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don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis)

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earth mutant
Adonis Griffith
Adonis Griffith
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‹ AVATAR : dylan o'brien
‹ CRÉDITS : (av) self / (icons sign) self / (gif profil) tumblr
‹ COMPTES : star n'zuzi (spoiler alert: c adonis le plus sympa oopsie)
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
‹ POINTS : 7335

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MessageSujet: don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) EmptyVen 17 Nov 2017 - 15:11

love, what did you do to me? my only hope is to let life stretch out before me and break me on this lonely road. I'm made of many things but i'm not what you are made of. Only now do I see the big picture, but I swear these scars are fine. Only you could have hurt me in this perfect way tonight. i might be blind but you told me the difference between mistakes and what you meant for me. don't say you ever loved me, don't say you ever cared. words, have you forgotten all the lies you left there so fresh, turning hopes in hell? // ft @cal oshun

Il l’avait vu. Il en était certain, leurs iris s’étaient attrapées, comme elles l’avaient si souvent fait, et le regard de l’empereur n’avait pas laissé de place au doute pour le Griffith. Il l’avait vu.

Son cœur accélère sa course dans sa cage thoracique, retenu uniquement par cette volonté farouche de rester en vie, alors qu’il n’avait eu qu’un besoin, dans cette salle du Brasier : se jeter au-devant de cet autre palpitant, venir le rejoindre avec fougue et trouver sa moitié, s’y greffer, vivre à ses côtés ou mourir de sa main. Peu importe au final, mais être avec lui, à jamais. Etre haït où être aimé, mais être quelque chose. Plus qu’un étranger, un être qui l’anime, qui remue quelque chose dans les iris sombres, qui crispe cet autre cœur glacial qu’Adonis brûle d’aimer. Mais plus que son palpitant, ce sont ses pieds qui entament une course contre l’être aimé. Le palais est un dédale de couloir enchevetré, mais Adonis le connait comme sa poche. La peur se tiraille. Petit être effrayé par le loup, il sait que si il se fait attraper il retournera pourrir où il a laissé ses cauchemars. Et cette fois, Cal ne fera plus d’erreur. Il aura sa tête d’ici au petit matin, enfin. La frayeur qu’il ressent pourrait presque le paralyser. Elle le paralyse, alors qu’il se trouve en haut des escaliers de l’aile sud du palais.

La rage, finalement. Elle arrive, elle inonde ses veines et terrasse la peur. Elle fait fuir la vilaine, prend les armes et envoie des décharges le long de son échine. La rage, son amie. La rage, celle qui le maintien en vie. Elle fait trembler ses membres et déforme ses traits dissimulés par le masque noir. Il ouvre la bouche pour lui cracher son venin, à celui qu’il sait le suivre. Mais au dernier moment, la rage est à son tour vaincue. Par la prudence. La paranoïa. Et si Cal, qui après tout ne l’aime pas, ne l’avait pas reconnu ? Et si le son de sa voix suffisait à le trahir ? Et si l’empereur ne l’avait suivi que parce qu’il voulait savoir ce que cet homme faisait, en toute impunité, dans son palais. Et si l’empereur le confondait avec un autre amant ?

A nouveau elle fait surface, la rage. A nouveau elle fait battre le sang contre ses tempes. Non, si Cal est là, c’est parce qu’il est pratiquement certain de l’identité de l’être en face de lui. Il le voit dans son regard. Mais Adonis ne dit rien, il tourne les talons, s’engouffre dans un couloir et décide de prendre un chemin qu’il connait bien, puisqu’ils menaient à ses appartements, à l’époque où il vivait au palais. Le brun avance, il a le pas vif, mais entend qu’on le suit. Il arrive à la porte qui mène sur un autre couloir, se précipite sur elle et pose ses mains sur la poignée. Il l’actionne, pousse le battant. Qui ne bouge pas. Adonis y colle son épaule, pousse encore, mais c’est peine perdue. Elle est verrouillée. Il est coincé. Il n’ose pas se retourner.

Son souffle est court, ses lèvres tremblantes. Il est coincé, le Griffith. Une proie prise au piège de plus grand que lui, de plus puissant que lui. Celui que l’on a couronné sans qu’il ne puisse le voir, sans qu’il ne puisse constater l’éclat de ce soleil. Celui qui a le pouvoir de le dire condamné, sur ses terres. Car ici, il est un homme que l’on doit tuer. Car ici, il aurait dû perdre sa tête. C’est justement dans ce palais qu’il l’a perdue, en même temps que cette aura de grandeur et de prétention naïve. Finalement, l’Eartanarien se retourne. Ses iris croisent celles, incandescentes, du blond qui hante sa vie. Il aimerait pouvoir se battre, le prince. Il aimerait pouvoir le repousser violemment, mais comment faire quand tout son corps ne répond qu’à une impulsion : celle d’un cœur en perdition.

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Cal Oshun
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‹ AGE : trente ans, une nouvelle décennie qui l'attend, qui amène avec elle, il l'espère, des jours moins sombres.
‹ STATUT : l'anneau à son annulaire le lie à alaia, sa reine. ensemble, il espère qu'ils pourront construire le futur qu'ils imaginent pour leur famille.
‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
‹ ADIUTOR : naos, à qui il a été lié pendant plus de dix ans. mais naos a perdu la vie dans l'attaque de launondie, et désormais, plus rien ne semble rattacher cal à cette époque révolue.
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MessageSujet: Re: don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) EmptyMar 21 Nov 2017 - 20:28

Il aurait pu reconnaître ce regard entre mille. Ce regard ambré qui hantait toujours ses nuits et ses pensées. Ce regard doré qu'il avait cru appartenir à un fantôme d'une autre vie, d'une autre époque. Il avait presque cru devenir fou, Cal, voyant des illusions là où elles n'existaient pas. Mais ces iris, il les avait recroisé, alors qu'il tenait fermement la main de Saeko dans la sienne. Et peut-être qu'il l'avait serré un peu plus, un peu trop, à ce moment précis. Mais le regard dans lequel il se perdait ne laissait aucune place au doute. Son cœur s'était emballé dans sa poitrine, et il avait lutté pour ne pas fendre cette foule et le rejoindre tout de suite. Et même si son palpitant semblait se réjouir de la présence d'Adonis ici, son esprit, lui, lui soufflait que tout ça était un bien mauvais présage. Car le prince déchu n'était pas là pour lui, il le savait. Il avait donné des instructions à Eurus quant aux résistants qu'il savait avoir pénétré dans le palais. Cette vérité l'enrageait, car une fois de plus l'amertume d'avoir échoué à les repousser se faisait ressentir. Encore une fois, ils avaient réussi à percer leurs défenses, à s'introduire parmi eux. Cal ne savait pas combien ils étaient, ni quel était leur véritable but, même s'il avait déjà quelques idées en tête. Il s'éloigna de la réception, accordant un regard entendu à son épouse pour lui faire comprendre qu'elle obtiendrait des explications, plus tard. Son regard était fixé sur la silhouette du brun, qui disparut rapidement par l'une des portes. L'empereur s'avança, souriant poliment aux personnes qui le félicitait sans jamais s'arrêter pour autant. Ses pas le menèrent rapidement à l'extérieur de la grande salle. Il pressa l'allure, son regard fixé sur la silhouette qui avançait plusieurs mètres devant lui. Cette démarche, cette carrure, l'Oshun était sûr de lui quant à l'identité de la personne qui le devançait. L'appréhension grandissait en lui, alors qu'il savait la confrontation imminente. Car il ne le laisserait pas partir ainsi. Jamais il ne se serait déplacé pour quelqu'un d'autre, mais quelque chose en lui le poussait à avancer, à aller à la rencontre de celui qui avait été son amant, autrefois. Pourtant, il savait que rien de positif ne sortirait de cette altercation. Et au fond, il n'était même pas certain de réussir à le retenir ici à nouveau. La simple idée de le voir pourrir à nouveau dans les cachots lui serrait le cœur, lui retournait l'estomac.  S'il avait réussi à vivre ainsi pendant un long mois, il ne le pouvait tout simplement plus alors que l'image d'Adonis derrière les barreaux était désormais fermement ancrée dans ses penses, gravée sur sa rétine. Il se souvenait de l'aspect du jeune homme, de la tristesse et de la rancune qui se reflétaient dans son regard. Il se souvenait des mots qu'ils avaient échangé, et de la décision qu'il avait pris, à ce moment précis. Il se souvenait de tout, mais rien ne s'était passé comme il l'avait prévu. Et Adonis s'était échappé, avec la certitude que Cal ne l'aimait pas, et qu'il l'aurait fait exécuté pour sa trahison. Cette vérité était dure à accepter, comme un poignard dans le cœur, comme une douleur qui irradiait dans tout son corps et qui refusait de partir. Finalement, l'empereur rattrapa le prince d'Eartenara, alors que ce dernier se retrouva coincé face à une porte fermée. Une porte qui menait vers ses anciens appartements, et qui avait été maintenue close après la fuite du brun. Une mesure de sécurité, qui finissait finalement par payer ce soir. Adonis se figea, dos à lui. Cal détaillait la silhouette de son ancien amant, ce corps qu'il connaissait par cœur, tout aussi bien que le sien. Il avança, d'une démarche lente et assurée, sans un bruit. Pourtant, dans sa cage thoracique, son cœur battait à tout rompre, raisonnant contre ses tympans. Il avança, jusqu'à ce que seuls quelques centimètres les séparent. Et il ne le quittait pas des yeux, ses iris fixés sur la nuque d'Adonis, son torse presque contre le dos du maître. Une proximité qui aurait pu être dérangeante, qui se voulait déstabilisante. Il était si proche, et pourtant il ne l'était pas assez à son goût. Son corps presque contre celui d'Adonis, il ne lui offrait ainsi aucune échappatoire, coincé entre la porte et lui-même. Finalement, le Griffith se retourna, lentement, le tissu de ses vêtements frôlant celui du costume de l'empereur. Il le dévisagea alors, ce visage à moitié dissimulé par le masque qu'il portait. Pourtant, il savait qui il avait en face de lui. Il reconnaissait ce regard doré, qui laissait transparaître une tempête d'émotions et de sentiments qui se reflétaient dans les prunelles du blond. Il reconnaissait ces lèvres, qu'il avait embrassé et dont le goût lui était beaucoup trop familier. D'un geste lent, Cal approcha sa main du visage de son amant, saisissant le masque sombre du bout de ses doigts pour le lever, dévoilant les traits qu'il ne connaissait que trop bien. « A quoi est-ce que tu pensais. » Il le trouvait tellement stupide. A peine évadé, voilà qu'il revenait dans l'antre du dragon, comme si un simple masque suffirait à lui offrir l'anonymat dont il avait désespérément besoin. Il ne savait même pas quoi dire, Cal, face à cet homme qu'il aimait désespérément, mais à qui il en voulait toujours autant. Cet homme qui détenait son cœur, et qui était parti avec, lorsqu'il s'était échappé. Et si l'Oshun ne lui en voulait pas d'avoir voulu sauver sa vie, il lui en voulait de ne pas l'avoir attendu. Il lui en voulait de ne pas lui avoir fait confiance. Il lui en voulait d'avoir prononcé ces mots, il y a quelques mois. Ces mots qui les avaient précipité dans cette situation. Et par-dessus tout, il lui en voulait pour ces sentiments qui l'étreignaient, et dont il ne savait se défaire.
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‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
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MessageSujet: Re: don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) EmptyMar 21 Nov 2017 - 23:05

