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with the taste of your lips i'm on a ride (calonis christmas gift)

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earth mutant
Adonis Griffith
Adonis Griffith
earth mutant
‹ MESSAGES : 7608
‹ AVATAR : dylan o'brien
‹ CRÉDITS : (av) self / (icons sign) self / (gif profil) tumblr
‹ COMPTES : star n'zuzi (spoiler alert: c adonis le plus sympa oopsie)
with the taste of your lips i'm on a ride (calonis christmas gift) Tumblr_natdrvfOxl1qetpq0o1_250
‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
‹ POINTS : 7335

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MessageSujet: with the taste of your lips i'm on a ride (calonis christmas gift) with the taste of your lips i'm on a ride (calonis christmas gift) EmptyLun 25 Déc 2017 - 16:58

A guy like you should wear a warning, it's dangerous i'm falling. there's no escape i can't wait, i need a hit baby give me it. it's dangerous, i'm loving it. too high, can't come down. losing my heart, spinning 'round and 'round, do you feel me now? with the taste of your lips i'm on a ride, you're toxic i'm slipping under. with the taste of your poison paradise, i'm addicted to you, don't you know that you're toxic? and i love what you do, don't you know that you're toxic? it's getting late to give you up // ft @cal oshun // soundtrack

C’est trop, s’en est beaucoup trop. C’est comme si son cœur allait imploser d’une minute à l’autre. Penser à autre chose devient difficile, voire impossible. A quoi bon avoir le monde à ses pieds, si il n’a personne pour partager son bonheur ? Au final la couronne ne l’intéresse plus. Il ne veut plus rien, si ce n’est lui. Lui qui hante ses pensées, qui le rend fou. Lui qui rejoint ses rêves et ses cauchemars, toutes les nuits. Lui, dont le fantôme de ses mains et de ses lèvres et partout sur son corps abimé. Adonis ne dort pas, pour changer. Il se lève, sans déranger les draps et la belle brune qui dort à côté de lui. L’homme enfile des vêtements rapidement, et des chaussures. Il quitte ses appartements, et le château de Foushin. Le Griffith va chercher sa monture, la belle Achlys, et il l’enfourche sans une once d’hésitation. C’est trop, beaucoup trop à supporter. Les images que Feyre a glissé dans sa tête y restent gravées, et reviennent le hanter de plus en plus souvent. Et si ce n’était pas vrai ? Mais quelque chose au fond de son cœur lui souffle que c’est la vérité, et qu’il doit tenter le tout pour le tout. L’homme talonne sa belle blanche, et la fait cavaler dans la nuit à travers Eartanera.

Au petit matin, le château de Foushin sera en effervescence. Le prétendu roi n’est plus là, et sa monture non plus. Adonis s’en fiche, il continue de chevaucher la belle jusqu’à la frontière. Le voyage sera long, mais il est déterminé. L’homme sait qu’il n’oubliera jamais ses blessures. Un mois de prison, des humiliations, du désespoir. Il sait aussi que le seul moyen de guérir est d’accepter de laisser son cœur battre auprès de celui à qui il appartient. Le prince parcourt sa nation sans aucun problème, et puis, il les entend. Les éclats d’épées, les cris des hommes qui se battent. Une bataille est en cours. Adonis ralenti l’allure et arrive à la lisière du camp eartanarien. De là où il est, il voit la frontière, et les déserts flamaeriens qui s’étendent de l’autre côté. Il ne peut pas passer par là, Adonis. Son regard se perd, quand un garde vient l’apostropher. « Votre Altesse ! » Adonis baisse le regard. Il ne veut pas être coincé, il veut s’enfuir, continuer sa route, retrouver Cal.

« Les troupes de l’empereur sont bien trop nombreuses. Vous apportez du renfort ? » Officier, il le voit sur sa poitrine, l’insigne. Adonis crispe la mâchoire. Il regarde au loin, Launondie est quelque part par là mais… « Certains disent que l’empereur en personne présent, votre père est parti sur le champ de bataille. » Le cœur du brun s’emballe. Si Cal est présent, et que Thomas le trouve, il ne donne pas cher de sa peau. Thomas est un guerrier aguerri. Il l’a longtemps admiré pour ça. Le brun déglutit et hésite. « Je n’ai pas de renfort. » fait-il en posant l’ambre sur le champ de bataille. « Retournez vous battre, officier. » Il n’attend pas de réponse, et talonne Achlys vers le camp. Adonis hésite, il sait que sa jument est trop visible mais il n’y a plus aucun autre cheval de guerre. Le brun apostrophe un forgeron et exige une arme. Il est fou, d’y aller quand même, Adonis. Il s’en fiche de mourir. Si Cal meurt, il s’en fiche de mourir aussi.

