[ saison 2, épisode 6 ] the thunder of the drum dictates (tc thomas)

the thunder of the drum dictates

tc n°5, team bataille

Il faut encore quelques minutes avant que @Gunnar K'han reprenne ses esprits suite à l’attaque de @Milo Naharis. Quand il retrouve ses idées claires, il aperçoit un des gardes qui a juré fidélité à Adonis. Ce garde, c’est lui qui doit les faire entrer. Gunnar prévient le reste du groupe et ils se frayent un chemin vers le garde. La bataille est dense, mais vous arrivez à repousser les attaques que l’on vous envoie. Vous tuez quelques hommes sans grande difficulté avant de parvenir jusqu’au garde, qui vous éloigne du champ de bataille. L’attention n’est pas sur vous, mais il faut aller vite. Un groupe de 6 personnes s’éloignant du champ de bataille passe difficilement inaperçu. On vous attaque, encore, mais les Swanson tuent les soldats sans perdre de temps, et continuent à suivre le groupe. Vous entrez par une porte dérobée, à l’arrière de ce qui semble être un temple.

La porte se ferme, et le silence tombe. Soudain. Lourd comme la pierre qui vous entoure. Ce n’est qu’en tendant l’oreille que vous entendez les éclats de la bataille qui fait rage, au dehors. Le ciel s’obscurcit de plus en plus, alors que le soleil s’est presque couché. Bientôt, la bataille devra prendre fin, car bientôt, tout ce que les soldats pourront voir seront les flammes des hommes de @Cal Oshun.

Thomas pensait que @Gunnar K'han était son allié, avant que la bataille n’éclate. Cet avantage leur a servi à bien des niveaux, et encore maintenant, il leur sert, alors que Gunnar sait où se terre le roi tyran. Dans la salle du trône, protégé par quelques uns des meilleurs soldats Eartanariens toujours fidèles à sa bannière. Aucun mutant ne sera présent, seuls de véritables maîtres de la terre et des bénis sont acceptés si proches du roi divin. C’est là toute l’essence de son argumentaire contre son fils, et un seconde avantage pour vous. Car tout ce que les maîtres de la terre maîtrise, @Cedraella K'han peut le faire fondre et l’utiliser.

En revanche, vous êtes 5, et ils sont quinzaines au moins, peut être plus.

Vous avez le choix :
A. Examiner vos blessures, faire l’inventaire de l’état physique de toute l’équipe et décider si tout le monde continue la mission. Si non, ceux qui s’arrêtent feront le guet.
B. Examiner vos blessures, rapidement. Vérifier que tout le monde peut encore se battre, et continuer la mission, tous ensemble.

explications
- gardez vos réponses courtes et droites au but
- une intervention pourra être postée au bout de 4 réponses sur 5, et seulement 48h après la dernière réponse, pour garder un rythme.
- ce rp est réservé à l'équipe d'élite censée tuer thomas : hedda, yoric,
harald, gunnar et cedraella

PINNED UNDER THE WEIGHT 2017

La première étape du plan était réussie. Ils referment les portes derrière eux et le silence s'installe. Elle avait connu ce palais comme sa poche, y ayant vécu durant presque l'entièreté de sa vie. Ils se cachent dans un petit endroit sombre, et Cedraella s'arrête près d'une colonne. Elle observe silencieuse, les alentours. Avant de se tourner vers les membres de l'équipe. Elle les observe un à un, analyse chacune de leur posture, chaque regard lancé à l'horizon. Ils étaient assez fort pour s'occuper de la mission qui leur avait été donnée, elle n'en doutait pas. @Harald Swanson, était connu pour être un grand guerrier, sanguinaire, comme @Yoric Swanson l'avait lui aussi prouvé à plusieurs reprises sur le chemin. L'homme l'avait sauvé aussi, et pour ça, Cedraella savait qu'elle avait une dette envers lui. Une dette qu'elle paierait un jour, mais qu'elle ne ferait sûrement pas aujourd'hui. Elle ne connaît pas @Hedda Wolffhart, la maîtresse des eaux venus les rejoindre. Mais, elle suppose, au vu de l'étendard sur son épaule, qu'elle est un atout non négligeable. De plus, elle avait aidé @Gunnar K'han, et pour ça, Cedraella lui devrait aussi une dette. Trop de dettes accumulées en l'espace de quelques minutes. Elle soupire doucement, avant de s'approcher de son cousin. « Nous devons cautériser cette plaie, tu risques de te vider de ton sang avant même que l'on atteigne l'usurpateur. » Elle ne lui demande pas s'il peut continuer la mission, c'est un K'han, il n'a pas le choix. Ça fait parti de ce qu'ils sont, ça fait partis de ce à quoi ils ont toujours été destinés. Elle s'agenouille près de sa jambe et l'observe, elle était mal en point. Le visage se referme, redevient statue impassible. « J'ai vu des maîtres de l'eau soigner des gens, n'es-tu pas capable de le faire? » dit-elle à l'attention de l'autre femme du groupe. Ils devaient vite trouver un moyen, pour partir tous ensemble. Il était hors de question qu'ils se séparent.

choix b.

