| | behind my eyelids are islands of violence (galel) | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: behind my eyelids are islands of violence (galel) Sam 10 Juin 2017 - 19:27 | |
| galel arsen valandir You are those seconds between lightning and thunder; full of everything that’s about to come. prénom, nom ‹ valandir, fils invisibles tissés d'elle à lui, nom d'un souffle apposé sur son front. le souvenir de la mère qu'il porte alors que le père ne demeure qu'une ombre qui ne s'efface jamais, engloutie dans les tréfonds d'un esprit brodé de cicatrices. galel, une douceur qui ne lui sied guère, qui ne trouve nul écho de tendresse dans l'azur de ses prunelles. ce prénom qu'elle a choisi, se méprenant sur l'homme que deviendrait l'enfant. âge ‹ trente-huit et un peu plus qui dessinent les rides au coin de ses paupières, la fatigue dans les os d'une vie mal débutée, d'une amertume qui reste barrée dans sa gorge et sur les lignes de son front. date et lieu de naissance ‹ au sein du département des sciences avancées, un jour inconnu de 2126. statut matrimonial ‹ il n'y a plus que des corps dans ses bras, chimères s'envolant sous les draps sans que le coeur ne parvienne à s'accrocher davantage.sang ‹ le sang-mêlé qui à de trop nombreuses reprises brida sa liberté. une vie tracée par les lois et par ce que d'autres ont décidé. métier ‹ protecteur d'une osanos, le métier à temps plein. adiutor ou Maître ‹ adiutor d'atalante osanos, liés contre leur volonté. pouvoir ou élément maîtrisé ‹ jaune, c'est l'électricité qui pulse à l'intérieur de ses cellules. allégeance ‹ aux mêlés, à la ligue à laquelle il est dévoué depuis plusieurs années désormais. l'impression d'avancer, pas assez rapidement, souvent, à grapiller les informations, alors que le sang bouillonne dans ses veines, qu'il peine à réfreiner ses impulsions. localisation actuelle ‹ entre la forteresse de la ligue et le qg de la résistance, à ancrer ses pas dans le sillage d'atalante. groupe ‹ engraved secrets avatar et crédits ‹ michael fassbender + odistole. anecdote 01 ‹ le maître altruiste, dévoué à la cause, à la recherche, la science au bout des doigts, de chacun de ces gestes qui étudièrent la chair, la psyché, la mêlée. le père en devenir étudiant la mère, fasciné par la naissance de ces êtres aux secrets dont personne ne détenait encore la clé. c'est comme ça qu'il est né, galel. d'une expérience qui se voulait scientifique, entre l'homme qui voulait trop en savoir et son cobaye qui n'avait d'autre choix que de se laisser faire. anecdote 02 ‹ ce bâtiment, ce département de recherche, c'est tout ce qu'il a connu les onze premières années de sa vie. à se terrer en vacillant, à garder en tête les sages paroles maternelles, l'espoir qu'elle dessinait pour deux. ce n'est pas la vie réelle, galel. pas la vie réelle. anecdote 03 ‹ vision du monde biaisée par des journées rythmées à la rudesse des horaires, rituels hebdomadaires. testé sous toutes les coutures par celui dont la fascination n'avait de cesse de croître envers la modification de ses gênes, c'est au sein de cette chambre claire que le père lui apprit à ne pas réprimer le pouvoir qui frémissait le long de son épiderme. onze années à ne jamais apprendre la notion du contrôle, à laisser libre cours à une puissance qui le dépassait. anecdote 04 ‹ dernière année d'une guerre dont les échos peinaient à passer les portes les exilant du reste du monde. l'évasion, la fuite auprès des derniers mêlés encore captifs. et le môme se heurtant aux vastes étendues s'offrant à ses pas incertains. au brouhaha et à la lumière du jour. à sa peau hérissée par la morsure de la bise glacée. aux milliers de visages croisés sur leur route. la deuxième naissance de galel, elle s'est faite là, à l'extérieur, à appréhender des découvertes si exhaltantes qu'effrayantes. anecdote 05 ‹ deux années à se cacher auprès d'autres sangs mêlés, à attendre la fin du chaos. sans doute les plus belles, paradoxalement, alors que chaque seconde loin des murs aseptisés brusquait son souffle, écrasait sa poitrine dans ce besoin de tout voir, tout explorer, tout comprendre. deux années trop brèves, la mélancolie qui s'incruste derrière ses côtes