La bataille fait rage, le sang dégouline contre l’armée qu’il a emprunté et Adonis a subit quelques coups lui-même. Il est toujours sur sa belle jument, bien qu’elle semble avoir du mal à rester debout. Il s’est rapproché des lignes ennemies, bien trop dangereusement. Au loin, il voit son père décimer des dizaines de soldats de l’empire avec sa maîtrise. Il prouve qu’il est roi. De leur côté, les maîtres du feu brûlent les terres eartanariennes sur lesquelles ils sont. Une forte odeur de fumée se dégage, alors que des murs de terre sortent du sol pour protéger les soldats. Adonis saute de sa jument, alors qu’elle s’arrête et tombe sur le sol. La terre salit sa peau et ses vêtements, plus encore que le sang et les cendres. L’homme ne réfléchit pas, il court vers l’endroit où il voit son père. Un peu plus loin, sur son propre cheval, il a vu l’éclat d’un casque impérial, de l’or et une couronne forgée. Des flammes dévastatrices qui s’échappent de cet homme et de ses protecteurs. Adonis court, mais on l’attaque. Le brun se défend, il utilise même son nouveau pouvoir et une lave infernale vient entourer certains hommes. Elle se fait dévorante, alors qu’il ne la contrôle plus. Elle tue ennemis et amis, mais lui laisse au moins la voie libre. Le brun se précipite encore.

Au loin, les deux têtes couronnées se rapprochent. Adonis lâche son épée pour aller plus vite, les blessures qu’il a sur le corps, il ne les sent même plus. Il envoie les entrailles de la terre à tous ceux qui veulent le voir tomber, et quand il arrive assez proche, il voit Thomas lancer une multitude de piques de pierres en direction de l’empereur. « NON ! » crie Adonis, instinctivement, lançant son bras vers les projectiles.  Ceux-ci fondent et n’atteignent pas leur cible. Ils tombent avant, brûlent des soldats des flammes sans que ceux-ci ne puissent rien y faire. Thomas tourne la tête et voit alors son fils. Adonis a la figure à moitié en sang et à moitié recouvert de suie. Il n’hésite pas. Il a fini d’hésiter, Adonis. Il est parti pour une bonne raison. Depuis trop longtemps, il s’est détaché de son père. Il a été happé par un autre, d’une manière bien plus dangereuse et bien plus exquise. Le prince fait acte de trahison, quand il frappe la terre avec son pied. Elle s’ouvre, la terre, elle crache son venin brûlant et aspire tous ceux sur son passage. Thomas ne peut rien y faire, il tente de maîtriser son élément mais il fond, littéralement, sous les ordres d’un fils impétueux. Le roi lâche un cri magistral, et Adonis profite du choc de ses hommes pour s’enfuir.

Il vient de trahir sa nation devant l’armée de son père. Il vient de se parjurer devant les yeux mêmes de l’ennemis. Le combat cesse, alors que le brun court vers son seul espoir : les lignes impériales. Il entend la voix de son ancien amant ordonner des choses. Personne ne l’attaque, mais un soldat arrête sa course et l’attrapant par le bras. Adonis se débat, il menace de faire brûler la terre encore mais un cheval s’arrête devant lui. « Emmenez-le dans ma tente. » Adonis lève les yeux et aperçoit le regard sombre sous la visière du casque. Il arrête de bouger, de se débattre. C’est son cœur qui prend le relais et qui se jette avec force contre sa cage thoracique, comme pour rejoindre cet autre. Adonis le sent s’exprimer si fort qu’il a envie d’ouvrir la bouche pour tout dire, mais il se retient. Le garde le tire, et le force à bouger. Il le suit à travers le camp ennemi. Ses jambes sont faibles. Il a trop couru, s’est trop battu. Les entailles et les brûlures sur son corps sont fraiches et suintent encore de sang, de crasse, d’autre chose. Le brun gémit de douleur quand le soldat le pousse dans la tente, et attend debout au milieu de riches tentures.

