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so far (calonis)

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fire nation
Cal Oshun
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fire nation
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‹ AGE : trente ans, une nouvelle décennie qui l'attend, qui amène avec elle, il l'espère, des jours moins sombres.
‹ STATUT : l'anneau à son annulaire le lie à alaia, sa reine. ensemble, il espère qu'ils pourront construire le futur qu'ils imaginent pour leur famille.
‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
‹ ADIUTOR : naos, à qui il a été lié pendant plus de dix ans. mais naos a perdu la vie dans l'attaque de launondie, et désormais, plus rien ne semble rattacher cal à cette époque révolue.
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MessageSujet: so far (calonis) so far (calonis) EmptyDim 4 Fév 2018 - 20:04

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Tout juste rentré de Volastar, Cal se sentait soulagé de retrouver la chaleur propre à la région, et le palais de Launondie, ainsi que tous les proches qu’il avait laissé derrière lui durant ce voyage. Il n’était pas parti très longtemps, mais en ces temps de guerre, l’Empereur détestait s’éloigner trop longtemps de la Capitale. Il n’était pas revenu seul, cette fois-ci. Toute la diligence d’Adonis avait suivi. L’Oshun ne savait pas comment se positionner face au séjour de son ancien amant et de ses proches. Le savoir sous son toit, à nouveau, le ramenait des mois en arrière, à une époque qui semblait appartenir à une autre décennie presque, tant les choses avaient changé depuis. Rien n’était plus pareil, et Cal savait que même si le Griffith se trouvait entre les murs du palais des flammes, cela ne voulait pas dire que leur relation en serait changée. Le blond ne le souhaitait pas, d’ailleurs, ou du moins, c’était ce dont il essayait de se convaincre. Si Adonis était ici, c’était dans le cadre de leur possible alliance politique, et rien de plus. Cal tentait de s’en persuader, d’imprimer cette vérité dans son esprit pour calmer ses sentiments qui s’éveillaient à chaque fois qu’il posait son regard sur l’ancien ambassadeur d’Eartanera. Il en avait fait du chemin Adonis, depuis qu’il avait perdu ce titre. De prince, il était devenu Roi. Un Roi sans couronne pour l’instant, mais qui avait entre ses mains des alliés capables de le hisser jusqu’au sommet. Il ne lui manquait que l’appui du feu, pour pouvoir enfin aspirer à ce trône qu’il désirait tant. Une alliance qui semblait déjà toute décidée, à observer les personnes assises autour de la table. Un repas partagé avec les invités d’honneur de l’Empire, auprès de la famille régente. Pourtant, rien n’avait été prononcé, pour le moment. Cal hésitait toujours, car abandonner l’Empire, c’était abandonné son héritage. Pourtant, au fond de lui, il savait très bien la décision qu’il devait prendre, celle qui lui assurerait de garder une partie de son pouvoir dans le futur. Car rester sur ses positions, c’était courir à sa perte, et à celle de sa famille. Saeko se tenait à sa droite, et Isaure à sa gauche. Les deux jeunes femmes étaient, comme toujours, rayonnantes. Des beautés naturelles, dont les vêtements et les bijoux ne faisaient que souligner ce qui était déjà là. L’Oshun se concentrait davantage sur son épouse, sur sa fratrie, sur Izolda, qu’il ne le faisait sur Adonis. Car c’était difficile, de l’observer tout en sachant qu’ils n’étaient plus rien l’un pour l’autre. Car, lorsque son regard cobalt croisait l’ambre des iris de son ancien amant, il sentait les braises s’éveiller à nouveau, là où il pensait pourtant avoir étouffé le feu pour ne plus en ressentir la douleur. Et même s’il ne voyait ni amour, ni affection, ni désir dans ce regard, il persistait tout de même quelque chose, un détail infime, mais qui le persuadait que le Griffith luttait lui-aussi contre ses sentiments qui les achevaient à petit feu. Finalement, alors que l’on apportait le dessert, l’Oshun se leva, ce qui provoqua le silence de toute la tablée. « J’espère que le repas aura su satisfaire nos hôtes. » Son regard se posa sur le couple de la terre. « Je souhaiterais faire une dernière annonce, avant de vous laisser profiter du dessert. » Il posa ses iris sur Isaure, qui se tenait près de lui, puis sur Wanda, Maven, et finalement, Saeko. « Comme vous le savez, je me suis rendu à Volastar afin de m’entretenir avec Adonis. » Son regard glissa vers le couple, ne se posant sur chacun d’entre eux qu’un instant. « Ce dernier m’a proposé une alliance. Son mouvement, allié à notre cause. » Il reste silencieux un instant. « Mais cette alliance implique la fin définitive de l’Empire, et le retour à quatre nations distinctes. » Il en avait déjà touché un mot à Saeko en arrivant, et tout naturellement, Isaure était déjà au courant de cette proposition. « Je ne me suis, pour l’instant, pas positionné quant à cette proposition, mais je tenais tout de même à tous vous informer. » Finalement, il reporta son attention sur Adonis, qui l’observait, l’intensité de sa rancœur brûlant dans son regard. Il n’était pas satisfait de cette réponse, le Griffith, mais qu’importe. Cal avait besoin de temps, besoin de faire le deuil d’un Empire qui ne serait bientôt plus.
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Adonis Griffith
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: so far (calonis) so far (calonis) EmptyDim 4 Fév 2018 - 22:06

Est-ce trop ? Que de vouloir ses bras, ses lèvres, son corps contre le sien ? Que de vouloir retrouver tout ce qu'il avait, la dernière fois qu'il marchait librement dans ce palais ? Est-ce trop, que de vouloir oublier, de vouloir tout recommencer, effacer d'un claquement de doigt ce qui a été et revenir à ce qui aurait dû être. Est-ce être trop exigeant, que de vouloir n'être ni prince, ni roi, ni rien, juste sien ?
Dans un monde où il est né Griffith, où les hommes peuvent, de quelques gestes, déchainer les éléments, dans un monde où les grands tombent et que les ambitieux s'élèvent. Dans un monde où les trahisons sont légions, et les amitiés rares… Oui.
Adonis ne peut rien avoir de plus, rien demander de plus, et alors qu'il est installé à la table des Oshun, le brun en prend pleinement conscience. Il le savait déjà, mais chaque regard orienté vers Cal le confirme. C'est trop tard. Peu importe ce qu'ils avaient. C'est fini. Peu importe l'amour, parce que pour faire cesser la douleur des trahisons, des manipulations, des mots qui tranchent et les saignent, ils ont tout arrêter. Parce qu'ils ne savent pas s'aimer sans se faire mal, d'un commun accord, tacite, ils n'essaient plus. Adonis a tant et tant de fois voulu, pourtant. Et alors qu'il le voit parler avec son épouse, dont la grossesse se voit douloureusement, Adonis se concentre sur sa fiancée. Il discute avec elle, mais distraitement. Les mots qu'ils échangent ne sont d'aucune importance, des banalités qui peuvent tomber dans milles oreilles sans que ça ne dérange les futurs monarques d'Eartanera. Et puis, finalement, le soleil se lève sur la sombre nuit qu'est ce repas insipide et interminable.
Cal prend la parole. " J'espère que le repas aura su satisfaire nos hôtes. " Adonis pose son regard sur lui, sachant pertinemment que tout allait se jouer là, ce soir. " Je souhaiterais faire une dernière annonce, avant de vous laisser profiter du dessert. " Le blond fait passer le cobalt d'une personne à l'autre, d'un Oshun à l'autre, sans accorder la moindre importance aux Griffith et K'han présents. " Comme vous le savez, je me suis rendu à Volastar afin de m'entretenir avec Adonis. " Leurs regards se croisent, un instant, juste un instant, mais chaque seconde est soit ressentie comme une caresse, soit comme un coup de dague effilée dans le palpitant déjà trop malmené. " Ce dernier m'a proposé une alliance. Son mouvement, allié à notre cause. " Adonis déglutit, et attend. Le temps est long, du moins c'est ce dont il a l'impression. " Mais cette alliance implique la fin définitive de l'Empire, et le retour à quatre nations distinctes. " L'attente est insupportable, la tension palpable. Il n'a pas abandonné Cal pour ne même pas avoir sa couronne, si Cal se soustrait à lui et trahit ses dires, Adonis jure qu'il le tuera ici et maintenant si il le faut. " Je ne me suis, pour l'instant, pas positionné quant à cette proposition, mais je tenais tout de même à tous vous informer. " Pas positionné ? La mâchoire du roi se crispe, le regard est brûlant d'une colère qui ne demande qu'à se déverser, à l'instar de la lave qui s'écoule de sa maîtrise nouvellement acquise. Adonis attend que l'empereur s'installe à nouveau, mais ne le quitte pas du regard. Il se fiche que d'autres soient témoins de cette scène, il se fiche que tous les regards soient braqués sur eux. Cal et lui ne seront alliés qu'à une condition. " Merci pour ce repas, et votre hospitalité. " répond Adonis, en posant également son regard sur l'impératrice. Il la déteste plus qu'il ne l'a jamais détestée, alors qu'elle était prête à l'aider, il y a encore quelques semaines. Mais elle représente l'autre vie de Cal, son bonheur qu'il ne trouvera pas entre ses bras à lui. L'ambre se pose à nouveau contre les lapis de l'homme qu'il aime autant qu'il déteste. " Comme l'a très justement souligné notre hôte, l'alliance ne se fera qu'à la dissolution de l'Empire. " Adonis pose son regard sur les siens, désormais. " Ma présence, en tant qu'homme libre, au sein de ce palais est assez parlant quant à l'état de cette future alliance. " Il ne serait jamais ici si l'alliance n'était pas une certitude, et donc, la chute de l'Empire. Adonis fini par se lever. Ils sont égaux, quoi qu'en dise Cal. Il est un roi, face à un roi. " Je vous prie de nous excuser, le voyage a été particulièrement éprouvant pour ma fiancé et moi. Passez tous une bonne soirée. " fait-il en s'éloignant en compagnie d'Izolda.

La lave brûle autour de lui, elle coule, s'accroche, fond, durcit et fond à nouveau. La chaleur qui s'en échappe est tellement qu'elle colle ses cheveux à son front et contre sa nuque, elle mouille sa chemise de lin, ample pour lui permettre de bouger, si bien que quand il lève les bras, le bas de son ventre et de son dos sont visibles. Adonis s'en fiche, il exécute les mouvements appris et découverts avec Cedraella, mais son professeur n'est pas aujourd'hui. Le souffle court, Adonis laisse retomber le magma en fusion. Il s'arrête, juste une poignée de seconde, avant de reprendre. La pierre fond à nouveau, tout ce qui est son ancien élément entre en fusion. Le marbre, le granite, le sable, les graviers. Rien ne lui résiste.
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MessageSujet: Re: so far (calonis) so far (calonis) EmptyMar 6 Fév 2018 - 14:17

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L'Oshun le laissa partir, sans dire un mot de plus. Bien sûr que ses paroles ne plaisaient pas. Bien sûr que la présence du brun ici témoignait d'une décision qui était déjà prise. Mais Cal avait besoin de s'assurer qu'il ne faisait pas une erreur, cette fois-ci. Il avait besoin de temps, encore un peu, rien qu'un peu.