Il pouvait presque sentir son souffle effleurer sa nuque, et sa chaleur envelopper son être. Adonis se sentait pris au piège. Il se retourna, et posa ses iris dans le regard brûlant de l’homme qui lui faisait ressentir un million d’émotions en même temps. Il se sentait pris au piège, mais c’était presque délicieux. Etre à lui, rien qu’à lui. Effacer le reste, lui confier son cœur à nouveau et le laisser le piétiner s’il en a envie. Adonis ne bouge pas, paralysé dans ce moment hors du temps, il ne décroche pas ses prunelles des iris sombres de son bourreau, et le laisse lever les mains pour s’emparer de son masque, presque avec douceur en comparaison à la violence de leur déchirure. Adonis retient son souffle. Son masque, c’est son bouclier. C’est ce qui peut faire la différence entre la mort et la liberté. Le prince se fige, et laisse Cal opérer. L’empereur remonte ce rempart contre la mort, comme une barrière entre eux. Il repose quelque part sur son front, alors que le blond l’observe. Il n’attend pas pour dire ce qu’il pense, Cal. « A quoi est-ce que tu pensais. » Cal l’a reconnu, malgré son masque, malgré sa perte de poids évidente dans ce costume trop bien taillé, et malgré la fine barbe qu’il n’avait pas avant. Cal le connait bien plus qu’il le croyait, a bien plus prêté attention à tout ce qui fait qu’Adonis est Adonis et pas un autre homme. Dans d’autres circonstances, le brun s’en serait rendu compte et s’en serait délecté. Il aurait adoré être l’objet de ses observations, de son attention. Etre celui qu’on n’oublie pas. Mais aujourd’hui, l’attachement de Cal pouvait lui coûter bien trop cher, à commencer par sa vie.

C’est là qu’il décide, Adonis. Qu’il n’est pas un jouet que l’on donne à un enfant capricieux. Qu’il est à personne et ne sera jamais à personne. Qu’il est libre, que son père, sa sœur, que Cal ne peuvent pas le posséder. Jamais. Il est à lui, il ne ploiera plus le genou et ne courbera plus l’échine. La rage, à nouvea, étreint son cœur. Elle fait battre l’organe vital avec violence, le fait se jeter sans relâche contre sa cage thoracique, et fait battre sa jugulaire, seul signe, pour le moment, de la colère que le brun ressent. Une colère mêlée à la frustration d’être si proche de Cal et ne pas s’autoriser à craquer. Parce qu’il s’en fiche de l’autorisation du blond. Si il ne cherche pas à l’embrasser, c’est bien parce qu’il a décidé de ne plus être faible face à cet autre être. Il ne l’a jamais vraiment été, pas comme les autres. L’arrogant Griffith, le sarcastique prince déchu ayant retrouvé son trône et son titre. L’insolent enfant qui agace, qui fait sourire. Il n’est plus rien de ça, Adonis. Il est un homme, un homme que l’on a blessé et un homme qui est prêt à se battre. Un survivant qui ne lâchera rien, ne permettra rien.

Il lève ses mains, impulsions maitrisées, et les poses sur le torse de Cal avec violence avant de le repousser. Le geste est brutal, dénué d’amour. Il le pousse de toutes ses forces – qui se sont décuplées avec ses entrainements – et est prêt à manipuler son élément si il le faut. Il ne sait pas encore bien le faire, mais peu importe. Il veut lui faire mal, lui faire aussi mal que ce qu’il souffre lui. « RECULE. » Sa voix est bien plus forte qu’il ne l’aurait voulu – il ne veut pas attirer de garde – mais la colère a pris toute la place. Adonis le pousse encore, jusqu’à ce qu’il se sente assez libre, jusqu’à ce que l’aura que dégage Cal cesse de le prendre au piège, tel un papillon pris dans la toile d’une arraignée. Qu’il arrête de le regarder comme ça, de dégager ce parfum familier et rassurant, et cette chaleur qui l’a toujours invité à venir se coller contre son corps. Adonis recule quand il a réussi à repousser Cal, presque à contre cœur. Sa mâchoire se crispe, et ses doigts se ferment en deux poings avant de s’ouvrir à nouveau. Il est nerveux, Adonis. Il est si en colère que ses mains tremblent légèrement. Il pense à tout. Saeko, leur enfant, l’annonce de son exécution, Isaure, la guerre, la prison pendant si longtemps. « Ne t’approche plus, Oshun. Ne me touche plus, je ne suis pas à toi. Je suis prince d’Eartanera, que tu le veuilles ou non, je ne serai plus jamais ta pute. » il crache tout le venin qu’il a engrangé depuis si longtemps, Adonis. Il ne sera plus sa chose, cet amant qui vient le rejoindre docilement à la date et au jour que Cal a décidé.

Finalement, après un temps de silence, Adonis répond à Cal. « A avoir ta peau, c’est tout ce à quoi je pense. » il continue de cracher son venin Adonis. « Libère ma sœur. » Hissa n’est pas sa sœur, mais c’est tout comme et Adonis la voit comme telle. Ils n’ont pas le même sang, et alors ? « Je ne te laisserai pas la tuer, pas plus que je ne t’ai laissé me tuer moi. »
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‹ AGE : trente ans, une nouvelle décennie qui l'attend, qui amène avec elle, il l'espère, des jours moins sombres.
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‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
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MessageSujet: Re: don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) EmptyMer 22 Nov 2017 - 20:52

Les secondes semblaient s'écouler comme des heures, alors que le regard sombre de Cal était plongé dans celui de son ancien amant. Il se perdait dans ses prunelles mordorées, cherchant à percer les défenses du Griffith. Cherchant à comprendre, à identifier quelque chose qui aurait pu le convaincre que les sentiments qu'ils avaient partagé ne s'étaient pas définitivement envolé. Pour continuer à alimenter l'espoir qu'il restait quelque chose à sauver, peut-être. Mais ce qu'il lisait, ça n'était pas de l'amour. C'était de la rage, de la rancœur, de la colère, de la détermination. Tant de ressentis qui camouflaient habilement l'amour qui avait un jour pu se refléter dans ce regard. Il ne semblait plus rien rester de ce qu'ils avaient partagé. Leur relation, brisée, définitivement, par les actes et les paroles qui les avaient tout deux blessé, laissant une marque indélébile sur leurs âmes et leurs cœurs. Lorsqu'Adonis leva ses mains et les posa sur le torse de l'empereur, ça n'était pas pour le caresser, au contraire. Le contact n'avait rien d'agréable, il était sec, brutal. Cal recula de plusieurs centimètres, conservant son équilibre de justesse, surpris par la force qu'avait mis le maître dans son geste. L'Oshun le dévisagea alors, sentant la colère bouillir en lui. Chaque muscle de son corps était tendu, son regard de feu braqué sur la silhouette du brun, comme s'il cherchait à l'embraser sans même le toucher. Un rire mauvais échappa de ses lippes, suite aux paroles du faux-prince. Un sourire sans joie trouva sa place sur son visage, un rictus mauvais alors qu'il sentait le feu s'emparer de lui, courir dans ses veines, alimenter tout son être. La rage du Griffith était communicative, et elle commençait à gagner l'empereur, à pourrir son âme et l'empêcher de réfléchir correctement. « Ma pute? C'est ce que tu penses avoir été? J'ai hâte de pouvoir te montrer ce que c'est, d'être vraiment ma pute, lorsque tu auras perdu ta précieuse couronne. Tu trouveras certainement l'expérience bien moins agréable.  » Des paroles qu'il ne pensait pas. Mais il voulait faire mal, il voulait rendre à Adonis ce que ce dernier lui offrait, lui rendre coup pour coup sans montrer l'impact que ces mots avaient sur lui. La souffrance, elle était bien cachée sous ce costume précieux, sous les broderies dorées et l'étoffe de la couleur de la nuit. Elle était dissimulée, faiblesse qu'il n'osait montrer ni assumer. Il souriait davantage Cal, amusé par l'attitude d'enfant d'Adonis. Un gamin hargneux, contrarié. Un gosse qui avait toujours eu tout ce qu'il souhaitait, et qui se persuadait que tout était toujours aussi simple que ça dans la vie. Ça ne l'amusait pas vraiment en réalité, pas du tout même. Car cette fois-ci, les menaces n'étaient plus dissimulées, il lui crachait son venin à la figure sans même chercher à enjoliver ses paroles. Envolé l'ambassadeur et ses frasques, disparu le beau parleur, l'orateur et le diplomate. Il ne restait qu'une âme à vif, un cœur brisé, écorché. « Tu es dans mon palais, Adonis. Que penses-tu pouvoir faire pour m'atteindre? Je ne te pensais pas aussi stupide. » Il secoua doucement la tête, presque désabusé. Un soupir exagéré quitta ses lèvres, alors qu'il reportait son attention sur le Griffith. « Ta sœur, comme tu l'appelles si bien, était traitée avec beaucoup de respect, jusqu'à ce qu'elle ne vienne partager mon lit et qu'elle ne tente de me tuer par la même occasion. Une belle tentative, je dois l'admettre, qui s'est malheureusement soldée par un échec. Mais bon, tu ne pourras pas lui reprocher de ne pas donner de sa personne pour servir ta cause, si tu veux mon avis. » Il s'aventurait sur un terrain dangereux, il le savait. Ses insinuations n'allaient pas plaire à Adonis, mais il s'en contrefichait, car c'était bien ce qu'il cherchait, attiser sa colère, le blesser comme lui l'était par les paroles assassines du brun. « Et crois-moi, si j'avais voulu la tuer, elle serait déjà en train de pourrir sous terre. » Il plongea à nouveau son regard dans celui du prince, cherchant à trouver une faille à cette haine qu'il lui balançait au visage. « Et si j'avais vraiment voulu te tuer, tu serais mort. » Cette fois-ci, sa voix semblait un peu plus douce, ses mots moins agressifs. Une révélation à demi-mots, qu'Adonis n'allait pas croire, il en était persuadé. Et comment lui en vouloir? Il ne l'aurait certainement pas fait non plus, à sa place. Comment croire l'homme qui l'avait emprisonné pendant plusieurs semaines, qui était venu lui annoncer sa condamnation prochaine, et qui n'avait rien fait pour le sortir de là? Ou du moins, qui n'avait rien eu le temps de faire. L'amertume était toujours présente dans la bouche de Cal. Au fond de lui, il ne pouvait s'empêcher de penser que tout aurait été différent, s'il était arrivé avant. S'il avait pu lui-même ouvrir la porte de cette foutue cellule. S'il avait pu l'embrasser une dernière fois, goûter à ces lèvres pour se rassurer, lui faire comprendre tout ce qu'il ressentait à son égard. S'il était arrivé avant, tout aurait été différent.
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) EmptyJeu 23 Nov 2017 - 13:45