Le sang s’est déversé pour arriver jusqu’ici. Il jubile le sauvage des morts accumulés sur le chemin. Il est silence Yoric, observant les alentours, faisant attention aux ombres qui pourraient venir les surprendre. Ils ne sont pas à l’abri. Pas pour longtemps. Avancer est la seule chose qui importe. Atteindre l’objectif et sans attendre. Seulement les corps s’épuisent, ne suivent pas toujours les volontés de l’esprit. Surtout celui de l’éclopé. Malchance qui l’avait frappé. « Nous devons cautériser cette plaie, tu risques de te vider de ton sang avant même que l'on atteigne l'usurpateur. » Ils ont un air de ressemblances les deux, sans doute de la même famille. Ils se connaissent c’est certain. La donzelle porte sur lui un regard compatissant et émotif. Deux choses qu’il méprise, qui peuvent compromettre toute bonne mission. Etre sans pitié est la seule chose qui importe. L’enfant n’a toutefois pas tort. Si rien n’est fait l’éclopé se videra certainement de son sang devenant un poids mort pour l’équipe. Le sort de l’homme l’importe peu mais il est envoyé par la terre, il connait le palais, un atout non négligeable dans leur périple. « J'ai vu des maîtres de l'eau soigner des gens, n'es-tu pas capable de le faire? » L’eau pouvait soigner mais la fille des rivières devait-elle se séparer d’un peu de son liquide précieux pour soigner un homme ? Est-ce que cette eau dépensée ne leur coûtera pas trop plus tard ? Il n’avait pas vraiment envie de prendre ce risque. Mourir ne le dérangeait en aucun cas mais cette mission était une occasion pour lui de prouver qu’il était aussi doué que son frère. Espérer que son père le remarque enfin… « Il suffit d’une flamme, d’une lame et de quelque chose à lui mettre dans la bouche.» Qu’il vient dire avant de sortir une de ses dagues. Il ne l’a pas encore eu le plaisir de l’utiliser aujourd’hui. « Tu choisis quoi ? » Qu’il se force à demander à l’éclopé. S’il s’écoutait, il serait déjà en train de pratiquer la cautérisation. Le temps est bien trop précieux dans ce genre d’attaque.
choix b

Il est encore sonné le K'han, il ne parvient pas à comprendre ce qu'il s'est passé. Il n'arrive pas à mettre de mots sur ce qu'il a ressenti il y a quelques minutes. Et il s'en veut, tellement. Il se revoit face à Cedraella, il se revoit la menacer de son épée, et échouer. Une divinité aura peut-être eu pitié de lui, ou peut-être était-ce seulement le fait de ce mal de crâne, qu'il aurait presque remercié à cet instant. Mais l'heure n'était pas aux remords, s'apitoyer sur son sort ne les aiderait en rien. Ils y étaient désormais, dans le palais. Dans cette demeure qu'il connaissait par coeur, pour y avoir évolué durant de nombreuses années. Déterminé, ses yeux s'habituent à la faible lumière, tandis qu'il observe les ombres, sur ses gardes. Peut-être pourrait-il leurrer les gardes encore quelques temps, peut-être pas, il l'ignorait. Mais bien vite, la douleur sa répand dans sa jambe, tandis qu'il se rappelle y être blessé. Il y jette un oeil discrètement, mais il ne veut pas paraître faible, il ne veut pas être un boulet pour le groupe. Il était un K'han, pas un moins que rien.
Et finalement, c'est sa cousine qui fait s'arrêter le groupe, tandis qu'il profite de cet instant pour reposer sa jambe qu'il sent à peine tant la douleur le secoue. Il remercie mentalement la demoiselle, avant de croiser son regard, qui coule ensuite à sa blessure. Il tente un sourire, histoire de lui faire comprendre que tout va bien, mais ça ne semble pas très convaincant. Elle s'approche, et il craint encore de l'agresser, mais rien ne lui en donne envie, heureusement. « Nous devons cautériser cette plaie, tu risques de te vider de ton sang avant même que l'on atteigne l'usurpateur. » Elle observe la plaie de plus près tandis qu'il tente de se justifier. « Ce n'est rien. » Mais elle ne l'écoute même pas, elle s'adresse à une autre que lui. « J'ai vu des maîtres de l'eau soigner des gens, n'es-tu pas capable de le faire? » Les regards se tournent vers le femme de l'eau, tandis que l'homme qui a sauvé sa cousine prend la parole à sa suite. « Il suffit d’une flamme, d’une lame et de quelque chose à lui mettre dans la bouche. » Il ne peut retenir une grimace, pourtant, il sait que c'est probablement la meilleure chose à faire. « Tu choisis quoi ? » S'il devait passer par là pour voir la flamme de la vie s'éteindre dans les yeux de l'usurpateur, il le ferait. Il était hors de question qu'il soit laissé sur la touche, il se traînerait de force s'il le fallait.
« Allez-y, rapidement. Il ne faut pas tarder. » Une évidence, qu'il préférait pourtant rappeler, histoire qu'ils ne s'attardent pas trop sur son cas. Il ne voulait pas les retarder, ni être celui qui ferait échouer cette mission. Il s'en voudrait probablement toute sa vie. Il défait alors son ceinturon, qui portait le fourreau de son épée qu'il pose juste à côté de lui. Il regarde les deux Swanson, un à un, avant de s'adresser à eux. « L'un de vous s'en charge, j'imagine ? » Et finalement, alors qu'il s'apprêtait à coincer le ceinturon entre ses dents, il jette un regard à sa cousine, empli de remords. « Je suis désolé, pour tout à l'heure. » Il n'en dit pas plus, il n'est pas bavard, et ils n'ont clairement pas le temps pour ça. Il mord ainsi le cuir, n'ayant qu'un signe de tête pour les deux Swanson. Il était prêt, autant pour la cautérisation, que pour la suite des évènements.

choix b.

