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lost in the thrill of it all (maxan)

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MessageSujet: lost in the thrill of it all (maxan) lost in the thrill of it all (maxan) EmptyMar 13 Fév 2018 - 22:42

Al-Ghul a horreur de se salir les mains, la peur est une arme beaucoup plus élégante. Elle l'a fait pendant un temps pourtant, durant sa jeunesse, pour renforcer la crainte qui n'était jusque-là qu'un mythe autour d'elle, aux fondations vides, bâtit sur seuls les vestiges de son père, des souvenirs du monstre qu'il était. Imposer sa propre réalité, au-delà des superstitions populaires qui poussaient les habitants à l'éviter, était nécessaire pour qu'elle puisse se détacher de ses chaines, ce qu'elle réussit à faire en les acceptant, chaines qu'elle liquéfia jusqu'à ce qu'ils ne fassent plus qu'un avec la chair de sa peau. Elle prouva ainsi que la peur qu'elle inspirait n'était finalement pas vaine ; que puisqu'on l'accusait du pire, elle le deviendrait ; que puisqu'on ne lui avait laissé aucun autre choix, elle n'en laisserait aucun aux autres non plus ; que puisqu'on lui avait enlevé tout, elle n'avait plus rien à perdre et à cause de ça, parce qu'on l'a privé d'éprouver sa propre humanité, elle se pensait capable des barbaries les plus féroces.  Et elle montrera au monde cette vérité-là, l'affirmera à tout ceux qui osaient la remettre en question. L'horreur de ces années-là s'est depuis imprégné partout sur son corps, comme une seconde peau dont on ne peut pas se débarrasser, qui fait partie intégrante d'elle, qui resurgit parfois, parce que le corps n'oublie pas, pas réellement ; sa mémoire un serpent qui ne mue pas, qui s'enroule autour de sa gorge pour lui rappeler sa présence dans des flashs saccadés, le frisson de la mort qu'elle a vécu et infligé, et des choses bien pires, qu'aucune fin ne pourra égaler, où la mort, à côté, est une délivrance quasi divine, geste ultime de miséricorde quand elle est accordée. - Il se passe quoi ici ? Dit-elle d'une voix glaciale quand, au détour d'une ruelle, elle voit l'un des siens, collé à un mur crasseux par un jeune homme qu'elle ne reconnaît pas. Elle s'approche à grands pas du couple, une grimace de dégoût vient étirer les traits de son visage. - Moldy ? Elle demande au mêlé à l'hygiène douteuse, ce qui lui a valu son surnom. Il n'est pas le meilleur de ses hommes, mais est particulièrement doué pour faire les poches, ce pour quoi elle l'a embauché il y a quelques années quand il s'est fait prendre à voler la clientèle du club. Il lui lance un regard apeuré avant de fermer les yeux en se protégeant la face de ses bras. - Pas la peine de te cacher le visage, je t'ai vu. T'attires les problèmes comme la merde attire les mouches, c'est pas possible. C'est la deuxième fois cette semaine, putain. Elle n'était même pas réellement en colère contre lui, le gamin semblait être un aimant à ennui malgré lui, et qu'est-ce qu'il y pouvait bien ? Il puait la poisse à des kilomètres, même l'odeur putride qui se dégageait de ses pores ne réussissait pas à divertir l'attention ailleurs que sur sa misérable existence, qu'il se trimballait comme une malédiction. - T'attends quoi pour te défendre ? Montre lui un peu ce que t'as dans le ventre petit. Moldy lui lance un regard empli d'espoir, elle le voit et réprime un ricanement, au lieu de ça, elle hoche la tête en sa direction, l'air de l'encourager. Le mêlé retrousse ses manches, son bracelet vert scintille à la lumière, puis, sans prévenir, fonce, tête la première, dans ce qu'elle devina être une tentative d'attaque frontale qui rata de manière monumentale quand il trébucha et se retrouva face contre le sol. - Pathétique, annonça-t-elle en remuant la tête de manière faussement déçue. La vérité est qu'elle s'y attendait, Moldy n'a jamais été un bon combattant même s'il avait d'autres utilités. - Allez casses-toi de là, tu sers à rien. Le mêlé comprend que c'est un ordre mais elle voit bien qu'il est déchiré entre son envie d'obtempérer et la peur que le jeune homme lui a très certainement inspiré qui le scotche sur place, comme arrimé au sol. L'imbécile ne s'est même pas relevé. Un regard lancé à Al-Ghul et il comprend que ce qu'il l'attendra s'il ne s'exécute pas sera bien pire que ce que cet inconnu compte lui faire subir. Elle se retourne enfin vers lui, le regarde enfin réellement, de haut en bas pour détecter la présence d'une menace potentielle s'il y en a. Son regard s'arrête un instant sur la cicatrice qu'il a au visage. Finalement, il n'est peut-être pas si délicat qu'il ne paraît être. Une chose est sûre, elle ne l'a jamais vu, il n'est pas d'ici. - Et toi ! Beugle-t-elle dans sa direction. - C'est mignon de prendre des proies faciles, tu veux essayer sur moi pour voir ?