Il pouvait le voir, la colère qui déformaient les traits visibles de Cal. Même avec son masque, l’empereur ne pouvait pas cacher ses émotions, pas à Adonis. Mais le prince était distrait que pour s’en délecter. Il était distrait par la riposte violence de son ancien amant, qu’il voyait comme un être affamé de chair tendre et appréciant tout particulièrement la sienne. Choqué par les paroles de celui qui faisait encore battre son traitre de cœur, le brun ne pu s’empêche de répondre immédiatement. De laisser s’exprimer cette vive colère qui ne demandait qu’une chose : s’échapper, vite. « Moins agréable Cal ? MOINS AGREABLE ?! Tu gardes tes putes dans les cachots, c’est ça ?! Tu les CONDAMNES A MORT ?! CA T’EXCITES, C’EST CA ?! » Le forcer. En faire sa pute. Même si Adonis sait que Cal n’est pas réellement capable d’une telle chose, il se pose la question. Il ne peut pas s’empêcher de se poser la question. Est-ce qu’il le ferait ? Vraiment ? Est-ce qu’il serait prêt, pour pouvoir le posséder, à le forcer à se donner à lui ? Rien au monde ne pourrait forcer Adonis à faire une telle chose. Il faudrait qu’il détienne Aléa entre ses griffes, et Eros, et Isaak. Et encore, il préfèrerait sans doute toujours mourir, et les entrainer dans la tombe, que de se rabaisser à être la chose de l’empereur. « Plutôt crever. » crache le prince. Et il le pense. Il utiliserait n’importe quoi, n’importe quel stratagème pour s’ôter la vie plutôt que d’être réduit à si peu de choses. Un corps que l’on consomme sans aucune envie de le réchauffer, sans aucune envie de le caresser vraiment et de l’aimer vraiment.


« Dans ton palais j’ai su y entrer. Et pas tout seul, Cal. C’est peut être TON palais mais tu n’as pas gagné la fidélité de ton peuple. Tout comme tu n’as même pas su garder celle d’Isaure. » Il frappe où ça fait mal, glissant sa langue contre sa lèvre inférieure alors qu’il se délecte de la vue de son ancien amant, enfin. Il veut le voir souffrir, qu’il se débatte avec la douleur comme lui le fait depuis des semaines. Il se fiche d’enfoncer le couteau dans la plaie. Pire, c’est exactement ce qu’il veut. Faire saigner ce palpitant de ses propres mains, se venger pour espérer mieux dormir la nuit. Qu’il est idiot, Adonis, de penser que la douleur de Cal sera un beaume sur ses blessures. Car il blesse cet homme, plus il se blesse lui-même. Plus il creuse le fossé entre eux, et plus il l’élargit. Un jour, ils auront été trop loin. Un jour, il sera impossible pour eux de se retrouver. Et selon Adonis, ce jour est déjà arrivé. C’est trop tard, Cal a été trop loin. C’est trop tard pour ce cœur qui ne bat que faiblement. La haine est plus forte que tout, plus forte que ses sentiments qui jadis faisaient bouillonner son sang. Les veines sont glaciales, et l’épiderme est gelé. Le feu s’en est allé pour retrouver son maître, loin du fils de la terre.

Hissa, son hissa, sa sœur adorée, la déesse dévouée… Trop dévouée. Elle a franchit une ligne qu’il pensait infranchissable, mais elle l’a fait pour lui. Adonis clos ses paupières une demi seconde, il laisse cette vérité couler en lui comme une lourde pierre et finit par lancer un regard dur à Cal. « Tu devrais apprendre à ne pas coucher avec les Eartanariens, Cal. L’un de nous pourrait bien finir par te tuer comme ça pour de bon… J’ai hâte. » son ton sonne faux et pour cause. Il est en colère de savoir que Cal avait couché avec un autre Griffith aussi facilement, en colère contre l’empereur d’avoir touché Hissa. Mais sa colère n’est pas dirigée contre la princesse d’ébène. Elle a pensé à bien, il le sait. Hissa ne lui ferait pas ça, elle n’a voulu que le sauver. Quelque part, au fond, Adonis se sent soulagé aussi qu’elle ait échoué. Perdre définitivement Cal serait un coup fatal dont il ne pourrait pas se relever.

Et puis ils y arrivent, sa mort annoncée, sa condamnation. Celle prononcée par Cal, pour les pêchés de Thomas Griffith et pour ceux de son fils. Le prince Eartanarien lâcha un rire, un rire malsain, dérangeant, qui n’avait aucune joie mais que du mépris. Sa nervosité s’exprimait ainsi. « Ne joue pas au plus puissant, Cal. Tu as voulu ma mort, mais ton plan ne s’est pas déroulé comme prévu, c’est tout. Ta propre sœur t’as trahi pour me sauver, et ça, ton autosuffisance ne l’avait pas vu venir. » Adonis ignorait tout de ce qu’il s’était passé après. Il ne savait pas que Cal avait décidé de faire la même chose que sa sœur, mais qu’il était arrivé trop tard. Si seulement.. Si seulement son prince était arrivé à temps, il ne chercherait pas à lui faire du mal au sein même de son palais. Il serait bien trop occupé à tenter de le revoir pour pouvoir l’aimer encore et encore.

Au lieu de ça, ils se déchirent. Au lieu de ça, ils se cherchent, s’envoient des piques et se lacèrent l’épiderme afin de faire couler plus de sang, toujours plus de sang. C’est à celui qui poussera l’autre dans la tombe, sans savoir qu’ils sont liés jusqu’à la mort. Si Adonis parvient à précipiter cet homme vers sa chute, il sait qu’il tombera avec lui. Et si c’est la dernière chose qu’il doit faire pour mourir en paix.

Il le fera.
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‹ STATUT : l'anneau à son annulaire le lie à alaia, sa reine. ensemble, il espère qu'ils pourront construire le futur qu'ils imaginent pour leur famille.
‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
‹ ADIUTOR : naos, à qui il a été lié pendant plus de dix ans. mais naos a perdu la vie dans l'attaque de launondie, et désormais, plus rien ne semble rattacher cal à cette époque révolue.
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MessageSujet: Re: don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) EmptyVen 1 Déc 2017 - 19:52

Les mots sonnaient faux dans sa bouche, comme dans celle du nouveau prince. A défaut de se livrer à un combat sanglant sur le champ de bataille, ils s'abandonnaient à une lutte sans merci dont leur unique arme était les mots qu'ils possédaient. Les coups n'étaient pas physiques, mais ils n'en étaient pas  moins douloureux. Ils l'étaient même probablement plus, même si Cal s'efforçait de prendre sur lui, de paraître détaché de cette situation qui le rongeait pourtant de l'intérieur, telle une maladie mortelle qui infectait chacune de ses veines, chaque organe, à commencer par son cœur qui ne battait jamais avec autant de vigueur que lorsqu'Adonis était en face de lui. Et il battait douloureusement, son palpitant, il hurlait au désespoir face à la distance insupportable qui les séparait, face aux paroles qui sortaient de sa bouche et dont il ne pensait pas un mot. Jamais il ne pourrait forcer le Griffith, ou quiconque d'ailleurs. Mais il voulait le choquer, il voulait le faire souffrir, lui faire imaginer les pires horreurs pour le faire adhérer à un mensonge qu'il s'efforçait de construire, jour après jour. « Tu as raison, Adonis. Je crois que la mort est bien l'unique chose à laquelle tu peux encore aspirer.  » Il ne détachait pas son regard de celui du maître, le défiant de ses iris assombris par la colère et le désir. Il était toujours présent, le désir, malgré les paroles assassines et les agissements contradictoires. Et cette fois-ci, c'était au tour du brun de toucher un point sensible. Cal sentit ses muscles se tendre contre son gré, il serra la mâchoire,  alors qu'Adonis le confrontait sur un sujet qui avait toujours été délicat pour l'empereur. Destiné à monter sur le trône, il inspirait pourtant plus la crainte que l'amour. Trop attaché à l'image de sa mère, il désespérait de se défaire de cette harpie qui lui collait à la peau, même alors qu'elle les avait quitté depuis plus d'un mois désormais. L'empeur Cal Oshun, même son nom le desservait, en réalité. Il n'était pourtant pas un tyran, et se refusait à le devenir. « Toi comme moi savons qu'il est impossible de gagner la fidélité de tous. Il y aura toujours des personnes pour me trahir, tant que je serais sur ce trône. Mais Isaure ne fait plus partie de ces personnes. » Isaure n'était pas parfaite, et il ne l'était pas non plus. Mais après la discussion qu'il avait eu avec elle, il espérait sincèrement pouvoir avoir confiance en sa jumelle. Ça n'était pas le cas, pas pour l'instant, mais avec le temps, il savait que le lien qu'ils avaient un jour partagé pourrait se reconstruire, en partie. Il leur était impossible de revenir en arrière, mais tout ce qu'il pouvait recevoir de la jeune femme était mieux que la rancœur et l’amertume qui s'étaient glissés entre eux pendant tant d'années. « Cependant, je ne pense pas que tu puisses en dire de même pour ton père, Adonis. Dis-moi, qu'est-ce que ça fait de se sentir rejeté par son propre géniteur? De savoir qu'il t'aurait laissé mourir ici sans même un seul regret? » Il s'était approché à nouveau, ignorant les avertissements de l'Eartanarien. Il savait que sa proximité était dérangeante pour le brun, et c'était l'effet qu'il cherchait à obtenir. Tout ça, il ne savait pas pourquoi il le faisait. Pourquoi est-ce qu'il persistait à entretenir cette discussion avec Adonis, au lieu de chercher à informer des gardes. A quoi est-ce que cette confrontation allait aboutir? A rien. Il le savait, Cal, il en était persuadé. Rien ne pouvait ressortir de cette entrevue. Le laisser partir, ou l'enfermer à nouveau. Etre faible, ou dire adieu à ses sentiments qui obscurcissaient son jugement. Au fond de lui, la réponse était déjà toute faite. L'empereur était incapable de voir cet homme qu'il aimait perdre la vie, surtout par sa faute. Alors il ne lui restait qu'une seule option. Et pourtant, il ne pouvait se résoudre à la choisir. « Je pense que vous manquez tous cruellement d'imagination et de détermination, pour avoir échoué aussi lamentablement. » Il haussa doucement les épaules, presque nonchalamment. Le rire d'Adonis résonna contre ses tympans, un son désagréable, qu'il n'était pas habitué à entendre de la part du jeune homme. Les paroles qu'il prononça attisèrent quelque peu la colère de l'Oshun. Comment pouvait-il être aussi aveugle? Il ne réussissait pas à le comprendre, certainement car il n'avait jamais été dans sa position. « Si tu sais tellement de choses, Adonis, dis-moi pourquoi je t'ai gardé tout un mois dans ta cellule, au lieu de te tuer tout de suite? Pourquoi est-ce que je t'ai suivi sans amener de gardes avec moi? Pourquoi est-ce que je suis toujours là, à te parler? Pourquoi, Adonis? Es-tu seulement capable de me donner une réponse logique à toutes ces questions? » Il avait haussé quelque peu le ton, se laissant porter par ses émotions qui se jouaient définitivement de lui. Cal l'observait, immobile. Il n'y avait pas de réponse logique à ses questions. La seule qu'il était capable de trouver, il savait qu'Adonis ne l'accepterait pas. Car lui-même avait eu du mal à y croire, et son comportement n'avait pas été le reflet de ses sentiments, ces dernières semaines. Mais l'Oshun savait ce qui le poussait à se comporter de la sorte : cet amour trop grand, trop fort, qu'il avait pendant longtemps réfuté mais qu'il ne pouvait plus nier désormais.
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MessageSujet: Re: don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) EmptyVen 1 Déc 2017 - 21:53