« Je devrais te faire tuer. » Cal est derrière lui, Adonis se retourne, épuisé, il n’a pas pratiquement pas dormi la nuit précédente et ses muscles ont été poussés à bout. « Pour t’avoir sauvé de mon père ? » Cal le dévisage un instant, il pose son casque sur une table et retire son armure sans se presser. Adonis ne dit rien, il le regarde. Tout ce qu’il veut, c’est s’approcher, s’emparer de son visage, et l’embrasser. Il n’a pas conscience qu’il ne résiste pas à ce besoin, et s’approche de son ancien amant sans en avoir donner l’ordre à ses pieds. Cal semble aussi surpris que lui quand Adonis pose ses mains contre sa nuque, se hisse sur la pointe des pieds et va chercher ses lèvres. Le baiser est doux, plein de non-dits. Il n’est en rien proche de la violence de leurs derniers ébats. Il a un goût de cendres et de sang, qui se trouvent un peu partout sur le visage d’Adonis et sur ses lèvres. Cal fini par le repousser doucement, et Adonis se laisse faire, comme toujours. Il obéit, parce que c’est plus fort que lui. Il ne peut pas faire autrement que de tenter de lui plaire, surtout aujourd’hui, alors qu’il est venu pour le voir, pour tout lui dire, pour chercher son salut ou sa mort. « Il y a un mois encore tu jurais de vouloir me tuer, Adonis. » Le brun ne lâche pas les iris de son amant. C’est la vérité, il le lui avait dit. Il l’avait haït, parce que son cœur ne savait pas faire autrement. A trop l’aimer, il en était venu à le détester. Il savait que Cal ressentait la même chose, mais désormais, le palpitant du brun battait d’une ardeur nouvelle. Il battait d’espoir et de désir. « Je ne peux pas… » souffle-t-il. Il s’approche encore, s’en fiche des avertissements que Cal lui envoie avec son regard. Il pose une main sur le ventre de l’empereur, les doigts légèrement tremblants et le regard humide d’émotions qu’il n’arrive plus à contenir. Il peut l’apercevoir dans le regard de son ancien amant : il est intrigué, et peut être autre chose, aussi. « Je ne dors plus. Depuis des semaines. Rien n’a de saveurs, rien n’en vaut vraiment la peine. » Cal le regarde sans rien dire, Adonis baisse les yeux sur sa main, posée contre l’abdomen brûlant – même à travers le tissu -  de son amant. Sa voix est faible, aussi tremblante que sa main qu’il laisse poser là comme pour absorber un peu de force de l’homme qu’il aime. Cal ne semble pas en être dérangé, pas vraiment du moins. Il est trop concentré sur ce qu’Adonis lui dit que pour penser à s’éloigner de son contact. Le cœur au bord des lèvres, Adonis continue. « Je t’ai dit que tout ce que je voulais, c’était Eartanera… » Il lève les yeux, plonge dans l’océan sombre qui se profile devant lui et y voit de la lumière. Celle qu’il cherche désespéremment à atteindre, par tous les moyens. « Et toi. » Cal ne dit toujours rien, il se contente d’attendre qu’Adonis continue sur sa lancée, un peu comme cette fois, dans le lit du blond, quand il laissait Adonis aller au bout de ses idées. « Je me fiche d’Eartanera si je ne peux pas t’avoir. Pire, si avoir ma nation signifie devoir te faire la guerre, alors je n’en veux plus. » Il ferme le poing autour du tissu de la fine chemise de Cal, et l’attire un peu vers lui mais Cal e bouge pas et c’est lui qui doit faire un pas vers l’empereur. « Je t’aime, Cal Oshun. Je t’aime à en devenir fou. » Sa voix n’est qu’un souffle, une confidence qu’il souffle contre sa peau, encore. Il le lui a déjà dit, mais tant de choses se sont passées depuis. Adonis devait le répéter, il devait confirmer ses sentiments, être sincère. Le fait de confier ces mots à celui qui fait battre son cœur le libère d’un poids. Il se sent plus léger alors qu’il s’approche. Leurs bouches sont à quelques millimètres l’une de l’autre, Adonis baisse les yeux, un court instant, sur les lèvres qu’il aime tant embrasser. « Et je sais que tu m’aimes aussi. J’ai vu ton souvenir. Tu voulais venir me sauver, tu ne l’aurais pas fait pour quelqu’un d’autre. Je sais que tu m’aimes aussi, ne dit pas le contraire. » Pitié, avait-il envie d’ajouter, toujours de cette voix basse, presque sensuelle alors qu’il se confie à lui tout en étant grisé par cette proximité qui a toujours eu un pouvoir particulier sur lui. Depuis le début, le tout début, Cal l’attire comme la lumière attire les papillons. Il lui a fait oublier bien vite les sentiments qu’il avait développé pendant l’enfance pour le prince des cieux, Andrei. Il l’a fait oublier si vite qu’il aurait déjà du se douter, il y a des années, que Cal était celui qu’il aimerait toute sa vie. Un amour plus grand que ça serait mortel, il consumerait son cœur pour ne laisser qu’un tas de cendres fumantes. C’est déjà pratiquement ce que fait l’amour de Cal à son palpitant, mais le feu est maîtrisé, il brûle juste ce qu’il faut pour le rendre fou de douleur et de passion, tout en le maintenant en vie. Et finalement, Cal ne dit pas le contraire, il vient l’embrasser.

