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a shoulder to lean on, an ear to scream in (ft. izolda)

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earth mutant
Braelyn Wheatdrop
Braelyn Wheatdrop
earth mutant
‹ MESSAGES : 1843
‹ AVATAR : candice patton
‹ CRÉDITS : vs (vavas & gif), endlesslove (signa)
a shoulder to lean on, an ear to scream in (ft. izolda) KBDJiNe
‹ AGE : cela fait vingt-huit ans qu'elle a vu le jour, lors d'une belle journée d'été
‹ STATUT : annulaire de nouveau garni, ses troisièmes fiançailles conclues, son nom n'est plus à perdre
‹ SANG : argent, la dernière à porter son nom, l'une des trois à ne pas être tombées dans la disgrâce
‹ POUVOIR : le virus lui a fait perdre l'élément qu'elle commençait à peine à apprivoiser ; c'est désormais les métaux qu'elle doit apprendre à faire se plier et se briser sous ses ordres, enduillée par la perte de sa terre chérie
‹ METIER : ambassadrice de la couronne d'eartanera, elle relaie et participe à entretenir la paix ; paix qu'elle chérit, malgré son implication dans l'armée
‹ ALLEGEANCE : adonis griffith, son roi, ami précieux ; eartanera, terre mère dont elle se s'éloignera pas, à laquelle elle est dévouée corps et âmes
‹ ADIUTOR : isis, à la fois son double et sa moitié. liées depuis dix ans, elles n'ont que très rarement été éloignées l'une de l'autre depuis le jour de la cérémonie. combinaison parfaite, alliance indestructible, elles sont un tandem solide. la jaune est sa plus précieuse amie - une seconde soeur, la seule qui lui reste.
‹ POINTS : 597

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MessageSujet: a shoulder to lean on, an ear to scream in (ft. izolda) a shoulder to lean on, an ear to scream in (ft. izolda) EmptyLun 22 Jan 2018 - 15:38

Elle n’avait pas posé le pied sur le sol d’Azurite depuis cinq minutes que déjà, Braelyn avait rechaussé ses étriers pour repartir en direction de Foushin. Elle ne pensa même pas à se reposer un instant pour se remettre des deux jours de voyage éprouvants qu’elle venait d’effectuer, passés à slalomer entre les sentinelles de Thomas Griffith qui surveillaient les frontières que le roi voulait garder fermées. Elle ne prit pas le temps d’avaler plus qu’une pomme qu’elle avait glissé dans sa besace, ni même de se passer de l’eau sur le visage ou même se changer. Elle rentrerait au fief de son roi à elle dans les mêmes vêtements qu’elle portait quand elle l’avait quitté, tôt dans la matinée suivant le mariage. L’adrénaline qui s’était emparée de son corps tout entier l’empêchait de ressentir la moindre once de fatigue. Ne subsistait chez l’ambassadrice que sa rage devenue habituelle, qui grandissait depuis des mois déjà, amplifiée à chaque nouveau rebondissement qu’était la guerre qui secouait encore, malgré tout, Askana tout entier. Les attentats, la famine, les enfants à Koldoveretz, l’attaque sur Biogehira, la mort de sa sœur et de deux autres des siens.

Et maintenant, ça.

Et Braelyn était épuisée.

Elle ne se tracassa pas, cette fois, à contourner les gardes pour ne pas se faire prendre. Elle était chez elle, à Eartnaera, tout autant que les pions de Thomas qui lui obéissaient aveuglément sans se rendre compte qu’il était pire tyran encore que celle qu’avait été Camilla Oshun. La frontière atteinte, elle ne prit pas les détours de d’habitude ; elle galopa tout droit, sans se soucier du vent qui faisait voler derrière elle ses courtes mèches noires et les pans de son manteau, qui attaquait sa peau et ses yeux. Elle ne se soucia pas non plus des trois gardes qu’elle trouva là, qui la virent arriver de loin et qui avaient semblé déterminés à l’empêcher de passer. Elle n’avait eu qu’à transformer les deux boules de métal qu’elle portait à ses poignets en trois fléchettes acérées, et à faire un léger geste de la main pour leur demander de traverser les gorges de ceux qui lui barraient la route. Elle passa tout à côté de leurs trois corps sans leur adresser un seul coup d’œil, et elle n’oublia pas de tendre la main derrière elle une fois un peu plus loin pour récupérer ses armes, qu’elle attira comme un aimant. Et elle ne ressentit rien. La douce, la sage, la pure Braelyn était morte en même temps que sa sœur, et celle qui était née pour la remplacer n’avait étrangement plus peur de supprimer la vie pour préserver la sienne.