« Tu as raison, Adonis. Je crois que la mort est bien l'unique chose à laquelle tu peux encore aspirer. » Adonis a la mâchoire qui se crispe, un rictus de colère pure déforme ses traits alors qu’il lance un regard assassin à son ancien amant. « Je n’irai pas dans la tombe sans toi. » Réplique-t-il. Parce que Cal mort, il accepterait de le suivre dans le royaume de l’au-delà. C’était le grand but de sa vie, arracher le palpitant brûlant de l’Oshun pour se l’approprier enfin. Si Cal avait le sien, après tout, ce n’était que justice. Adonis ne réclamait que son droit. L’organe vital pour remplacer l’absence de celui avec lequel il était venu au monde. Ses prochaines paroles avaient fait mouche, il voyait la colère s’emparer du blond, et assombrir ses iris déjà noirs en tant normal. Adonis savoura cette petite victoire, un léger sourire déformé par la colère trônait sur sa bouche, alors qu’il observait son adversaire de la soirée.  « Toi comme moi savons qu'il est impossible de gagner la fidélité de tous. Il y aura toujours des personnes pour me trahir, tant que je serais sur ce trône. Mais Isaure ne fait plus partie de ces personnes. » Adonis pouffa, réaction provoquée par sa nervosité extrême, sa colère, son amour qu’il tentait de faire taire et la… Surprise. Soit Isaure avait réussi à berner Cal, soit Cal lui mentait. Dans les deux cas, Adonis savait que la princesse qui l’avait délivré avait d’autres desseins. Du moins croyait-il le savoir, mais les deux fiancés indomptables n’avaient plus échangé depuis des semaines. Depuis que Cal avait envoyé ses hommes chercher la blonde à Greenstall, pour l’emmener à Launondie. Adonis n’était même pas présent ce jour-là, refusant de se retrouver si proche d’hommes de mains de la famille impériale. Il avait peur qu’on tente de le récupérer pour appliquer la sentence que Cal avait prononcé. Ici, il était un homme condamné. « Oh que c’est mignon, les jumeaux se retrouve, hm ? » Le venin s'extirpait de son être avec aigreur. Adonis n’y croyait pas, il n’arrivait pas à y croire. Il ne pouvait pas y croire. Cal était un être abject et Isaure ne lui ressemblait en rien. Il aurait aimé être attiré par cette princesse sauvage, mais son cœur en avait décidé autrement. Il avait préféré le charme masculin de l’héritier qu’était Cal, à l’époque. Il s’était laissé attrapé par le charisme qu’il dégageait, formant cette aura qui l’entourait en permanence, même quand il se reposait de leurs ébats, le dos contre les oreillers de luxe de son immense lit.

Le blond repris la parole, Adonis ferma le poing et l’ouvrit, énervé par les multiples attaques de l’empereur. « Cependant, je ne pense pas que tu puisses en dire de même pour ton père, Adonis. Dis-moi, qu'est-ce que ça fait de se sentir rejeté par son propre géniteur? De savoir qu'il t'aurait laissé mourir ici sans même un seul regret? » « La sensation n’est pas très différente de celle provoquée par le fait de savoir que tu étais prêt à me tuer aussi facilement. » Quel faible. Il pense cracher ça à la figure de l’empereur, mais derrière cette phrase il y a ses sentiments qui ne prennent même pas la peine de se cacher. « Je pense que vous manquez tous cruellement d'imagination et de détermination, pour avoir échoué aussi lamentablement. » Il s’approcha de lui, l’Oshun. Adonis bouillonnait tellement de rage qu’il le laissa faire. Pire, son approche augmentait sa colère, la nourrissait, et Adonis lança sa main contre la jour de l’empereur avec une force impressionnante. Il l’avait frappé si fort que sa paume et ses doigts en souffraient au moins autant que son cœur. Il parlait des Eartanariens, comme ça. De son peuple, de ceux qui avaient voulu le venger, de ceux qui voulaient de la liberté qu’il chérissait tant, et Adonis n’allait pas l’autoriser à parler ainsi. Mais il ne trouvait pas quoi répondre si ce n’est cette prodigieuse gifle qu’il lui avait assenée. « Si tu sais tellement de choses, Adonis, dis-moi pourquoi je t'ai gardé tout un mois dans ta cellule, au lieu de te tuer tout de suite? Pourquoi est-ce que je t'ai suivi sans amener de gardes avec moi? Pourquoi est-ce que je suis toujours là, à te parler? Pourquoi, Adonis? Es-tu seulement capable de me donner une réponse logique à toutes ces questions? » Il était trop proche, et la proximité de Cal avait tendance à exaspérer le moindre de ses sentiments, et tout particulièrement ceux qui faisaient battre son cœur et laissaient s’échapper des frissons le long de son échine, comme des courants électriques envoyés par le prince des flammes. Adonis tremblait, de rage, d’amour, de désire, d’émotions contraires qui se faisaient la guerre en lui au moins autant que les deux hommes se faisaient la guerre là, maintenant, dans ce couloir désert. La vérité était qu’il n’avait pas de réponse, Adonis. Il le dévisageait sans un mot, la mâchoire crispée, les prunelles ambrées profondément ancrées à celles, plus foncées, de son némésis. Finalement, il trouva une réponse, le brun. Il haussa les épaules, c’était une réponse à laquelle il avait beaucoup pensé. La seule explication logique selon lui, et que Cal avait confirmé quelques minutes auparavant, sans même s’en rendre compte, probablement. « Parce qu’au fond, ça te fait chier d’avoir perdu un amant. Hein ? Ça te fait chier de plus avoir ton petit noble toutes les semaines dans ta chambre, à la même putain d’heure. » Il en oubliait les convenances, Adonis. Il avait toujours été un enfant terrible. Il savait être poli, distingué et diplomate, mais avec Cal, à quoi bon ? Il était son ennemi, il était l’amour de sa vie, pourquoi jouer avec lui ? « T’espères encore que je ploie le genou devant toi, Cal ? T’espères encore que je te jure allégeance, et qu’on reprenne là où on s’est arrêté ? » Sa voix s’était faite plus douce des accents de nostalgie qui régnaient sur son cœur. L’homme dégluti, il détourna le regard de celui de l’empereur, et laissa ses prunelles d’or tomber sur la vitre. Il réfléchit, un instant. Pourrait-il la briser, pour s’échapper ? Adonis espérait qu’il n’aurait pas à le faire, qu’il pourrait échapper à Cal. Mais il n’était pas dupe, Cal ne le laisserait pas s’éloigner une seconde fois. Et au fond, ce refus de lui octroyer sa liberté chérie était encore une raison de plus de le fuir.
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‹ AGE : trente ans, une nouvelle décennie qui l'attend, qui amène avec elle, il l'espère, des jours moins sombres.
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‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
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MessageSujet: Re: don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) EmptyDim 10 Déc 2017 - 18:08