dès que ses pensées s'y égarent. anecdote 06 ‹ l'académie, il l'étrenna dès l'ouverture, bien malgré lui. la sensation d'être à nouveau enfermé, privé de cette liberté si fugacement effleurée, forcé de suivre le mouvement, les emplois du temps imposés, incapable de faire bonne figure. ça l'emmerdait, galel, alors il foutait le bordel, souvent. il détonnait dans le décor, avec ces bizarreries acquises durant ces années d'enfermement, lentement égarées à mesure qu'il relevait doucement l'échine. mais il y avait toujours ces mains pour le maintenir à sa place, ce menton qu'il gardait toujours plus bas que ceux qui s'affairaient à l'éduquer. et ça ne lui convenait pas, ça n'avait jamais été le cas, âme sauvage ruant contre l'autorité, espoirs chimériques brûlant ses cils. anecdote 07 ‹ son pouvoir a toujours été intimement lié à ses émotions les plus négatives, gravé à même sa chair malgré les efforts des maîtres pour gommer les erreurs paternelles. l'apprentissage fut plus long que pour les autres, alors que son cursus s'étalait, à mesure qu'il manquait ses années, à protester en y allant de sa ténacité à ne rien écouter. il a bien fallu se résoudre à le faire, pourtant, alors qu'il se trouvait être le plus âgé de l'académie, le seul à foirer coup sur coup son diplôme sans se départir de son aplomb. anecdote 08 ‹ la rage au ventre, le visage qu'il n'a jamais oublié malgré les années. l'esprit de vengeance aiguisé par ces heures passées à se faire étudier. pulsions patricides, voilà ce qui brûla ses tripes durant des années, à endurer l'académie dans le seul espoir de l'approcher un jour, l'approcher de près, le retrouver. mais il n'a jamais remis la main sur son père, n'a jamais pu réparer l'injure faite à sa mère, le souvenir de cet enfermement, de cette maltraitance qui la rongea durant des années. en revanche, il la trouva, elle. cette gamine qu'il avait eu avec une autre, ce même acier ciselant ses prunelles, empreintes d'une douceur qui n'avait rien de familière. de celle qu'il n'avait jamais vu dans l'iris paternel, ni même dans les siennes. demi-soeur n'ayant nullement conscience du monstre qu'était le père. anecdote 09 ‹ un pied ancré dans la résistance depuis qu'il devint l'adiutor d'une osanos, galel n'y prit jamais réellement part, cette cause n'étant pas la sienne. en revanche, il entra très tôt au sein de la ligue, en tant que protecteur dans un premier temps avant d'endosser le rôle d'espion. s'il aurait besoin de plus, de véritables actions, l'armée de pollux semble l'attirer de plus en plus. anecdote 10 ‹ il n'a jamais voulu d'enfants, trop certain d'être un mauvais père, trop impatient, trop impulsif. sans doute la raison pour laquelle sa seule véritable relation le lia à une mêlée, ainsi délesté des craintes de la voir un jour porter son enfant. mais elle en avait besoin, la belle, et cela s'affirma en grandissant, éloignant leurs chemins sans que galel n'oublie jamais la brûlure qu'elle avait laissé derrière ses côtes. il a pourtant un instinct protecteur certain, quelques réflexes paternels lorsqu'il est question d'une certaine callany, demoiselle lui rappelant les échos de son enfance, elle qu'il a pris sous son aile et à qui il ne laisserait rien arriver. anecdote 11 ‹ il a une demi-soeur, neera, née du mariage de son père à une bronze qui ne soupçonnait en rien l'existence de galel et de sa mère, les agissements considérés secrets de son époux au sein du département des sciences avancées. ce sont elles qui pâtirent le plus de la fuite des valandir, des cobayes du père. parce qu'elles n'étaient jamais si intéressantes que ces deux-là, et elles souffrirent de son tempérament durant des années. ce n'est que sur le tard que neera se risqua à ouvrir les dossiers cloisonnés dans le bureau de son père, y découvrant par écrit la sombre histoire du sujet 23, galel. ‹ comment vous comportez vous vis à vis des Mêlés et de la loi des Adiutor ? | | | Son avis sur la question ne diffère pas de celui de son Maître, Galel n'était pas plus enchanté qu'Atalante de voir sa vie liée à une autre, le rendant dépendant de ses risques, tenant sa vie du bout de la sienne. Pourtant, même si elle n'a jamais cherché à prendre