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I want to scream, until no sound comes out (one-shot)

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I want to scream, until no sound comes out (one-shot) Vide
MessageSujet: I want to scream, until no sound comes out (one-shot) I want to scream, until no sound comes out (one-shot) EmptyJeu 30 Nov 2017 - 9:34

Son souffle se perd dans la bourrasque de vent qui vient secouer son corps fatigué. Il tient debout par un miracle de volonté qui l’anime, par cette adrénaline qui le force à rester en vie, par cette rage qui court dans ses veines, plus efficace que n’importe quel stimulant. Il est en vie. L’odeur tant aimée des jardins de Greenstall vient chatouiller ses narines et embaumer son cœur de nostalgie. Les limites de la demeure où il a grandi sont juste devant lui. Bientôt, il sera en sécurité, chez lui, auprès des siens.
Il a perdu la notion du temps, Isaak. Dans ce bunker où il a été enfermé avec son adiutor et Merle Osanos, il n’a pas vu la lumière du jour une seule fois. Juste les ténèbres. Ils plissent la paupière, pas encore habitué à la luminosité du petit matin qui, même douce, agresse sa prunelle. Son autre œil est caché sous un hématome qui le rend méconnaissable. Un regard pour son adiutor, et son cœur se brise. Les ténèbres ont envahi Nahia. Et Isaak se sent trop impuissant pour faire quelque chose.
Elle ne l’aide pas alors qu’ils continuent leur chemin, traversant les parcs et jardins de la demeure ancestrale. Il serre les dents malgré son piteux état, tient son bras brisé en écharpe pour que la douleur, amplifiée par la fatigue, se dissipe. Il a du mal à monter les marches de pierre qui le séparent de la lourde porte en bois gravée. Il est encore tôt, les domestiques ne sont pas encore levés. Et, lorsqu’il s’écroule dans l’entrée, son regard croise celui de Nahia où une haine sans nom brûle ses iris sans que le maître ne sache pourquoi.

Lorsqu’il se réveille, dans sa chambre, dans son lit, il a un grand mouvement pour relever le tronc, aux aguets, qui réveille toutes ses douleurs. On l’a mené ici, on a appliqué des onguents, on a bandé ses blessures, et lui a dormi. Combien de temps ? Il n’en sait rien. Assez pour que l’hématome de son œil, qu’il tâte précautionneusement du bout des doigts, dégonfle. Il essaie de se lever, même si l’inflammation de sa cheville l’empêche d’avoir une démarche correcte. Il attrape une béquille qu’on a posée près de son lit et y prend appui, difficilement.
Les douleurs qui irradient son corps n’empêchent pas les souvenirs d’affluer alors qu’il sort de sa chambre et traverse les couloirs froids. Il s’est échappé de sa prison grâce à Nahia, sans qu’il ne sache pourquoi leur ravisseur l’avait libérée. Ils ont tout les deux très vite quitté Merle, Nahia voulant absolument gagner Greenstall et Merle souhaitant retrouver sa demeure. Par acquis de conscience, Isaak aurait voulu l’accompagner, mais Nahia avait été catégorique et froide.
Le maître trouve étrange qu’elle ne soit pas près de lui. Il ne comprend pas. Et n’a pas le temps d’y attarder son esprit. Autour de lui, la valse des domestiques l’interpelle. Ils semblent tous plus ou moins se diriger vers la chambre d’Adonis, pas si éloignée de celle d’Isaak. « Adonis est rentré ? » demande-t-il d’un ton rocailleux de n’avoir pas parlé plusieurs jours. La bronze lui répond un oui expéditif et retourne à sa danse. L’espoir renaît au fond de ses entrailles, un soulagement sans nom le prend et, lorsqu’il demande à voir son cousin, même si on l’envoie paître, il se sent revivifié.
Il revient plusieurs jours d’affilée, même plusieurs fois par jours, pour pouvoir revoir Adonis. Leurs derniers mots pèsent sur sa conscience. Il a failli mourir, et l’idée d’avoir pu trépasser après leur échange houleux le rend malade. Lorsqu’enfin, il passe le pas de la chambre d’Adonis, lorsqu’il croise son regard, il sait que tout est pardonné. Le silence se tend entre eux, laissant à leurs âmes jumelles le temps de se retrouver. Adonis a maigri, considérablement et, pire que ça, quelque chose semble avoir changé en lui. Il a toujours en lui une lumière qui émane de son être, mais Isaak a l’impression qu’elle est plus sombre, plus vengeresse, plus vindicative. Isaak incline légèrement la tête comme pour saluer un souverain. Dans une promesse silencieuse, il se vend une nouvelle fois à la volonté de l’être qu’il considère comme le meilleur d’entre tous. Quand il relève la tête, il y a chez Adonis une douceur qu'il n'y avait pas la seconde précédente. Lentement, il ouvre les bras et, avec un sourire soulagé Isaak brise la distance qui les sépare pour répondre à son étreinte.


@Nahia Basarab @Adonis Griffith
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