Chaque détour de couloir semblait apporter avec lui l'anticipation d'une rencontre dont Cal n'était pas certain de vouloir. Savoir que son ancien amant était entre les murs de son palais, si proche et pourtant si loin à la fois. Hors de portée, mais bien visible dans son champ de vision. Il lui était impossible de le toucher, impossible de lui parler comme il aurait souhaité le faire. Alors il préférait ne pas le voir du tout, ne pas infliger à son cœur cette souffrance inutile. Car il souffrait, l'Oshun. C'était douloureux, cette situation. Il avait près de lui cet homme, qu'il était désormais incapable de nommer. Un ami, il ne l'était plus, ne l'avait jamais vraiment été. Un amant, leurs ébats semblaient depuis longtemps enterrés, oubliés, si bien que Cal commençait à oublier la sensation des lèvres de l'ancien ambassadeur contre  les siennes, la douceur de sa peau, la mélodie des soupirs provoqués par leur passion partagée. Un amour, même si son cœur se consumait toujours pour Adonis, il ne pouvait plus le qualifier de ça, aujourd'hui. Un ennemi, pas vraiment, même si la haine s'était installée entre eux. Un allié, peut-être, mais rien n'était joué, par pour l'instant. Finalement, ils semblaient être réduits à rien, un rien douloureux, bien plus que n'importe quoi. Car être rien, c'était s'oublier, oublier ce qu'ils avaient un jour pu représenter l'un pour l'autre. Il avait besoin d'extérioriser, Cal, besoin de ne plus penser, l'espace d'un instant, à la présence du futur Roi d'Eartanera sous son toit. Il voulait se libérer de cette frustration qui tendait les muscles de ses épaules. Il avait l'intention de s'entraîner, comme il le faisait toujours, parfois seul, parfois accompagné. Lorsqu'il arriva cependant au niveau de la cour d'entraînement, une silhouette solitaire se tenait déjà sous le soleil de Flamaerin. Une silhouette que Cal reconnaissait, même de dos. Il aurait dû partir, trouver un autre endroit pour s'entraîner, mais la vision était bien trop envoûtante. Rivé sur place, fasciné par le spectacle qui se jouait sous son regard bleuté, l'Empereur resta plusieurs minutes à observer Adonis pratiquer son art, caché par l'ombre des voûtes qui bordaient la cour intérieure. La lave fondait, durcissait à nouveau, emportant tout sur son passage. Même d'ici, l'Oshun pouvait sentir la chaleur qui émanait de l'élément. Une chaleur délicieuse, brûlante, qui ravissait le maître du feu. La lave rougeoyait, telles les flammes qui lui étaient si précieuses. Ce pouvoir, c'était le symbole de leur amour, de leur relation. L'union parfaite de la terre et du feu, qui ravageait tout. La nature semblait avoir réussi là où eux avaient échoué. Douce ironie, à laquelle il faisait face. Ses iris s'attardèrent un instant sur le corps du Roi de granit, sur cette chemise ample mouillée par sa sueur, qui lui collait désormais à la peau, épousant son torse et ses bras. Il détailla la peau découverte du brun, lorsque ce dernier levait les bras, dévoilant le bas de son abdomen. Une vision qu'il aurait aimé parfaire. Ce corps qu'il avait aimé à tant de reprise, qu'il connaissait par cœur, qui l'attirait toujours autant. C'était un enfer, que de voir Adonis ainsi, et de ne pas pouvoir l'approcher, le séduire. Car il l'aimait encore plus ainsi Cal, alors que la puissance et la détermination émanaient de lui. Il mourrait d'envie de l'embrasser, de lui ôter cette chemise. Il mourrait d'envie de le retrouver, tout simplement. Il poussa un soupir, l'Oshun, se forçant à reporter son attention sur la lave aux pieds du maître. « Tu as l'air à l'aise. » Il se décida finalement à faire un pas en avant, sa voix résonnant contre les murs de la cour. Le regard ambré d'Adonis se braqua alors sur lui. Il semblait surpris de voir qu'il avait désormais un spectateur. Cal resta cependant à distance, se contentant de s'adosser contre l'un des piliers en pierre.
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MessageSujet: Re: so far (calonis) so far (calonis) EmptyMar 6 Fév 2018 - 16:14

Maitriser la lave était presque plus facile, depuis qu’il était à Launondie. Il n’était pas conscient de la raison pour laquelle c’était le cas, ou même des raisons, bien qu’il avait des hypothèses. Il devait faire face à un plus grand contrôle de lui, ici. Tous les jours, pratiquement en permanence, et particulièrement quand il croisait Cal. Le brun était tiraillé entre l’envie soudaine de s’emparer des lèvres et du corps de son ancien amant, et l’envie de le frapper, de le rouer de coups jusqu’à le faire tomber, physiquement, et continuer, et lui faire mal, et lui faire comprendre que c’était exactement comme ça qu’il se sentait, à l’intérieur, depuis que Cal l’avait emprisonné. Il voulait le faire souffrir, lui arracher tout ce qu’il avait, et puis il posait ses yeux sur l’homme et.
Et c’était trop pour lui. Il avait alors envie de venir presser son corps contre le sien, et couvrir sa machoire de baiser, et monter jusqu’à son oreille, y souffler des mots qu’il avait déjà dit, mais ne devait plus jamais laisser échapper. Il voulait juste le retrouver, retrouver ses doigts qui avaient un pouvoir unique sur lui. Retrouver l’étincelle, dans ses yeux. Ressentir la passion et goûter au sucre de ses lèvres, s’enivrer de lui et de l’odeur suave qui se dégageait de l’empereur en permanence.
Mais c’était interdit. Absolument interdit. Adonis devait se contrôler, l’oublier et ne penser qu’à son avenir. Il avait presque hâte, le brun, de pouvoir partir de Launondie et retourner chez lui. S’enfermer dans son château, renforcer son règne, tuer Thomas, prendre sa place, avoir des enfants, vieillir aux côtés de son épouse, qu’il aimait, mais qui n’était pas Cal. Peut être qu’un jour, il en tomberait amoureux. Vraiment amoureux. Peut être qu’il oublierait Cal, peut être que c’était possible.
Un soubresaut de son coeur lui indiquait que non, l’accélération de son palpitant, alors que Cal s’adressait à lui, était la preuve qu’il ne l’oublierait jamais. « Tu as l'air à l'aise. » remarqua l’empereur. Adonis se retourna, un peu trop vivement, et du lancer son bras pour arrêter la coulée de lave qui, pensant comprendre ce que son maître voulait, s’était précipité vers Cal. Heureusement, la distance que l’empereur gardait avec son ancien amant était suffisamment grande pour éviter un accident mortel, une traitrise impardonnable, et la perte définitive de l’organe vital qui brûlait dans sa poitrine au contact du cobalt de Cal, qui se posait sur l’ambre avec facilité et… Intérêt?
Essouflé, qu’il était, le roi. Il l’observa un instant, Cal semblait en tenue pour s’entrainer, lui aussi. Les vêtements n’avaient rien de guindés, même si l’etoffe semblait tout de même riche. Elle n’épousait pas les muscles du blond de la même manière. Les épaules du brun se soulevaient et s’abaissaient au rythme de sa respiration saccadée, ainsi que ses pectoraux. Il s’approcha, et pendant qu’il marchait, attrapa le bas de sa chemise pour s’essuyer le visage. Il était parfaitement conscient que la manoeuvre dévoilait une bonne partie de son ventre et de son torse, mais se fichait de provoquer ainsi l’empereur. « J’ai tué un homme quand j’ai découvert ce don. Ca ne peut pas arriver une seconde fois. » Le message était clair: ne reste pas dans les parages. Car malgré tout, Adonis n’avait pas envie de blesser Cal. C’était le dernier de ses voeux. Il ne voulait pas prendre le risque de lui faire mal, ou pire, de le tuer. Si Adonis était le responsable de ne serait-ce qu’une égratinure sur le corps parfait de ce semi-dieu, il s’en voudrait toute sa vie. Et l’ambre, naturellement, refletait encore ce genre de sentiment, alors que son corps fatigué en avait marre de lutter contre ses sentiments.
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MessageSujet: Re: so far (calonis) so far (calonis) EmptyMar 6 Fév 2018 - 22:08

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Le regard de Cal dévia légèrement vers le sol, là où la lave avait entamé une course folle jusqu'à ses pieds, rapidement stoppée par le geste précis d'Adonis. Réduite désormais à une coulée qui s'était solidifiée, l'Empereur ne bougea pas, restant calmement appuyé contre le mur qui le soutenait. Étrangement, il n'était pas effrayé, l'Oshun. Peut-être car au fond, il faisait confiance à cet homme qui lui faisait face. Même après tout ce qui s'était passé entre eux, même alors qu'ils s'étaient retrouvés dans des camps opposés, Cal lui faisait confiance. Qui plus est, il avait tendance à associer la lave à son propre élément, et aussi destructeur était-il, il n'avait jamais été effrayé par le feu. Les flammes le fascinaient, d'autant plus lorsqu'elles lui léchaient la peau, et que leur chaleur si délicieuse venait caresser son épiderme. Les iris du blond se reposèrent rapidement sur son ancien amant qui approchait d'un pas lent et assuré. Nonchalamment, il alla se saisir de sa chemise, l'utilisant pour éponger son visage, dévoilant ainsi la totalité de son ventre et une partie de son torse. Le regard de l'Oshun se posa sur ce corps, sur cette image que son ancien amant lui offrait. Il le connaissait par cœur, et pourtant, il n'avait pu profiter d'une telle vision depuis bien trop longtemps à son goût. Adonis le provoquait volontairement, il en était certain, et Cal se devait de rassembler tout son self-contrôle pour ne pas céder à la provocation. Il mourrait pourtant d'envie de l'attraper par cette même chemise, et de le pousser contre le mur qui se trouvait derrière lui. Alors, il l'aurait embrassé, à en perdre le souffle, à en perdre l'esprit. Il se serait enivré du goût sucré des lippes du Griffith, du parfum envoûtant qui était le sien. Il aurait fait taire ce désir qui lui tordait l'estomac, qui monopolisait son esprit. Mais il ne le pouvait pas. Pas ici. Pas maintenant. Plus jamais. Les mots du futur roi résonnaient comme un avertissement, mais Cal ne le prenait pas comme tel. Il ne se sentait pas en danger, ici. « Je ne suis pas inquiet. » Il ne souhaitait pas partir, plus maintenant, alors qu'il avait pourtant tout mis en oeuvre jusqu'ici pour éviter l'Eartanarien. C'était ridicule. Il aurait dû partir comme il était venu, telle une ombre, sans faire de bruit. Il n'aurait jamais dû dévoiler sa présence à son invité, et pourtant il avait tenu à engager le dialogue, et il persistait à imposer sa présence. En vérité, au fond, même s'il s'efforçait de se convaincre, il ne le réussissait pas vraiment, Cal. S'il savait que leur relation amoureuse était vouée à l'échec, il n'était pas sûr d'être capable de simplement ignorer Adonis pour le restant de sa vie. C'était tout simplement trop difficile. Il ne voulait pas devenir un inconnu. Il ne voulait pas que l'indifférence se crée là où les sentiments s'étaient retrouvés autrefois. Il voulait avoir Adonis, pour toujours, sans vraiment le posséder pourtant. Il voulait continuer à disposer de cette place si particulière qu'il occupait dans le cœur du brun, mais sans poursuivre cette relation qui les faisait souffrir, l'un comme l'autre. Il voulait des choses impossibles, Cal, et savait pertinemment qu'il ne les obtiendrait pas.
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: so far (calonis) so far (calonis) EmptyMar 6 Fév 2018 - 22:53