Tu n’arrives pas à soulever le soldat de la terre, mais on vient rapidement t’aider sous les ordres de l’autre femme du groupe (@Cedraella K'han). Tu ne connais aucun prénom, tu connais à peine les visages, mais pour cette fois, vous allez devoir vous unir, sans préjuger, sans penser à ce qui a pu se passer entre chaque nation. Alors tous ensemble, vous partez jusqu’aux portes du Palais. Tous ensembles vous avancez. Mais lorsque vous franchissez les portes, tu regardes en arrière. Tu constates les dégâts que vous abandonnez, tous ces soldats qui se battent pour une nation qui ne leur appartient même pas. Ton ventre se serre en observant une seconde les combats, jusqu’à ce que ton regard se pose sur cette silhouette. @Hettie Wolffhart. Le double est là. Ton souffle se coupe, le rythme des battements de ton cœur s’accélère et tu hésites un instant. Tu hésites à la retrouver elle, pour la sortir du cauchemar dans lequel elle s’est enfermée. Mais tu as une mission. Tu n’es pas là pour penser à toi ou ta famille. Aujourd’hui tu es là pour le reste du monde. Pour une fois il ne s’agit pas des sœurs, il s’agit des autres. Le poing se referme et c’est en découvrant son regard que tu t’éclipses sans même un geste.
Chacun observe ses blessures alors que tu ressors ton fouet. « J’ai vu des maîtres de l’eau soigner des gens, n’es-tu pas capable de le faire ? » Tu te retournes vers la brune, la dévisages presque. « Si c’était le cas je serais déjà en train de m’occuper de chacun d’entre vous. » que tu lâches sèchement. Tu regardes chacun des visages alors qu’ils s’interrogent sur la façon de rendre le soldat utile. « Dépêchez-vous. » que tu trépignes alors qu’ils s’apprêtent à lancer les hostilités. Tu observes les entrées autour de vous, il n’y a encore personne, mais ça ne saurait tarder. « Attendez ! » Tu te retournes vers le K’han, t’approches rapidement pour venir déchirer un morceau de tissu par-dessous son armure. Tu lui tends avec insistance. « Mets ça dans ta bouche. » C’est un conseil, mais le ton laisse penser à un ordre. « On va éviter d’alerter tout le monde. »

choix b

the thunder of the drum dictates

tc n°5, team bataille

Vous avez choisi le choix b.

conséquences de votre choix
B -> La plaie de Gunnar a été cautérisée et grâce à la sagesse d'Hedda ses cris n'ont pas été entendus par les gardes présents autour de vous. Une fois s'être assuré que tout le monde était d'attaque et prêt à se battre, vous avez décidé de continuer la mission tous ensemble en tant qu'équipe soudée.
À force d'avancer, vous vous retrouvez devant quelques gardes qui surveillent une grande porte majestueuse. Que peut-il bien se trouver derrière ? La salle du trône ? Une impasse ? L'armurerie ? Plus de soldats armés ? Vous êtes confus et secoués par la bataille, et bien que certains d'entre vous connaissent bien le palais, vous n'être plus sûrs de rien. Vous pourriez compter sur Gunnar, mais les effets de l'attaque de Milo font sont encore présents et la douleur de sa blessure s'ajoutant à cela, le K'han reste sonné et confus, incapable de décerner l'endroit où la fameuse porte mène. Vous n'en savez donc absolument rien et pourtant vous allez vite devoir faire un choix. Que vous décidiez de rebrousser chemin ou pas, l'affrontement avec les gardes est inévitable puisqu'ils vous ont vu arriver.

Vous avez le choix :
a. Vous attaquez donc les gardes et décidez d'aller voir ce qu'il se passe derrière cette porte, au risque de rencontrer d'autres gardes peut-être plus armés et probablement plus nombreux sans être sûrs de savoir où cette fameuse porte mène.
b. Vous attaquez les gardes pour vous défendre mais une fois libres, vous vous assurez de nouveau que tout le monde va bien et rebroussez chemin pour essayer de trouver une route plus sûre dont vous connaissez le chemin.

PINNED UNDER THE WEIGHT 2017

Au signal de Hedda, il a levé un bras et envoyé sa troupe à l'assaut. Pris de court par une faction parfaitement reposée et prête au combat, l'armée de la terre de Thomas Griffith a été mise en déroute. Apercevant l'équipe spéciale de quatre attaquants prêts à se faufiler dans l'antre du palais, Harald quitte la bataille qui se déroule à l'extérieur et suit Hedda. Le silence qui pèse entre les murs épais du palais semble quasi palpable après la cacophonie des combats. Il est déjà venu dans ce palais étant enfant, mais n'en garde aucun souvenir. Son désintérêt pour cet univers de dorures et tapisseries était déjà grand à l'époque. De fait, il est incapable de reconnaitre la porte ouvragée dressée devant eux et les séparant (peut-être) de Thomas Griffith. Instinctivement, il se tourne vers Gunnar, seul à connaitre parfaitement les lieux. Mais l'homme ne ressemble plus qu'à l'ombre de lui-même. Borné, il s'approche tout de même. — K'han, où mène cette porte ? Le regard de Gunnar demeure vague, on voit qu'il lutte pour reprendre ses esprits mais l'intrusion du mêlé dans sa cervelle a visiblement été brutale. Un regard de Hedda lui suffit pour comprendre qu'à cet instant, Gunnar K'han ne leur sera d'aucune utilité. Face à la porte close, ils n'ont que très peu de temps pour faire leur choix. Yoric ne tient plus en place, homme-tonnerre dont le nouveau don semble plus correspondre que le feu lui-même au tempérament de son âme. Un rapide tour d'horizon et Harald constate que chacun est prêt à ouvrir cette porte. L'urgence consiste à se positionner le plus rapidement possible de façon optimale pour se tenir prêts à parer une attaque. Si vingt soldats se trouvent derrière ces portes pour défendre leur roi, ils n'ont pas le droit à l'échec. D'un geste silencieux, il distribue ses instructions : Gunnar en première ligne, afin d'être reconnu par le potentiel Thomas qui se trouve derrière la porte – et de leur faire gagner quelques précieuses secondes, le temps de sa stupéfaction. De chaque côté de Gunnar, Yoric et ses éclairs – aveuglants à bout portant si tant est qu'il parvienne à se servir de ce nouvel élément – Cedraella et sa lave qui, si elle fonctionne, pourra acculer les soldats toujours plus vers le fond de la pièce. Il désigne Hedda puis lui-même afin de couvrir les flancs du groupe. Ils forment ainsi un quator dont Gunnar est la cinquième pièce centrale. Il le connait suffisamment pour savoir qu'il est un excellent combattant. Le protéger dans un premier temps lui permettra de se reposer et de profiter de quelques secondes pour reprendre ses esprits. Une fois remis, il se révèlera un allié de choix. D'un mouvement de la tête en direction de Yoric et Cedraella, il fait signe qu'il est prêt.