avantage de cette relation, à l'en faire pâtir d'une quelconque manière, l'amertume n'en est pas moindre. Si l'homme se montre moins aigri à ce propos qu'il put l'être durant les premières années, à le faire payer à la première venue, à Atalante elle-même, elle qui n'y pouvait rien changer, le malaise reste palpable lorsque le sujet est abordé. Non, il ne se sent pas honoré, quand bien même celle-ci l'a toujours respecté, lui en apprenant plus sur la résistance que ce qu'il en aurait jamais imaginé. Non, il ne remerciera jamais la couronne pour cette lloi plus censée apaiser les mêlés qu'autre chose. Il n'a pas trouvé la paix, Gal, durant ces années à être adiutor, et ça le ronge plus qu'autre chose, quand bien même commence-t'il à s'adoucir, à apprécier l'Osanos envers laquelle il se montre parfois trop protecteur. |
‹ quel est votre avis sur la nation du feu et sur l'actuelle famille régente ? S'il ne les portait pas dans son coeur, avait même de sacrés griefs à leur encontre après ces lois censées endormir les mêlés et faire taire la rébellion, les choses se sont encore corsées depuis que les Osanos ont été déclaré ennemis de la couronne. Depuis que son Maître est condamné à se cacher, et lui par la même occasion, à redoubler d'efforts pour garder un oeil sur elle, la préserver. Destiné à la mettre un peu en sourdine, lui aussi, pour ne pas être reconnu comme l'adiutor d'une Osanos, risquer de se faire utiliser pour l'atteindre. C'est dans ces instants que l'envie de rejoindre l'armée de Pollux se fait plus féroce, quand le pacifisme semble dérisoire face à la puissance dégagée par cette famille que rien ne semble atteindre. Dans ces instants aussi que Galel en viendrait à accorder quelques mérites à la résistance, abstraction faite de leur désintérêt pour les mêlés. | | | |
‹ CONTRÔLEZ-VOUS VOTRE POUVOIR, COMMENT DÉFINIT-IL VOTRE VIE DE TOUS LES JOURS ? | | | Dans les nerfs, ça crépite, affleurant la surface dès que les poings se crispent. Après la part belle au désordre électrique, en apprendre la maîtrise fut éprouvant, laborieux, bien moins stimulante que la frénétique satisfaction de se laisser dépasser par son don. Il le contrôle depuis des années, désormais, le sent ronronner en sourdine en hérissant sa nuque et en piquant ses doigts d'étincelles en le cloisonnant au fond de ses cellules. Il en saisit la puissance et le danger qu'on ne cesse de rappeler à sa mémoire, lorsque les regards se détournent à la vue du jaune ornant son poignet. Et ça n'est pas pour lui déplaire, à Galel, parce qu'il sait, il sait ce qu'il peut en faire, de ces éclairs qui vrillent sa chair quand le tonnerre s'y éveille.
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pseudo et prénom ‹ valar morghulis. aka manon âge ‹ 25. une vieille, trop vieille comment as-tu trouvé le forum? ‹ bazzart. pays ‹ la france. fréquence de connexion ‹ tous les jours, présence active 4 à 5 jours sur sept. votre avis sur le forum ‹ bien trop parfait pour mon propre bien honnêtement smiley préféré‹ gif qui décrit le mieux votre personnage‹ - Spoiler:
PINNED UNDER THE WEIGHT 2017 petit topo tout vite et recherche de liens pour étoffer le bonhomme : sa mère était étudiée comme un rat de labo, c'est là qu'il est né, c'était une des dernières mêlées à s'échapper et il y est resté enfermé un certain temps quand il était môme. il a été envoyé à l'académie alors qu'il avait déjà 13 piges quand la guerre s'est achevée, et là-bas c'était pas la folie, il a bien dû retaper deux années avant d'en être diplômé tant il ne coopérait pas assez et n'daignait pas se concentrer. j'lui cherche la/le maître dont il est l'adiutor, dont l'âge se situerait probablement vers les 33-35 piges si on compte son retard, et pourquoi pas un membre de la famille. puis des liens dans la ligue, aussi, et un peu de tout soyons francs
Dernière édition par Galel Valandir le Mer 14 Juin 2017 - 23:03, édité 22 fois |
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| Sujet: Re: behind my eyelids are islands of violence (galel) Sam 10 Juin 2017 - 19:29 | |