Cal était la première personne qu’Adonis rencontrait et qui ne semblait pas le moins du monde effrayé par la lave qui dévorait tout sur son passage. Il était aussi le premier maître du feu qu'il rencontrait alors qu'il utilisait son nouveau pouvoir. Mais savoir que Cal n'avait pas peur de lui était… Il aurait été incapable de récrire ce sentiment, mais il avait l’impression que le lourd poids qu’il trainait sur ses épaules était un peu plus léger. Sa tare n’était pas vue comme telle, par Cal. Il ne le jugeait pas, il ne le repoussait pas à cause de ce magma en fusion qui durcissait lentement à leurs pieds. Dans d’autre circonstances, si leur passé n’avait pas existé, Adonis aurait sourit. Il se serait approché plus encore, n’aurait pas arrêté ses pas à quelques dizaines de centimètres du blond, mais aurait continué, pour aller s’emparer de sa bouche, et écraser son sourire contre ses lèvres. Si il fermait les yeux, il pouvait presque se voir le faire…
Mais les paupières étaient belles et bien ouvertes, et les doigts se pliaient et se dépliaient, comme pour relâcher la tension induite par l’entrainement, mais aussi par la présence de cet homme qu’il désirait avec violence. Ses sentiments brûlaient en lui avec autant de vigueur que celle que mettait la lave pour envelopper tout ce qu’elle trouvait. C’était comme si son sang était devenu cette lave, indomptable, et qu’elle emprisonnait le palpitant, et les sentiments qui le faisaient battre, ne leur laissant aucune chance de s’échapper, aucune fuite, aucune porosité.
« As-tu seulement peur de quoi que ce soit, Cal Oshun? » De me perdre. Pour toujours. Avait-il envie d’ajouter. Mais Adonis n’en fit rien. Il ne faisait que soulever l’arrogance de Cal, un point qui avait parfois tendance à l’agacer dans la personnalité de l’autre homme, et donc un point sur lequel il voulait se concentrer, pour oublier tout le reste. Il ne voulait pas voir que Cal lui faisait confiance, qu’il s’en remettait à ses capacités pour ne pas être blessé, qu’il était persuadé qu’Adonis ne lui ferait rien. Et pourtant toutes ces choses, Adonis les aimait plus encore, et quand il y penserait, plus tard, une heure ou un jour plus tard, il se laisserait submerger par un flot dangereux de sentiments. Mais il ne pouvait pas le faire là, pas maintenant, pas devant lui. Adonis glissa ses doigts dans ses cheveux, pour les dégager de son front encore humide, malgré qu’il avait essuyé la sueur de son visage. Son souffle était toujours saccadé. Il s’était entrainé pendant plus de temps qu’il ne l’avait prévu, et le champ d’entrainement ne ressemblait plus à grand chose. Il aurait pu tenter quelque chose, d’applanir le terrain en faisait littéralement bouillir tout le sol, mais Cal était là et… Il n’osait pas, Adonis. Il n’osait pas tenter une opération aussi dangereuse, alors qu’il risque de le toucher, lui.
« Désolé pour l’état de ton terrain. J’enverrai un des miens l’aplanir. » souffle-t-il, alors qu’il laisse ses ambres glisser contre le corps de Cal. Il ne veut que lui, là, tout de suite, maintenant. Il aimerait juste tendre le bras… Il aimerait juste… L’effleurer, du bout des doigts.
Adonis glisse ses dents sur sa lèvre inférieure, seul signe physique de sa difficulté à se retenir, et s’éloigne. Il ne dit plus rien, n’accorde plus un regard à Cal, et ce n’est que quand il se retrouve assez loin il inspire longuement, le coeur battant à tout rompre, les sentiments au bord des lèvres.

Flamaerin est si belle, en hiver. La meilleure saison pour cette région, selon lui. Eartanera est belle au printemps, quand les vergers fleurissent et les plantes commencent à pousser, quand les bêtes sortent brouter et que les voix des marchands s'élèvent à nouveau en dehors des murs du palais de Greenstall. Mais Flamaerin est belle en hiver. Le regard d’Adonis se perd un instant sur la ville, en contre-bas, avant d’être rappelé à l’ordre par sa fiancé. Alors le roi s’écarte de la fenêtre, complimente Izolda sur sa tenue et se rend à la cérémonie.
Elle dure quelques dizaines de minutes, tous les nobles de Flamaerin sont présents, des nobles d’Aerinstin, aussi, et puis les seuls représentants d’Eartanera, Adonis, Izolda et leur délégation. Ils profitent de la célébration qui suit, qui commence seulement. Et son regard heurte celui de Cal.
Et c’est déjà de trop.
Son coeur rate un battement.
Il cligne des paupières.
Les mots se forment d’instinct, dans son esprit.
Je t’aime.
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‹ STATUT : l'anneau à son annulaire le lie à alaia, sa reine. ensemble, il espère qu'ils pourront construire le futur qu'ils imaginent pour leur famille.
‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
‹ ADIUTOR : naos, à qui il a été lié pendant plus de dix ans. mais naos a perdu la vie dans l'attaque de launondie, et désormais, plus rien ne semble rattacher cal à cette époque révolue.
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MessageSujet: Re: so far (calonis) so far (calonis) EmptySam 10 Fév 2018 - 17:43

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La question arracha un sourire sans joie à l'Empereur. Il avait peur de bien des choses, en vérité, mais il s'évertuait à dissimuler ses craintes, car c'était ainsi qu'il avait été élevé. Il s'était calqué sur l'image de cette mère qui ne l'avait jamais vraiment aimé, devenant un bloc de glace à son tour, dualité impitoyable, là où la chaleur de son élément aurait pourtant dû réchauffer son cœur. Il était le soleil, incandescent, dont les rayons brûlants ne réussissaient pourtant pas à percer sa propre armure. Un astre froid et brûlant à la fois, amorçant ainsi sa propre destruction par cette opposition chaotique. Mais en vérité, il était terrifié, Cal. Terrifié tel un gosse, de voir son existence s'écrouler sous son regard impuissant. Terrifié de perdre tout ce sur quoi il avait bâti sa vie. Terrifié de ne jamais devenir celui qu'il aspirait pourtant à être. Terrifié d'un jour devenir ce monarque que l'on dépeignait, haï par tant de personnes. Terrifié de perdre à tout jamais cet homme qu'il aimait, et auprès duquel il était devenu quelqu'un de meilleur. Pourtant, peut-être sans même le savoir, il finissait toujours par repousser ceux qui cherchaient à l'aider, ceux qui faisaient ressortir ses meilleurs côtés. Il avait repoussé Isaure, qui avait pourtant toujours été la lumière de son existence. Il avait repoussé Adonis, qui irradiait d'une aura dont il s'était senti baigné, mais qui l'avait certainement effrayé, au fond. Cal impressionnait, mais il n'inspirait pas l'amour, ni la fidélité, au contraire des ces êtres solaires qu'il avait côtoyé. Pourtant, c'était tout ce qu'il avait toujours voulu, en réalité. Mais la peur avait pris le dessus, toujours. Cette peur qu'il camouflait habilement sous une confiance excessive, sous une arrogance agaçante. Pourtant, il doutait de lui, l'Oshun, plus qu'il ne l'avait jamais fait auparavant. Il n'était parvenu à rien, si ce n'est à détruire tout ce que sa famille avait réussi à construire. « Tu sais bien que non. » Des paroles prononcées sur un ton monotone, qui ne trahissait rien de ce que Cal pouvait réellement ressentir. Pourtant, Adonis le connaissait aussi bien que lui, et il était persuadé que le Griffith ne se laisserait pas duper par ses mots. Car il avait montré, à plusieurs reprises, que le grand Cal Oshun était aussi humain, et que des sentiments tels que la peur et l'amour l'atteignaient, lui aussi. Pourtant, il aurait aimé être au-dessus de ça, au-dessus de ces maux qui lui donnaient l'effet de boulets à sa cheville. Il aurait aimé être capable de dire qu'il n'était pas horrifié par la simple idée de perdre celui qu'il avait en face de lui. Mais ça aurait été se mentir à lui-même, mentir à son âme et à son cœur, qui souffraient davantage jour après jour à cause de cette passion destructrice. Il n'avait jamais connu une telle frustration. Etre incapable de se défaire d'un poison qu'il savait mortel, qui l'intoxiquait toujours davantage. Adonis reprit la parole, et les mots semblèrent lointain, alors que Cal était en proie à ses états d'âme. Son regard glissa à nouveau jusqu'au visage du brun, s'arrêta sur sa lèvre inférieure qu'il mordillait de ses dents. L'Oshun se retint de justesse de pousser un soupir de frustration. Il désespérait de s'emparer de sa bouche, de laisser ses mains parcourir son corps, de laisser ses sentiments s'échapper de leur cage. Mais au lieu de ça, il le laissa partir, une fois de plus, son regard se perdant sur le terrain ravagé, à l'image de leur relation.

Elle était belle, Isaure. Non, elle était magnifique, même. Une vraie princesse, alors qu'elle rayonnait dans sa robe blanche, ses cheveux blonds encadrant son visage comme un halo qui lui donnait l'apparence d'une divinité. Le sourire sur son visage réchauffait le cœur de Cal. Il était heureux de la voir ainsi, heureux de pouvoir assister ainsi à la consécration de son bonheur. Pourtant, il savait que la jeune femme ne s'unissait pas à celui qui faisait battre son cœur, mais elle semblait l'avoir accepté. L'amour ne semblait pas leur être autorisé, à elle comme à lui. L'Empereur avait pendant longtemps été jaloux de Nathan, mais aujourd'hui, il était heureux de pouvoir assister à l'union de sa jumelle avec le Grimsrud. Car il savait que ce dernier était capable de beaucoup de choses pour l'héritière, et qu'il saurait comment faire naître ce sourire sur ses lippes. Il avait confiance en lui, alors il n'était pas inquiet, pas pour elle, pas pour eux.
Il l'était cependant pour lui, et pour son cœur qui menaçait de tout rompre dans sa cage thoracique. L'ambre s'était liée au cobalt et il sentait l'intensité de ce regard le brûler. Et même à plusieurs mètres, même alors qu'Adonis semblait loin de lui, que l'agitation de la réception se tenait entre eux, il pouvait sentir la passion brute, la force des sentiments, l'attraction qui cherchait à les pousser l'un vers l'autre. Mais ce soir, il ne pouvait pas, Cal. Il n'en pouvait plus, de se laisser dicter sa conduite par le flot d'émotions qui se livraient une guerre incessante en lui. Il n'en pouvait plus, de croiser le regard de cet homme et de ne plus pouvoir le sortir de son esprit. Alors ce soir, sa haine s'éveillait à nouveau. Car c'était plus simple, pour oublier l'amour, que de se laisser aller à la haine. Mais c'était différent, cette fois. Car si Cal aurait aimé se convaincre que la cible de cette haine était Adonis, c'était en vérité lui-même qu'il détestait. Lui et sa faiblesse, lui et ses sentiments dont il ne pouvait se défaire. Alors ce soir, il adressa un sourire à son ancien amant, avant de se détourner, de s'arracher à cette vision hypnotisante pour retrouver son épouse, quelques mètres plus loin. Et il posa ses lèvres sur les siennes, ferma les yeux et se laissa aller à ce baiser, espérant au fond de lui que ces lippes n'appartiennent pas à la sublime brune, mais à cet homme qui se tenait dans la même pièce que lui, qui était si proche et à la fois si loin, hors de portée. Ce soir, il voulait oublier, ne pas penser à la présence d'Adonis au palais, qui le rendait pourtant fou. Il allait finir par perdre la raison, un jour, à cause de cet homme.
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
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MessageSujet: Re: so far (calonis) so far (calonis) EmptySam 10 Fév 2018 - 22:17

Sa respiration se fait lourde.
Intense.