(choix a)

Elle ne reconnaît plus les dédales qu'elle emprunte Cedraella. C'est comme si les lieux avaient changés en son absence, comme si Thomas avait décidé de tout ré-arranger. Elle ne savait pas si les dédales les mèneraient à leur perte, si ils marcheraient sur un piège et finiraient par tous mourir. Elle était sûre d'une chose cependant, ils mourraient en essayant, ils mourraient en se battant pour une cause bien plus grande que leur petite personne. Elle observe son cousin, encore sonné par l'attaque de l'orange dans son esprit. Elle lui ferait payer. Elle le retrouverait, et le torturerait. Avant de lui octroyer une mort lente et juste. Ils arrivent bientôt face à une porte, gardée par des gardes. Le bruit de leurs pas se fait vite remarqué, et ils sont obligés de se battre. Elle soupire, alors que son épée vient s'enfoncer dans l'abdomen du dernier garde. Il tombe d'abord contre elle, et elle vient doucement placer sa main sur sa nuque. Elle retire ensuite son épée, et traîne le cadavre, dans un petit coin sombre. Elle frotte ses mains, et revient avec le groupe alors qu'Harald Swanson pose une question à son cousin. Les lieux avaient changés, et encore une fois, Cedraella ne pouvait donc savoir où menait cette porte. À un piège certain ? À Thomas ? Peut-être à Nehina ? Elle n'en savait rien mais désirait ardemment le savoir. Elle croise les bras sur sa poitrine. L'Amazone trépigne d'impatience. Elle écoute les ordres du maître du feu, avant de lever les yeux au ciel. Depuis quand était-il devenu le leader de leur groupe ? Elle ne dit rien, pas même l'agacement qu'elle ressent. Parce qu'après tout, son plan était plutôt bon. Elle savait qu'elle pourrait maîtriser sa lave, volcan infernal qui brûlait en elle. Elle se met en position. Ses yeux se posent une dernière fois sur son cousin, qu'elle espère apte à se battre. Elle n'est pas prête à le perdre lui aussi, puis se tourne vers Yoric. Le super-mâle lui devra un verre de vin, après leur victoire. Si défaite il y avait, il n' y aurait plus rien à espérer, qu'une mort digne de ce nom.
(choix a)

Le cœur bat rapidement dans la poitrine du sanguinaire galvanisé par l’envie de faire couler le sang, de se délecter des corps tombant. La bataille qui continue dehors, l’issue qui lui importe peu, l’objectif reste dans son esprit. Il ne connait pas ses lieux le sanguinaire, il ignore vers quoi la porte trop bien gardée les amènera. Il espère que ce n’est pas déjà le roi, il ne s’est pas encore assez amusé. Et les sept semblent entendre ses prières lui qui ne croit pourtant nullement aux êtres divins. Les soldats présents devant la porte les remarquent, la mort les attend. Plaisir d’un instant, les coups à éviter, ceux qui viennent entailler légèrement son être, renforcé sa violence intérieur. C’est un petit paradis pour l’être abjecte, pour l’homme au cœur bien trop noir. Les quelques gardes finissent par ne plus être qu’un amas de corps. Il se moque bien des morts l’homme du feu. Ils ne sont plus rien d’autres que des corps sans vie. Leur équipe sait se battre même si leurs motivations sont sans nul doute toutes différentes. Haralad vient prendre la pareille essayant de tirer quelque chose de l’éclopé qui semble toutefois trop mal en point pour offrir une réponse correcte. Il soupire l’homme du feu ne comprenant pas le besoin d’attendre devant cette porte. Il faut l’enfoncer et se préparer à affronter ce qui se trouve de l’autre côté. Son soupire devient scandale généralisé à l’intérieur de son être quand son grand frère s’improvise leader. Il déteste cela le mercenaire, suivre des ordres, surtout ceux du grand Harald. L’homme toujours mis en avant, la colère vient gronder en lui. Contraint toutefois d’obéir pour ne pas mettre en péril la mission. Son regard croise un instant celui de la donzelle semblant aussi peu enclin que lui d’accepter les ordres du grand général. Il piétine pourtant déjà le sanguinaire, désireux d’ouvrir cette porte.
(choix a)

Il tente de ne pas s'attarder sur sa plaie à la cuisse. La blessure est cautérisée, la souffrance en est diminuée, il est donc désormais capable d'avancer sans trop ralentir les autres. Épée en main, il tente de reprendre du poil de la bête le K'han, et pourtant, son esprit est embrumé. Il n'arrive pas à remettre totalement ses idées en place, elles continuent de voguer au gré de leurs envies. Il ferme les yeux, plusieurs fois, secoue la tête, mais le désordre est encore trop présent pour qu'il reprenne un état normal. Alors il fait mine de suivre le K'han, il ne veut pas décevoir. Il veut surtout accomplir sa mission, à tout prix, quitte à y donner sa vie. Il était né guerrier Gunnar, et il mourrait probablement guerrier. Aiguillé par ses camarades, il suit leurs pas, jusqu'à qu'ils tombent nez à nez avec des gardes. Son instinct d'attaquant s'éveille instantanément, et pourtant, il est encore trop lent. Son esprit, tel du coton, n'arrive plus à réagir à temps. Il se sent comme une jeune recrue qui ne possède pas encore les réflexes de combat. Il serre son pommeau, frustré, mais se retire dans un coin, voyant que les autres se débrouillaient à la perfection. Il était plus sage pour lui de ne pas les déranger. L'affrontement prend ensuite fin, tandis que les corps des soldats s'écroulent. Il ne peut retenir un soupir, reconnaissant l'un des morts. Un traître, tout au plus. Mais il détourne rapidement le regard, pour le poser sur une imposante porte à l'arrière. Ses sourcils se froncent, il ne saurait dire où ils se trouvaient, ou même ce qu'il y avait derrière la porte. On s'adresse à lui d'ailleurs, mais il ne sait pas, il se sent inutile. — K'han, où mène cette porte ? L'intéressé jette un oeil aux couloirs alentours, mais il n'y arrive pas, et ça l'agace au plus haut point. Il secoue la tête à la négative alors, tandis qu'il se maudit intérieurement pour son inefficacité. Peut-être mourront-ils à cause de son incompétence. Mais soit, il mourrait avec eux, pour Adonis. Luttant comme un tigre contre ses démons intérieurs, il écoute néanmoins l'aîné des Swanson qui établit un plan de bataille. Pour une fois que ce n'est pas lui qui le fait, la situation en deviendrait presque amusante. Et pourtant, Gunnar ne s'en formalise pas. Il n'est pas en état de réfléchir à quoi que ce soit, le fils du feu a bien fait de prendre l'initiative. Gunnar sait donner les ordres aussi, oui, mais il sait tout autant les recevoir, bien que ce ne soit pas ce qu'il préfère. Et il est plutôt satisfait d'ailleurs, qu'on ne le mette pas de côté, qu'on ne lui interdise pas de venir. Il était peut-être un peu ailleurs, mais l'urgence de la bataille et l'objectif de la mission, ça, il ne les oubliait pas. D'un simple hochement de tête, il se met alors devant, comme prévu, la main fermement posée sur son épée. Lui non plus ne savait pas ce qui les attendait derrière. La mort ? Thomas ? Tout autre chose ? Un dangereux mystère, qui serait résolu sous peu.