Ils s’accrochent à l’autre comme si leur vie en dépendait. L’empereur passe ses mains dans le dos de son amant, et le prince tombé tire sur sa nuque pour se hisser à sa hauteur et approfondir le baiser. Il penche un peu la tête, écrase encore plus ses lèvres contre celles de l’autre homme et se laisse consumer tout entier par l’amour qui s’échange entre eux. Bien plus brûlant que tout, comme si la nouvelle capacité du maître de la lave rendait leur amour plus incandescent encore. Il détruira tout sur son passage, cet amour. Et surtout les deux hommes dont il émane. Adonis gémit doucement quand Cal passe ses doigts contre une blessure un peu trop profonde. Le blond s’éloigne, alerté par le son produit par son amant et qui ne ressemble en rien à un gémissement de plaisir. Il observe ses doigts rougis par le sang d’Adonis. « Tu aurais pu te faire tuer. » Sa voix n’est plus aussi assurée qu’auparavant. Cal a un petit quelque chose de vulnérable, alors qu’il dit ça en observant le carmin abandonné sur ses doigts. Le regard qu’il lance aux blessures multiples d’Adonis est presque revulsé, comme si chaque entaille, chaque brûlure, l’atteignait personnellement en plein cœur. Comme si elles étaient une offense à la grandeur de l’empire lui-même. Adonis hausse les épaules doucement. Sans s’en rendre compte, il aime cette vulnérabilité. Il se souvient de toutes les fois où Cal a fait preuve de son attachement, sans qu’il le comprenne. Quand il est venu dans sa chambre, après la mort d’Isaiah. Quand il s’est fâché de voir qu’il avait été blessé par un bronze. Quand il a essuyé une larme, sur sa joue, alors qu’il était en prison et persuadé que le monde se porterait bien mieux sans lui. « Toi aussi. » Laisse échapper Adonis. Cal le lâche et s’éloigne, il essuie ses doigts sur sa chemise et Adonis voit sa mâchoire se crisper. Il comprend, alors, que quelque chose ne va pas. Quelque chose de plus grand qu’eux, quelque chose qui les dépasse. La raison même pour laquelle ils ne pourront jamais être ensemble. L’empire, Eartanera, la politique, leur sang bleu. Il ignore quoi exactement, mais sent que c’est quelque chose d’ausse grand et, finalement, d’aussi accessoire. « Cal, s’il te plait. » Il l’implore, mais que peut-il faire d’autre ? Il vient de tout perdre pour lui. Il serait mort pour lui. Il serait mort à genoux devant lui, pour lui. Il le sait maintenant, c’est la seule manière dont il peut réellement vivre : pour l’aimer. Il ne peut plus désirer autre chose que ses lèvres, n’arrive plus à se satisfaire d’autre chose que de son cœur et de ses sourires. Il veut le revoir lui sourire, il veut être à ses côtés et peu importe comment Cal le voudra avec lui, il le suivra, alliera sa nation à l’empire, sera le paria détesté et dont l’histoire se souviendra comme un traitre. C’est tellement accessoire, à côté de l’amour qui fait battre son cœur, qui fait pulser le sang dans tout son corps et qui – il en est persuadé – a brûler sa terre pour la faire lave. « A quoi tu t’attendais, Adonis ? Tu es toujours un homme condamné sur mes terres. Qui va vouloir te faire confiance, alors que tu as trahi l’empire et ta nation. » Adonis déglutit, il le savait. Il est perdu, c’est trop tard. Mais il n’arrive pas à l’accepter. Le brun ne peut pas se retourner, partir, fuir et sauver sa vie. Il a pris cette décision la nuit précédente. Ce sera Cal, ou rien. L’empereur s’approche à nouveau, il semble pris dans un conflit qui brouille ses traits et le rend pensif. Son cerveau fait la guerre à son cœur, et ça se voit. Adonis a vécu ça aussi, les semaines précédant sa décision. Il a fini par abandonner la partie, l’amour qu’il ressent est beaucoup trop puissant. L’empereur fait encore quelques pas, et ses doigts glissent contre la peau du Griffith. Ils essuient la suie de son visage, de quelques allés et retours de ses pouces sous ses yeux, sur ses joues, sur ses lèvres. « Laisse moi t’avoir une dernière fois avant de mourir pour le crime de t’avoir trop aimé. » demande le brun, alors que le toucher de son ancien amant l’électrise de la tête aux pieds. Cal soupire, les mots d’Adonis font remuer quelque chose dans son estomac et allume une flamme qui refuse de s’éteindre. Cette même flamme qui le consume depuis des semaines, depuis qu’Adonis s’en est allé de Launondie pour rester dans sa nation pendant des semaines, avant de lui revenir avec