La déchirure est douloureuse, sanglante.

Il cligne des paupières, le roi sans couronne, mais la vision est toujours là, sous son regard doré.
Incapable de détourner le regard. Incapable de s’échapper de cette bulle de douleur.
Et le temps qui s’étire
encore
encore.
L’impression que la terre se dérobe sous ses pieds.

Le palpitant se remet à battre, furieusement, brutalement. Il cogne contre la cage thoracique, envoie ses sentiments et ses éclats brisés un peu partout dans le corps du Griffith. Le brun déglutit, il vide sa coupe de champagne d’une traite, sans réfléchir aux conséquences, et pose le verre vide sur le plateau d’un esclave, avant d’en attraper un autre, rempli.
L’ivresse, vite. Plus vite.
L’ivresse pour oublier l’amour.
L’ivresse pour oublier la douleur.
Et il s’enfuit, le prince tombé, le roi bafoué. Il préfère fuir.
Trouver la chaleur ailleurs, étouffer ses soupires contre une autre peau.


Il a besoin de bouger. De s’entrainer. D’apprendre à se défendre, mais aussi de relâcher la pression. Adonis se rend sur le terrain d’entrainement, comme tous les jours. Il est seul, encore une fois. Il ne veut plus être sans cesse avec Cedraella. Il l’adore, mais il y a des jours où il a besoin d’être seul, de déverser sa rage dans son élément, et de laisser la lave tout dévorer sur son passage.
Mais quand il arrive au camp d’entrainement, il y voit un maître déjà présent, de dos. Cal ne le voit pas arriver, mais Adonis l’observe. Il s’approche, sans oser aller trop près. Pourtant il en crève d’envie, juste de le toucher. Ses muscles se dessine sous sa chemise, elle épouse les mouvements de son corps à la perfection. Le brun sait comment les bras princiers sont puissants. Il sait la texture de cette peau sous ses doigts.
Et il s’approche.
Sans s’en rendre compte.
Sans réaliser ce qu’il est en train de faire.

Il s’approche, sans se soucier des flammes. Il s’approche, sans un bruit, les pieds naturellement discrets sur son ancien élément qu’est la terre.
Et alors qu’il n’est qu’à quelques centimètres, qu’il lève le bras, toujours dans un état de semi-conscience, il entend un son prodigieux.

Un éclair frappe le sol.

Sa puissance le fait sursauter, il recule d’un pas - ou d’un bond -, et laisse échapper un léger son de surprise d’entre ses lippes. L’éclair l’a ramené à la réalité, et alors que Cal se retourne pour voi qui est derrière lui, il recule encore d’un pas. Qu’a-t-il fait? Il allait craquer, si facilement. Il voulait juste le toucher, juste raviver ses souvenirs, juste… Juste…
« Je n’ai pas vu de gardes. »
Une excuse. Il ne serait pas ven u si il y avait des gardes. Ils l’auraient empêchés d’entrer. Ils auraient préservés son coeur, sans même le savoir. Mais Cal était seul, entièrement seul. Aucune âme qui vive n’était dans les parages.
Autrefois, il en aurait profité, pour aller chercher son corps, chercher son attention. Il en aurait profité pour outrepasser les règles de leur relation. Des règles édictées par Cal, qu’il avait suivi à la lettre, pour ne jamais le perdre. Il avait tout fait - ou presque - comme Cal le voulait.
Il a embrassé Saeko après lui avoir sourit.
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MessageSujet: Re: so far (calonis) so far (calonis) EmptyLun 12 Fév 2018 - 14:03

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Le baiser s'éternise, mais il n'a pas la même saveur. Il n'a pas besoin d'ouvrir les yeux, Cal, pour savoir qu'il n'embrasse pas Adonis. Le subterfuge ne suffit pas à apaiser son cœur meurtri. Les lèvres sont douces contre les siennes, mais elles n'appartiennent pas à son ancien amant. Et lorsqu'il s'éloigne, il accorde un sourire à son épouse, son bras vient se glisser autour de sa taille, mais son esprit est ailleurs. Son regard se perd sur la foule, jusqu'à cet endroit où le Griffith se tenait, il y a seulement un instant. Mais il n'est plus là. Il a disparu, et si son cœur le supplie de le retrouver, il ne bouge pas, Cal. Adonis est parti, comme s'il n'avait jamais été là, en réalité. Comme un fantôme, qui aurait appartenu à un autre monde, à une autre époque. Un simple souvenir, qui s'est effacé, mais qui n'a pas quitté l'esprit de l'Empereur. Il n'est plus là, face à lui, mais il est toujours présent. Partout, toujours.

Les mouvements sont fluides, puis plus saccadés. Les deux maîtrises s'enchaînent et s'entremêlent, alors que Cal puise dans ses ressources, dans ses années d'apprentissage. Il a appris auprès des meilleurs, lui l'héritier d'une famille qui ne prenait même pas la peine de suivre ses propres lois. Il a appris à Koldoveretz, il a appris auprès de professeurs particuliers, à ne faire qu'un avec son élément, à acquérir une maîtrise parfaite. Une maîtrise qui lui a échappé, après le virus. Il en serait devenu fou, de ne plus pouvoir contrôler ces flammes qui ne lui échappaient plus depuis des années pourtant. Alors il s'est acharné à nouveau, a multiplié les séances d'entraînement, pour retrouver cet élément qui était le sien, pour apprivoiser ce nouveau don qui lui avait été offert. Il veut pouvoir mêler les deux, flammes et éclairs, devenir une arme, alors qu'il n'a jamais eu à se défendre lui-même. Mais Naos n'est plus là, désormais. Il n'est plus là, et Cal ne fait plus confiance à personne avec sa vie, pas même à sa garde royale. Alors il s'entraîne, il persévère. Il se complaît dans cet exutoire, qui lui permet d'évacuer toutes les tensions et les frustrations accumulées. L'espace d'un instant, il en oublie les problèmes du Royaume, il en oublie la décision qu'il se doit de prendre, il en oublie Adonis. Ou du moins, il pense le faire, mais le spectre de son ancien amant est toujours présent dans son esprit. Même lorsqu'il le chasse, il finit toujours par revenir. Même les flammes et les éclairs n'y peuvent rien. Le feu s'élève, il se disperse, fait des ravages sur le terrain en terre battue. La chaleur est étouffante, mais rassurante, pour l'Oshun. Les flammes lui caressent les doigts. Et il se concentre, Cal, pour capter toutes les énergies qui tourbillonnent autour de lui. L'éclair vient claquer contre le sol, se mêler aux flammes, dans un son qui ne surprend plus l'Empereur. Une exclamation de surprise s'élève cependant derrière lui, et l'Oshun fait volte-face, prêt à se défendre face à l'intrus. Il se heurte cependant aux prunelles ambrées, qui le dévisagent, et son cœur loupe un battement. Il en oublie tout le reste, il en oublie les flammes qui crépitent toujours dans son dos, pour devenir lui-même le brasier qui se meurt, face à la présence d'Adonis. Tout semble passer au second plan, alors qu'il se perd dans le regard du Griffith. Le temps semble s'arrêter, alors qu'ils restent là, immobiles. Puis la voix d'Adonis s'élève, et le ramène à la réalité, le sort de cette torpeur dans laquelle il s'était plongé. Le regard de Cal s'éloigne un peu, balayant le terrain d'entraînement. « Ils ne sont pas là. » Ils sont seuls. Seuls. L'occasion aurait été parfaite, mais c'était fini, tout ça. Ils ne sont plus amants, ils ne sont plus rien du tout, désormais. « Pourquoi es-tu ici? » Il sait, que le Griffith est venu pour s'entraîner. Sa tenue en témoigne, et sa présence ici également. Mais pourquoi est-il resté. Pourquoi s'est-il approché, dangereusement. C'est ça, que Cal souhaite savoir. Pourtant, il sait qu'il n'obtiendra certainement pas de réponse, que la question sera détournée du sens qu'il souhaite lui donner. Mais au fond, il la connaît, la réponse. Car il ressent la même chose. C'est l'amour, le manque, qui les réunit toujours, inlassablement. Comme si l'univers s'acharnait sur eux, sur leur cause, cherchant à les faire persister sur cette route dont ils se sont pourtant tous les deux détournés.
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‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: so far (calonis) so far (calonis) EmptyLun 12 Fév 2018 - 14:43

Quelques secondes, précieuses.
Cal l’observe, avec un regard dénué de haine, dénué de ressentiments.
Pendant ces quelques secondes, il n’y a qu’eux, et cette chose bizarre qui se transmet entre ces hommes-là. Une combinaison imparfaite, destructrice, et qui s’attire pourtant avec force.
Quelques secondes, brisées par des mots que le brun prononce.
Il n’en peut plus de voir ça, d’être comme ça, à deux doigts de craquer à nouveau. Parce qu’il aurait pu, alors que les flammes s’éteignent lentement dans le dos de leur maître. Il aurait pu se jeter à son cou, et presser son corps contre le sien. Est-ce que Cal l’aurait réceptionné? Est-ce qu’il aurait glissé ses mains contre son dos, comme il le faisait autrefois? Est-ce qu’il se serait emparé de lui, de cette manière douce et violente qui n’appartenait qu’au Oshun?

« Ils ne sont pas là. » Adonis déglutit, et hoche la tête. « Pourquoi es-tu ici? » Adonis comprend le sens caché de sa question. Pourquoi ici, si proche, pourquoi pas à quelques mètres, à l’observer. Pourquoi avoir mis les pieds dans l’antre de la bête. Pourquoi risquer de se faire brûler, pourquoi se mettre à portée de main de l’empereur. Adonis recule d’un pas, et secoue doucement la tête.

« Pour m’entrainer. » Il ne répond pas, détourne la question, évite de dire la vraie raison. Pour te toucher, pour m’assurer que tu as toujours la même température sous mes doigts, que ta peau est toujours un mélange de douceur et de force qui n’appartient qu’à toi, pour sentir tes muscles sous la paume de ma main, pour juste, une fois, m’autoriser d’avoir ça, une petite chose, toute petite chose. Juste pour te retrouver. Adonis recule encore, il hausse les épaules. « Continue. Je reviendrai plus tard. » fait-il en se retournant. Il s’enfuit, le Griffith. Encore, inlassablement.


Adonis s’extirpe en dehors du lit qu’il partage avec Izolda. Impossible de dormir. Impossible d’arrêter de réfléchir. Tout dans ce palais lui rappelle ce qu’il a perdu. Si il y a des choses qu’il accepte d’avoir perdu, il y en a d’autre qui le hantent. Le soleil se lève lentement, dehors, et Adonis se rend quelques secondes sur le balcon. Ils partiront un peu après midi.
Enfin.
Il pourra laisser cet endroit derrière lui.
Laisser Cal derrière lui.