choix a.

Vous avez l'air beaux tous les cinq, derrière une porte dont vous ne vous souvenez même pas l'issue. Tu voudrais ouvrir, sans rien demander, mais @Harald Swanson décides de prendre les choses en main. Le temps vous est compté, alors tu observes le Swanson vous placer sans rien dire, parce qu'il te semble le plus à même de vous diriger. Si tes souvenirs sont bons, Harald fait partie de l'armée de Flamaerin et bien que tu pourrais aisément prendre sa place, il a certainement d’avantage l'habitude. Tu observes les visages, passes sur celui de @Gunnar K'han qui aurait pu être votre leader s'il ne s'était pas fait amocher sur le champ de bataille, et lorsque tes yeux se posent sur ceux de @Cedraella K'han relevés, tu ne peux t'empêcher de vouloir rire. Tu mets ta main devant ta bouche pour étouffer le rire, mais ton regard indique clairement que tu n'as pas envie d'être sérieuse. Tu tentes de te calmer en serrant ton fouet de l'autre main, en position de défense, prête à frapper dès que la porte s'ouvrirait. « Qu’est-ce qu’on attend ? » que tu chuchotes.

the thunder of the drum dictates

tc n°5, team bataille

Vous avez choisi le choix a.

conséquences de votre choix
A -> Vous décidez de laisser votre curiosité dicter vos actions, engageant ainsi un combat direct avec les gardes qui vous séparent de cette porte. Les combat est difficile, parce qu'ils sont plus nombreux et moins amochés que vous, mais ils sont également moins entrainés parce que les soldats les plus puissants sont soit sur le champ de bataille soit aux côtés de Thomas. Ainsi, vous parvenez à tous les anéantir mais non sans vous blesser. Des coupures, bleus et entailles parsèment désormais votre corps et il devient de plus en plus difficile de luter contre la douleur pour avancer. Cependant, vous savez qu'il s'agit de votre cause, et décidez de continuer d'avancer peu importe votre état physique.
Vous ouvrez donc cette fameuse porte, sans savoir ce que vous pouvez bien trouver derrière, vous ne pouvez pas ignorer cette boule d'appréhension qui s'est formée au plus profond de votre estomac, et vous retenez presque votre souffle au fur et à mesure où les portes s'ouvrent un peu plus. Mais lorsque vos yeux se posent sur la nouvelle pièce dans laquelle vous venez de pénétrer, vous n'êtes pas capable de retenir un soupir de soulagement. Ce sont des armes qui son exposées un peu partout, bien qu'il ne s'agisse pas de l'armurerie royale. En effet, vous vous trouvez dans l'armurerie qui se trouve derrière les cachots et qui regroupe les armes confisquées de plusieurs détenus retenus dans les diverses cellules. Ces armes sont classées par éléments et les noms de leurs propriétaires sont inscrits juste en dessous. Vous avez donc la possibilité de récupérer une arme en plus de celles que vous avez déjà (vous ne les garderait pas après le TC), mais vous avez également la possibilité de ne pas le faire. Cependant, vous n'avez pas le temps de trainer. Il faut que vous agissiez vite.
Petit rappel, les armes disponibles sont :

Spoiler:

Vous avez le choix :
a. Sachant que vous vous trouvez désormais à côté des cachots, vous décidez d'aller rejoindre l'équipe rescue pour retourner aux côtés d'Adonis. Ainsi, cela vous permettra d'aller affronter Thomas et ses troupes en étant plus nombreux et ainsi assurer le maximum de sécurité.
b. Vous décidez de ne pas essayer de rejoindre l'équipe rescue et de directement essayer de rejoindre la salle du trône pour trouver Thomas et en finir rapidement, une bonne fois pour toute.