ses sentiments au bord des lèvres. Depuis qu’il a conscience de cet amour trop grand, trop oppressant. « Comment est-ce que tu peux encore croire que je vais te tuer ? » Souffle Cal, le regard dur mais aussi doux. Blessé, quelque part, qu’Adonis ne puissent pas comprendre qu’il ne lui fera jamais de mal. Pas vraiment, pas si il n’en est pas absolument obligé. Et puis, le brun a fait tous les sacrifices pour lui. Comment peut-il passer outre ? Lui aussi il veut le récupérer. Il veut oublier la souffrance, il veut oublier le manque. Il veut pouvoir se satisfaite d’un seul corps : celui de l’homme qu’il aime. Cal ressent aussi cet amour, dans le creux de ses reins, qui fait battre son palpitant d’une force qu’il ne pensait pas avoir. Alors, l’homme fait glisser la veste des bras du brun, et la laisse tomber au sol. Il observe le tissu déchiré de sa chemise, le sang, la crasse. Il déboutonne les boutons, presque trop lentement. « Fait de moi ce que tu veux. » souffle Adonis. Qu’il le tue, ou non. Qu’il l’aime, ou non. Qu’il l’embrasse, qu’il lui fasse l’amour, qu’il le jette dehors, qu’il le livre à la justice de sa nation, qu’il l’aide à s’échapper, qu’il le banisse du continent, qu’il l’envoie ailleurs, n’importe ou, ou qu’il le garde près de lui, qu’il le protège, le cache si il faut. Qu’il l’aime, finalement, qu’il l’aime aussi fort qu’Adonis l’aime en retour. Cal défait le dernier bouton, et Adonis laisse tomber la chemise au sol. « Pas tout de suite. » Répond Cal. Il observe ce corps abimé, les cicatrices qui ne se voient presque pas et les blessures toutes fraiches. Les doigts de l’empereur glissent contre la peau, contournant les brûlures et les entailles que son amant a subit. Il les regarde avec un air qui tord l’estomac d’Adonis. Cal déteste ces blessures, Adonis le lit dans les yeux de l’homme qui l’observe. Ce regard, il est encore une preuve non dite de son amour trop grand. Il est encore la preuve qu’Adonis n’est pas seulement un ennemi, ou un traitre, ou un prince. Il n’est pas seulement Adonis. Il est l’homme qu’il ne parvient pas à laisser fuir, il est celui qu’il ne peut pas non plus enfermer. Il est celui qu’il aimerait avoir près de lui, parce qu’il le veut et pour aucune autre raison. « D’abord tu d… » Adonis ne tient plus, parce que cette preuve implicite des sentiments de Cal fait battre le sang encore plus fort à ses tempes. C’est physique, l’amour qu’il ressent. Ca s’insinue dans tous ses muscles, ça fait péter les connexions dans son cerveau et lui fait tout oublier, même la douleur. Le prince déchu attrape l’empereur par sa chemise, revient chercher sa bouche et fait un crochet à sa langue. Il se donne complètement mais réclame tout autant. Il soupire dans la bouche de son amant. Le brun ouvre les boutons de la chemise de l’empereur avec précipitation. Ses doigts ne sont plus aussi habiles, ils tremblent mais Adonis s’en fiche. Il en casse un, à vouloir aller trop vite, et le sang glisser contre ses doigts avant de tomber au sol. « Plus tard, on s’en occupera plus tard. » souffle-t-il contre sa bouche, trop impatient de pouvoir le posséder ou plutôt d’être possédé, ou les deux, il n’en sait rien, au final. Cal mordille sa lèvre comme pour le punir d’être insolent, mais c’est comme ça qu’il l’aime, après tout. Il l’aime parce qu’il est le seul à lui tenir tête, à discuter ses ordres, à s’élever jusqu’à être son égal. Il l’aime parce qu’il est le seul à voir l’homme derrière l’empereur, il est le seul à avoir voulu savoir, à avoir voulu aller plus loin. Et même si Adonis a voulu le manipuler, il lui prouve maintenant qu’il y a bien autre chose, et que ses ambitions sont secondaires. Et Cal connait Adonis mieux que n’importe quelle âme vivante sur Aksana. Il sait que renoncer à Eartanera, c’est renoncer à une ambition de toute une vie, à une partie de lui. Et pour ça, il a envie de le garder près de lui, et peut être même d’arracher la couronne de granit aux mains de qui s’en emparera, pour l’offrir à l’homme de sa vie. « Si ça s’infecte, je ne v.... » commence Cal, mais il ne peut pas continuer, le blond, alors qu’il répond aux provocations d’Adonis. Un soupire étouffé quitte sa bouche alors que le brun a déjà glissé ses doigts dans le pantalon du blond. Adonis sourit contre sa bouche, et laisse des mains s’emparer de Cal. Le blond oublie tout, il se laisse aller et vient picorer