Les coudes posés sur le balcon, il ressent la brise fraiche sur son torse encore nu réveiller ses sens. Le brun ferme les yeux, laisse le soleil caresser doucement ses traits et puis, se lève. Il retourne dans la pièce, où Izolda dort encore, et va prendre une douche avant d’enfiler de simples vêtements pour le voyage. Adonis a mis une chemise noire, un pantalon noir et des bretelles noires. Ils veulent être discrets, sur le retour. Thomas ne le laissera pas se balader à Eartanera impunément, et Adonis le sait.

L’aube se termine tout juste quand Adonis toque à la porte des appartements impériaux. Il croise une Saeko visiblement encore endormie, avant de pénétrer dans les appartements de Cal. « L’empereur va bientôt arriver. » lui indique un lambda. Adonis hoche la tête mais ne s’installe pas dans un des fauteuils. Il attend, nerveusement. Si le palais lui remémore des souvenirs qu’il aimerait oublier, ici c’est pire.

Les fauteuils.
La décoration.
Même la commande dans un coin, contre laquelle ses reins ont trop de fois été poussés par un prince trop impatient.
Adonis soupire, il detourne le regard mais chaque endroit où il pose les yeux est une torture de plus. Et finalement.
C’est sur Cal qu’il pose les yeux.

Quelques secondes.

Un souffle pour seul compagnon du silence.

« Je suis venu m'assurer que tu tiendras ta parole. »
Et te dire adieu.
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‹ AGE : trente ans, une nouvelle décennie qui l'attend, qui amène avec elle, il l'espère, des jours moins sombres.
‹ STATUT : l'anneau à son annulaire le lie à alaia, sa reine. ensemble, il espère qu'ils pourront construire le futur qu'ils imaginent pour leur famille.
‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
‹ ADIUTOR : naos, à qui il a été lié pendant plus de dix ans. mais naos a perdu la vie dans l'attaque de launondie, et désormais, plus rien ne semble rattacher cal à cette époque révolue.
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MessageSujet: Re: so far (calonis) so far (calonis) EmptyLun 12 Fév 2018 - 18:52

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La réponse n'est pas celle qu'il attend, bien sûr. Mais il n'insiste pas, Cal. Il abandonne la partie, se contente de hocher la tête sans rien ajouter de plus. Adonis part, et il le laisse s'en aller, une fois de plus. Son regard suit la silhouette de son ancien amant. Il meurt d'envie de faire un pas en avant, de le suivre, de le retenir. Mais il ne bouge pas. Il reste là, immobile, à regarder l'amour de sa vie s'éloigner de lui. Une vision qui lui brise toujours un peu plus le cœur à chaque fois, mais qu'il est incapable d'empêcher. Il n'a plus envie de s'entraîner, désormais. Il n'a plus la tête à ça, de toute façon. Son esprit est ailleurs. Ses pensées sont occupées par cet autre, par celui qui détient la moitié de son cœur sans même en avoir conscience.

Aujourd'hui est un autre jour. Aujourd'hui est le jour où la diligence de la terre quitte Launondie. Et Cal aurait dû en être soulagé, mais il ne l'est pas. Car Adonis va le quitter, et aussi paradoxal cela puisse être, il déteste cette idée. Il a passé chaque jour du séjour du brun ici à détester sa présence, mais désormais, il ne souhaite plus le voir partir. Il veut tout et à la fois rien, l'Empereur, il souhaite l'impossible, des choses qui se contredisent. Leur relation ne semble être rien d'autre qu'une vaste blague, finalement. Une farce, dont il est à la fois l'auteur et le comédien. Plus que leur relation, c'est toute sa vie qui semble avoir revêtu les allures d'une comédie risible. Il ne réussit pas à s'endormir lorsque le Griffith est présent. Il ne réussit pas à s'endormir lorsqu'il le sait sur le départ. Il a envie d'hurler, Cal, envie de déverser sa colère contre lui-même, contre son imbécillité. Mais il s'abstient. Il préfère se lever, que de ressasser entre ses draps de satin. Il s'active déjà, se prépare pour la journée à venir. Son agitation semble avoir gagné Saeko. Elle s'éveille et se lève à son tour.  Elle part ensuite, alors qu'un lambda entre dans la chambre. « Votre Majesté, Adonis Griffith est dans le grand salon, il souhaiterait s'entretenir avec vous. » Pas de titre pour l'ancien ambassadeur ici, pas encore. Cal hoche doucement la tête. « J'arrive. » Il ferme le dernier bouton de sa chemise, et puis, finalement, il quitte sa chambre pour se rendre dans la pièce où Adonis l'attend. Ses iris se posent instinctivement sur la silhouette du Griffith. Il est debout, au milieu de la pièce. Un instant, il ne le regarde pas, mais son regard croise bientôt celui du blond. Quelques secondes, qui lui paraissent être une éternité. Un instant seulement, mais Cal n'a pas besoin de plus pour lire dans les prunelles mordorées du prince. Il se rappelle, lui-aussi, des moments qu'ils ont passé ici. De leurs entrevues, des baisers, des étreintes qu'ils ont échangé ici, incapables d'attendre plus longtemps pour pouvoir laisser exploser leur désir et leurs sentiments. Et il réalise, à ce moment, avec amertume, que ce jour est un mercredi. Quelle foutue ironie. Un mercredi de plus, mais qui n'aura rien de comparable aux autres. Car aujourd'hui, ils ne se retrouvent pas pour s'aimer, mais pour se dire au revoir. Ces moments qu'ils avaient partagé appartenaient finalement à une autre époque, bien lointaine. Une époque qu'ils ne reverraient jamais, mais Cal n'était pas certain d'en avoir envie, au final. Car ça n'est plus ça, qu'il veut. Les brefs instants passés ensemble ne sauraient plus le satisfaire. Il veut plus, il voudrait plus, si seulement il pensait être capable de l'obtenir. Mais il sait que c'est impossible. Les mots d'Adonis viennent briser le silence. Des paroles qui ne surprennent pas vraiment l'Oshun. « Est-ce que je t'ai déjà menti? » Une promesse à demi-mot qu'il respectera cet accord qu'ils ont passé, qu'il respectera sa parole. Il en a fait des choses, Cal, des choses horribles, mais il n'a jamais menti à Adonis. Et il n'a pas l'intention de commencer à le faire. Il sait que pour que cette alliance fonctionne, ils se doivent d'être sincères, l'un avec l'autre. « Je deviendrai roi, et toi aussi. » Il chute, mais l'autre s'élève. Il n'y trouve aucun réconfort pourtant, car l'amertume est trop présente, la déception trop fraîche. Mais il l'accepte, car il n'a d'autres choix. Il l'accepte, car c'est la seule solution. Aujourd'hui, il perd presque tout. Il perd l'Empire, il perd l'Amour. Foutu mercredi.
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MessageSujet: Re: so far (calonis) so far (calonis) EmptyLun 12 Fév 2018 - 22:21

Il cligne des paupières. Masque ses ambrés un instant, la durée d'un battement de cœur.

La prison.
Le secret.
Feyre Mormon.
L'exécution.
Saeko Oshun. Oshun et non pas Yinren.
Son putain de bébé.
Quatre ans.

Je t'aime.

Adonis est sans voix. Complètement rendu muet par les mots de Cal, par sa manière de les dire, par son regard lapis qui brûle les ambres du futur roi Eartanarien. Et pourtant, un rire sans joie s'extirpe d'entre ses lippes, éclate depuis sa gorge et retentit contre les meubles, les murs, contre Cal.

"Je ne peux pas te donner tort." Cal ne lui a jamais mentit. Et Adonis ne peut pas le nier. Il n'a jamais, pas une fois, chercher à berner le brun. Pas une seule petite fois. Pas un seul reproche à faire sur ça. Pas sur ça, mais oh, par les Sept.

"Tout ça pour ça, hein, Cal." un sourire mauvais étire sa bouche, une main dans la poche -il l'empêche de toucher l'être désiré- il s'approche du futur roi, de l'ancien empereur, un homme entre deux, un homme entre eux, quelque part, parce que c'edt sa faute. Sa faute a lui, entièrement. Il résiste à la tentation de tendre un doigt accusateur dans la direction de son ancien amant, celui qu'il place en seul responsable de tous ses maux. Parce que c'est plus facile d'en vouloir àCal, et seulement à Cal. C'est plus facile de penser que si ils ne sont plus rien, c'est de sa faute à lui. C'est plus facile d'oublier sa propre implication dans le malheur qui les frappe. Oublier qu'il a manipulé, qu'il a chercher à le posséder, et le déposséder de tout ce qui est censé être sien. Oublier qu'il a, ainsi, brisé son coeur et brisé ce qu'il y avait entre eux. Oublier qu'au final, le fautif, c'est lui. "Tout ça pour quand même me donner Eartanera. Était-ce si difficile ?"
Oui.

Mais ça l'est encore plus parce qu'ils se sont perdus. Auraient-ils vraiment pu tout avoir ? Adonis se redresse un peu, le sourire fané, la mine plus grave, plus semblable à ce qu'elle a toujours été depuis que Cal lui a brise le cœur. Se sont-ils vu sourire, depuis ce jour ? Ne serait-ce qu'une fois. Non. Adonis ne sait plus à quoi ressemble le visage de l'autre lorsqu'il est illuminé d'un vrai sourire. Un éclat de joie pure.
Comme celui qui...
Celui que...
Celui-là que Cal avait après qu'adonis le lui ai dit.

Je t'aime.

Les longs doigts glissent contre sa joue, viennent frotter doucement contre la barbe qu'il a conservé après son séjour en prison. Elle est taillée désormais, belle, royale. Loin de tout ce qu'elle était quand il était en prison.
Et pourtant lui est resté le même au fond.
Revanchard.
Ravagé.

"ça n'a plus d'importance de toute manière."

N'est-ce pas ?

C'est presque une question.
Une supplication.

