prénom, nom ‹ Jax. Court, percutant, parfait pour ce qu'il attend de lui. Les surnoms sont bannis, seule l'efficacité reste. Varone, nom de sa mère. Il est heureux de le porter, plutôt que celui d'un père qu'il connait à peine. L'affiliation est ainsi gommée, presque supprimée. âge ‹ 26 ans, si peu et tellement à la fois. Ça n'a pas de poids, de consistance, ce n'est qu'un concept lointain. Son corps ne subit pas encore les ravages du temps. date et lieu de naissance ‹ En plein mois de décembre, il est arrivé au cœur d'un hiver rude. Ça n'a pas empêché sa mère de ressentir une chaleur étouffante de bonheur à la vue de son seul enfant. Il a poussé un cri strident sans doute, devait être rouge et encore humide, mais n'est-ce pas ce qui est beau finalement ? Que sa mère l'ait trouvé parfait malgré tout ? statut matrimonial ‹ Seul, seul, seul. Il le veut, entretient sa solitude, la souhaite et la chérit. Ce n'est pas qu'une question de liberté. Ce n'est pas qu'une question de plaisirs sans valeur sentimentale. Il s'agit aussi de respect. Envers une femme qu'il ne pourra pas aimer correctement. Envers lui-même aussi, qui se nourrirait d'une illusion. Il n'en a pas l'habitude, ne compte pas commencer. Il reste célibataire, se donne aux femmes et sourit aux hommes, reconnaissant parfois leur beauté sans y toucher. sang ‹ Mêlé, fils d'un aristocrate qu'il prend soin d'ignorer et d'une mère du même sang que lui. S'il connait ses origines, il n'en est pas pour autant heureux, se demandant parfois si l'ignorance n'aurait pas été plus douce. métier ‹ Il n'en a ni l'envie, ni le temps, consacré entièrement à sa fonction d'Adiutor. adiutor de ‹ Adiutor d'Elizaveta Valaeris, dirigeante de la nation de l'air. Il n'a pas eu le temps, le jour de la cérémonie, de se rendre compte de l'étendue de ses responsabilités. Il en pèse aujourd'hui parfaitement le poids et plus encore depuis qu'Elizaveta a décidé de prendre en main le destin de sa nation, se plaçant en figure phare de cette dernière. pouvoir ou élément maîtrisé ‹ Orange, il rentre dans les esprits, lit souvenirs, pensées et sentiments sans sourciller. Il rentre pour tout dévaster ou se retire sans laisser de traces. Peu importe les moyens utilisés, l'objectif est toujours le même : détecter, écarter, neutraliser les menaces qui peuvent peser sur Elizaveta. allégeance ‹ Elizaveta, il la suivra partout, dans ses choix et décisions, à l'autre bout du monde si elle choisissait de s'y retirer. Pas par soumission, pas guidé par une idéologie inculquée de force. Non et c'est ce qu'il trouve à la fois beau et inquiétant, parce qu'il croit en ses capacités, ses désirs, sa volonté d'aider la nation de l'air. Il croit en elle, tout simplement. compétences ‹ réponse ici, vous devez en avoir 3 localisation actuelle ‹ Dans l'ombre d'Elizaveta. groupe ‹ PER VOLAR SUNATA avatar et crédits ‹ Diego Barrueco + milles rêves

anecdote 01 ‹ Il a été approché par la Ligue il y a quelques temps déjà. Une fois, deux fois, trois fois. La réponse a toujours été la même. Seule la manière de s’adresser à ses ambassadeurs discrets a changé. Il s’est énervé, a montré les dents. Il ne supporte pas ça, cette impression de n’être qu’un pion à leurs yeux. Ils ne le connaissent pas, ils ne se soucient pas de lui. S’ils s’étaient renseignés suffisamment, alors ils sauraient que la fidélité de Jax envers Elizaveta et la nation de l’air est inébranlable. Ils ne voient pas l’humain, il ne voit que l’Orange, l’Adiutor d’un puissant. Il ne voit pas celui qu’il aime le dessin, les concerts que l’on donne au palais. Il ne voit pas le fils qui s’inquiète de voir sa mère adhérer