la gorge de son amant. Il respire son odeur, cette odeur de terre qui lui colle à la peau mais aussi mêlée à autre chose. Au souffre piquant des flammes, de la lave qu’Adonis maîtrise désormais. Il n’a pas peur de lui, tout comme Adonis n’a pas peur de Cal. Ils sont mortels, pourtant. Deux implacables êtres capables de tout pour vaincre et triompher. Cal le pousse, le déshabille, le fait se retourner et vient glisser son torse contre le dos de son amant. Ils s’unissent, Adonis ferme les yeux pour ressentir plus fort encore, plus ardemment tout l’amour de son empereur. Le sien, juste le sien. Le maître du feu glisse des baisers brûlants sur son épaule, à chaque coup de reins qu’il lui offre. Il vient poser ses dents sur sa nuque, remonte à son oreille et lui souffle. « Je t’aime. »
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‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
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MessageSujet: Re: with the taste of your lips i'm on a ride (calonis christmas gift) with the taste of your lips i'm on a ride (calonis christmas gift) EmptyMar 26 Déc 2017 - 17:45

Le réveil est dur, tout son corps proteste au moindre mouvement mais il sent des oreillers confortables derrière sa tête, et l’odeur qui flotte dans la pièce est familière. Il ouvre doucement les yeux, le fils de la terre, et la première chose qu’il voit sont les tentures rouges et dorées. « Prévenez l’empereur. » un son, quelque part derrière lui. Adonis ferme à nouveau les yeux et attend un peu avant de les rouvrir. L’homme brave la douleur de ses muscles refroidis et tendus, et tente de se redresser. C’est alors qu’une femme qu’il ne connait pas le pousse doucement contre les oreillers. « Ne bougez pas, monsieur Griffith. » Pas de votre altesse, ici. Adonis tique mais ne dit rien. Il a accepté cet échange. Oublier ses titres pour devenir un simple noble ou même rien du tout. Pour être à Cal. Il tourne la tête vers le centre de la pièce et ne dit rien, il ne répond pas. Il a tout abandonné mais il ne regrette pas. L’ambre perdue sur les richesses autour de lui atteste d’une chose : il n’a pas quitté la tente de l’empereur, qu’il occupe sûrement seul en ces temps de guerre. Tout autour de lui respire la personnalité de Cal, et son statut. Il aimerait se blottir dans les draps qui appartiennent à celui qui détient son cœur, mais son corps le fait souffrir alors il ne bouge pas. Il a des bandages un peu partout, et les muscles de ses bras et de ses jambes sont incroyablement courbaturés d’avoir trop couru et d’avoir trop frappé avec l’épée qu’il a abandonné sur le champ de bataille. Finalement, un pan de la tente se soulève et c’est Cal qui pénètre à l’intérieur. Il renvoie la jeune femme d’un mot et s’approche de son amant. Quand il est certain qu’elle est dehors, et seulement à ce moment-là – Adonis le remarque avec peine – Cal pose ses doigts contre la mâchoire du brun. Il tire un peu sur son menton, et vient l’embrasser. Adonis ferme les yeux à nouveau, tout son corps réagit et il bouge un peu sans protester, bien que la douleur soit omniprésente. « On aurait peut être pas dû, hier. » souffle Cal contre sa bouche, un léger sourire se dessine pourtant sur les traits impériaux. Adonis l’imite, attiré par cet éclat de bonheur, aussi infime soit-il. Le souvenir l’étreinte qu’ils ont partagé la veille réveille son corps et fait pétiller son regard. Et plus encore, ce sont les mots prononcés par Cal qui résonnent en boucle dans son crâne, comme une douce mélodie pour lui soigner le cœur. « Ce n’est que quelques courbatures, deux trois égratignures. » avance Adonis. Il ne veut pas s’attarder sur les douleurs de son corps. C’est lui-même qui se les ait infligé. Il ne peut rien faire d’autre, désormais, que d’attendre qu’elles passent. L’homme bouge, il lève la main, et tire contre la nuque de Cal pour l’attirer à nouveau contre sa bouche. Il n’a pas eu le loisir de l’embrasser pendant des semaines et des mois, l’eartanarien a besoin de le retrouver, un peu chaque jour. Le blond ne se fait pas prier, il pose une main de l’autre côté du corps de son amant et se penche sur lui pour approfondir leur baiser. Il le fait durer, et Adonis n’a aucun moyen de fuir, coincer entre le lit et Cal. Il adore ça, il aime se sentir à lui, il aime se sentir désiré. C’est grisant et le brun ne voit pas ce qu’il y a