PINNED UNDER THE WEIGHT 2017

Elle inspire profondément. Son palpitant ralentit, sang-froid qui commence doucement à supplanter l'adrénaline qu'elle a ressenti en tuant les gardes. La porte s'ouvre, soulagement. Elle expire, ne s'étant pas rendu compte qu'elle retenait son souffle depuis quelques secondes. Elle baisse ses bras, alors placés en position d'attaques. Ses lèvres peignent un sourire, à demi satisfait. Elle s'avance dans la pièce, regarde autour d'elle. Ses bras viennent se croiser sur sa poitrine, et elle observe les légères entailles qui ornent désormais son épiderme. Au moins, son visage n'était pas touché. Elle regarde les armes, unes à unes, et s'avance vers une cimeterre et un marteau. « Je sais où nous sommes. » dit-elle en regardant le nom inscrit près d'une arme. « Ce sont les armes des prisonniers. Nous ne sommes pas loin des cachots. » Elle regarde son épée, et la dépose sur un emplacement libre. Elle attrape un marteau, le soupèse entre ses mains puis le re-dépose. « On ne devrait pas rester ici très longtemps. » Elle attrape une cimeterre, la soupèse aussi, avant de la redéposer. Non, il serait beaucoup plus compliqué de combattre avec une arme à deux mains. Ses déplacements seraient bien trop limités. Dommage, le marteau, lui faisait de l’œil. Elle tourne les yeux vers une épée, et l'attrape. Elle fait quelques mouvements du poignet, et décide de la garder. « Je me sers, faites de même si vous le souhaitez. Mais ne tardez pas, nous avons une mission. » Elle s'avance vers la porte, et les attend. Elle sait qu'ils sont prêt des cachots, et qu'ils pourraient rejoindre Adonis. Mais elle ne pouvait pas faillir à sa tâche, l'amazone, et retarder l'échéance ne leur porterait que préjudice.

~~(choix b)~~
(épée dérobée.)

Certains ont beau avoir levé les yeux au ciel à l'entente de sa proposition de figure militaire, Harald ne peut retenir un grognement plein de conviction lorsque les soldats se décident à attaquer. Présent pour couvrir les flancs de leur petite tortue, il envoie de la paume de la main gauche des flambées incandescentes en direction de ceux qui contournent l'avant. Depuis le virus, il a travaillé sans relâche, parce qu'au contraire de certains maitres ayant perdu puis retrouvé leur élément, le sien est la raison d'être de son activité. Militaire et mercenaire royal, sans la maitrise de son don, il devient inutile. Son feu ressemble au hurlement d'un nourrisson qu'une étoffe tenterait d'étouffer : il provient du plus profond des entrailles, à lui en fendre le dos en deux, et la barrière charnelle de sa peau semble essayer de retenir l'embrasée. Il chancelle, et la giclée n'en est que plus brutale, elle jaillit de sa peau avec la puissance d'un linge qu'on lance en avant, fait claquer dans l'air lourd. Il ne regarde plus les faces brûlées qu'il atteint, n'entend presque pas les hurlements des soldats - trop amateurs comparés à leur niveau. Bien qu'affaiblis, certains maitres continuent de se révéler excellents au combat. Ces soldats ne sont pas des combattants professionnels. En temps de guerre, ils sont forcés de s'enrôler sans qu'il ne s'agisse pour autant d'une vocation. Ils se battent pour des finalités ignorées, et leur survie ne tient qu'à leurs efforts désordonnés. Quelle chance pourraient-ils avoir face à des hommes et des femmes pour qui se battre est une seconde nature, un quotidien depuis l'adolescence ? Harald n'a pas d'autre formation, pas d'autre métier que celui du combat. Certains ici sont peut-être médecins, ou charpentiers, ou marchands. Thomas, pour vaincre l'armée de l'ancien empereur devenu roi, doit avoir eu besoin d'un très grand corps d'armée, dont le plus compétent sert les plus grandes batailles et protège sa personne. Les coups qu'Harald reçoit ne sont pas méchants : il en ressent la piqure, la douleur fugace, mais il s'agit de son second combat et il est encore solide, comparé aux autres qui se battent depuis plus longtemps. Le plus important consiste à continuer de protéger Gunnar. Pas parce qu'il l'apprécie plus qu'un autre, mais parce que l'expérience lui fait savoir qu'il est un des meilleurs combattants de leur groupe. Le préserver en attendant qu'il retrouve ses forces est un pari sur l'avenir qu'en tant que militaire, il entend bien gagner. Ils finissent par ouvrir les portes, et entrent dans une salle des armes au plafond immense. Là, des équipements qu'ils reconnaissent comme appartenant à différents membres des nations d'Aksana : sans aucun doute les armes de prisonniers de Thomas. Harald n'entend pas récupérer la moindre de ces reliques. En mercenaire, il n'a besoin que de ses membres, de son élément et de la dague qu'il a toujours entre la peau du ventre et le vêtement. Un dernier secours en ultime recours. Il sait que les autres pourraient voir dans cette artillerie de quoi augmenter leur force de frappe, aussi les laisse-t-il s'emparer de ce qui leur plait et réfléchit-il déjà à la suite des événements, puisqu'il a ce temps. Ce n'est pas l'armurerie royale et ils se sont trompés de porte : il devient à présent évident qu'ils sont perdus dans le château et de plus en plus affaiblis physiquement. Ils ont besoin de renfort : à la fois pour trouver la salle du trône et Thomas, mais aussi pour se battre en plus grand nombre. Il se retourne et croise le regard de @Cedraella K'han. Dans ses yeux se lisent l'impatience et la soif de combat. Elle n'attendra pas, elle ne patientera pas. Plus sage, il lui désigne d'un mouvement de tête le reste de leur troupe. — Tu les crois en état de mener encore une bataille avant Thomas, puis celle qui mènera directement à Thomas ? Moi je ne crois pas. Il jette un regard à Gunnar, précédemment sonné. — A moins que tu puisses nous mener directement à la salle du trône à présent que tu sais où nous sommes, on devrait rejoindre Adonis Griffith et unir nos forces.