| this will destroy you. You can’t give your storms to someone else. The thunder won’t pass on but it will pass. arsenius « Recommence. » La voix s'immisce des tréfonds de son crâne jusqu'à la ligne de ses tempes. « Pas suffisant. » Il en sert les mâchoires à en faire crisser ses dents, incapable de s'accrocher au présent, aux instructions du maître. Y'a bien que l'autre qu'il entend, dès que ça se remet à crépiter au bout de ses terminaisons nerveuses. L'iris livide s'éloigne, et il n'est plus là, l'élève. Reparti dans les méandres de ces souvenirs qui ne cessent de lui revenir par salve. « Je ne suis pas satisfait. » Les mains tremblent, bientôt ce sont ses bras, sa nuque qui se crispe, son échine toute entière. L'oeil fatigué de la mère braqué sur lui de l'autre côté de la protection de verre qui l'incite à persévérer, à répondre aux attentes du scientifique qui s'agace de son manque de prouesses. Il n'y arrive pas, Galel, pas sur commande. Il ne comprend pas comment ça fonctionne, encore, du haut de ses cinq ans. Tout ce qu'il sait, c'est que le coup va partir dans la minute s'il ne produit pas davantage d'étincelles. Que c'est elle qui tombera à nouveau s'il échoue. « Tu es un échec, Galel. Un lamentable échec. » Le gosse est paralysé, à le voir si proche d'elle, elle qui ne s'est pas encore tout à fait remise de la dernière fois où Arsenius a décrété qu'il n'était qu' un échec. « Valandir. Valandir, vous êtes avec moi ? » Pour une fraction de seconde, il émerge et s'éloigne de la pièce d'expérimentation, oublie le visage de son père pour retrouver celui de son professeur, les murs de l'académie. Fébrile, l'adolescent recule, à mesure que ça s'agite derrière ses côtes, que ses pensées se désordonnent. « Veuillez retrouver votre calme, je vous prie. » La voix perd en assurance, il le ressent, Galel. Le maître doit se rappeler la dernière fois, la catastrophe dont tout le monde n'a eu de cesse de parler. La honte de ne savoir se maîtriser, après déjà trois années à essayer. « Galel. » « Galel. » L'épiderme s'hérisse et les cheveux se dresssent dans sa nuque alors que l'étau se resserre autour de sa poitrine. « C'est la dernière fois que je te le dis. » Le môme a dix ans et n'a plus besoin de menace pour comprendre. Le môme a dix ans et la rage au ventre. Un seul coup d'oeil sur sa droite, dessinant les traits du père derrière l'écran transparent, suffit à raviver la colère. Et c'est tout ce qu'il lui faut. Et les éclairs aveuglants déchirent sa chair pour venir se perdre aux quatre coins de la pièce. Lorsque son esprit s'éveille à nouveau, il sait déjà. Une nouvelle catastrophe, à emmêler les fils de ses réminiscences, à sentir le passé briser ses os et en oublier de se maîtriser. De se contrôler, comme les maîtres aimeraient qu'il apprenne à le faire. Galel a seize ans, et rien n'efface les cicatrices qu'Arsenius a laissé dans son sillage. atalante Diplômé. Dernière chance. Sur le tard. Enfin. Les qualificatifs n'ont pas manqué mais le jaune s'en foutait bien. Si ça n'avait tenu qu'à lui, sûrement qu'il n'aurait jamais fait l'effort, jamais accepté de coopérer. Pourtant, il l'a fait, quand il a finalement compris qu'on ne lui foutrait jamais si bien la paix que lorsqu'il aurait montré que ce n'était pas un danger de le laisser déambuler, évoluer en dehors du cadre académique. Que le jaune traumatisé savait tenir ses ardeurs, cloisonner les impulsions électriques au fond de ses cellules et ne plus imploser à tout bout de champ. Prétendre avoir désappris ce que le père lui avait inculqué, à force de torture psychologique, faire bonne figure et la fermer durant une dernière année, et leur donner l'impression d'avoir réparé le mal causé par un de leurs pairs. C'est ce qui lui a permis de sortir de ce qu'il ne considérait que comme une nouvelle prison, sans pour autant se libérer. Parce qu'alors, Galel a rencontré Atalante. Et à nouveau, des chaînes à ses poignets. Des chaînes enroulées autour de son existence toute entière. Il rumine, le mêlé, les yeux grands ouverts fixant le plafond de cette chambre qu'il ne connaît pas, un cœur battant à côté du sien. Il la boucle, ne pipe pas mot depuis la cérémonie, depuis qu'il s'est allongé sur ce lit à ses côtés. Parce qu'il n'y a rien à dire. Rien. Juste à ronger son frein en attendant de pouvoir se