La nuit commençait à peine à tomber quand la dame atteint l'enceinte du château des Barlow. On la reconnaît tout de suite et elle n'a pas besoin de prouver quoique ce soit pour qu'on la laisse passer. Elle descend de sa monture à la robe de jais, resserre les pans de son manteau contre sa poitrine, soudainement frigorifiée. Elle adresse des hochements de tête à ceux qu'elles croisent sur son chemin, incapable de les gratifier de son sourire habituel dont elle semblait avoir perdu la recette. Plus elle avance vers les grandes portes de la salle où Adonis l'avait reçue, des mois auparavant, alors que sa foi était toujours là et que ses mèches dansaient encore dans son dos, plus elle à l'impression de sentir sa gorge se rétrécir et son estomac se nouer. Les talons plats de ses chaussures, qui lui font affreusement mal alors qu'elle ne les a pas retirées depuis des jours, claquent sur les dalles de pierre du château, et le bruit résonne dans les couloirs encore quelque peu éclairés par les dernières lueurs du jour. Elle arrive bientôt à la salle qu'elle espérait rejoindre, mais elle la trouve vide, déception qui lui fait pincer les lèvres. Elle ferme les yeux un instant, inquiète à l'idée que ce n'était que le début ; que son amie ne trouverait plus la force de revenir ici, parce que trop épuisée pour accomplir la tâche qui était désormais sienne. Elle s'inquiétait, évidemment. Elle s'inquiétait sans cesse. Sa marche dans les dédales de cet endroit qu'elle connaissait désormais si bien reprend, et elle gagne l'aile abritant les appartements réservés au couple princier ; au couple royal. Un garde l'arrête quand elle s'approche de la porte de trop près. Celui-ci, décide-t-elle, elle ne le tuerait pas. J'aimerais voir la Reine. Sa voix, autrefois douce et sucrée, n'est plus qu'une suite de son qu'elle se contente d'aligner, et son écho rebondit contre les murs du couloir devant elle. Le garde a du mal à rester de marbre, visiblement tiraillé entre l'envie répondre aux ordres qu'il avait dû recevoir de l'intéressée, qui voulait probablement rester seule, et celle de satisfaire l'ambassadrice en la laissant passer. J'aimerais voir Izolda.
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Izolda Griffith
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‹ MESSAGES : 2361
‹ AVATAR : blanca padilla
‹ CRÉDITS : mooncalf (av) ; excelsior (signa)
‹ COMPTES : alba - drew - rae - alix
‹ AGE : vingt et une pétales.
‹ STATUT : mariée au seul homme qui compte à ses yeux, elle n'en reste pas moins volage.
‹ SANG : autrefois argenté, il prend maintenant des reflets bleutés.
‹ POUVOIR : maîtrise du métal, un don qu'elle a eu du mal à appréhender, mais avec lequel elle se familiarise de jour en jour.
‹ METIER : reine d'eartanera, la couronne faite d'or repose enfin sur sa chevelure ébène.
‹ ALLEGEANCE : elle a depuis longtemps ployé le genou face à adonis.
‹ ADIUTOR : asenath, une verte qui a disparu après le virus.
‹ POINTS : 3236

