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while everything burns (os)

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fire nation
Cal Oshun
Cal Oshun
fire nation
‹ MESSAGES : 1182
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‹ AGE : trente ans, une nouvelle décennie qui l'attend, qui amène avec elle, il l'espère, des jours moins sombres.
‹ STATUT : l'anneau à son annulaire le lie à alaia, sa reine. ensemble, il espère qu'ils pourront construire le futur qu'ils imaginent pour leur famille.
‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
‹ ADIUTOR : naos, à qui il a été lié pendant plus de dix ans. mais naos a perdu la vie dans l'attaque de launondie, et désormais, plus rien ne semble rattacher cal à cette époque révolue.
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while everything burns (os) Vide
MessageSujet: while everything burns (os) while everything burns (os) EmptyDim 21 Jan 2018 - 23:05

Oh no more apologies need be exchanged Oh no words could ever help relieve this pain All our silence could not excuse Disappoint or further prove Anything other than what we already know Easier to live with pain than have to let it go


Adonis,

Je crois que t’écrire sans jamais envoyer ces lettres est devenu une habitude à laquelle je me suis attaché. Je n’ai, jusqu’à présent, trouvé de plus bel exutoire. Je n’ai ni le cœur ni l’esprit à partager mes maux avec personne, si ce n’est toi. Mais tu n’es pas ici. Tu ne l’as plus été depuis bien longtemps, et pourtant, j’ai l’espoir qu’un avenir plus radieux nous attende désormais. Du moins, je l’avais, jusqu’à cette nuit.

Je n’arrive pas à trouver le sommeil, Adonis. Pas lorsque je sais l’abomination qui se produit dans les rues de la Capitale, et à travers tout le Royaume. C’est mon peuple, que l’on assassine. Des hommes, des femmes, des enfants, qui n’ont pas choisi leur sort. Des personnes comme toi. Je ne peux m’empêcher d’y penser. J’espère que tu es en sécurité.

J’ai trop longtemps repoussé l’échéance, depuis la fin du virus. J’ai repoussé ce moment, car je savais que j’allais être amené à prendre une décision difficile. D’une certaine façon, j’imagine être responsable de cette purge. Les sacerdos ont profité de mon silence pour distiller leurs paroles perfides dans le cœur des gens. Pourtant, je n’approuve pas cette action de leur part. J’espère que tu le sais.

Même si c’est difficile de l’admettre, je crois que ma décision est déjà prise. Mais Adonis, si tu savais ce que ça me coûte.

Ça n’est pas comme ça que j’imaginais mon règne, ni ma vie. Je ne suis pas sûr de vouloir être cet homme que je suis devenu, mais ai-je vraiment le choix ?