peu à peu à leurs idéaux. Non, ils ne voient pas et la colère de Jax commence à gronder. anecdote 02 ‹ Jax a un idéal de liberté très fort, trop fort sans doute. Il le sait, complètement libre, il ne le sera jamais. Il est l’Adiutor de la reine d’Aerinstin, il est lié à elle jusqu’à sa mort : la prise de conscience de cette vérité fut douloureuse. Avant la cérémonie, le concept lui paraissait étranger, lointain. Les deux jours passés allongé l'ont mis aux pieds de l’évidence. Il ne sera jamais aussi libre qu’il le voudrait. Sa mère répondrait à cela que le destin des mêlés n’est pas d’être libre. Lui serait attristé de voir son désir, si impétueux, mourir dans le cœur de sa génitrice. Si ce n'est pas déjà fait depuis longtemps. anecdote 03 ‹ Il court pour se vider l’esprit, pour rechercher un semblant de vitesse, pour se sentir libéré quelques instants d’un poids trop grand, qui a tendance à l’étouffer en silence. Il ne hurle pas, jamais. Il se contente de courir, de semer ceux qui se risquent à participer à son activité solitaire quotidienne. Il ne décroche pas un mot. La course est un sanctuaire qu’on ne bafoue pas. anecdote 04 ‹ Les premières pensées qu’il a entendues, ce sont celles de son père lors de leur première rencontre, alors qu’il avait 5 ans. Il n’a pas compris évidemment. Il n’y avait rien à comprendre, tout était trop fort, trop complexe, trop flou et embrouillé pour son jeune esprit. Il n’a pas compris le mélange de joie, de surprise, d’appréhension et dans le fond, de gêne qu’il a reçu de plein fouet. Il n’a pas compris que son père ressentait tout cela en le regardant lui, petit brun qui lui ressemblait si peu. Qui ne lui ressemble toujours pas. Jax lit encore ses pensées. Il n’a aucun remord à le faire. Il a découvert à 10 ans que si son père avait été heureux de le rencontrer, il n’éprouvait plus rien pour sa mère. Il a découvert la même année le manque colossal laissé par cet homme absent, dans le cœur de sa génitrice. Il ne lui a toujours pas pardonné, ne supportant pas de la voir avec des yeux parfois absents, pas en sachant qu’elle pense sans doute à cet inconnu à qui il doit la vie. anecdote 05 ‹ Il aime le dessin. Ils sont peu à le savoir et encore plus rares sont ceux qui ont vu ce qu’il griffonne de temps en temps, quand il se l'autorise. Il le sait, il n’est pas mauvais, mais il est aussi parfaitement conscient que ce genre de talents –si c’en est un- n’est pas très utile dans son domaine, que jamais il n’aura l’occasion de l’exploiter comme il voudrait le faire : jusqu’au bout, jusqu’à ce que l’on puisse vraiment appeler cela de l’art.  Alors c’est volontairement qu’il s’efforce de ne pas dessiner, pour ne pas se laisser rêver à des choses impossibles qui deviennent douloureuses quand on prend conscience de tout ce qu’elles pourraient apporter. anecdote 06 ‹ L’homme sans cœur. C’est son surnom, ce que l’on murmure sur les lèvres. Il ne s’en offusque pas. Il en est même satisfait dans le fond. Pas par arrogance, mais celles qui finissent dans son lit ne peuvent pas dire qu’elles n’étaient pas prévenues. Le message est, de toutes manières, toujours clair : la nuit sera douce, pleine de plaisirs, mais le lendemain, elles n’auront qu’un lit froid à leurs côtés. Respectueux, il l’est toujours. L’homme sans cœur, il éprouve des sentiments. Forts, passionnés, souvent impulsifs, en contradiction avec le milieu froid de la politique. Jax, il est chaud, il aime ressentir et suivre la voie qu’il juge juste. Les sentiments, les émotions, il les ressent trop fort, trop vite. Il y a le temps pour la réflexion, pour peser les arguments, faire les meilleurs