tirer en claquant la porte, témoigner à sa maîtresse que non, jamais un sourire ne peindra ses lèvres en y gommant l'animosité. Jamais plus avenant qu'une parole formelle, l'aigreur des mots à peine réprimée, le regard froid dardé sur la résistance et les préoccupations des argentés. C'est ce qu'il se dit, Galel, pour cette nuit et chaque jour qui suit. Faisant payer à Atalante une fatalité qui la dépasse elle aussi. Œillères bien vissées pour ne jamais voir dans sa retenue plus qu'un mépris des mêlés, du mêlé chargé de préserver sa vie, dans cette mauvaise foi qui le caractérise. Incapable de réaliser qu'elle ne souffre jamais tant que de savoir sa vie liée à celle d'un autre, que leurs avis s'assemblent plus qu'il ne le pense. Il ne s'adoucira pas, jamais, et alors que les premiers rayons du soleil s'invitent dans la pièce, il le pense. Et sans doute que c'est vrai, que ce sera vrai, pour la prochaine décennie. Le temps d'apprendre à ouvrir les yeux, et à regarder autour de lui. neera Le bourreau devenu vieillard s'est éteint. Arsenius n'est plus. Le dernier souffle du père, qu'il n'a pu arracher de ses mains. Des années à le chercher, une fois l'académie achevée, sans y perdre de sa ténacité. Pour tous les torts causés à sa mère, les cauchemars l'ayant réveillée en pleine nuit, sans que la tranquillité ne l'effleure, jamais. Pour ce qu'il a fait de lui, de ce tempérament modelé au gré de ses expériences, en faisant une bête sauvage que l'homme tâche de museler. Ce soir, la bête gronde au fond de ses tripes, crispe sa gorge dans une douleur qui lui semble un instant insurmontable. La rancune ne retombe pas, alors que tout espoir de vengeance s'éteint devant la tombe plantée dans son jardin. L'injustice ne sera jamais réparée, le poids ne quittera pas sa poitrine comme il l'a escompté. Le père n'est plus et des années de ruminations retombent dans la poussière où ses genoux s'écrasent dans l'impuissance. Et c'est là qu'il l'aperçoit. Qu'il se relève, alors qu'elle ne bouge pas. « Galel. » Ça tonne dans la voix de l'adolescente comme une sentence, alors que son regard ne le lâche pas. Imperceptibles, les éclats se sont mis à piqueter ses doigts, à éclairer la nuit de cette tension électrique qui l'anime depuis qu'il est tombé sur la sépulture de fortune. Ses paumes se ferment par réflexe alors qu'il s'en aperçoit, que ses sens s'animent de plus belle pour cerner les intentions de la demoiselle. « Neera. » Qu'il souffle à son tour, jumelant l'acier de ses iris au sien, alors que l'un et l'autre se jaugent, sans qu'un mot supplémentaire ne s'aligne. Il n'y a pas de surprise, comme si elle s'attendait à sa venue, comme si rencontrer son demi-frère au pied de la tombe paternelle n'avait rien d'étrange. Et il ne frémit pas, le mêlé, face à la bronze qui le détaille. Il ne frémit pas, et disparaît dans la nuit en sachant pertinemment qu'il reviendra. gamora L'Valandir qui s'est assagi, doit y'en avoir une paire qui le regrettent, pour sûr que ça doit grogner dans les chaumières. Il sourit des murmures qui le faisaient râler au tout début, y'a près de trois ans désormais, quand tout était encore si frais que ça en faisait jaser n'importe qui le connaissait assez. Assez pour savoir que si Galel était un homme à femmes, il n'était pas homme à marier. Jusqu'à elle. Jusqu'à Gamora. La fougue incarnée, la première mêlée rencontrée après son évasion, les portes ouvertes par sa famille aux Valendir épuisés. L'orange qui après quinze années n'avait plus besoin de s'inviter dans sa tête pour deviner ses pensées. Les inséparables, qu'on les appelait à l'époque, alors que la gamine était la première à l'apprivoiser. La seule à savoir calmer ses colères, voix résonnant dans son crâne en y imprégnant des souvenirs d'insouciance, un goût léger de leurs déambulations à deux. La seule télépathe dont Galel ait jamais toléré la présence dans sa boîte crânienne, parce qu'elle savait tout, tout de lui, et qu'il avait appris à tout savoir d'elle. C'était un air d'interdit, l'amie sur laquelle son regard ne s'était jamais attardé, l'évidence pourtant plantée sous son nez. Fallait qu'elle ait assez de courage pour deux pour lui voler un premier