Sois prudent, Adonis.
Avec tout mon amour.
Cal


Il posa la plume sur la table d’ébène, son regard se posant sur la lampe qui éclairait faiblement le bureau. Il plia la lettre avec minutie, avant de la ranger dans une boite qui contenait déjà d’autres écrits, tous destinés à la même personne. Cal ferma soigneusement le petit coffre, avant de se lever et de s’éloigner de la console. D’un pas lent, il avança jusqu’à l’une des fenêtres de la pièce, dont il écarta les rideaux pour observer la ville, en contrebas. Tout lui semblait tellement lointain, et à la fois si proche. Les rues semblaient allumées par une multitude de petites flammes, qui brillaient d’une lueur intense, vues d’ici. Des lumières, allumées ci et là, dans les maisons, dans les ruelles. Launondie semblait paisible, depuis leur palais d’ivoire. Pourtant, l’Empereur savait que la mort et la désolation hantaient les rues de la Capitale, ce soir. Il entendait presque les cris et les pleurs, pouvaient les imaginer avec une clarté désarmante.
L’Oshun se détourna bien vite de la fenêtre, retournant sur ses pas afin de quitter cette pièce. Il poussa une porte ornée de dorures, qui le mena jusqu’à la chambre qu’il partageait avec son épouse. Silencieusement, il avança jusqu’au lit conjugal, son regard posé sur la silhouette endormie de Saeko. Il détailla ce visage qui faisait partie de son quotidien depuis plusieurs mois déjà, dont il avait appris à connaître chaque détail, chaque particularité. Elle semblait paisible, ainsi, même s’il savait qu’elle avait difficilement trouvé le sommeil, ce soir. Il lui avait dit qu’elle était en sécurité ici, pourtant il n’en était plus vraiment sûr désormais. L’Empereur poussa un léger soupir avant de repousser les draps de soie, s’allongeant près de son épouse. Son corps était épuisé, son esprit aussi, pourtant, il n’arrivait pas à trouver le sommeil. Il essaya de fermer les yeux, mais les images de Saeko, d’Adonis, de sa mère, semblaient gravées sur sa rétine. Le choix qu’il allait devoir prendre ne cessait de lui revenir en mémoire. Une décision qu’il se devait de prendre seul. Un fardeau qu’il ne pouvait partager avec personne. Une croix qu’il allait devoir porter sur ses épaules pour toujours. Le seul décisionnaire d’une fin qui n’aurait rien d’heureuse. Alors même qu’il n’avait pour l’instant rien annoncé, il sentait déjà l’amertume s’emparer de lui, la nostalgie d’une époque qui ne serait bientôt plus, et d’un futur qui aurait pu être. Le poids de l’incertitude, du doute, de ne jamais savoir s’il avait pris la bonne décision ou pas. Et surtout, la déception. La déception de ne pas avoir réussi. La déception de ne pas avoir été celui que l’on attendait qu’il soit. La déception d’avoir donné raison à tous ses détracteurs, qui ne le jugeaient pas à même d’hériter de cette couronne à laquelle il avait pourtant aspiré toute sa vie. Et toujours l’ombre de la matriarche qui planait au-dessus de lui, qui semblait le suivre, où qu’il aille. La dragonne qui le jugeait, lui qui s’apprêtait à détruire l’œuvre de sa vie. Pourtant, ça n’était pas la seule chose que Cal s’apprêtait à détruire. Par sa décision, il détruisait le futur qu’il avait imaginé avoir, mais qu’il n’aurait jamais.

L’aube se leva enfin, le ciel se colorant d’une teinte rouge-orangée, comme un écho au sang qui avait coulé cette nuit, aux personnes qui étaient tombées, aux vies qui avait été ôtées. Pourtant, le jour ne chassa pas cette haine qui s’était fermement ancrée dans le cœur des Hommes.
Cette nuit, Cal ne trouva pas le repos.



Il serrait fermement le tissu précieux entre ses doigts, ses iris redessinant les courbes manuscrites, imprimant le prénom dans son esprit. Comme s’il s’agissait déjà d’un souvenir dont l’Empereur ne voulait se défaire. Elysia. Cal sentit son cœur se serrer à la simple pensée de sa fille, de celle qui aurait dû être son héritière. Mais elle n’était plus son enfant, désormais. Il l’avait perdu, lorsqu’il avait prononcé ce discours. Il l’avait perdu, lorsque Saeko avait quitté le palais. Et même s’il était le responsable de cette fatalité, il n’arrivait pas à l’accepter. Il avait tout perdu, Cal. Son épouse. Son héritière. Son Empire. Il avait assisté à la destruction de son présent, de son futur, par ses propres flammes. Et désormais, la chute était terrible. Il ne s’attendait pas à ce qu’on le comprenne. Car personne ne le pouvait. Il savait que ses décisions n’inspireraient qu’incompréhension, désapprobation et haine. Il savait qu’on le pensait insensible, imperméable face au désespoir de son entourage. Pourtant, il avait senti son palpitant se tordre, lorsqu’il avait posé son regard sur celle qui avait été son épouse. Davantage, lorsque ses iris avaient glissé plus bas, jusqu’à son ventre arrondi. En rompant leur union, en la laissant partir, il avait failli à toutes les promesses qu’il avait pu lui faire. Des promesses qu’il avait pourtant prononcé avec sincérité, à l’époque. Mais le sort l’avait forcé à faire des choix qu’il ne pensait jamais avoir à faire un jour. Il avait passé des heures à réfléchir, à envisager chaque solution qui se présentait à lui, à en imaginer les répercussions. Pour cette raison, il pouvait affirmer avec certitude que la solution idéale n'existait pas. Dans chaque scénario, il était amené à faire des choix qui lui coûtaient toujours beaucoup. Au final, il avait dû prendre une décision, celle qui, selon lui, leur offrait le plus de chance, à lui et à son entourage, à tous ceux qui comptaient sur lui pour ne serait-ce qu'avoir un futur. Car c'était bien ça, l'enjeu principal. Vivre ou mourir.