choix en fonction de ce que l’on veut obtenir. Et il y a celui de la passion, du dévoilement de l’âme, de ce que l’on voudrait vraiment faire. Jax a appris à faire une croix sur le deuxième, ne le laissait éclater qu’avec plus d’éclat quand le moment est adapté. anecdote 07 ‹ Il est arrivé à la cour d’Aerinstin un peu naïf, il le sait. Il a ensuite évolué dans ses couloirs, a côtoyé son personnel, à vue ses grandes figures, a compris ses rouages. Il a tout assimilé, véritable éponge qu’il est. Il connaît les défauts et les vices de l’élite, en est parfaitement conscient. Il connaît ceux qui se pensent supérieurs à lui. Il sait à qui rendre leur sourire le matin, qui ne le juge pas sur son sang ou son bracelet. Il a appris à regarder les manœuvres politiques en silence, à détourner le regard sur les actions immorales, mais justifiées par un objectif à atteindre à tout prix. Il a appris que la fin justifie les moyens. Alors il en est devenu plus redoutable. Il a laissé derrière lui les remords, les hésitations à utiliser son pouvoir sur les autres. Il a appris que dans ce monde, les remords vous tuent. anecdote 08 ‹ Il est l’ombre de la reine, celui qui regarde tout, lit tout, entend tout, sait tout ou presque. Il est celui à qui on sourit sans vraiment se méfier dans le fond. C’est une erreur et ceux qui l’ont côtoyé à l’Académie le savent. Il est redoutable quand il s’agit de la sécurité d’Elizaveta. Il est prêt à tout pour elle. Il a déjà saccagé un esprit pour lui éviter une mise en danger potentielle. Il est capable de lire les plus grandes peurs, les plus grandes hontes, les plus grandes tristesses en peu de temps. Il est capable de tout faire ressurgir, de modeler une pensée, d’en faire disparaître une autre. Il faisait partie des meilleurs, ce n’était pas pour rien. Il atténue la méfiance qui peut naître chez les autres en le voyant, il est poli, discret, il se fait oublier alors qu’il est finalement partout. anecdote 09 ‹ Sa relation avec Elizaveta est à ses yeux, même après toutes ces années, incompréhensible. Limpide toujours, mais troublante. Il n’explique pas le sentiment de paix immédiat qu’elle lui a apporté, l’amitié qui s’est naturellement forgée entre les deux. Il n’explique pas la simplicité de ce lien qui pourrait être bien plus tumultueux au vu de la vie agitée de la jeune reine. Il ne l’explique pas, mais il lui en est incroyablement reconnaissant. Elle le traite comme un égal et c’est une bouffée d’air frais dans des journées épuisantes et compliquées. Il ne lit pas son esprit, n’a pas besoin de ça pour connaître sa volonté, pour être certain de la pureté de ses intentions. Les moyens employés pour y parvenir le sont peut-être moins, mais il est prêt à tout pour elle, pour la nation à laquelle il est fidèle. anecdote 10 ‹ Il a découvert la musique en entrant au service d’Elizaveta. Il a découvert une cour riche, somptueuse, où il n’est pas rare, si on cherche de tomber sur des morceaux de musique joués avec brios et passion. Il n’est pas difficile d’entendre fredonner dans les couloirs, d’entendre chanter aux concerts donnés lors des grandes réceptions du palais. Il a découvert le pouvoir fascinant de la musique, celui de le calmer, de le forcer à ralentir le rythme infernal qu’il s’inflige. La musique est une manière de le ramener sur terre, de lui faire prendre conscience de sa fatigue. C’est aussi une manière de forcer son esprit à tourner complètement, entièrement sur lui-même et non sur celui des autres. La musique, il ne sait ni la lire, ni en jouer, mais il se satisfait de la manière dont les autres la font vivre, un peu différemment pour chacun.