Des mots, des paroles échangés qui n’étaient qu’une attaque de plus, à laquelle Cal commençait à s’habituer, au fil des interminables minutes qui rythmaient leur conversation. Il s’efforçait de ne pas accorder trop de poids aux dires d’Adonis, de laisser glisser sur lui le sarcasme et le venin qui s’échappaient des lèvres du brun. Il pouvait le faire, lorsqu’il voyait que lui-même réussissait à percer la carapace du jeune homme, à s’insinuer derrière cette haine et cette rancœur pour le toucher là où ça faisait mal, pour asséner un coup de plus à son palpitant, pour voir la souffrance se refléter dans son regard ambré. Il n’aimait pas ça, l’Empereur, lire la peine dont il était la cause dans les prunelles si expressives de son ancien amant. Mais c’était pour lui le seul moyen de supporter la propre tristesse qu’il ressentait. Son âme noircie, son cœur meurtri, il ne pouvait les accepter qu’en étant persuadé que le Griffith souffrait de la même façon que lui. Une façon de partager sa peine, égoïste certes, mais nécessaire. S’il devait chuter, il avait bien l’intention d’entraîner l’Eartanarien avec lui. Les mots d’Adonis arrachèrent un léger sourire à l’Oshun, un rictus plus qu’autre chose, une expression de toute l’amertume qu’il ressentait face à leur situation. « Tu devrais me remercier alors, grâce à moi cette vérité a été moins difficile à accepter. » Il s’approchait, dangereusement, jouant avec le feu comme s’il était le maître de ce brasier qui brûlait entre eux. Un brasier qui semblait gagner le Griffith, puisque celui-ci céda à une énième provocation du blond et leva son poing afin de lui asséner un coup bien placé au visage. La douleur était vive, lancinante, irradiant dans toute la partie gauche du visage de l’Oshun. Dans un réflexe, il passa sa main sur sa joue, le geste ne faisant qu’augmenter la douleur, mais peu importe. Il serra les mâchoires, une habitude qu’il adoptait bien trop souvent ces derniers temps. Ce coup représentait le geste de trop, l’étincelle qui alluma un feu qui ne pouvait plus être maîtrisé. Les iris sombres de Cal semblaient habités par une rage nouvelle, par un sentiment qui n’était pas présent jusqu’alors. Son corps brûlait, une sensation qui aurait pu être désagréable pour quelqu’un d’autre, mais qui ne l’était pas pour l’Empereur des flammes. D’un geste brusque, le blond réduisit la distance qui les séparait encore, forçant Adonis à reculer, le piégeant à nouveau entre la porte, derrière lui, et son propre corps, sans aucune délicatesse cette fois-ci. Son propre poing vint s’abattre contre le bois de la porte, derrière eux, alors que son autre main tremblait d’une haine et d’une rage qu’il ne réussissait pas à canaliser. Il sentait son élément gronder en lui, menacer de s’exprimer alors que son corps représentait une barrière qui risquait de s’effondrer sous la pression. La sensation du feu qui se propageait en lui, les fourmillements au bout de ses doigts, tout ça lui était bien trop familier. Cal serra le poing pour contenir ses émotions, se concentrant sur le visage de l’homme qu’il aimait et qui lui faisait face. Son regard était plongé dans celui du prince, là où se reflétaient tous les sentiments contradictoires qu’il ressentait lui-aussi. Adonis n’était que le miroir de sa propre souffrance, de leur amour partagé, de leur haine qui les étreignait tous les deux. Une haine qui aveuglait le brun bien plus que son ancien amant. Les mots qu’il prononçait sonnaient faux aux oreilles de l’Empereur. Une stupidité qui ne faisait que l’enrager davantage. « Tu penses vraiment que le monde tourne autour de toi et que tu es irremplaçable. Laisse-moi te dire une chose, Adonis. Tu ne l’es pas. » La colère l’empêchait de dire les choses qu’il aurait voulu partager avec son ancien amant. Non, Adonis n’était pas irremplaçable, pas en tant qu’amant. Il l’était cependant dans son cœur, car les sentiments qu’il ressentait pour le jeune homme ne lui étaient destinés qu’à lui. « Tu n’aurais pas dû revenir, Adonis. » Non, il aurait dû rester là où il était. Il aurait dû rester au palais Griffith, et ne jamais revenir à Launondie. Car lorsque le maître était si près de lui, Cal ne réussissait pas à réfléchir correctement. Cette proximité était perturbante, frustrante. Le regard de l’Empereur dévia vers les lèvres de son ancien amant. Une seconde s’écoula, une longue seconde, durant laquelle l’Oshun hésita, mais, porté par les sentiments à vif qui se livraient bataille dans son cœur, il écrasa ses lippes contre celles du prince. Sa main libre se posa sur la nuque du Griffith, l’attirant avec force contre lui, alors que son propre corps se pressait davantage contre celui de son ancien amant. Un baiser qui n’avait rien de doux, qui était plutôt à l’image de leur relation actuelle. Entre la haine et l’amour, le blond ne savait plus ce qu’il était censé ressentir. Il avait devant lui un ennemi, qu’il ne pouvait pourtant se résoudre à ne pas aimer. Il aurait dû le livrer aux gardes, le jeter en prison et avoir sa tête, dès les premières lueurs de l’aube, mais voilà qu’il l’embrassait à nouveau, et que, pour la première fois depuis des mois, la douleur écrasante qui consumait son cœur, et qui ne le quittait plus d’ordinaire, avait disparu.
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) EmptyDim 10 Déc 2017 - 18:37

« Tu devrais me remercier alors, grâce à moi cette vérité a été moins difficile à accepter. » Si il savait, Cal. Le brun a envie de lui cracher au visage, de le frapper. Et d’ailleurs, il le frappe. Et quand Cal tourne à nouveau la tête vers lui, la main sur sa joue, le regard sombre, Adonis se sait perdu. Et il s’en fiche. Il le défie du regard, la machoire crispée, le corps tendu. Il l’observe, et la réaction ne se fait pas attendre. Cal fond sur lui, le bloque contre la porte en bois et frappe le battant avec une force qui lui aurait brisé des os, si c’était lui qu’il avait frappé. Adonis veut s’enfuir, il s’écrase contre la porte, la proximité est beaucoup trop intense. Le prince peut sentir le parfum de son ancien amant, il enivre ses narines et fait chavirer son cœur. Le palpitant proteste, alors qu’il accélère sa course pour la vie. Aucune raison ne répond, Adonis est seul, sans réflexion possible, sans instinct de survie. Il vacille entre l’amour et la haine, avec pour seul point d’horizon le regard brûlant de Cal. Sans le vouloir déjà, alors que Cal répond de colère et de haine, Adonis glisse ses yeux sur la bouche qu’il sait douce, aimante, pleine de passion et de venin, aussi. « Tu penses vraiment que le monde tourne autour de toi et que tu es irremplaçable. Laisse-moi te dire une chose, Adonis. Tu ne l’es pas. » Le venin s’écoule, il vient toucher sa cible, empoisonner son cœur et mettre le feu aux poudres. Adonis n’est pas irremplaçable, il le sait putain, il le sait. Il a envie de le frapper encore, de le pousser. Il sait qu’il n’est rien, rien d’autre qu’un putain de corps, ou corps de putain, que l’on utilise et qu’on jette. Et toutes les questions sont balayées, il oublie la tendresse de Cal, dans les cachots. Son cadeau, sa protection quelque part. Il revoit Feyre, qui vient lui voler son intimité la plus profonde sur les ordre de Cal. Il a envie de le tuer, Cal. Il a envie d’avoir sa tête, là, tout de suite. Son regard remonte vers celui de Cal, mais déjà le blond ne le regard plus dans les yeux. Il veut répliquer, dire quelque chose, il veut même le repousser et lève les mains, mais Cal va plus vite. « Tu n’aurais pas dû revenir, Adonis. » Quelque chose change.

Ses lèvres s’écrasèrent contre les siennes. Adonis fut tellement surpris qu’il garda les yeux ouvert une seconde de trop, avant de sentir les doigts brûlants de l’empereur contre sa nuque. Et son corps se coller au sien. Son cœur battait si fort qu’il menaçait d’imploser. Adonis ferma les yeux, et lâcha un gémissement d’inconfort dans la bouche de son ancien amant. Le Griffith avait mal au dos, dans cette position, mais il s’en fichait, parce que Cal était contre lui. Enfin. Enfin. Enfin. Ce baiser réduit à néant la volonté du prince, qui enroula ses doigts dans la vestes de l’autre homme, seulement pour l’attirer un peu plus contre lui. Il répondit à son baiser avec un peu de retard, ouvrant la bouche pour se laisser envahir, mais Adonis n’était plus cet homme qui se laissait envahir. Il alla mordre les lèvres de l’homme qu’il aimait, repousser sa langue et donner l’assault dans une bataille qui n’en finirait pas de sitôt. Il perdait son souffle mais il s’en fichait. Il s’éloigna, juste pour inspirer profondément, et y retourna comme on retourne à la guerre après avoir tué un ennemi sur le champ de bataille. Ses doigts remontent contre le costume solaire de l’astre qu’il a contre lui, et viennent glisser contre la peau de sa nuque, une main va caresser les cheveux – ou plutôt, tire sur les mèches dorées, l’attirent, enfoncer ses ongles dans le crâne couronné -. Son autre main, elle, redescend contre la gorge incandescente, elle cherche déjà un chemin sous la veste, vite. Plus vite. Adonis lâche un second gémissement, cette fois d’excitation, il en veut plus. Cal allume un brasier en lui, et le laisse le détruire autant que sa colère. Le baiser n’a rien de doux, et ses mains sont aussi carnassières que ses lèvres. Si il le blesse, il s’en fiche. Il veut lui faire mal de trop l’aimer, que ses sentiments s’imprègnent et laissent des cicatrices, que son amour marque sa peau et qu’il ne puisse jamais l’oublier. Comme lui oublie ce qu’ils se sont dit, qu’il est remplaçable, que Cal ne l’aime pas, qu’il est en train de le prendre comme il l’a toujours pris, sans jamais rien lui donner en retour. Adonis refuse de se donner, il prend en retour tout ce que Cal ne lui a jamais offert, laisse sa bouche revenir sans arrêt contre celle de son amant, laisse ses dents mordre la lèvre, à sang si il le faut pour qu’il comprenne, il s’en fiche, il veut le blesser, le blesser absolument, lui faire mal, lui faire comprendre qu’il l’aime autant qu’il le hait.
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Cal Oshun
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‹ AGE : trente ans, une nouvelle décennie qui l'attend, qui amène avec elle, il l'espère, des jours moins sombres.
‹ STATUT : l'anneau à son annulaire le lie à alaia, sa reine. ensemble, il espère qu'ils pourront construire le futur qu'ils imaginent pour leur famille.
‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
‹ ADIUTOR : naos, à qui il a été lié pendant plus de dix ans. mais naos a perdu la vie dans l'attaque de launondie, et désormais, plus rien ne semble rattacher cal à cette époque révolue.
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MessageSujet: Re: don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) EmptyLun 11 Déc 2017 - 19:11