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MessageSujet: Re: lost in the thrill of it all (maxan) lost in the thrill of it all (maxan) EmptyJeu 15 Fév 2018 - 23:10

Elle lui démange atrocement. Picote par moment. Mais la plupart du temps, quand il se trouve à être nerveux, elle gratte. Ses doigts longs et fins vinrent glisser sur la parcelle de chair malmenée, tandis qu’assit dans une chaise en bois, il regardait à travers la fenêtre de sa minuscule chambre. Il semble pensif le garçon, encore attristé de son choix qui avait provoqué finalement sa solitude mais aussi la fin d’une époque. Son duo. Sa fierté. La seule. N’était plus. Il caresse sa cicatrice, le regard, borgne, fixé sur le passage où une multitude de voyageurs ou habitants traversaient, vaguant à leurs occupations sans se douter une seule seconde, qu’ils avaient agrippé le regard du puritain, ne serait-ce que quelques instants. Il observait. Il savait le faire. On lui avait appris à détailler minutieusement chaque chose, objet mais aussi personne, humain, mêlé ou maître. Si, c’était encore un point sur lequel il devait encore travailler, il s’exerçait, s’obstinant à dépeindre sans relâche de jour comme de nuit. Max ne dormait plus, s’enterrait dans sa nouvelle vie, loin de Merle et de son gouvernement. Le jeune se voulait transparent surtout après la trahison, préférant le mouvement de la wnp au lieu de celui de la reine qui avait élevé leur famille au rang rêvé. Mais pas à celui de ses ambitions. Anwar avait repris la relève, pensant soudainement être le Messi, celui qui devait redorer le blason des Sorensen alors qu’encore quelques temps son frère, si ambitieux, raclait la tête de ses ennemies contre les murs des saintes églises. L’illumination soudaine de l’aîné pour l’ancienne religion le rendait fou, une mascarade, un rideau épais et bariolé pour ne cacher qu’en réalité que l’orgueil et la vanité. Une brute épaisse, dans le rôle d’un détenteur de la vérité ou bien encore le grand méchant loup déguisé en grand-mère, attendant patiemment son tour. Max rumine, mais continue de caresser cette peau brutalisée par le passé. Il se calme un instant. Ecoute. S’arrête. L’astre décline, s’incline face à son successeur avant d’abandonner son poste, plongeant la capitale dans les ténèbres. Le chemin se fait désert. Et son petit jeu prend alors fin. Du moins c’est ce qu’il pensait jusqu’à ce que son regard tombe sur lui. Le mêlé. Il le sent. Le jeune puritain peste, et décide sans l’ombre d’une hésitation à le rejoindre. Le pas pressé, il enfile sa large cape et dévale les marches pour rejoindre la rue. Mais calme rapidement ses ardeurs, se cachant encore quelques temps à l’ombre, se fondant presque dans les pavés recouvrant les bâtisses. Il le suit du regard et à l’odeur. L’homme sent terriblement fort, se douchait-il au purin ? Max y croyait fortement. Tout comme la première fois qu’il l’avait rencontré. Une laideur de plus digne d’un mêlé, les chiens ne faisaient pas les chats, encore un exemple de plus confirmé. Un tas de crasse ambulant doublé d’un embaumeur portatif peut-être, mais aussi un voleur assez expérimenté. Il longe l’édifice, et au détour d’une petite ruelle, le puritain lui tombe dessus. La surprise du mêlé est grande quand le jeune montre son visage, tombant sa capuche pour le dévoiler. Ses traits sont tirés par la fatigue, le garçon semblait presque avoir prit quelques années en chemin. Dénaturé, il le méprise de son seul œil encore pleinement actif, le dissuadant en un regard sur sa dague