de légèrement tordu là-dedans, d’un peu malsain, à vouloir s’oublier pour se donner complètement. Cal se relève, son regard se fait plus grave alors qu’il s’éloigne, mais reste assis sur le lit, près du brun. « J’aurais dû te faire prisonnier à l’instant même où tu as mis un pied sur les terres occupées par l’empire. Mais l’acte de trahison que tu as eu hier envers ton père, en l’assassinant, m’a été bénéfique pour plaider ta cause. » Adonis se redresse un peu sur un coude, ignorant les protestations de ses muscles. Il est prince eartanarien, ou l’était, et donc l’ennemi de l’empire. Pire, il était un homme condamné à mort, qui s’était enfuit et qui n’avait par conséquent plus aucun droit dès lors qu’il était sur ce territoire appartenant à celui qui avait prononcé la sentence. Il n’avait pas réellement réfléchi, ou peut être justement beaucoup trop. Quoi qu’il en soit, le brun ne regrettait pas son acte. Il avait toujours cette douleur au cœur, d’avoir été écarté si violemment par Cal, d’avoir été rejeté, humilié comme ça par l’homme qu’il aime autant, mais il tente de l’oublier, désormais. La mention de la prison sera éternellement douloureuse, mais Adonis est prêt à avancer outre cette douleur. Il est prêt à tenter le coup. De toute manière, rien ni personne ne pourra l’en soigner. Rien, si ce n’est Cal. C’est le seul à pouvoir apaiser ses douleurs, même quand il est le bourreau. « Et ? » Demande finalement Adonis. L’ambre cherche des réponses dans les iris charbonneuses, mais il n’en trouve pas. Cal devra tout lui expliquer. Celui-ci se lève et sort de son champ de vision. Adonis tente de le suivre du regard, mais il n’arrive pas à se retourner et abandonne la manœuvre. Le brun se repose contre les oreillers et ferme les yeux un instant. La fatigue est encore intense, mais il se sent mieux grâce aux soins des médecins. « J’ai dit à mes conseillers que tu n’avais jamais trahi l’empire. » Adonis fronce les sourcils et rouvre les yeux. « Et la prison ? Comment tu l’as expliqué ? » Douleur, encore. Rien qu’y penser fait battre son cœur de cette manière désagréable, fait se hérisser les petits cheveux de sa nuque. Un bruit de verres et de bouteille que l’on ouvre se fait entendre dans son dos. Le prince entend que son empereur verse deux verres, avant de revenir vers lui. Un verre d’eau, un verre de vin. Cal lui tend le verre d’eau et même la mine renfrognée d’Adonis ne le fait pas changer d’avis sur qui devrait avoir quel verre. Adonis s’en empare, et en vide le contenu. Il ne se rendait même pas compte qu’il avait si soif. « Justement,… » Cal déglutit et boit une gorgée de son verre. Pour lui aussi, la mention de cet évènement reste difficile. Il revoit encore Adonis derrière les barreaux, maintenant plus que jamais. Il revoit le visage de cet homme, émacié, fatigué et sale, les joues mangées par une barbe qu’il n’avait jamais porté auparavant mais qui reste désormais une constante sur le visage de l’eartanarien. Il ne voulait pas qu’Adonis en parle, mais savait que le sujet ne pourrait être éviter. Ils avaient certes fait l’amour, ils s’étaient certes retrouvés après de longues semaines, mais tout ça n’effaçait pas leur passé et les mots empoisonnés qu’ils s’étaient lancés. La décision qu’il avait prise, quand Adonis l’avait trahi, il ne la regrettait pas. C’était la seule manière de conserver ses valeurs, son trône, son ambition. Pour lui, mais aussi pour l’héritage qu’il allait laisser derrière lui. Il refusait de donner des morceaux de son empire. Il se battrait pour empêcher qu’on lui vole ce qui lui revenait de droit. Mais désormais, le monde avait changé, et l’empire était plus faible qu’il n’y paraissait. Il avait besoin d’Adonis et de sa capacité à trouver des alliés utiles et fidèles, car il était plus doué que lui à ce petit jeu. A deux, il en était sûr, ils réussiraient à obtenir les couronnes qu’ils désespéraient d’avoir,et à les garder. « Personne ne savait pourquoi tu étais en prison, je ne l’ai dit à personne, même après ton évasion. » Il voulait garder une fenêtre ouverte, une option si jamais il en avait besoin. Taire la trahison d’Adonis avait été un moyen de le protéger, et jamais il n’était revenu sur cette parole, sur cette envie de ne pas griller toutes ses cartes. Adonis l’observe sans un mot, sans savoir tout ce qui se trame derrière le regard sombre de l’Oshun. « J’ai raconté