baiser, éveiller le palpitant derrière ses côtes trentenaires qui n'avait jamais battu avec tant de force avant elle. Fallait qu'elle le fasse tomber amoureux, si amoureux qu'il n'en regardait même plus les autres, qu'il lui en demandait sa main ce soir-là, avec au coeur les certitudes et espoirs que Gamora portait sur sa vie. « Tu sais qu'on n'aura jamais d'enfants, pas vrai ? » Sa main se crispe dans la sienne, alors qu'il reste interdit. Parce qu'il ne s'est pas attendu à cette réaction-là, Galel, en assemblant son courage pour lui demander de l'épouser, après des jours à se dérober. « Bien sûr que j'le sais. C'est pas ce qui va m'arrêter. » Le sourire s'invite timidement au coin de ses lèvres, moins moqueur qu'il n'aurait pu l'être, alors que le ton se fait mal assuré. Y'a ce malaise qui s'installe dans leurs silences et sa respiration suspendue aux mots de Gamora. Le temps qui s'étire alors qu'il se tient au bord du précipice, celui dans lequel elle s'apprête à le pousser sans même s'en rendre compte. Et la chute est brutale. Interminable. « Mais moi, moi Galel... j'peux pas te promettre de ne pas en vouloir. »acanthe Les orages sont nombreux et maigres sont les éclaircies. La ligue demeure incrustée dans sa chair alors qu'il abandonne son rôle de protecteur au profit de celui d'espion, oscillant avec l'attrait des paroles de Pollux, cette violence qu'il a dans la peau, qui s'éveille toujours trop vite, trop fort. Gardant l'oeil sur la résistance, l'inquiétude qu'il porte à Atalante l'éloignant lentement de ses vieilles réticences à son égard, sans qu'il ne l'accepte encore. La tempête Gamora est passée, l'ébranlant toujours lorsque les chemins se croisent, que les regards s'accrochent avant de se détourner. La lune s'installe et ses pas le guident en dehors de la forteresse. Il ne réflechit pas, allumant un bâton de tabac avant de disparaître derrière les volutes de fumée. Nuit silencieuse alors qu'il vagabonde, que ses sens surdéveloppés la ressente sans même qu'elle n'ait eu à s'annoncer. Et dans la pénombre s'éveille la plus brillante des étoiles, alors que l'homme la rejoint tranquillement, venant se poster à ses côtés avec ce sourire indiscible au coin des lèvres. « Vous êtes là, Chef. » C'est toujours aussi étrange, de la désigner par ce terme, toujours aussi plaisant de la voir se tenir là, la tête haute, ce charme indéniable imposant le respect. Toujours autant, après tout ce temps, à lui en faire oublier leur première rencontre. Ce souvenir qui n'est pas sans pincer un point sensible derrière ses côtes, à revoir ses traits tirés, cette détresse sans nom dans le moindre de ses gestes. A cet instant précis, il aimerait glisser un bras autour de ses épaules, sans arrière-pensée, témoignage d'affection pour faire passer la moquerie de s'adresser avec elle de manière si impersonnelle. Il aimerait glisser ses doigts entre les siens, la faire tournoyer une seconde sous la lune avant de la réceptionner dans ses bras. Laisser libre court à ces envies qui s'éteignent en lui laissant un goût amer. Parce qu'il sait, Galel. Il croit savoir. Qu'elle n'aime pas qu'il la touche, qu'il se montre trop familier à son égard, quand bien même se sent-il plus proche d'elle que de quiconque. Alors, il fourre ses mains dans les poches de son pantalon en lui jetant un regard malicieux. De ceux qui lui donnent bien dix ans de moins, à travers ce regard bien plus léger que celui qu'il se traîne en permanence. « Tu devrais venir manger, Acanthe. J't'ai gardé de quoi te remplir le ventre, les meilleurs morceaux de viande sont pour toi. » C'est devenu un peu délicat, quand il tente de donner le change alors que son regard s'attarde un peu trop le long des lignes parfaites de son visage. Et ça allège ses pensées, de repartir avec elle en direction de la forteresse. Il a besoin d'elle, près de lui, quand bien même ne la comprend-il pas toujours. L'énigmatique Redwyne dont il ne peut se passer. © PINNED UNDER THE WEIGHT 2017
Dernière édition par Galel Valandir le Mer 14 Juin 2017 - 21:16, édité 10 fois |
| | | Isis Lennsher yellow‹ MESSAGES : 350 ‹ AVATAR : ANA DE ARMAS. ‹ CRÉDITS : ULTRAVIOLENCES (BAÉ) (AVATAR) ‹ COMPTES : WO, MO, SV, LK.