Il avait tout perdu, Cal, et il ne pouvait s’en prendre à personne d’autre qu’à lui-même. Elysia ne verrait jamais le jour. Elle était désormais une chimère, un fantôme qui n’avait pourtant jamais vécu, mais qui le hanterait toute sa vie.
Les mains tremblantes, l’Oshun sentit toutes les émotions qu’il pouvait ressentir prendre le contrôle de son être. La tristesse. La colère. La mélancolie. La solitude. L’amertume. Des sentiments qu’il ne pouvait canaliser. Voilà des semaines qu’il prenait sur lui, qu’il s’efforçait de ne rien montrer, de ne pas laisser ce qu’il pouvait ressentir percer l’armure qu’il s’était construit au fil des années. Mais aujourd’hui, s’en était trop. La couverture qui se trouvait toujours entre ses mains s’embrasa sous l’assaut de ses flammes. Un feu rougeoyant, symbole de cette pureté qui n’était plus commune à tous. Ce même feu qui lui avait coûté sa famille.  
Bientôt, il ne resta rien d’autres que des cendres du bout de tissu. Les mains toujours tremblantes, Cal observa les restes de cette vie à ses pieds. Il ne restait plus rien désormais.


Adonis,

Il est tard encore, alors que je t’écris cette lettre. Encore une fois, je n’arrive pas à trouver le sommeil.

Je sais qu’aujourd’hui est la date de ton mariage avec Izolda. J’espère que votre union sera plus longue et heureuse que celle que j’ai partagé avec Saeko.
J’imagine que tu dois t’amuser, ce soir. J’espère que tu le fais en tout cas. J’espère que tu profites de ce moment d’accalmie, car qui sait quand viendra le prochain.

Je ne sais pas vraiment pourquoi je t’écris, cette nuit. Je ne sais pas ce que j’ai envie te dire. Les mots me viennent au fur et à mesure que je les couche sur le papier. Comme si mes pensées se déversaient sans même que j’en ai conscience.

Je suis fatigué, Adonis. Je suis épuisé, et pourtant il m’est impossible de trouver le sommeil. Je crois que mes choix pèsent sur mon âme, tout comme l’incertitude du futur qui m’attend. J’ai perdu tellement de choses durant les derniers mois. Je t’ai perdu toi, pour commencer. J’ai perdu mon Empire. J’ai perdu ma femme. J’ai perdu mon héritière. Enfin, je ne peux pas vraiment dire que j’ai perdu tout ça. Car perdre quelque chose implique que cela soit involontaire. Or, les décisions qui m'ont amené jusqu'à cette situation sont les miennes.

Ils se demandent tous comment j’ai pu faire ça. Je ne peux leur apporter de réponse, car je ne le sais pas moi-même.
Saeko était ma femme. Elysia ma fille. L’Empire mon héritage. Et toi, l’amour de ma vie. Et désormais, tout ça n'est plus. J’imaginais un futur qui ne verra jamais le jour. Et il est difficile de m'y faire.

Tu sais, je pense que ma mère avait probablement raison de douter de moi. Il me semble que je finis par détruire tout ce que je touche.

Regarde-moi, en train de me lamenter dans une lettre que tu ne liras jamais. Je ne sais pas pourquoi je continue à faire ça. Je ne suis pas sûr que cela m’aide, mais je ne sais pas si quelque chose le peut, en réalité.

Profite de ta nuit de noce.
Cal
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