que tu purgeais une peine minime pour avoir laissé échapper Rei Osanos, qui a d’ailleurs été exécutée en septembre, lors des fouilles d’Eartanera, entre les mois de juillet et août. » Un ange passe, les deux cerveaux semblent être en ébullition. Une peine minime. Les traits d’Adonis se déforment légèrement, un éclat de colère qui tord ses lippes et que Cal ne manque pas de remarquer. Il ne dit rien, l’empereur se doutait que son amant n’aimerait pas cette justification. Minime n’était probablement pas le mot qu’Adonis aurait voulu entendre. « La suite, il la connaissent : ton père s’est rebellé et j’ai décidé de lui offrir un échange équitable : ta vie contre sa couronne. Je savais qu’il refuserait, bien sûr, ce que j’ai dit au conseil ce matin. J’ai alors décidé de te faire évader en échange que tu retournes auprès de ta famille et y agisse contre ton père. » Adonis fronce doucement les sourcils, à nouveau. Il réfléchi et comprend où Cal veut en venir. La manœuvre est intelligente, digne de l’empereur qu’il est. Il comprend que Cal a du passer une bonne partie de la nuit à réfléchir à ce problème, ou peut être y pense-t-il depuis longtemps ? Peut être croyait-il qu’Adonis finirait par lui revenir. Il le connait, après tout. Peut etre tout cela n’était-il qu’une question de temps. « Tu leur a fait croire que j’étais un espion. » Cal hoche la tête alors qu’Adonis enfonce la sienne un peu plus dans l’oreiller. « Oui, plus ou moins. Moins un espion qu’un agent de l’empire. J’ai d’ailleurs appris que tu entretenais une correspondance avec ma conseillère, Laurel. Elle a appuyé mes propos en affirmant avoir échangé avec toi depuis le mois de septembre, soit depuis ta fuite. » Adonis glisse le bout de sa langue contre sa lèvre inférieure. Il imaginait sans peine que Cal n’avait pas dû être heureux d’apprendre que sa plus fidèle amie et conseillère avait outrepasser ses décisions et ses ordres pour répondre à la missive qu’Adonis lui envoyé, et à toutes les autres. « Tu sais que j’adore Laurel, Cal. Ce n’est pas parce que nos nations sont en guerre que j’allais faire une croix sur l’amitié que j’ai pour elle. » Cal pose son verre sans rien dire, mais l’expression de son visage est plus claire que les mots. Il est contrarié. Comment ne pas l’être ? Si l’Eartanarien avait été à la place de l’empereur, il le serait aussi. « Peu importe, tes multiples alliances pourraient bien te sauver la vie encore une fois. » Souffle Cal, il pose finalement son regard sur lui, avant de le rejoindre et de s’asseoir sur le lit, près de son amant blessé. « Et tant mieux. » L’Eartanarien tend la main et glisse ses doigts contre la peau du bras de Cal. L’épiderme est délicieusement brûlant sous ses doigts, comme toujours. Autrefois, il avait la sensation que la température corporelle de Cal était plus chaude encore, mais depuis qu’il s’est relevé du virus avec sa nouvelle capacité, il a le sentiment qu’elle est moins brûlante, et plus agréable, quelque part. Un silence se fait, finalement Adonis récupère ses doigts et les glisse contre son front. Il réfléchi, et en arrive à une conclusion qui lui brise le cœur. Les yeux humides d’émotions et de larmes qu’il se refuse à laisser couler, il pose son regard sur Cal et plonge dans ses iris charbonneuses. Il s’y noie un instant, avant d’ouvrir la bouche. « Eartanera ne me pardonnera jamais. » La douleur qui s’échappe des lèvres d’Adonis est telle qu’elle touche Cal en plein cœur, et empoisonne le bonheur qu’il avait d’avoir retrouvé Adonis, même si ces retrouvailles étaient encore bancales, teintées de complications et de discussions qu’ils devraient avoir car après tout, ils s’étaient fait du mal, un mal qui ne serait pas apaisé uniquement par des baisers et du temps. Il ne dit rien, Cal. Il se penche, vient l’embrasser encore, et puis se lève et quitte la pièce. Il ne connait pas le peuple d’Adonis, c’est une chose que le Griffith lui a toujours reproché et il se rend compte aujourd’hui qu’il a raison. Il ne prend pas la pleine mesure de cette trahison et de ce qu’elle fera au peuple de la terre. Peuvent-ils oublier si facilement uniquement parce que Thomas était un roi horrible ? Flamaerin le ferait. Mais Eartanera ?
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with the taste of your lips i'm on a ride (calonis christmas gift)

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