Perdu dans les mensonges, dans les attaques et les paroles blessantes, Cal s'oubliait, oubliait l'amour qu'il ressentait et la vérité qu'il voulait faire comprendre à Adonis. Les mots glissaient sur ses lèvres tel du venin, venaient empoisonner le cœur déjà meurtri de son ancien amant. La colère parlait pour lui, comme si elle avait pris possession de son corps. Il ne cherchait qu'à blesser, plus à guérir les maux qu'il avait lui-même causer, ni à réparer leur relation qui semblait pourtant déjà perdue. Il insistait, signait sa croix, confirmait tout ce que le Griffith avait jusqu'alors pensé. Il ne l'aimait pas. Adonis n'était qu'un objet, dont il appréciait disposer lorsqu'il le souhaitait. Les sentiments qu'il lui avait fait miroiter n'avaient jamais existé. Rien de tout ce qu'ils avaient partagé n'était sincère. Tout aurait été plus simple pour l'Oshun si ça avait été le cas, si toutes ces horreurs s'étaient avérées vraies. Tout aurait été plus simple, s'il n'avait pas eu à s'embarrasser de sentiments superflus, d'une humanité qu'il ne désirait pas posséder. Il aurait aimé être le monstre que l'on dépeignait, Cal. Il aurait aimé être cet homme sans cœur, sans faiblesse, ne répondant qu'à l'envie de pouvoir et au besoin de sang. Tout aurait été plus simple, mais rien ne l'était jamais, en vérité. A commencer par cette situation dans laquelle il se trouvait, et dont il ne savait comment s'affranchir. Le corps d'Adonis contre le sien lui ôtait tout bon sens. Et il s'en fichait, s'abandonnant à cette étreinte comme il ne l'avait plus fait depuis bien trop longtemps. Une lutte s'engagea entre les deux hommes alors qu'Adonis répondait avec autant d'intensité au baiser qu'avait initié Cal. Ce baiser était le reflet de leurs âmes torturées, une démonstration de la lutte qui faisait rage entre les deux amants, alors que chacun essayait de prendre le dessus sur l'autre sans jamais y arriver complètement. L'Emperer sentait les dents du Griffith abîmer ses lèvres, et le goût métallique du sang se mêler à leur baiser, mais qu'importe. C'était un combat qui se jouaient ici, et aucun des deux n'en sortirait indemne. Blessés, physiquement comme moralement. Le cœur écorché, l'âme à vif, et les marques d'un amour trop fort, trop violent, sur le corps comme seul souvenir.  La main de Cal glissa dans les cheveux du prince, saisissant les mèches plus longues à la base de sa nuque, tirant sur la tignasse sans aucune délicatesse pour l'amener à pencher davantage la tête. Il le dominait ainsi, de sa hauteur, son corps le poussant toujours un peu plus contre la porte, comme un étau qui se resserrait autour de lui, un piège qui se refermait sur lui. La chaleur qui se dégageait du corps du brun était délicieuse, mais les vêtements qui les séparaient représentaient une barrière que le blond ne pouvait plus supporter.  La main qui était jusqu'alors posée contre la porte derrière eux glissa entre eux, froissant les vêtements d'Adonis, cherchant à se frayer un passage derrière la chemise qui collait au corps du brun. L'Empereur ne s'embarrassa de défaire les boutons, se contentant de tirer avec force sur le tissu. La peau de l'Eartanarien était brûlante sous les doigts du blond. A l'image de son amant, il ne montrait aucune douceur dans ses gestes, habité par la colère et la frustration qu'il n'avait pas pris conscience de posséder avant que sa bouche ne touche celle du Griffith. Tout semblait fade, à côté d'Adonis. Le monde semblait perdre de sa saveur lorsque le jeune homme n'était pas présent pour l'embraser. Seul le brun réussissait à éveiller tant de sentiments chez Cal. Seul lui savait comment l'atteindre de la sorte, comment le blesser et le rendre fou à la fois. Il était le maître d'un secret que lui seul semblait posséder. Il était tout ce que l'Oshun désirait, et à la fois tout ce qu'il haïssait plus que tout. Un véritable paradoxe à lui tout seul, et pourtant, l'Empereur savait qu'il lui était impossible de se défaire de cet homme. Il avait signé son arrêt de mort, en posant pour la première fois ses lèvres sur celles du brun, quelques années plus tôt. Et la mort, aussi lente était-elle, n'avait jamais été aussi délicieuse.
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Adonis Griffith
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MessageSujet: Re: don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) EmptyLun 11 Déc 2017 - 21:00

Ce n’est pas doux. Ce n’est pas tout ce dont Adonis avait rêvé, enfermé dans une cellule dont Cal détenait l’unique clé. Il avait pratiquement rêvé au prince charmant, l’idiot. A un homme qui viendrait le sauver, avant de panser ses plaies à vif et l’aimer comme un aime un dieu, un roi, le soleil et la lune. Le brun n’est rien de ça, pas même un roi, même si certains veulent déjà le voir couronné. Contre la porte en bois, les lèvres prises d’assaut par plus fort que lui, Adonis n’est qu’un pauvre mortel, proie d’un chasseur plus grand que lui, qui essaie en vain de se faire le rival d’une dominance qu’il n’assoira jamais dans cette relation. Si d’habitude le brun aime laisser ses partenaires mener la danse, il en est aujourd’hui hors de question. Cal mérite sa haine, autant qu’il rejette son amour. Il mérite le sang, les ongles qu’il enfonce dans sa chaire et les dents qui martyrisent les lèvres autrefois douces. Adonis a été trop loin, et il continue. Le goût ignoble du carmin bleuté titille la langue carnassière. Il réveille en lui le dégoût, le dégoût de cet être qui abuse de lui. Mais être abusé de Cal, c’est être aimé des cieux et de l’astre solaire lui-même. Etre touché par lui, c’est être bénit à tout jamais. Adonis obéit à la main impériale qui vient tirer ses cheveux pour lui faire lever le menton. Il ne peut pas faire autrement, la peau de sa gorge est tendue et la position est désagréable, alors pour se hisser à sa hauteur, il monte sur la pointe de ses pieds et s’accroche au col de sa chemise, alors que son autre main se fait toujours violente contre la chevelure dorée. L’impatience gagne les deux amants, mais c’est la haine qui est maîtresse ici. Elle dicte sa loi au rythme des battements de cœur de l’Eartanarien. Vite. Vite. Vite. Est-ce que Cal l’entend aussi ? Sans doute. Sûrement. La main qui le piégeait contre la porte s’éloigne, seulement pour revenir se glisser entre eux. Cal tire sur le vêtement avec violence, comme s’il n’était rien. Il se fiche de savoir ce que le prince de la nation rebelle devra bien porter après, après tout, il n’est qu’un corps, non ? Une putain qui s’offre à son empereur en échange de quoi ? Rien. Parce que ce soir il n’est plus un noble, il est un prince. Le saphir qui teinte l’hémoglobine Oshun teinte aussi celle Griffith, et c’est la toute-puissance de ce monde qui se fait la guerre contre cette porte rehaussée de dorures et de riches gravures. Adonis soupire quand il sent les doigts de son amant contre sa peau, quand il sent les boutons céder sous les ordres impériaux. L’Oshun s’est frayé son chemin, détruisant tout sur son passage pour pouvoir poser sa chaleur contre le palpitant de son prince. Adonis en fait de même, ses mains glissent contre lui, il tire sur la veste, mais les bras de Cal ne bougent pas assez pour qu’il puisse la retirer. Il grogne de frustration, contre la bouche abimée du blond, et s’attaque alors à la chemise, laissant la veste à moitié retirée sur les bras de son amant. Le brun tire sur le tissu, il sent un bouton craquer même si ce n’était pas forcément son but. Il cherche à dégager le vêtement du pantalon de son amant, pour aller glisser ses mains contre la peau brûlante du maître du feu. Adonis utilise ses deux mains, il les glisse entre eux, laissant le total contrôle du reste à Cal, alors qu’il répond à ce baiser avec un peu moins de concentration, tandis que ses mains tire sur la chemise et vont défaire la ceinture. Vite. Vite. Vite. Un bruit métallique se fait entendre, mais pas aux oreilles Griffith, trop assourdies par le tambourinement brutal du sang dans ses tempes. L’homme glisse ses doigts là où le tissu n’est plus. Le bas-ventre de l’empereur est aussi incandescent que le feu qu’il maîtrise, et Adonis finit par s’affranchir de ses lèvres pour glisser sa bouche contre la mâchoire impériale. Il mordille sa peau, profite d’être le plus petit des deux pour accéder à sa gorge et retombe sur le plat de ses pieds. Les longs doigts glissent un peu plus haut sous la chemise, avant de rejoindre le dos du roi et de tirer sur sa peau, imprimant sans doute sa marque dans l’épiderme de son amant. Ils vont trop vite, alors qu’ils devraient s’aimer. Ils se précipitent, là où ils devraient prendre le temps de se reconstruire. Parce qu’ils ne sont prêts ni à pardonner, ni à oublier les affronts. Parce qu’ils ne sont pas là pour s’aimer, mais pour se détruire. Parce qu’un moment comme ça, volé contre une porte en bois, les poursuivra jusque dans la tombe. La passion de leurs ébats trouvera écho dans l’ardeur qu’ils mettront au combat. Elle sera criée en paroles de guerre, elle brûlera des contrées et déplacera des montagnes. Leur passion mettra Aksana à feu et à sang avant que l’un d’eux ne cède en premier aux affres de leurs sentiments violents.
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MessageSujet: Re: don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) EmptyDim 24 Déc 2017 - 15:22