‹ AGE : vingt-six années perlent son épiderme, le dilemme de la jeunesse et de la maturité commence à marquer son faciès. ‹ STATUT : son innocence vole jusque dans ses relations, elle se laisse dicter par ses envies isis, ignorant les rejets et les avertissements. ses doigts se sont posés sur l'épiderme d'un maître de l'eau, une âme dont elle n'aurait jamais pensé s'éprendre. et elle s'attache isis, à ces bras qui l'entoure et ces yeux qui l'envoute. ‹ SANG : mêlé, malédiction qui s'imprime dans sa peau. une qualification qui lui importe peu, elle n'a que faire des dires de ceux qui dirigent. elle vit sans, comme elle a toujours fait, jurant par les siens. ‹ POUVOIR : l'électricité court jusque dans ses doigts, picotant chaque veine et chaque os de son corps. c'est l'électricité qui dicte ses mouvements, c'est celui qui anime ses émotions. ‹ METIER : aucun, simple membre de la Ligue, isis cherche encore sa spécialisation, son appartenance à un groupe particulier. ‹ ALLEGEANCE : ses intérêts se sont portés vers la ligue, à qui elle pense avoir prêté allégeance pour l'instant. mais isis sait que ses intérêts changent rapidement et que bien que la ligue retienne pour l'instant son attention, rien n'assure que d'ici quelques temps elle se compte toujours parmi leurs rangs. cependant, c'est bien à sa famille que sa vraie allégeance appartient. ‹ ADIUTOR : braelyn wheatdrop, une âme douce s'alliant à la sienne ; une harmonie parfaite.
| Sujet: Re: behind my eyelids are islands of violence (galel) Sam 10 Juin 2017 - 19:35 | |
| wow wow wow peut-on parler deux secondes de ce choix d'avatar? ET CE PERSONNAGE là j'avoue que je n'ai pas d'idées concernant cette ébauche (aussi superbe soit-elle) mais promis que je vais y réfléchir et je vais trouver birenvenue parmi nous, bon courage pour ta fiche & n'hésite pas si tu as besoin de quoique ce soit. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: behind my eyelids are islands of violence (galel) Sam 10 Juin 2017 - 19:41 | |
| Si tu veux de moi en maître je suis opé Mais je te préviens, Atalante était pas très contente d'être liée à quelqu'un - citation de ma fiche a écrit:
- L'avis d'Atalante sur les mêlés est connu de tous, elle ne s'en cache pas : pour elle, leur vécu est atroce et elle est prête à leur offrir le futur qu'ils méritent loin de tout ce qu'on leur a fait subir. Les mêlés sont des hommes, des femmes avant tout et se doivent d'être traités de la sorte. Entre elle et eux, elle sait qu'il n'y a pas de différence et lutte pour établir une certaine justice, ou égalité. Cependant, elle ne supporte pas d'être liée irrémédiablement à l'un d'eux, à un Adiutor. Elle l'a très mal vécu, très indépendante, et le vit comme un fardeau, comme une malédiction. Loin de maltraiter son Adiutor qu'elle considère comme un égal, l'idée d'être liée à lui ne lui plait pas du tout. Elle serait prête à abroger cette loi si elle le pouvait.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: behind my eyelids are islands of violence (galel) Sam 10 Juin 2017 - 19:50 | |
| nephtys, han, ton message me fait tellement plaisir contente que l'ébauche te plaise, j'vais tâcher d'étoffer tout ça au plus vite et on réussira bien à se trouver quelque chose merci pour l'accueil, j'hésiterai pas si besoin atalante, dire que j'pensais que j'allais avoir du mal à trouver son maître, ça me soulage d'un poids surtout qu'au niveau de leur approche de ce lien ça colle très bien à ce que j'imaginais pour lui je t'envoie un mp de suite |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: behind my eyelids are islands of violence (galel) Sam 10 Juin 2017 - 21:24 | |
| GENRE SERAIT CE UN COPAIN DE LA LIGUE (pardon j'suis sous le mauvais compte, mais si c'est le cas, callany va être très contente. ) il est bg en plus le gars, et il a l'air intéressant, moi j'dis. bienvenue parmi nous, et si tu as la moindre question, hésite surtout pas à contacter un membre du staff. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: behind my eyelids are islands of violence (galel) Sam 10 Juin 2017 - 21:49 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: behind my eyelids are islands of violence (galel) Sam 10 Juin 2017 - 22:43 | |
| oh, arrête, j'vais rougir. MAIS OUI UN LIEN JE VEUX ET J'EXIGE DES COPAINS, siouplé. |
| | | Adonis Griffith earth mutant‹ MESSAGES : 7608 ‹ AVATAR : dylan o'brien ‹ CRÉDITS : (av) self / (icons sign) self / (gif profil) tumblr ‹ COMPTES : star n'zuzi (spoiler alert: c adonis le plus sympa oopsie)
‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot. ‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres. ‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain. ‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante. ‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant. ‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora. ‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
| Sujet: Re: behind my eyelids are islands of violence (galel) Sam 10 Juin 2017 - 23:04 | |
| Bienvenue ! Ton personnage promet, je viendrai chercher un lien avec mon mêlé |
| | | Ace Kimora administrator‹ MESSAGES : 1035 ‹ AVATAR : kim tae hyung ‹ CRÉDITS : noctae (avatar) ‹ COMPTES : ds - so - ma
‹ AGE : vingt-cinq ans. les années s'écoulent sans qu'aucun regret ne vienne troubler ace. ‹ STATUT : libre et c'est tout ce qui compte. aucune bague n'enserre son doigt. aucune chaîne n'est passée autour de ses poignets. un sort bien différent de celui qu'il aurait dû connaître. ‹ SANG : l'argent acheté est redevenu bronze. un bronze entaché par la honte et l'offense de merle osanos. une insulte qu'il n'est pas prêt de laisser passer. ‹ POUVOIR : l'eau s'en est allée. un pouvoir plus sombre s'est éveillé en lui. la maîtrise des hémoglobines est son nouvel héritage. ‹ METIER : propriétaire du boudoir aux mille courtisanes, c'est un véritable écran de fumée pour organiser son marché noir. sa première acquisition reste toutefois le trou. ‹ ALLEGEANCE : il ne se battait que pour lui-même autrefois. maintenant, il se bat pour les siens. pour les kimora. pour la water's nation pride. ‹ ADIUTOR : medea. la deuxième partie de son être. la moitié de son âme. celle avec qui il communique sans le moindre mot. la seule qui peut se montrer proche avec lui. sans aucun doute sa plus grande faiblesse.
| Sujet: Re: behind my eyelids are islands of violence (galel) Sam 10 Juin 2017 - 23:05 | |
| le pseudo et fassy bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: behind my eyelids are islands of violence (galel) Dim 11 Juin 2017 - 1:10 | |
| andrei, je viendrai polluer ta fiche de liens dès que j'serai validée alors adonis, dydy avec plaisir pour le lien sol, mow, une p'tite humaine merci à toi |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: behind my eyelids are islands of violence (galel) Dim 11 Juin 2017 - 17:13 | |
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| | | Lula Osanos administrator‹ MESSAGES : 2605 ‹ AVATAR : MARIE AVGEROPOULOS. ‹ CRÉDITS : @ AMOR FATI. (av), BLACKTHORN&TUMBLR (img), ASTRA. (sign) ‹ COMPTES : LO, IV, IS, JK.
‹ AGE : vingt six ans qu'elle endure les souffrances que le monde lui inflige, vingt six ans qu'elle se protège. ‹ STATUT : éprise d'un osoryd, un maitre du feu, d'un ancien ennemi. ‹ SANG : sang argent, qui est maintenant bleu. ‹ POUVOIR : lorsque le soleil se couche, elle maitrise le liquide vermeil qui parcourt les artères de chacun et les utilisent tels des pantins. pouvoir qu'elle maitrise, mais dont elle approfondit l'apprentissage à la ligue. ‹ METIER : ancien bras droit de merle osanos et récemment nommé ministre de la défense au sein de la ligue. ‹ ALLEGEANCE : seulement à la ligue. elle s'est fait avoir par bons nombres de personnes, notamment par les membres de sa propre famille. elle s'est sentie trahie en découvrant que diana s'était faite passée pour morte et a rejoint la wnp pour un court laps de temps avant de se faire recruter par la ligue. ‹ ADIUTOR : mort et regretté, lula est toujours affectée par la mort de ce dernier. en rejoignant la ligue, elle pense lui faire honneur.
| Sujet: Re: behind my eyelids are islands of violence (galel) Lun 12 Juin 2017 - 10:30 | |
| bienvenue. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: behind my eyelids are islands of violence (galel) Lun 12 Juin 2017 - 13:43 | |
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| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: behind my eyelids are islands of violence (galel) Mar 13 Juin 2017 - 19:21 | |
| Fassy, mêlé, adiutor d'une gueuse de la Résistance. Bienvneue par ici ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: behind my eyelids are islands of violence (galel) Mar 13 Juin 2017 - 21:01 | |
| Faudra qu'on cause lien aussi Bienvenue même si je suis arrivée après |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: behind my eyelids are islands of violence (galel) | |
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| | | | behind my eyelids are islands of violence (galel) | |
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