Même les guerriers les plus forts ne peuvent pas ressortir indemnes des combats. Et c’est ce qu’il aime le mercenaire, sentir ses muscles endoloris, l’effusion de sang et pourtant continuer de tenir debout. La bataille est terminée mais pas leur mission. Son regard s’éveille comme s’il se trouvait dans son paradis personnel. Parce que c’est plus ou moins le cas. Des armes, des tas d’armes, la plupart ne venant pas de la nation de la terre. Elles doivent appartenir à des prisonniers ou des morts. Dans le fond, il s’en moque totalement l’homme. Il ne peut s’empêcher de les observer, de les détailler tout en sachant pertinemment que le temps leur manque. Il doit faire vite, comme ses comparses. Au fond, il ne les regarde pas tellement. Qu’ils se servent ou pas, ça ne l’empêche pas de se servir lui. La donzelle vient confirmer ses propos tandis qu’il s’empare d’un fouet. Les armes des prisonniers, les cachots non loin. Il se souvient qu’une équipe était chargée de retrouver le prince. Il n’a écouté que d’une oreille. Sauver des gens c’est loin d’être sa priorité. Ça ne le sera sans doute jamais… qu’on soit proche des cachots ou non, il faut avancer vers thomas, c’est le seul but voir son sang couler. Elle a raison la donzelle, rester ne leur sert à rien, au contraire, ils pourraient avoir des ennuis à rester sur place. Et puis, ils ne sont pas totalement discrets, des corps ça se voit quand même. Si elle a failli se faire avoir plus tôt, le mercenaire doit reconnait que @Cedraella K'han possède un certain esprit tactique. Il se sent revigorer l’homme par ce fouet nouvellement gagné. Il a hâte le monstre de l’utiliser, de faire du mal sur son chemin. Il soupire, il ne peut s’en empêcher quand il entend l’idée de son frère. Il se moque lui de l’éclipser. Qu’il vive ou crève c’est pas son soucis.« on est pas venu pour tenir la main du gamin Griffith. »qu’il lâche dans toute l’impatience dont il fait preuve. Il a déjà envie d’avancer, il veut pas attendre. « et puis, on ne sait pas où ils sont, s’ils sont encore vivant. J’ai pas forcément envie de me trimbaler encore plus d’éclopés. » il soupire tout en faisant déjà un pas en avant. « moi j’avance et vous ? » il se tourne vers le groupe. Cette fois-ci, il ne suivra pas Harald. Cette fois-ci, il prend le chemin qu’il a envie.

choix b (fouet dérobé)

Le combat n’est qu’une histoire de routine. Certes, il y a des blessures, il y a de la fatigue, mais t’es venue pour ça. Tu savais pertinemment qu’en acceptant de combattre pour Merle aujourd’hui, ce ne serait pas pour observer des papillons en cueillant des fleurs, même si t’aurais tout autant apprécié. Tu rentres dans la pièce en observant tes blessures. Tu plaques ta main sur une coupure au bras avant de sentir un liquide encore chaud descendre lentement le long de ta joue. Tu touches ton front, délicatement, pour t’assurer qu’il n’y a rien, mais une entaille légère est venue maquiller ton visage. Tu grognes dans ton coin lorsque Cedraella vous propose de récupérer ce que vous voulez. Tu observes les lieux à la recherche d’une seule chose : de l’eau. Tu trouves une large gourde que tu ouvres rapidement pour nettoyer quelque peu ton visage, mais surtout la coupure plus profonde de ton bras gauche. Tu récupères une autre gourde pour le voyage et un bout de tissu pour serrer ta plaie. « Tu les crois en état de mener encore une bataille avant Thomas, puis celle qui mènera directement à Thomas ? Moi je ne crois pas. » Tu te retournes d’un bond vers le Swanson, le toise. « On devrait rejoindre Adonis Griffith et unir nos forces. » Tu lèves les yeux au ciel avant de souffler lourdement. « On est pas venu pour tenir la main du gamin Griffith. » Cette fois tu ne te gênes pas pour rire. « Moi j’avance et vous ? » Tu observes le plus jeune, mais garde l’autre dans ton champ de vision. « Je suis aussi. On sait même pas où ils sont, à part potentiellement se perdre dans les cachots, on risque pas de faire grand-chose à tenter de les retrouver. » Tu te tournes à présent vers Harald. « Mais si t’as peur, tu peux toujours faire demi-tour mon grand. » Tu grimaces. « Je pensais que Cal Oshun aurait fait venir quelqu’un de moins trouillard. » Tu souris pour ponctuer ta mauvaise blague et tu te tournes vers Gunnar. « Tu viens avec nous l’ancien ? »

~~choix b~~

Elle observe Harald un instant, plonge ses iris dans les siennes. Froideur sur son visage. Elle repose ensuite ses yeux sur chacun des combattants. Elle s'apprête à répondre quelque chose, mais Yoric, le frère du maître du feu s'empresse déjà de répondre. Elle entend la maîtresse de l'eau éclater de rire, et pose ses prunelles sur elle, avant de poser son regard sur Yoric. Ses doigts se resserrent doucement sur l'épée qu'elle a empruntée. « Considère ma dette comme acquittée. » Elle aurait voulu lui enfoncer son épée dans l'estomac, et jouer avec ses tripes, pour la remarque qu'il venait de faire à l'insu de son roi. Ses yeux se posent à nouveau sur Hedda, qui, de part ses remarques envers l'ancien de la bande, se rattrape avec finesse. Elle aime les femmes de caractère, Cedraella. « Tu vois, ils sont encore prêt à se battre. Peut-être es-tu celui qui a besoin de repos ? » dit-elle à l'attention d'Harald. Elle dépose ses yeux sur son cousin, qu'elle espère être du même avis qu'eux.