Leurs gestes n'étaient pas fluides, leurs mouvements n'étaient pas doux. Tout deux savaient que le temps ne jouait pas en leur faveur, mais pourtant, ils avaient besoin de tout ça. Ils avaient besoin de se retrouver. Et au-delà de ce besoin, ils étaient tout simplement incapables de résister à l'attraction qu'ils exerçaient l'un sur l'autre. Une force plus puissante que la gravité, plus puissante que n'importe quel élément rationnel. Tout ça les dépassait, tout ça allait bien plus loin que les guerres de leurs deux nations, que la haine qu'ils se vouaient désespérément. Unis par un lien invisible, à l'image de ces duos maître-adiutor. Cal en venait même à se demander si un maléfice n'avait pas été placé sur eux, afin de les lier pour l'éternité. Une malédiction, dont l'Empereur se serait volontiers défait s'il en avait seulement été capable. Mais ça lui était impossible. Il ne pouvait se détacher de cet homme, et la simple idée de devoir le laisser partir après tout ça lui donnait l'impression que son cœur était pris dans un étau, qui se resserrait dangereusement autour de son palpitant à chaque séparation. Et pourtant, il revenait toujours jusqu'à lui. Il aurait pu ne pas le suivre. Il aurait pu envoyer des gardes à sa suite. Il aurait même pu ne rien faire, le laisser déambuler dans les couloirs de son palais. Mais il avait choisi de venir jusqu'ici, en sachant pertinemment que chaque pas le menait à sa perte, mais aussi à son salut. Dualité qui ne cessait de s'imposer dans leur relation. Bénédiction ou damnation. Amour ou haine. Terre et feu. Leur relation était vouée à l'échec, et pourtant, l'Oshun refusait que quelqu'un d'autre occupe un jour, dans son cœur, la place si particulière qui était réservée à son ancien amant. Adonis était sien. Il était sien lorsque Cal l'embrassait ainsi, il était sien lorsque ses mains parcouraient chaque parcelle de son corps comme s'il était sa possession, il était sien lorsque son corps épousait le sien de cette manière si exquise, il était sien lorsqu'il détenait son cœur dans sa paume et qu'il choisissait de ne pas le détruire. Et lorsque le Griffith glissait à son tour ses mains sous sa chemise, lorsque ses doigts s’agrippaient un peu trop fort à sa peau, lorsqu'il déposait des baisers brûlants contre sa gorge, Cal savait que son amant cherchait lui-aussi à lui faire comprendre qu'il n'appartenait à personne d'autre qu'à lui. Ils n'avaient pas le temps, et pourtant l'Oshun refusait de rester là, dans ce couloir, à la vue de tous. Il entendit le bruit métallique de la clé qui glissait de sa poche afin de retrouver le sol. Et s'il profita quelques secondes de plus de l'amour violent, passionnel, que lui offrait le prince, il se détacha ensuite quelque peu de lui. Il se pencha, avec une lenteur exagérée, et récupéra l'objet entre ses doigts. Il leva son regard sombre vers son amant. Ô dans d'autres circonstances, il aurait aimé profiter de cette vue, le satisfaire et l'entendre soupirer de cette manière si particulière, qui ne manquait jamais d'attiser la flamme qui brûlait dans le creux de ses reins. Il aurait aimé sentir les muscles du roi sans couronne se tendre sous ses caresses. Mais aujourd'hui, la haine qui se consumait entre eux était bien trop présente. Aujourd'hui, il voulait se montrer violent. Il voulait lui faire mal, il voulait le posséder, il voulait le dominer. Il voulait poursuivre cette lutte face au seul adversaire qui se montrait à sa hauteur. Alors il se redressa, et, sans quitter du regard son amant, il déverrouilla la porte qui l'avait piégé un peu plus tôt. Il ne chercha pas à expliquer pourquoi il avait toujours cette clé sur lui. Mais il en était reconnaissant, à cet instant même. La porte ouverte, il s'empressa de reprendre le visage du maître entre ses mains et de l'embrasser à nouveau, avec passion, avec violence. Il l'embrassait comme si sa vie en dépendait, comme si chaque baiser était une bouffée d'oxygène. L'une de ses mains se glissa alors sous le tissu de sa chemise, dans son dos, griffant la peau d'albâtre, cette peau qui le brûlait à chaque contact. Finalement, lorsque l'air lui manqua, il abandonna les lèvres de son amant afin de se débarrasser de cette veste qui le gênait. Ils n'étaient pas dans l'ancienne chambre d'Adonis, tout juste dans un salon appartenant à ses anciens appartements, mais qu'importe. Cal retourna vers le Griffith, ses mains s'empressant de défaire la ceinture du brun. Il le força alors à se retourner, l'une de ses mains venant se poser à la base de son cou, l'autre sur son bas-ventre. Tout son corps était pressé contre celui de son amant, torse contre dos, alors qu'il se penchait à son oreille, son souffle venant caresser la peau du brun. « Si tu savais comme je te hais, Adonis. » Si tu savais comme je te hais de me forcer à t'aimer si fort. Il lui murmura ces paroles de sa voix rendue rauque par le désir. Il le haïssait pour tout ce qu'il lui faisait ressentir. Il le haïssait pour les sentiments, pour la jalousie, pour la rancœur. Il le haïssait car il se retrouvait désormais face à une impasse, sans possibilité de faire marche arrière. C'était déjà trop tard, ça l'était depuis bien longtemps.
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MessageSujet: Re: don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) EmptyLun 25 Déc 2017 - 17:39

Cal fini par se détacher de lui. Malheur, non, Adonis lui lança un regard mais quand il se rendit compte que le blond s’abaissait, il ne pu empêcher le mouvement de sa langue, qui alla chercher sa lèvre inférieure avant de laisser ses dents la mordre légèrement. Voir Cal comme ça, abaissé devant lui, envoyait des décharges le long de sa colonne vertébrale et lui donnait plus encore l’envie de lui. Mais le blond ramassa une petite clé sur le sol, et après lui avoir lancé un regard, il se leva pour ouvrir la porte derrière lui. Adonis ne quitta son regard qu’un instant, pour poser les yeux sur la clé et la porte désormais déverrouillée. Le blond s’empara ensuite de son visage à deux mains, pour revenir l’embrasser. A la seconde où les lèvres de Cal touchèrent les siennes, la colère revint inonder son corps avec puissance, comme une puissante vague qui emporterait tout sur son passage. Adonis lâcha un soupire à mi-chemin entre le gémissement et le grognement alors qu’il reculait sous l’impulsion de Cal. L’empereur prenait le dessus, mais Adonis continuait à matyriser la peau impériale de ses doigts. Il senti quelque chose heurtrer le haut de ses cuisses, dans son dos, et posa une main sur la table en verre, la bouche toujours occupée par Cal, alors qu’il l’embrassait à lui en faire perdre la tête. Adonis n’avait plus du tout de souffle quand Cal s’éloigna de ses lèvres pour retirer sa veste. Le brun en fit de même avec sa chemise cassée et la laissa tomber au sol, avant de débarasser Cal de la sienne. Le blond ne lui laissa pas le temps de revenir le toucher, qu’il s’attaquait déjà à sa ceinture. Adonis et lui avaient des gestes rendus brutaux par l’impatience. Les doigts de l’empereur griffaient son bas ventre, et les siens en faisaient de même sur la peau diaphane du blond. Adonis se laissa déshabiller, alors qu’il réservait le même traitement aux vêtements de son amant. Le blond le força ensuite à se retourner, d’une poigne forte et qui était sans appel. Adonis s’exécuta sans réfléchir, et quand il sentit les mains de Cal contre lui – à son cou et à son bas-ventre – il eut un nouveau frisson. Le blond colla son torse brûlant contre le dos un peu froid d’Adonis, alors que le brun posait ses deux mains sur la table pour se retenir de ne pas tomber sous l’impulsion de son amant. La force qu’ils mettaient dans leurs mouvements le fit basculer un peu trop vite en avant, et il se retint trop brusquement. La table vacilla un peu, faisant tomber une statuette en verre qui s’éclata au sol. Adonis n’en avait rien à faire, il s’appuya sur le riche meuble, alors que Cal murmurait sa haine à son oreille. Adonis sentit une colère nouvelle l’étreindre. Il était redevenu l’objet, la pute, le type qu’on prend et qu’on jette, qu’on utilise pour se faire plaisir ou déverser sa rage. Il tourna la tête mais impossible de voir Cal, dans son dos. Il leva alors une main, la glissa dans les cheveux du blond, qu’il tira avec force vers lui, contractant ses muscles alors qu’il l’attirait sans lui laisser le choix. Il pencha la tête, pour laisser plus de place à celle de Cal, contre son cou. « Vas-y Cal, prend moi. » grogne le brun, refusant de le lâcher pendant encore quelques secondes. Finalement, il laissa sa main glisser maladroitement contre la nuque du blond, avant de la reposer sur la table uniquement pour poser l’autre dans son dos, à nouveau, quelque part sur Cal – le bas de son dos ? – pour l’approcher de lui, lui faire comprendre qu’il le voulait, maintenant, et qu’il ne voulait pas qu’ils jouent un peu avant. Il n’en pouvait plus d’attendre d’être sien à nouveau, il voulait que Cal le prenne et s’empare de son être, qu’il l’utilise pour lui prouver encore et encore qu’il n’était que ça : un corps qu’il aimait baiser de temps en temps, et peu importe comment, même debout au milieu d’un petit salon plongé dans l’obscurité et qui reflétait tout le passé d’Adonis au palais impérial.
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Cal Oshun
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‹ MESSAGES : 1182
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‹ AGE : trente ans, une nouvelle décennie qui l'attend, qui amène avec elle, il l'espère, des jours moins sombres.
‹ STATUT : l'anneau à son annulaire le lie à alaia, sa reine. ensemble, il espère qu'ils pourront construire le futur qu'ils imaginent pour leur famille.
‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
‹ ADIUTOR : naos, à qui il a été lié pendant plus de dix ans. mais naos a perdu la vie dans l'attaque de launondie, et désormais, plus rien ne semble rattacher cal à cette époque révolue.
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MessageSujet: Re: don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) EmptySam 30 Déc 2017 - 1:35

