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Asghari
Elle est est d'une beauté cruelle, sa divine, une beauté qui lui crève le cœur et lui dévore les entrailles. Il est encore jeune, l'enfant des rues, mais en vingt deux années d'existence, Il en a connu, des femmes, Il en a défloré, des corps, se les appropriant de ses mains, dont l'expertise tentatrice se perfectionnait au fil des étreintes. Un créature de désir, distillant la jouissance avec délectation. Et pourtant, il est insatisfait, le bellâtre, se refusant la seule qui l'obsède. Elle le hante, de ses courbes généreuses, de sa voix écorchée et suave, de sa fragrance exquise dont il s'enivre à chaque fois qu'il est trop proche d'elle. Il pourrait l'attirer à lui, aisément, il n'a qu'à tendre la main vers elle, se laisser séduire par ses insinuations perfides et ses viles tentations, mais il reste à distance charnelle de cette fille des flammes à laquelle il est liée. Un leçon de vie pour cette gosse capricieuse à qui on a toujours tout accordé, c'est ce qu'il aime se dire Milo, mais chaque jour, il se demande ce qui l'empêche de s'approprier la superbe de sa furieuse maîtresse. Il a ce sourire absurde qui se glisse sur ses lèvres alors qu'elle sent le regard de la fabuleuse se poser sur lui. Elle le brûle, de ses orbes sombres. Elle ne le sait pas, mais il lui appartient déjà, corps et âme, il pourrait se damnée pour cette déesse des enfers. Crache la monnaie, Princesse, si tu veux continuer à te rincer l’œil. Contradiction sournoise. Il est détestable, quand il se plonge dans ce genre d'absurdité, quand il fait mine de s'en foutre alors qu'elle est le soleil incandescent qui lui dévore le palpitant. Elle est coupable, de cet amour impossible qu'elle a fait naître en lui, de cette passion dévorante qui le consume tout entier. Oui, elle est coupable, la belle Asghari, d'avoir insufflé l'amour dans ce cœur nécrosée par une solitude dans laquelle il se vautrait avec facilité. C'est tellement plus facile de se perdre dans les ondulation de ces corps féminin, sans jamais trop s’accrocher, pour le plaisir de la chaire, pour quelques gémissement ou quelques pièces déboursées. Il s'en fout. Il les apprécie, les respecte, ses filles de passages,s es filles de joies qui partage son lit. Elles n'ont qu'un seul défaut, celui de ne pas être cette enfant flamboyant. Comme si j'avais besoin de payer pour que tu sois à moi. Elle crache vénéneuse, victorieuse. Sait-elle seulement à quel point elle a raison, à quel point cette vérité est cruelle. Il se berce d’illusion, se ment, se refuse à elle sous de faux prétexte, mais il sait, dans les profondeurs de son être, que s'il lui cède, il sera perdu dans le feu de la belle, il sera dévorée, tout entier, par son envoûtement... Et il crève de trouille, de devenir un gars, parmi tant d’autres qui n'ont pas compter pour elle.

Jaehaerys
C'est qu'un gamin, entré dans les rangs du terrible guerrier humain parce qu'il en avait assez de s'incliner devant ces élémentaires, qu'ils soient bleues, argents ou bronze, ils ne valaient pas mieux que les autres. Le mêlé avait beau s'être entiché de la divine à laquelle il était lié, il l'aiamit pour ce qu'elle était, elle, pas pour les prétentions auxquels la puretés de son sang étaient censé lui donné droit. Il ne considérait pas qu'il la trahissait, pas réellement, parce que son allégeance lui revenait avant toute chose, il serait toujours là pour cette princesse des rues qu'il voyait en elle, mais certainement pas parce qu'elle avait pour elle la maîtrise du feu, certainement pas parce que le sang qui sillonnait ses veines étaient d'un argenté dégueulasse. Il l'évince de ses pensées, sa furieuse Asghari, abandonnant son corps aux entraînements et aux combats. Il est doué, l'enfant, mais il le serait plus encore s'il usait de ses capacités oranges. Je sais que tu as envie de moi. Tu ferais mieux de garder ce genre de pensées pour toi, ma jolie. que le fourbe laisse éclater, s’extirpant de l'emprise de la mêlée jaune dans un sourire taquin. La Norhalis le foudroie de son regard sombre, venant à nouveau maîtriser cette nouvelle recrue dont elle a la charge. Tu ne t'approches pas de mes pensées. Elle grogne, sauvage, elle est survoltée et électrisante, comme l'élément qu'elle maîtrise. Ça lui arrache un nouveau rire, il se saisit du poignet de la belle, utilise sa force pour pallier à ses talents d'experte. Il la calle contre un mur, usant de son corps comme d'une barrière alors qu'il approche son visage du sien. Je ne l'ai pas fais, mais maintenant je sais que tu as envie de moi. Un juron franchit le seuil de ses lèvres délicieuses, un juron qu'il étouffe en venant lui voler un baiser. La furieuse ne se laisse pas faire, lui assénant un coup en plein visage. Il encaisse, avec un sourire détestablement charmeur, irrésistible, alors qu'il se recule d'elle. Ca l'amuse, le sale môme, tout cela n'est qu'un jeu à ses yeux. Ce n'est que lorsqu'il lui tourne le dos qu'elle se mouve, rapide, souple et féline, elle le fait basculer à son tour, dévore la distance et effleure ses lèvres sans pour autant s'en saisir. Ce n'est que lorsqu'elle se recule qu'elle lui assène un clin d’œil, brandissant une bouteille d'eau dont elle vient de faire l'acquisition. Il laisse éclater son rire, il la laisse s'envoler, cette fois, mais il ne renonce pas, pas alors que l'envie lui dévore les entrailles.

Feyre
Déesse ténébreuse et inhumaine. Elle l'attend dans l'ombre alors qu'il s’extrait à l'arène de combat, le visage tuméfier par les coups, mais l'âme purifier par sa victoire. Il se sent fort, le môme, lorsqu'il dompte ses assaillants sans avoir besoin d'user de ce qu'il prétende être un don. L'orange de son bracelet suffit généralement à inspirer suffisamment de crainte pour qu'on lui foute la paix. un maître de la pensée qui rechigne à l'utilisée. Un gâchis, aux yeux de la créature magnifique qui vient s’empoussière dans les bas fond. Elle s'extirpe de l'obscurité, féline et désirable, elle lui tourne autour, furieuse créature détentrice d'un pouvoir que le jeune homme ne pourrait rêver, clouée au sol par cette peur irrationnel de ce qui est une part de lui qu'il doit apprendre à exploiter. Elle sent l'esprit de la furieuse se glisser dans son âme, avec une facilité déconcertante, avec une aisance presque délicieuse. Il s'abandonne à elle sans rechigner, laisse ses paupières venir recouvrir son regard alors qu'elle s'abreuve de ses pensées, tissés comme les toiles d'une araignée. Un soupire délicieux, lorsqu'il sent le corps de la sulfureuse venir contre le sien et que naturellement, se sont ses doigts à lui, qui viennent glisser contre les hanches de la succubes. Ce n'est que lorsqu'il la sent s'extirper de son crâne qu'il daigne ouvrir les yeux, pour la dévorer des yeux, la sublime. Elle a ce sourire qui désarme, carnassière, cette lueur démente et malicieuse dans la profondeur de son regard. La reine orange n'a nullement besoin d'incruster des fausses vérités dans le crane de ce gamin là, il l'admire déjà. Toi et moi, nous allons faire de grandes choses mon mignon. Il se laisse tenter, parce qu'elle lui fait miroiter une vie à laquelle il a toujours aspiré.