Il est à cran, son myocarde tambourinant à ses tempes. Il attend avec impatience de découvrir ce qui se cache derrière cette porte, lui qui semble moins amoché de la précédente rencontre, n'y ayant pas pris part. Parce que Gunnar, il lutte, il tient bon, mais il n'est pas à son maximum. Et ça le frustre. Il refuse de faillir à sa mission, pour son roi, pour sa nation. Mais ils n'échoueront pas, il se le promet. Quitte à y perdre la vie, il emportera avec lui celle de l'Usurpateur.
La tension des muscles du K'han se relâche lorsqu'il comprend qu'aucun garde n'est présent dans cette pièce qui s'ouvre à eux. Et il reconnaît Gunnar, la pièce dans laquelle ils pénètrent tour à tour. La salle d'arme, non loin des cachots. Bribes de souvenirs qui remontent à la surface, le guerrier est soulagé que son esprit lui revienne peu à peu. Il était clairement conscient maintenant, et il espérait tout autant être opérationnel. Mais ça, il ne le saurait qu'au moment venu, lorsqu'il devrait se battre pour sa mission.
En attendant, c'est vers les haches qu'il se dirige. Gunnar, il aime la brutalité au combat, il est bête sauvage quand il sert son souverain, il ne laisse personne s'en sortir si la victoire est en jeu. Il caresse le plat d'une hache du doigt, avant que ses billes claires ne se posent sur autre chose. Un énorme cimeterre à deux mains, dont il s'approche directement. Il s'en empare, le soupèse, et un sourire se dessine sur son visage. Il imaginait déjà le carnage qu'il ferait avec une telle puissance d'attaque. Moins de vitesse, sûrement, mais plus de puissance, et une portée d'attaque plus élevée. Il aimait ça, oh oui. Les coups, s'ils devaient s'en prendre, tant pis. Il n'aurait qu'à tout écraser sur son passage, et avancer jusqu'à Thomas, la rage au corps.
Décision prise, c'est finalement les discussions de ses collègues qui l'interpellent. Il tend l'oreille, soucieux de ce qui se raconte au sein de son groupe. Il ne s'attarde pas vraiment sur les mots de sa cousine, mais plutôt sur ceux du Swanson qui lui répond. Intérieurement, le K'han approuve. L'option la moins risquée serait probablement de grandir les rangs de leur groupe, pour avoir des meilleurs chances de percer jusqu'au faux roi. Foncer c'était bien, mais c'était pour les inconscients, et ce n'était sûrement pas comme ça qu'on gagnait une guerre. Et Gunnar, il s'y connaissait à la guerre, il n'avait pas été Capitaine de l'armée de granit pour rien. Mais il se taisait, il écoutait.
L'attention du K'han se fait toute entière sur le blond qui a pris la parole, puis sur la femme de l'eau qui rit de ces sottises. La colère se fait sentir dans les tripes du fils de la terre, et pourtant, il se sait sage, et n'intervient pas de suite. La cohésion devait être plus importante que les querelles intestines, pourtant il écraserait bien son poing sur le fils du feu. C'est ensuite la femme de l'eau qui prononce quelques mots, qui n'aident en rien en réalité. Ce ne sont que des provocations, qui n'ont rien à faire dans un pareil instant. Qu'avait donc fait Gunnar pour se retrouver avec de tels "camarades" ? Il aurait largement préféré se battre aux côtés de ses hommes.
Et c'est finalement après les quelques mots de sa cousine que Gunnar prend la parole. Carrure imposante, stature de marbre, il s'adresse à chacun, tentant au mieux de coordonner ce groupe trop hétérogène. À commencer par l'homme au fouet. « Le gamin Griffith, comme tu dis, sera toujours plus mature que toi. Il sera roi, il l'est déjà légitimement. S'il était à ta place, il ne perdrait pas de temps avec de telles remarques inutiles. Mais soit, si tu veux partir seul, sans d'autres éclopés, personne ne te retient ici. Cependant, penses-tu survivre seul ou en petit nombre, dans un endroit que tu ne connais aucunement, rempli de gardes ? Laisse-moi en douter. » Aucune haine dans ces mots, aucune réelle hargne. Il énonçait des faits qu'il croyait vrais, qu'il espérait faire comprendre, voilà tout. C'est ensuite vers la femme de l'eau qu'il fait un pas. « Nous sommes deux à connaître les lieux. Mes capacités sont peut-être diminuées, celles de ma cousine sont en revanche plus performantes que n'importe qui ici concernant l'endroit. Je ne pense pas que nous nous perdrions. » Il soupire, le regard neutre mais ferme. « Écoutez, je ne suis pas ici pour faire des reproches, ou même me disputer, mais je ne suis pas sûr que de se provoquer, entre membre de notre groupe soit réellement intelligent. Nous sommes différents, essayons de nous entendre, de nous coordonner. Je n'ai jamais gagné une guerre en menant des hommes qui se comportaient de la sorte. Enfin, je me répète, je veux seulement que l'on s'entende un minimum, sinon nous ne parviendrons jamais à remplir notre objectif. Et c'est pour que nous sommes-là, c'est tout. » Il hoche la tête respectueusement. Il ne voulait pas semer la discorde, mais il fallait vraiment qu'ils comprennent. Peut-être n'avaient-ils pas vu assez de camarades mourir devant leur yeux pour comprendre ce que le terme guerre signifiait. N'attendant pas qu'on lui réponde, il fait quelque pas vers la sortie, donnant à son tour son avis. « Je pense aussi que nous devrions rejoindre la seconde équipe, et Adonis. Nous connaissons les lieux, et un plus grand groupe nous permettrait d'affronter les gardes d'une manière plus efficace, croyez-moi. Thomas n'est pas stupide, il sait ce qui l'attend. Il se sera probablement constitué une garde des plus nombreuses, il n'a pas été roi pour rien. » Il fait une pause, puis reprend son laïus. « Le problème étant, si vous trois décidez de partir seuls, la mort vous attendra probablement à bras ouvert. Je ne vous sous estime pas, mais trois, c'est peu face à une armée. Tout comme à deux, nous ne parviendrons peut-être pas à rejoindre la seconde équipe. Et ne désirant aucunement la mort de ma cousine, je serais forcé de vous suivre, en espérant que tu te décideras à faire de même, Swanson. » Gunnar était certain qu'il serait plus sage de rejoindre la seconde équipe, d'avoir plus de mains pour tuer. Néanmoins, si les trois têtes brûlées ne l'écoutaient pas, il serait contraint de suivre et de convaincre le Swanson, dans l'espoir de tout faire pour réussir leur mission, quoi qu'il arrive.

choix a.
(cimeterre à deux mains dérobé)

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