Et cette manière qu'à l'ambre,
de toujours se raccrocher au cobalt.
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‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
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MessageSujet: Re: so far (calonis) so far (calonis) EmptyJeu 15 Fév 2018 - 17:30

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Le rire résonne dans la pièce, percute les murs décorés avec goût, percute son cœur blessé. Cal serre les mâchoires, car ce son l'insupporte. Il déteste entendre l'amertume et la rancœur qui en transparaissent. Tel le reflet de son passé, le reflet de tout ce qui n'a pas fonctionné ces derniers mois, il se sent envoyé en arrière, face à tout ce qu'il a pu faire, à toute la douleur dont il a été l'investigateur. Adonis acquiesce, mais le silence qui suit ses paroles en dit long sur leur situation. Il sait, l'Oshun, que ses actes ont des conséquences, et que la conséquence première se trouve là, sous son regard. Il sait qu'il l'a blessé, déçu, enragé, attristé. Il sait, que son ancien amant souffre probablement tout autant que lui. Il sait que cette rage, cette haine, n'est qu'une façon de camoufler des blessures bien plus profondes. Il sait, car il ressent la même chose. Car il a lui aussi été trompé, trahi. Car la douleur est toujours présente, vive. Car, même après tous ces mois, il a toujours des difficultés à croire à ce qui est arrivé. Car il a toujours cru qu'Adonis ne le trahirait jamais, mais qu'il l'a fait, à la première occasion. Et peut-être qu'il continuera à le faire, le Griffith. Peut-être que c'est ça, leur destin. S'aimer, se détester, s'unir, se trahir. Se déchirer, jusqu'à voir l'autre chuter de son piédestal, jusqu'à le précipiter dans les eaux sombres du Styx. Il semble déjà trop tard, désormais. La rancœur a empoisonné leurs palpitants, à force de garder tout ça pour eux, à force de retenir leurs sentiments. Pourtant, il a envie de parler, Cal, il en a besoin, même. Il y a des choses qu'il ne peut plus garder pour lui, pas après tout ce temps. Car ça le ronge de l'intérieur. Adonis poursuit, et le blond sait que les paroles de son ancien amant ne lui plairont pas. C'est une discussion stérile, une discussion qui ne les mènera nul part car leurs désaccords sont trop profonds, trop ancrés dans leurs âmes. Le Griffith ne comprendra jamais, ce que ça peut faire de tout perdre. Il ne comprendra jamais ce qu'on peut ressentir, lorsque la personne que l'on aime essaye de vous déposséder de ce qui vous appartient. Il ne comprendra jamais, car il a tout gagné, et rien à perdre. Mais ça n'est pas le cas de Cal. « Ça a bien plus d'importance que tu ne peux le penser. » Il a envie de lui ouvrir les yeux, envie de lui faire comprendre. Adonis voulait récupérer une couronne qu'il n'a jamais possédé, un titre qui n'était déjà plus le sien lorsqu'il a vu le jour. Cal a perdu son héritage, ce pourquoi on l'a élevé. Il a chuté, perdu sa place aux côtés des astres. Et il est censé accepté cette fatalité avec facilité, avec douceur? Il lui en voudra toute sa vie, pour ça, Cal. Car il le tient pour responsable, en partie, de sa chute, de leur chute. « Mais tu es incapable de t'en rendre compte, maintenant que tu as la victoire à porter de mains. » Car pourquoi chercherait-il à se mettre à la place du perdant, pourquoi chercherait-il à comprendre alors que la réussite lui tend les bras. Cal n'a jamais cherché à le faire, lorsqu'il était lui-même en position de force. Il n'a jamais cherché à le faire, car tout lui réussissait. Douce ironie, douloureux rappel à la réalité. «  Si tu penses que c'est facile, alors tu n'as rien compris à toute cette histoire, Adonis. » Sa voix s'élève, tout comme ses émotions, mais il ne bouge pas. Il résiste à l'attraction qui tente désespérément de le pousser jusqu'à son ancien amant. Il résiste à l'intensité de ce regard dans lequel il pourrait se perdre et perdre toutes ses convictions. Il résiste, comme il l'a fait ces derniers jours, et comme il continuera à le faire. L'Oshun sent la frustration grandir, quand il pense à leur histoire. Comme si c'était simple, comme si tout s'était passé comme il l'avait souhaité. Il n'a jamais souhaité le jeter en prison, il n'a jamais souhaité briser son cœur. Parce qu'il l'aime, et qu'un tel amour, il aurait aimé pouvoir en profiter plus que quelques minutes. Plus que le temps d'un baiser, plus que le temps d'un battement de cœur. Plus que le temps d'une discussion, qui les a précipité vers leur fin. Car il aurait aimé pouvoir l'avoir à ses côtés, pouvoir compter sur lui durant les épreuves que la vie a mis sur son chemin. Au lieu de ça, ils se déchirent chaque jour un peu plus, incapables de se comprendre, incapables de se retrouver, incapables de s'éloigner. Coincés, pour l'éternité, dans cette situation dont ils ne savent comment se défaire. « J'espère que tu seras heureux lorsque la couronne sera enfin posée sur ton crâne. » J'espère que tu seras heureux en sachant que tu as tout détruit.
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MessageSujet: Re: so far (calonis) so far (calonis) EmptyJeu 15 Fév 2018 - 18:29

C’est maintenant. La fin. Leur fin. C’est maintenant. La fin de cette relation sans avenir, de cette chose qui les liait tous les deux. La fin de cette espèce d’entre-deux, de ces limbes dans lesquels ils flottaient, sans jamais savoir si ils auraient droit au paradis, où à l’enfer.
L’enfer.
Définitivement l’enfer.
Parce que les rois n’ont pas le droit d’aimer.
N’ont pas le droit de s’aimer.

Le jugement est prononcé, les coeurs brisés, la mort arrivée. Le lien est détruit, et la compréhension mutuelle s’est arrêtée. Ils n’ont plus rien en commun, si ce n’est leur passé. La respiration du brun se fait plus lourde, plus intense, alors que les pans brisés de son palpitants semblent se déchainer dans sa poitrine.
Plus d’importance qu’il peut le penser ?
Oh, si Cal savait. Si il savait à quel point ça a de l’importance pour lui. Et sans s’en rendre compte, il le lui dit. « Ca a plus d’importance que ce que tu sais. » souffle Adonis, sans colère, sans rancoeur, il n’y a que des accents brisés d’un coeur qui souffre qui s’exprime. Tu m’as tout refusé, pour le donner aux autres. Est-ce qu’il a seulement une idée de la douleur qu’il a provoqué en lui? Peut-il imaginé tout ce qu’Adonis a ressenti?
La colère, certes.
Mais aussi le désespoir, la tristesse, l’orage de sentiments qui l’ont brisé.
Il y a six mois encore, l’homme pouvait sourire et rire avec tout le monde.  Briller comme milles soleils, attirer les regards des foules par un charisme joyeux, galvaniser par des paroles de paix.

Il est brisé, Adonis. Brisé par l’homme en face de lui. Milles morceaux de lui sont éparpillés un peu partout, depuis le lit de Cal jusqu’ici, en passant par les cachots. Etalés sur cette table contre laquelle il l’a possédé pour une dernière nuit, balayé au vent alors qu’Adonis fuyait vers Greenstall, par deux fois déjà.

L’amertume qui suinte des mots de son ancien amant lui font crisper la mâchoire, et l’ambre s’enfuit un instant, se pose contre une commode. La seule commode assez basse pour qu’Adonis ait pu s’y asseoir, un jour, alors que Cal le poussait de plus en plus. Il a le sentiment de sentir le marbre froid sous ses doigts, de sentir le mur rêche contre son dos. Le brun glisse ses doigts contre ses paupières, son autre main restée dans sa poche. « Qu’est-ce que tu crois, Cal? » Sa voix s’élève, elle aussi. Il résiste, mais la colère le fait approcher d’un petit pas, encore. Juste un petit pas.
« Tu crois que tout ça n’a été qu’une partie de plaisir pour moi ? Tu es persuadé que le monde ENTIER t’appartiens ! » Il crie, maintenant, il s’énerve, le futur roi. « Vous étiez assez naifs ou prétentieux pour croire que les autres familles royales vous étaient fidèles. » Il rigole, encore, il se moque, cette fois. « Vous pensiez que les Osanos, les Valaeris, et les Griffith avaient oublié ce que c’était de diriger LEUR nation. » Il se moque encore, et s’approche, parce que c’est risible, c’est incroyablement risible. Les Oshun ont été aveuglés par leur prétention. « Mon père était prince héritier. Tu crois qu’il a oublié ce que c’était, d’être prince héritier? Pourras-tu un jour oublier ce que c’est, d’être empereur? » Peut-il le lui faire comprendre? Peut-il vraiment y arriver? Adonis est si proche désormais, il n’a plus à crier, et son rire s’est arrêté. Il a un bref sourire, mais l’amusement n’est plus là, juste l’amertume. « C’est ça qu’il m’a enseigné depuis que je suis venu au monde. Tu croyais que je vivais en tant que noble, à Greenstall? J’ai toujours été un prince, si ce n’est à tes yeux. » souffle-t-il finalement.

Il s’éloigne, finalement, il le doit absolument, parce que le parfum enivrant de Cal s’insinue en lui, et fait fondre sa détermination, fait vaciller sa volonté.
Il recule.
Il tourne le dos.
Les longs doigts glissent contre son crâne.

Et il hoche la tête.
A nouveau, il lu fait face, hoche la tête à nouveau.
« Je serai heureux, oui. Parce qu’au moins tout ça n’aura pas été vain. »
Une pause, courte.
« J’ai été en prison. J’ai failli mourir sous tes ordres. Mais tout ça n’a pas été vain. »
Encore une pause.
Un sourire. Sans joie.
« Et quand je mourrai, Eartanera se souviendra de moi. »
Echo de leur discussion en prison.
« Et c’est tout ce qui compte. »
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‹ AGE : trente ans, une nouvelle décennie qui l'attend, qui amène avec elle, il l'espère, des jours moins sombres.
‹ STATUT : l'anneau à son annulaire le lie à alaia, sa reine. ensemble, il espère qu'ils pourront construire le futur qu'ils imaginent pour leur famille.
‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
‹ ADIUTOR : naos, à qui il a été lié pendant plus de dix ans. mais naos a perdu la vie dans l'attaque de launondie, et désormais, plus rien ne semble rattacher cal à cette époque révolue.
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MessageSujet: Re: so far (calonis) so far (calonis) EmptyVen 16 Fév 2018 - 22:57