Le bruit du verre qui se brisait au sol ne détourna pas l'Empereur de l'homme qui attisait chez lui toutes ses passions. Il n'accorda même pas un regard à la statuette qui s'était trouvée jusqu'ici sur la table. Il enverrait un esclave s'occuper de tout ça demain. Pour le moment, toute son attention était captée par Adonis, par ses gestes un peu trop vifs, un peu trop violents. Il sentait que son amant n'appréciait pas les mots qu'il lui destinait, mais il n'en avait que faire. La haine avait pris le pas sur l'amour cette fois-ci, et si les deux sentiments continuaient tout de même à se livrer une lutte destructrice en lui, il se laissait aller aux travers de la colère et de la rancœur. Car il en voulait toujours au Griffith, il lui en voulait d'avoir un jour cherché à le manipuler, d'avoir profité des sentiments naissants qui les unissaient pour essayer de se hisser là où il avait toujours souhaité se trouver. Il lui en voulait pour tout ça, il lui en voulait d'être parti, et d'être à nouveau revenu ici. Il lui était impossible de l'oublier, impossible de passer à autre chose alors que le brun ne cessait de hanter ses pensées et les couloirs du palais. Chaque lieu était emprunt d'un souvenir lié au prince, à commencer par ces appartements, dans lesquels Cal n'était plus revenu depuis l'arrestation de l'ancien ambassadeur. Pourtant, cette clé, il l'avait toujours eu sur lui. Comme pour se rassurer, comme pour se laisser la possibilité de revenir ici à n'importe quel moment. Il n'avait pas pensé alors qu'il se retrouverait à nouveau en ces lieux en compagnie du Griffith. Ce dernier laissait lui aussi déborder sa haine, alors que sa main venait s'accrocher fermement aux mèches blondes de l'Oshun, tirant avec force pour l'attirer davantage à lui. Cal se laissa faire, glissant ses lèvres contre le cou de son amant, laissant ses dents marquer la peau laiteuse du prince de granit sans douceur ni retenue. La main qui était posée contre le bas ventre d'Adonis s'aventura plus bas, quelques secondes, alors que le brun manifestait son impatience. En d'autres circonstances, l'Oshun aurait voulu lui faire l'amour, pas simplement le prendre, comme Adonis le disait si bien. Il voulait lui faire l'amour, l'entendre soupirer et gémir, lire le désir dans son regard, pouvoir l'embrasser à en perdre le souffle, le faire atteindre l'extase, sans toute cette violence qui s'insinuait entre eux. Il voulait l'aimer, tout simplement, mais il n'en avait pas la force ce soir. Car aimer Adonis, c'était oublier ces derniers mois, c'était oublier les trahisons et les coups-bas, et Cal savait qu'il n'en était pas capable. Adonis non plus. Alors plutôt que l'indifférence, c'était dans la haine qu'ils se retrouvaient, dans l'amertume et la passion. Car le désintérêt était plus difficile à supporter que l'aversion. L'Oshun céda finalement au désir qui brûlait en lui, s'unissant à nouveau à son ancien amant comme il l'avait fait de nombreuses fois auparavant. Mais ça n'était pas pareil, ce soir. Les draps de satin n'effleuraient pas leur peau, ils n'étaient pas dans la chambre de l'ancien prince, dans son lit impérial. Outre le décor, c'était bien la situation qui avait changé. De deux amants, ils étaient devenus deux ennemis. Deux ennemis qui ne pouvaient cesser de s'aimer, cependant. Mais deux ennemis qui tentaient de se blesser, encore et encore. Et les marques sur leurs corps n'étaient pas suffisantes pour témoigner de cette passion dévastatrice qui ravageait tout sur son passage. Ce soir, rien n'était pareil, et pourtant, Cal n'aurait souhaité être nul part ailleurs. Car retrouver Adonis, c'était retrouver la raison. C'était retrouvé une partie de son cœur qui s'était en allée avec le brun. C'était oublier ce vide qui terrassait son âme. C'était bien plus que le prince ne pouvait le deviner, lui qui pensait n'être qu'un objet entre les mains de l'Empereur. Il était bien plus que ça pourtant. Il était la seule et unique personne qui avait un jour éveillé autant de sentiments et d'émotions chez l'Oshun. Il était cette exception, qui s'était imposée il y a déjà quelques années. Il était cette faiblesse, dont l'Empereur refusait de se séparer. Il était tout, mais pensait être rien.
Le souffle court, le cœur battant à tout rompre dans sa cage thoracique, Cal posa son front contre l'épaule d'Adonis, profitant de ce moment d'accalmie qui ne saurait durer. Il ferma les yeux, quelques secondes, ses mains toujours fermement posées sur le corps de son amant. Il ne voulait pas le laisser partir. Il savait pourtant que la séparation était inévitable, et qu'elle approchait à chaque seconde qui défilait. Il allait s'éloigner, encore, quitter ce palais pour rejoindre celui de sa famille, à Greenstall. Et Cal ne savait pas quand est-ce qu'il aurait l'occasion de le revoir, ni dans quelles circonstances. Au fond de lui, la peur irrationnelle que ce moment puisse être le dernier s'intensifiait. Car avec la guerre qui ébranlait le Royaume, plus personne n'était en sécurité. Surtout pas eux deux. Alors le blond resta un instant de plus, Adonis contre lui. Il resta là, sans rien dire, attendant que le brun rompe le silence qui s'était installé entre eux, uniquement perturbé par leurs respirations saccadées.
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Adonis Griffith
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) don't say you ever loved me, don't say you ever cared. (calonis) EmptySam 30 Déc 2017 - 13:32

Il sent les dents de son amant contre sa peau, qui dévore son être tout entier, laisse ses marques, le fait sien et juste sien. Quand Cal le mord un peu trop fort, Adonis crispe ses doigts dans sa chevelure dorée et lâche un léger gémissement de douleur. Il sait que le blond n’en aura rien à faire, et il fini par le lâcher. Les doigts de Cal s’aventurent sur son corps, au sud de son anatomie et arrache d’exquis frissons à la peau pâle et nue du prince eartanarien. L’homme ferme les yeux, mais Cal remonte déjà ses doigts pour accéder à la requête d’Adonis. Il le veut, il le veut tellement que ça commence à grossir dans ses entrailles et à prendre beaucoup trop de place. Adonis s’agrippe à la table quand Cal le rejoint, et il se mord la lèvre inférieure alors que la sensation est d’abord désagréable avant de devenir divine. Il ne peut pas le toucher, dans cette position. Il ne peut pas le voir, juste le sentir. Alors il garde les yeux clos, pour se concentrer sur les sensations que Cal lui offre. Il s’accroche à la table avec force, les jointures de ses doigts blanchissent alors qu’il sent le plaisir monter aussi fort et aussi bien que sa colère redescend et fond comme une bloc de glace au contact de flammes. Adonis ne peut empêcher les soupires et les gémissements de passer la barrière de ses lèvres. Il aime beaucoup trop ce que lui fait Cal, même si il est violent dans ses gestes, même si il n’y pas d’amour. Dans cette étreinte, il n’y a qu’un désir purement animal de se décharger d’émotions trop violentes. Plutôt que de se frapper et prendre le risque d’abimer le corps de l’autre, ils s’unissent dans leur rancœur mutuellement, dans toutes ces choses qu’ils ne peuvent pas pardonner même si leurs cœurs en ont horriblement besoin. Adonis voudrait tout oublier. Il voudrait oublier le mois en prison, mais son corps est encore affaibli par cette torture imposée par Cal. Il aimerait oublier les déceptions, oublier la mêlée que son amant lui a envoyé. Oublier l’exécution, oublier que l’homme qui est en train de se servir de lui comme ça ne voulait qu’une chose, il y a un mois : détacher la tête de son corps et l’exhiber comme trophée pour l’empire et comme exemple pour les traitres. C’est impossible, d’oublier tout ça. Adonis aurait dû s’enfuir, mais tout comme il lui est impossible d’oublier les tortures infligées par l’homme qui s’est emparé de son cœur, il lui est aussi impossible d’oublier tout l’amour qu’il a pour lui. D’oublier les gestes tendres que Cal a eu envers lui. La manière dont il a essuyé ses larmes, cette façon de l’embrasser et comment il est en train de caresser sa peau alors qu’il le prend violemment contre une table. Il ne veut que ça, Adonis. En cet instant, Cal lui donne tout ce qu’il veut. La violence, la haine, la colère. Ses mains sur lui, ses lèvres contre sa peau, son souffle dans son oreille. Son cœur bat enfin à nouveau, il se sent vivre et se sent lui, quand il est contre cet homme-là. Il se sent fort, même si c’est Cal qui mène la barque.

Le silence, seulement brisé par leurs souffles saccadés. La lumière de la lune qui filtre à travers une fenêtre dont les rideaux ne sont pas tirés, et qui est juste en face d’eux. Le verre brisé au sol, qui brillent doucement à la lueur de l’astre de la nuit. Et le front de Cal, contre son épaule. Ses bras, autour de lui. Son torse, contre son dos. La chaleur qui émane de lui, captée par le corps du brun. Adonis pose le regard sur la fenêtre, au dehors. Il regarde les lumières des jardins, la lune, et sans s’en rendre compte, l’homme se colle un peu plus contre celui qui est dans son dos. L’arrière de son crâne touche un peu la tempe de Cal, et il reste comme ça un instant. Juste quelques secondes, sans réfléchir. Son esprit est totalement vide, vidé par la violence de leurs ébats, par la possessivité maladive de l’homme qui vient de le prendre comme ça, comme personne ne l’a jamais fait et comme personne ne pourrait jamais le faire parce qu’il ne se laisserait plus jamais faire comme ça avec quelqu’un d’autre. Et puis finalement, Adonis les voit. Dehors. Les gens sortent, il voit l’agitation dans les jardins du palais et comprend. Il doit partir. Les siens l’attendent.

Mais les bras de Cal sont autour de lui, et il n’arrive pas. Il n’arrive pas à s’en affranchir. Il n’essaie pas vraiment. « Laisse moi partir. » souffle Adonis, il pose ses doigts contre les poignets de Cal, va chercher ses mains avec une douceur qui le surprend lui-même mais qui n’est que le contre coup de ce trop-plein de violence et de rage qu’il vient de laisser s’évacuer entre les bras de son amant. Adonis se retourne dans les bras de son amant, son regard heurte celui de Cal. Dans l’obscurité, ses yeux sont encore plus sombres. Comme si ils absorbaient toute la lumière autour de lui pour ne laisser que plus de noir et de ténèbres. Adonis s’y perd, l’or de ses yeux est absorbé lui aussi, il est avalé par ce monstre de puissance qu’il a contre lui. Il aimerait tellement, tellement, pouvoir rester là. Il s’imagine si bien, le brun, glisser ses bras autour de ce cou pâle et lui arracher un baiser. Il imagine si bien les bras plus puissants que les siens autour de sa taille rendue fine par un mois de sous nutrition. L’avenir qu’ils auraient pu avoir, si ils n’étaient pas prince et empereur, si ils n’étaient pas terre et feu. Ca pourrait être comme dans ses rêves. Cal pourrait refuser de le lâcher, pourrait simplement l’attirer vers l’ancien lit d’Adonis, une porte plus loin, et s’allonger près de lui pour tout oublier le temps d’une nuit.

Rien de tout ça n’arrive. Adonis s’éloigne en baissant les yeux, il détache son regard de celui, bien trop envoûtant, de son amant et se penche pour ramasser ses vêtements qu’il enfile à la hâte. « Ne me suis plus. » c’est plus une demande qu’un ordre. Il a besoin d’être libre, Adonis. Si Cal refuse et le jette en prison, encore, il utilisera toutes ses armes. Son élément, ses cris, ses poings. Adonis enfile sa chemise mais Cal a fait sauter tous les boutons et il ne peut pas la refermer. Son regard sur l’empereur des flammes est appuyé. Mais il s’approche quand même, et hésite. « Laisse moi cette nuit, ne cherche pas à me faire suivre, ne cherche pas à m’enfermer à nouveau. Fait moi la guerre, demain, mais pas ce soir. » Et il décide de craquer, Adonis. Il s’empare de son visage, de sa bouche, va l’embrasser avant de le lâcher presque brusquement, de ramasser son masque et de s’enfuir en courant au travers des couloirs du palais.
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