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Elle se froisse, la poupée des cieux, dés que ses orbes translucides effleurent la silhouette du monstre de feu. Elle laisse échapper un soupire alors que ses doigts viennent nerveusement s'enrouler dans sa chevelure d'argent. Les flammes séductrices de la divine s'étouffent dans la froideur de ses yeux. Elle se ferme, naturellement, elle ne lui laisse pas la moindre chance, ses pensées perverties par les rumeurs qui filtrent à l'égard de l'enfant du feu. Vulgaire gamine qui se croit déjà femme, elle pense avoir le luxe d'échapper à cette furieuse alliance dont elle ne veut pas. Capricieuse, elle invoque des raisons plus nébuleuses les unes que les autres, enchevêtrée dans des manigances qui lui échappe. Et pourtant, elle croit avoir le contrôle, la terrible enfant des airs. Elle croise ses bras contre sa poitrine alors qu'elle fait fasse à celui que devrait devenir son époux. Elle plante son regard dans le sien, méprisable petite créature qui laisse l'air glacé emplir l'air qui s'infiltre entre leur corps. Il lève la main, l'approchant du visage de la belle qui s'en écarte avant de venir frapper cette main protectrice qu'elle considère pourtant comme une menace. Elle sait, au fond d'elle, elle se doute, qu'il ne veut pas lui nuire... Mais c'est plus fort qu'elle, elle le repousse, constamment, inlassablement. Elle est cet animal, farouche et sauvage, qui ne se laisse pas dompter, par crainte de tomber. Il baisse sa main. Elle croit deviner les traits de son visage se crisper. Elle savoure son oeuvre, la sublime, un sourire venant allumé des paillettes dans ses orbes myosotis. Elle se plaît dans les brisures qu'elle lui inflige, satisfaite de ne pas être la seule à livrer ses failles bien malgré elle. Il a vu ce qu'elle n'a laissé voir à nul autre, ce qu'elle dissimule sous des couches de maquillages, des bijoux et des étoffes luxueuses... Mais il a vu au delà des apparences, au delà du masque derrière lequel elle ne cesse de se dissimuler. Ses yeux la transpercent, comme s'il était capable de lire en elle, de comprendre le moindre de ses silences. Elle ne supporte pas, cette vulnérabilité qui lui étreint furieusement le cœur, ramenant à la vie un spectre dont elle n'a jamais réellement fait le deuil. Elle se dérobe, la vulgaire poupée de chiffon, alors qu'elle se détourne légèrement de lui, fuyant son regard par crainte qu'il n'y saisisse des vérités qu'elle n'est pas prête à affronter.  Je n'ai pas besoin de temps, Swanson. Qu'elle crache vénéneuse. Elle joue au grande, alors qu'elle est qu'une môme qui crève de trouille. Il a un sourire sardonique alors qu'il se saisit de son bras, l'obligeant à approcher alors qu'il dégagé le tissus de sa carne nécrosée. Il la relâche presque aussitôt, bestiale, il se contient, se retient, elle le voit et pourtant, elle le foudroie du regard. Laisse moi en douter, princesse. qu'il lâche finalement.