Il ne sait pas, Cal, il ne sait rien. Il ne sait plus. Car les mots ont toujours buté contre leurs lèvres, car les confessions n'ont jamais réussi à atteindre leur cible. Ils se sont murés dans le silence, un mutisme qui a érigé une barrière entre eux, qui a permis à ce poison qu'est la rancœur de s'insinuer un peu plus en eux, de noircir leurs cœurs d'une haine qui n'a pourtant pas su effacer l'amour. Ils ne peuvent plus se comprendre, ils ne savent plus se comprendre. Plus après tout ce qui s'est passé entre eux, après les mois à souffrir, à riposter, à encaisser les coups et les attaques. A trop chercher à se blesser, à se venger, ils en ont oublié ce qui les avait amené jusque là. Effacées, les années à s'aimer, effacés, les mots d'amour et les gestes doux. Il ne reste plus rien que la trahison désormais, et le goût amer de cette relation qui leur reste dans la bouche. Adonis élève la voix à son tour et s'approche, rien qu'un peu, juste un peu. Une proximité dangereuse, mais frustrante également. C'est trop, et à la fois pas assez pour l'Empereur. Il en veut plus, il veut sentir la chaleur émaner du corps de son ancien amant, sentir les muscles qui se tendent sous ses doigts, s'enivrer de cette sensation exquise qu'il ne connaît que très bien. Mais c'est impossible. Il doit oublier, tirer une croix sur cet aspect de leur relation, sur tous les aspects de leur relation. Et la colère l'aide, lorsqu'elle s'insinue en lui suite aux paroles du Griffith. Elle ne l'aide pas à oublier, car les mots sont lourds de sens, mais elle l'aide à ne pas céder. Les cris s'élèvent dans la pièce, signe que le futur roi a désormais perdu sa contenance. Cal tente de résister, il serre davantage les mâchoires, encaisse les paroles acerbes de l'homme qu'il aime. Son regard sombre ne quitte pas le visage d'Adonis. Et il se retient, il prend sur lui, alors que le rire qu'il déteste tant se fait à nouveau entendre, et que la voix du brun se teinte d'un soupçon de moquerie qui l'enrage davantage. Et à ce moment, il ne fait plus attention à la proximité dérangeante de son ancien amant, ne fait plus attention à leurs corps qui se frôlent presque, à sa bouche qui se trouve tout juste à quelques centimètres de la sienne. Il fait abstraction de tout, alors que les mots résonnent dans son crâne, à lui en donner la migraine. Il attend tout juste que le Griffith arrête sa tirade pour lui répondre. « Ce n'est pas ce que j'ai dit, c'est ce que TOI tu assumes. » Il élève lui aussi la voix, mais il s'en fiche. Il ne pense plus à rien, désormais, si ce n'est à ces ressentiments qui lui tordent le cœur, à toutes ces choses qu'il n'a jamais dit et qu'il ne peut plus retenir désormais. « C'est toi qui est bien naïf si tu penses que nous n'avons jamais eu conscience de la fragilité de notre Empire. » Bien sûr, qu'ils savaient. Et ils se sont évertués, pendant des années, à maintenir cette équilibre déjà bancal. Et lui a tout réduit en cendres, en accédant au trône. Il ne comprend pas, Adonis, il est incapable de comprendre. Il ne sait pas ce que ça fait d'avoir échoué, d'être devenu l'erreur que tant espéraient qu'il devienne, d'avoir donné raison à tous ceux qui ne le soutenaient pas. « Est-ce que tu penses que toutes ces familles n'en auraient pas fait de même, si c'était l'une d'entre elles qui avait gagné la guerre à l'époque? »  Le regard de Cal est brûlant, alors qu'il ne quitte pas la silhouette du brun. Et les paroles s'enchaînent, sans qu'il ne puisse rien y faire. « Mais à quoi est-ce que tu t'attendais, Adonis? A ce que je te fasse cadeau d'une partie de mon royaume? A ce que j'abandonne si facilement MON héritage? C'était bien ça, ce que tu espérais, non? Manipuler le prince héritier, le mettre à tes pieds pour qu'il puisse t'offrir le monde? » Des mots qu'il n'a jamais prononcé, qu'il osait à peine penser. Mais il ne peut plus les garder pour lui, désormais. Il n'a jamais parlé de leur relation aussi ouvertement, avec autant de franchise. « Tu pensais qu'en me disant je t'aime, cela suffirait à me faire oublier la trahison? » Ça n'avait pas suffit. C'était Adonis, qui avait été naïf, à ce moment. Naïf de croire que Cal ne ferait pas passer son pouvoir avant leur amour. Naïf de croire que l'éducation qu'il avait reçu ne surpasserait pas la force de ce cœur qui apprenait tout juste à battre pour un autre. Sa voix s'apaise quelque peu, il ne crie plus, Cal, il n'a plus la force de le faire. « Tu sais très bien que je n'oublierai jamais ce que c'est, d'être Empereur. » Et même si le poids sur ses épaules est difficile à supporter, c'est son héritage. Son héritage, qu'on lui arrache. « Ne sois pas surpris si d'ici quelques années, ma fille cherche à récupérer ce qui devrait être à elle. » Ce n'est pas des menaces, une simple constatation. Il suit la logique du Griffith, lui balance au visage la vérité de ses propos. Car désormais, c'est le futur de sa famille, que l'on arrache. Finalement, Adonis s'éloigne à nouveau, mais Cal ne se détend pas. Il l'observe, décrispe quelque peu ses mains qui s'étaient serrés en deux poings, les jointures rendues blanches par la contraction. Puis le futur roi reprend la parole, et l'Oshun ne peut s'empêcher de rire à son tour. Un rire froid, sans saveur. Un son accompagné d'un rictus hautain. Ô Adonis, le grand survivant, le héros qui a su survivre aux cachots de Launondie, à la guerre, à son père et au grand méchant loup. Si seulement il savait, si seulement il pouvait ouvrir les yeux sur la vérité. Car il serait déjà mort, si Cal avait réellement cherché à le faire tuer. Il serait mort sur la place publique, exécuté sans avoir passé tout un mois en cellule. Il serait mort comme les traîtres et les meurtriers, traité au même titre que la vermine qui croupissait dans les prisons du palais. Mais il est en vie, car malgré tout ce que le brun peut dire, il a déjà été un prince, aux yeux de l'Empereur. Le prince qui a placé un étau autour de son cœur, le prince des sentiments que le blond ne souhaite plus ressentir, plus maintenant, plus jamais. « Si ça peut t'aider à dormir la nuit, tant mieux. » Le ton est moqueur, à la fois amer. « Eartanera finira par t'oublier, comme tous les autres. Ton nom se perdra au fil des siècles, au fil du temps. » Mais moi, je te n'oublierai pas.
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: so far (calonis) so far (calonis) EmptySam 17 Fév 2018 - 13:09

Le sang palpite.
A sa gorge.
A ses tempes.
Le coeur tambourine.
Il s’exprime, il déverse sa colère, son liquide carmin provoqué par la déchirure, trop brouillonne, trop violente. Et Cal plonge encore sa main dans sa poitrine, pour en arracher quelques morceaux supplémentaire.
Adonis refuse de lui laisser tous les droits sur son palpitant?
Cal s’en empare.

Il secoue la tête, en écoutant Cal. Il refuse de l’écouter, mais comment faire autrement? Pour une fois, ils discutent. Pour une fois, ils se disent tout, sans détours, sans chercher à embellir les choses ou à se retenir. Pour une fois, ils étalent véritablement ce qu’ils pensent. Adonis n’a plus été aussi sincère depuis des mois, des semaines. Et c’est probablement pareil pour Cal.
« Non. », dit-il. Il le pense sincèrement. Non, les Osanos, les Valaeris, et les Griffith, n’en aurait pas profité pour construire un empire. « Non, et tu sais pourquoi Cal? Parce que c’est Flamaerin qui a lancé les hostilités. Eartanera n’a suivi que par alliance. Aerinstin et Aguarinui n’avaient pas d’autres choix que de se défendre. » Et aujourd’hui? C’est Eartanera qui a lancé les hostilités. Thomas, précisément. Et lui qui se place comme une sorte de divin sauveur venu libérer Aksana de la guerre, a ses conditions, dont la première: la fin de l’empire.

Ce qui suit lui cloue les lèvres ensemble, ferme son immense bouche, et fait rater un battement sur deux on coeur, qui s’affole, qui s’emballe, qui se lance dans une course terrible, complètement désorienté. Parce que Cal a raison: il a voulu le manipuler.
Il a cru y arriver.
Il a cru que Cal lui donnerait tout.
Il y a cru si fort, quel imbécile. Il pensait que Cal l’aimait, il pensait qu’ils pourraient être heureux. Adonis détourne le regard, parce qu’il sent la faiblesse humidifier ses ambres, et qu’il refuse que Cal puisse s’en apercevoir.
Il hausse les épaules. Ses dents viennent mordre doucement sa lèvre inférieure. Et Cal continue, parle de sa confession, et c’est trop. Adonis se retourne, et s’approche de la fenêtre, et en faisant  ça il en profite pour glisser un doigt sous son oeil droit et récolter la perle transparente qui s’y trouvait. « C’est vrai, à quoi est-ce que je pensais. » Il essuie la larme contre sa paume, sert le poing et laisse échapper un soupire presque amusé. « Rien ne compte pour toi. Tu n’aimes rien, si ce n’est ta couronne. Tu n’aimes que le pouvoir. » Il se retourne, le regarde, envoie la puissance de sa haine dans son regard.

Un silence, et la voix de l’empereur s’élève encore.
Il n’oubliera jamais ce que ça fait, et finalement, le glas.
Sa fille viendra, pour lui.
Pour eux tous.

Encore trop sous le choc de ses émotions trop intenses, le brun ne répond pas. Il a le regard posé sur les jardins, et se retourne juste quand Cal se met à rire. L’or de son regard se mélange au saphir de celui de Cal.
Haine.
Colère.
Une grimace déforme les traits princiers de l’homme de lave, la colère se fait physique, et il sert le poing pour éviter d’aller lui en mettre une.

Il se retient.
Ils doivent être alliés.
Il a encore besoin que Cal prononce la fin de l’Empire.
Alors il ne dit pas ce qu’il pense.
Qu’il sera le Griffith qui a récupérer le trône Eartanarien, pendant que Cal sera l’Oshun qui a perdu l’Empire.

« Tu seras un meilleur père pour ta fille que Thomas l’a été pour moi. Elle comprendra que chaque peuple a besoin de sa couronne, de sa propre couronne, comme ta soeur et ta femme l’ont compris. » Il faut redevenir diplomate, au risque de briser l’alliance.
Mais c’est si dur.

« Tu as raison. J’ai voulu te manipuler. » Il déglutit.
« C’était mon but, il y a quatre ans. » Mais ça a changé.
« Je me suis brûlé les doigts, et tu allais me tuer pour ça. »
Et il n’oubliera jamais.
Il ne l’oubliera
jamais.
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‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
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MessageSujet: Re: so far (calonis) so far (calonis) EmptyDim 18 Fév 2018 - 20:02