d’une envie quelconque de fuir. Tu me dois quelque chose. grognait-il en regardant son cou, où il voyait déjà ses doigts s’y greffer. Rends-le moi. Ses sourcils se froncent, son visage se durcit à chaque respirations pénibles de l’individu en face. Lui, semblait se ratatiner sur place, peureux de nature, accablé sous le poids des accusations du jeune homme. Mais le mêlé ne bronchait pas. S’obstinant à laisser ses lèvres closes. Mais la patience du jeune maître n’est que de courte durée, sortant sa dague de son étui, rapidement il vient lui caresser sa lame tout contre sa carotide. Tu risques de le payer très cher.. Donne là moi. Et tout de suite ! Son ton se fait plus menaçant encore, il en avait besoin de cet objet, c’était l’un des seuls qu’il avait pu récupérer durant l’attaque à ivodoratzi, précieux objet encore intact, un bonheur solide qu’il ne voulait pas perdre. Qu’un pauvre objet. Sans valeur, du moins c’est ce qu’il pensait. Mais ça avait sa place dans son cœur. Redonnant quelques éclats à celui-ci, malgré son état ternit lors de ce début d’année. Il était prêt à le tuer, il le savait, pas juste pour sa broche, parce que la couleur de sa colère s’étant d’avantage assombrit, il voulait se faire la main. Et tuer cette pauvre larve à ses yeux, n’était que rendre justice à ses victimes, et combler cette société en la rendant moins grasse, moins pouilleuse. Max tend son bras, esquisse un sourire vengeur, la mine sombre, le regard emplit d’une satisfaction. Celle de détenir sa vie, sa pauvre et misérable vie. Son sang coulerait bientôt, marquant sur son passage sa couleur carmin. L’image était nette dans sa tête. Mais malheureusement pour lui, ses plans furent bientôt remis en question, puisqu’une brune, typée lui coupa l’herbe sous le pied. Elle est jeune. Il se ravise, cache finalement son arme derrière sa cape, méfiant. Depuis sa fuite d’Azurite, le jeune homme ne pouvait compter sur personne, et toute intrusion à son sens méritait des suspicions. Elle reconnait le mêlé. Lui fait la morale comme un enfant, et semble avoir un don certain pour un art ; celui de l’humiliation. Maxan comprend tout de suite qu’elle possède une autorité sur le mêlé, allant même jusqu’à le provoquer. Devant ses yeux. Mais le poisseux ne bouge pas, se contente de couiner devant deux bourreaux sur lesquels il n’avait pas de prise. Le puritain reste silencieux, observe la jeune femme, attend, la jauge et rapidement la prend pour une mêlée, elle aussi. L’instinct. Qui le trompe mais qui semble le guider, comme unique vérité. Il la laisse faire, imposer son autorité auprès de son sous fifre, attend, patiemment, pour qu’elle donne le droit finalement à ce misérable, de fuir. Max peste, se mord la lèvre inférieure, il ne pensait qu’à sa broche, qu’à son précieux objet, et le retrouver ne serait pas mince affaire désormais. La colère gronde. Ou plutôt l’ébauche d’un caprice non assouvi qu’il ne pouvait contrôler dans son fort intérieur. Pensant s’échapper, après une telle interruption, la Khodja le rattrape finalement au son de sa voix rustre et surtout peu féminine. Max se retourne, la jauge de nouveau pour émettre un long soupire. Son âme ne l’intéressait guère et de la battre à plate couture, encore moins. Dégage pense-t-il a voix haute, n’ayant que faire d’une gamine voulant jouer à la guéguerre. Ses plans, c’est tout ce qui comptait, le reste n’était que pure futilité, tout comme cette rencontre fortuite. Retour jouer dans ton bac à sable.
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