux des retrouvailles. Des fiançailles. Ceux qui avaient vu éclore en lui des sentiments dont personne ne pouvait soupçonner la profondeur, la force, l’intensité. Parce qu’il l’aimait plus que de raison. L’aimerait probablement toujours, malgré tout. Malgré lui. Elle était celle qui retenait son âme captive. Ou du moins, ce qu’il en restait. Tyran inhumaine qui ne comptait pas relâcher l’empire qu’elle avait sur lui. Parce qu’il lui appartenait. Corps et âme. Et même si elle avait abattu ses dernières cartes, se moquant bien de détruire celui qui aurait été son plus fidèle allié. Son pilier de toutes les situations. Cette épaule sur laquelle elle aurait pu éternellement s’appuyer. Parce que Maven aurait mis le monde à feu et à sang, pour elle. Aurait déplacé des montagnes, pour elle. Aurait mené des guerres, pour elle. Aurait détruit tout ce qu’il chérissait, pour elle. Parce qu’il aimait comme il se conduisait. Trop violemment. Trop violemment pour le propre bien de son être. « Maven ! » Ils ne cessaient tous de prononcer son prénom. Comme s’ils espéraient que cela puisse changer quelque chose. Que cela puisse le ramener à la vie. L’impétueux se mourrait de l’intérieur et aucun soin, aucune affection, ne pourrait rien changer à cela. Le poison de la cruelle faisait son œuvre. Le détruisait à petit feu. De l’intérieur. Le seul remède était sa présence mais l’Oshun préférait embrasser la grande Faucheuse plutôt que de la laisser s’approcher de nouveau de lui. Elle avait tout ruiné et il ne pouvait lui pardonner. Ne pouvait lui pardonner de lui avoir fait croire des choses qu’il savait autrefois impossible. Mais elle n’était pas la seule fautive. Et il se blâmait, lui aussi. Se blâmait de ce tragique aveuglement. Se blâmait de n’être que cette main puissante incapable de discerner les mensonges de la vérité. Il faisait une proie si facile. S’en était terriblement ridicule. « Cal … » Souffle à peine audible. Comme la dernière expiration d’un mourant. Alors il tomba à genoux devant cet déité adoré. Parce que c’était là qu’était sa place. Il ne le comprenait que trop tard. Avoir prétendu à autre chose, à plus, lui avait coûté tout ce qu’il possédait. Alors, pour ses derniers moments sur terre, Maven ne manquerait plus à ses devoirs. Il resterait le chien qu’il avait toujours été. Parce que tel avait été le rôle qui lui avait été attribué à la naissance. Et sa désobéissance, sa volonté fugace d’être autre chose lui avait coûté bien trop pour qu’il recommença l’expérience. Enfin, il avait appris la leçon. Même s’il était trop tard. Trop tard pour lui. « I’m glad you came. I need you, brother. I need you to save him. To protect him. To bring him back to me. » Hochement de tête silencieux. Animal parfaitement dressé. Il savait ce que le roi attendait de lui. Et le roi aurait ce qu’il désirait. Belle dernière action que d’offrir à ce frère chéri l’homme de sa vie. Probablement la dernière chose qu’il ferait. Parce qu’il ne pourrait pas continuer à vivre avec cette douleur latente qui emplissait le moindre recoin de son être. « As you wish, Master. » Et il tourna les talons. Prêt à mourir. L’espérant même peut-être, au fond. Une fin rapide à des tourments trop difficiles à endurer. Toute humanité s’était éteinte au fond de ses yeux dorés. Parce que Maven n’existait plus. Avait été remplacé par une simple ombre. Et comme toutes les ombres, la sienne était vouée à disparaître.
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