Le sourire amer ne quitte plus ses lèvres, alors que le Griffith riposte. Il n'y croit pas, Cal, à toutes ces paroles. Il n'y croit pas, à la bonne foi des gens. Car l'Humain est ambitieux de nature, qu'il cherche toujours à obtenir plus. Et une fois que le pouvoir s'est immiscé dans le cœur et dans l'esprit de chacun, il est difficile de ne pas chercher à en obtenir davantage. L'Oshun se persuade que tous auraient fait pareil. Il sait qu'il aurait fait pareil, s'il avait été à la place de ses parents, à l'époque. « Tu te voiles la face, si tu penses vraiment que nous ne cherchons pas tous à obtenir plus de pouvoir que ce que nous avons déjà. » Adonis le fait, lui aussi. D'une certaine façon, même s'il camoufle son ambition derrière des excuses qui sont probablement sincères, le résultat reste le même. Le sang argent qui devient bleu, la noblesse échangée contre la royauté. Plus de pouvoir. Un pouvoir qu'il pourra utiliser comme bon lui semble, mais la finalité reste la même. Cal sait à quel point le pouvoir est enivrant, exaltant.
Les mots continuent à se déverser, ils ravagent tout sur leur passage, telle la lave dont Adonis est devenu le maître. Ils se livrent une bataille sans merci,  cette pièce en est leur champ de bataille, et leurs armes, les paroles qu'ils se lancent au visage, incisives, bien plus tranchantes qu'une lame. Aucune pitié, alors que les révélations et les accusations s'enchaînent, alors que la sincérité s'immisce entre eux comme jamais elle ne l'a fait. C'est probablement ça, qui fait le plus mal. La vérité, celle qu'ils n'ont jamais souhaité entendre, celle qu'ils ont gardé pour eux en sachant les dégâts qu'elle ferait si elle était un jour amenée à sortir. Car c'est là, leur point de non retour. Car les mots ont un impact indélébile. Et il le voit bien, Cal, lorsque son ancien amant détourne le regard. Ses mots sont durs, ils amènent avec eux le poids d'une trahison que l'Empereur n'a toujours pas acceptée, et dont Adonis n'avait peut-être pas conscience. Il lui partage sa vision des choses, il agite devant eux des souvenirs douloureux, ces mêmes moments qui les ont précipité jusqu'ici. Adonis se détourne de lui, lui tourne le dos, et l'Oshun sent son cœur se serrer un peu plus dans sa poitrine. Colère, tristesse, amour, les sentiments s'entremêlent, impossible à dissocier. Il n'a jamais souhaité se servir de la déclaration du futur roi comme arme. Il n'a jamais souhaité s'en servir pour le blesser. Il aurait aimé garder en mémoire le souvenir d'un moment privilégié, qu'ils ont partagé tous les deux. Mais désormais, l'image est entachée par la suite des événements, par la trahison, par les cachots, par la fuite, par la guerre. Moment qui se présente comme le reflet parfait de leur amour, une histoire qu'ils ne peuvent plus différencier des souffrances qu'ils ont causé et dont ils ont été victimes. Leur passion, a jamais ternie par leurs propres actes, par leurs propres décisions. C'est en partie pour ça, qu'il a choisi d'abandonner, Cal. Car il est persuadé que rien ne pourra revenir à la normale, qu'ils ne réussiront jamais à trouver un nouvel équilibre pour leur relation. Car tout a changé, et qu'ils se sont fait beaucoup trop de mal pour pouvoir un jour s'aimer sans laisser la colère et la rancœur s'immiscer entre eux. Car après avoir été amants, ils sont devenus ennemis, et qu'ils ne peuvent tout simplement pas l'oublier. Pas après tout ce qu'ils ont perdu, l'un comme l'autre. Alors il reste immobile, l'Oshun, même si chaque muscle de son corps le supplie de faire un pas vers Adonis. Il ne bouge pas, impassible, alors que son cœur se meurt davantage dans sa poitrine. L'ambre lui manque, alors que son regard se heurte à la silhouette qui lui tourne le dos. L'or n'est plus là pour le réchauffer, pour le confronter. La voix s'élève à nouveau, apportant avec elle des mots difficiles à entendre, et finalement, les prunelles mordorées se posent à nouveau sur lui, et la haine le frappe en plein cœur, écrase son palpitant dans sa poitrine, comme si Adonis l’enserrait de sa propre main. « C'est ça, Adonis. Après quatre ans, tu as enfin réussi à me cerner. Félicitations. » Sa voix est calme, presque lasse, lorsqu'il prononce ces paroles. Et les mots glissent de ses lèvres, mais ils n'ont aucune valeur, aucune justesse. Il sait que rien n'est vrai dans ce qu'il dit. Lui le sait, mais pas le Griffith. Et ça le blesse, ça le détruit, de penser qu'Adonis est persuadé de ses paroles. De savoir que c'est ça, l'image que son ancien amant a de lui. Qu'il est devenu, aux yeux de celui dont l'opinion compte le plus à ses yeux, celui qu'il n'a jamais souhaité devenir. Pourtant, il peut le comprendre. Il n'a rien fait pour empêcher le brun d'avoir ces certitudes, il n'a rien fait pour prouver son amour. Il a tout fait pour le pouvoir, pour conserver son héritage, pour le transmettre un jour à sa famille. Il essaye de se convaincre de ses motivations, Cal, il essaye de se persuader que tout ça est fait pour le bien des siens, et rien que ça. Et c'est vrai, bien sûr, car dans chaque décision qu'il prend, l'Empereur pense à sa famille, aux siens qu'il essaye de préserver, de protéger, dont il essaye d'assurer le futur. Mais ça n'est pas que ça. Car Cal n'est pas un homme bon, qu'il n'est pas désintéressé. Il n'a jamais eu la prétention de l'être, et il sait qu'il ne le sera jamais. Alors il pense à lui, aussi, à ce pouvoir qui fait partie de lui, dont il ne saurait se défaire. Et il a fait passer son amour en second plan. Mais l'amour est bel et bien présent. Une passion, une flamme, qui le consume de l'intérieur. Et malgré tout ce qu'Adonis peut dire, Cal n'aime pas que le pouvoir. Il l'aime lui, de cet amour qui le détruit jour après jour, regard après regard.
Le ton de la discussion semble changer à nouveau. Ça fait légèrement sourire Cal, les mots prononcés par Adonis. Il ne sait pas, comment grandira sa fille. Quel genre de personne elle deviendra. Il espère, au fond, qu'elle prendra plus de Saeko que de lui. Il aimerait qu'elle soit aimée par leur peuple. Il aimerait qu'elle ne s'accroche pas à cet Empire, car il souhaite la voir vivre en paix. Il ne souhaite pas la voir mener des batailles qu'il a lui même perdu. Il ne souhaite pas qu'elle soit là pour racheter ses erreurs. Alors oui, au fond, il espère qu'elle saura se satisfaire de la couronne qui sera la sienne.  Le Griffith continue à parler. Il admet des choses qui lui semblent difficile à dire, et qui sont difficiles à entendre pour l'Empereur. Car même s'il en était déjà persuadé, entendre la vérité de la bouche du brun ancre une bonne fois pour toute cette révélation comme une fatalité. Et il allait le tuer pour ça. Malgré toute la rancœur, malgré toute la colère, malgré toute la haine, il en avait été incapable. Il en sera toujours incapable. Car son cœur est lié à celui d'Adonis, et que si le palpitant du brun cesse de battre, il n'est pas sûr que le sien aura toujours la force de continuer. « Et pourtant, te voilà devant moi, toujours en vie, malgré toutes les occasions que j'ai eu d'en finir. » Sa voix est presque douce, alors qu'il plonge son regard dénué de ressentiments dans celui du Griffith, alors que le cobalt se mélange à l'ambre. Il a envie de lui faire admettre cette vérité. Il en a fait, des choses, Cal, et il ne demande pas à Adonis d'oublier ce qu'il a pu lui faire subir, au même titre que lui n'oubliera jamais les actes de son ancien amant, mais il souhaite rétablir la vérité sur ce point. Il lui a fait vivre l'enfer, pendant un long mois, car il se savait incapable d'en finir avec lui. Il l'a laissé pourrir en prison, plutôt que de mettre fin à sa vie. Il n'a pas la prétention d'avoir pris les bonnes décisions, mais en vérité, il n'est pas sûr que de telles choses existent. Pas pour eux.
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‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
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MessageSujet: Re: so far (calonis) so far (calonis) EmptyDim 18 Fév 2018 - 21:24

Le grand Cal Oshun, qui sait mieux que lui ce que le pouvoir fait aux hommes, lui fait la leçon.
Mais Cal sait. Et si ils pouvaient oublier leur rancoeur, leur relation, leur haine, alors peut être que Cal pourrait l’aider. Pourrait lui donner des conseils, pourrait lui apprendre à diriger, à être roi, à penser aux détails auquel un ancien ambassadeur ne penserait pas.
Mais ils se déchirent, et ça fait plus mal qu’il ne peut l’admettre. Il préfère encore tourner les talons, dissimuler ses prunelles humides et son geste pour écraser la larme qu’il n’a pas su retenir. Il préfère se cacher, alors que tout ce dont il a envie, c’est d’aller trouver du réconfort contre lui, plonger son visage dans son cou, et sentir ses bras autour de lui. Il fuit l’être qui lui fait le plus de mal, tout en sachant que c’est aussi l’être qui lui fait le plus de bien.

Et c’est encore plus douloureux, quand Cal ne dément pas.
Le palpitant se meurt.
Lentement.
Les battements de coeur se calment, et même la respiration se calme.
Tout se calme.

Défaite.

Le silence a le son de leur respiration, qui se calquent lentement l’une sur l’autre. Celle d’Adonis sur celle de Cal, comme toujours, il le suit, il s’adapte, il le fond contre son être, comme la lave qu’il est, il adopte la forme de son être, et de tout ce qu’il est, pour être au plus près de lui.
Et le pire.
C’est qu’il le fait inconsciemment.

Et pourtant, c’est une défaite.
Adonis a perdu l’amour de sa vie, à tout jamais. Parce qu’il ne l’aime pas en retour.
Adonis a perdu celui qui fait battre son coeur de cette manière étrange et délicieusement douloureuse. Parce qu’il ne l’aime pas en retour.
Pourquoi est-ce que Cal agit comme ça, alors? Il veut presque le lui demander, les lèvres tremblent légèrement, s’entrouvre, mais aucun son ne sort. Il veut savoir, Adonis. Pourquoi me traiter comme ça? Pourquoi agir comme ça? Pourquoi ne pas te comporter comme avec n’importe qui d’autre?
Mais il a une réponse tout faite, pour les moments où ces pensées viennent effleurer son subconscient: parce qu’il veut le posséder.
Pourquoi lui?
Et bien la réponse est tout aussi impossible, indéchiffrable, que quand il pose à son propre coeur cette même question.
Pourquoi lui?

Parce qu’il est facile à avoir, dit l’un.
Parce qu’il est puissant, dit l’autre.
Parce qu’il veut être plus que ce qu’il n’est, enchaine le premier.
Parce que son regard t’embrases, réplique le second.
Parce que c’est lui, qu’ils soufflent.
Parce que c’est eux.
Parce que c’est comme ça.
Parce que… arrête de te poser la question. Parce que t’as fait quelque chose de mal, parce que tu ne mérites pas mieux, parce qu’il ne mérite pas pire. Parce que, parce que.
Parce que rien.

Ca ne s’explique pas.

C’est une défaite.
Parce que c’était la seule manière de perdre.
Parce que c’était la plus belle,
la plus cruelle,
façon de le perdre.


Alors autant l’admettre. Si il a perdu, autant admettre son but. Ses plans.
Et Cal répond, d’une voix douce. D’une voix qu’il a entendu milles fois, dire des choses sans grande importance, des mots qui s’échouent contre les tympans d’un prince amoureux. Des mots qui sont comme des vagues, qui viennent embrasser la digue, avant de repartir, et revenir, plus fort, ou plus las. Des mots qu’il a déjà dit, autrement, un message à faire passer. Et pourtant, te voilà devant moi, toujours en vie, malgré toutes les occasions que j’ai eu d’en finir.

Et pour une fois, l’esprit du brun veut bien - à besoin - d’entendre ces mots d’une autre manière.
J’aurais pu te tuer,
J’aurais du te tuer.
Mais je n’ai pas pu.


« Feyre… » il souffle, le coeur au bord des lèvres. Il s’approche, même si il ne devrait pas. Il reste pourtant à une distance respectable, il ne pourrait pas le toucher en tendant le bras. « Est-ce que c’était vrai? » Le souvenir. Le souvenir, est-ce qu’il était vrai? Est-ce qu’il était vraiment venu?

Parce que ça aurait tout changer.
Si Cal l’avait libérer, ça aurait tout changer.
Il serait entre ses bras, maintenant.
Si tant est que Cal voulait de lui

Et ça fait encore plus mal, parce qu’Adonis sait que ce n’est pas le cas. Ca n’aurait peut être rien changé. Il l’aurait laissé filé, pour continuer à lui faire la guerre, pour pouvoir le posséder encore, et encore. Pour que l’Eartanarien lui soit redevable, pour pouvoir profiter - abuser - de lui, encore. Pour en faire une sorte de trophée de guerre, de la même manière qu’on relâche les bêtes pour les traquer.

Adonis secoue doucement la tête. « Vérité ou pas, l’issue est la même. »
Ils se sont infligés trop de douleur. Ils ont été trop cruels l’un envers l’autre. Tous les coups, absolument tous, ont été permis.
« Et la prochaine fois que tu fais pénétrer une orange dans ma tête, je briserai notre alliance, et je viendrai pour toi. »
Et cette manière qu’il a de lui faire comprendre que ça, il ne le lui pardonnera jamais.

L’ambre se fait brûlante, à nouveau.
Ils ont chacun dépassés les limites.

Et ils vont chacun le comprendre aujourd’hui, dès l’aube.
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