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MessageSujet: Re: a shoulder to lean on, an ear to scream in (ft. izolda) a shoulder to lean on, an ear to scream in (ft. izolda) EmptyDim 4 Fév 2018 - 0:53

a shoulder to lean on
an ear to scream in.
Assise sur l’encadrement de la large fenêtre donnant vue sur les jardins, Izolda entoure ses genoux de ses bras. Recroquevillée, elle a encore les stigmates de ses sanglots sur ses joues. Le visage rougi, elle n’a pas cherché à cacher l’ouragan qui l’avait traversé lorsqu’elle avait appris. Cela faisait des heures, que la poupée n’avait pas bougé. Personne n’avait réussi à la déloger, pas même Isaak, pas même Cedraella. Personne. Il n’y aurait que le visage de son époux dans l’encadrement de la porte qui pourrait la sortir de son mutisme. Mais il n’était pas là, pas ce soir, ni tous les prochains soirs. Sa gorge se noue à cette pensée et elle lève son visage vers le plafond pour retenir ses larmes. Une de ses mains vient caresser son ventre, là où sont logés les deux futurs héritiers. Ceux qui grandiront peut-être sans leur père. Un soupir vient effleurer ses lèvres. Son cœur saignait depuis le début de la journée, et il continuerait jusqu’à ce qu’il retrouve celui à qui il avait juré loyauté. Un mouchoir dans la main, elle le tamponne sur ses pommettes, de nouveau humides. Elle avait passé sa matinée à écrire des missives pour Cal et Elizaveta, avant d’être interrompue par son frère. Tous deux dévastés par la nouvelle, ils avaient essayé tant bien que mal de se soutenir l’un l’autre. Le regard perdu dans le vide, la gamine n’avait pas remarqué que la nuit tombait déjà. Elle était juste terrifiée à l’idée de se glisser dans le lit, seule. Et il n’y avait personne pour lui tenir compagnie ce soir. Izolda allait devoir affronter la fureur de ses cauchemars. Ses songes se fracasseraient certainement sur ses espoirs échoués et ses attentes vaines. Ses iris se posent alors sur les draps, impeccablement faits. Elle se pince la lèvre alors qu’elle peut sentir de nouvelles larmes naître. – J’en ai assez de pleurer. Elle prend le premier objet non loin d’elle et le lance aussi loin qu’elle le peut. Celui-ci vient se fracasser dans un bruit sourd. Elle le fixe un moment avant de reposer son visage entre les paumes de ses mains. – Pourquoi ? Pourquoi ? Est-ce une punition des Sept ? La poupée se parle à elle-même, cherchant en vain des réponses à des questions auxquelles personne ne pouvait trouver de solutions. – Et bien vous savez ce que j’en fais de votre religion ? Je la renie. Vos prières lamentables ne sont d’aucune aide ! Parce qu’elle avait essayé, de prier. Pas que cela soit dans ses habitudes, mais elle avait tout tenté. Elle était désespérée. Ses mains viennent de nouveau se joindre derrière ses genoux, les rapprochant ainsi de sa poitrine. C’est alors que l’on toque à sa porte. Une lambda l’ouvre après qu’elle lui en ait donné l’accord. – Votre Majesté, ma Dame Braelyn Wheatdrop pour vous. Izolda lui fait signe de la laisser entrer. En temps normal, elle ne l’aurait pas fait, pas au regard de son accoutrement. La poupée portait encore la robe offert par Cal, mais ses cheveux n’étaient pas correctement coiffés, elle portait les stigmates d’un maquillage léger. Aucun bijou n’ornait son derme, il n’y avait que sa couronne sur le sommet de son crâne. Preuves qu’elle s’était brisée à l’instant même où son Roi lui avait été enlevé. Son regard croise celui de son amie alors que la porte se referme derrière elle. Toujours recroquevillée dans l’encadrement de la fenêtre, Izolda essaye d’esquisser un sourire pour ne pas sombrer dans le cercle infernal des sanglots. Sa gorge se serre et elle lutte pour ne pas craquer, encore. La fille de la terre est une femme forte, c’est ce qu’Adonis aimait penser, il serait tellement déçu de la voir aussi anéantie.
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Braelyn Wheatdrop
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MessageSujet: Re: a shoulder to lean on, an ear to scream in (ft. izolda) a shoulder to lean on, an ear to scream in (ft. izolda) EmptyDim 18 Mar 2018 - 14:18

Le garde lui demande de patienter, et la noble ne bouge pas, plantée sur ses deux jambes. Ses yeux se perdent dans le vide du couloir jusqu’à ce qu’on vienne la chercher. Sa Majesté acceptait de la recevoir. Elle hoche la tête en signe de remerciement, réticente à l’idée de prononcer le moindre mot. On avait toujours attribué le silence à Braelyn Wheatdrop, mais celui qu’elle préservait désormais n’était plus simplement calme et apaisant comme autrefois ; désormais, il était lourd, épais, presque dérangeant. Beaucoup commenceraient à penser qu’elle ne se préoccupait plus des autres.  C’était faux. Jamais de sa vie ne s’était-elle préoccupée d’autant de gens. A nouveau, ses pas résonnent dans le couloir, elle qui suit le garde jusqu’à la chambre d’Izolda. Très vite, la porte s’ouvre, et on laisse passer l’ambassadrice. Elle pince les lèvres quand son regard sombre se pose sur la silhouette de la reine, surpris, attristée. Elle met quelques secondes à se remettre à penser correctement et à s’incliner dans sa royale personne. Et elle la regarde à nouveau. Elle voit sur son visage tout ce qu’elle-même s’applique à ne pas porter depuis des semaines, désormais. La douleur, la colère, tout transparaît sur les traits de poupées de la Griffith – et Braelyn, elle en a le cœur brisé. Je suis venue aussi vite que j’ai pu. En vérité, quelques kilomètres de plus aurait probablement tué son cheval, exténué par tous ses jours de voyage à la suite, incapable de se reposer entre l’aller et le retour. Elle voit la tentative de sourire qu’Izolda essaie de lui adresser, et elle y répond comme elle peut. Le sourire qu’elle offre à sa reine est léger, teinté de tristesse et de compréhension – mais surtout pas de pitié. Elle connaissait Izolda depuis si longtemps, et elle savait que la pitié était la dernière chose dont elle voulait. Elle était forte – elle était Eartanerienne, solide comme un roc. La femme d’ébène joint ses deux mains devant elle, reste debout, incapable de savoir quoi dire. Elle tenait à être là, pourtant. Elle n’avait aucune idée de ce qui pouvait bien se passer dans l’esprit et le cœur de la jeune femme. Braelyn, elle avait perdu des gens – beaucoup de gens. Mais au moins leur état était-il clair. Ceux qu’elle avait perdus étaient morts. On leur avait à tous les quatre arraché la vie, probablement très rapidement, avant même qu’il n’ait l’occasion de s’en rendre compte. C’était horrible, c’était insupportable, mais il  n’y avait eu aucune question à se poser. Adonis, lui, était simplement perdu. Seul le ciel savait comment il allait, et il était si facile d’imaginer le pire. Elle n’osait imaginer le tourment qui faisait rage en son sein, mais elle voyait son combat contre les larmes, qui se pressaient très certainement le long de sa gorge et derrière la barrière de ses cils. Braelyn prend une grande bouffée d’air, ses yeux toujours délicatement posé sur le visage de la brune. Puis-je faire quoique ce soit ? Elle voulait se rendre utile – elle devait se rendre utile. Elle ne supporterait pas de devoir rester de côté sans n’avoir aucune aide à apporter. Que ce soit pour Adonis ou pour toi, Izolda. C’était pour ça qu’elle était revenue, Braelyn. Pour aider son roi, et soutenir sa reine.
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MessageSujet: Re: a shoulder to lean on, an ear to scream in (ft. izolda) a shoulder to lean on, an ear to scream in (ft. izolda) Empty

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