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what a wicked game you play to make me feel this way (calonis)

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fire nation
Cal Oshun
Cal Oshun
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‹ AVATAR : max irons bby
‹ CRÉDITS : av ; my bro lise, sponsor number one.
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‹ AGE : trente ans, une nouvelle décennie qui l'attend, qui amène avec elle, il l'espère, des jours moins sombres.
‹ STATUT : l'anneau à son annulaire le lie à alaia, sa reine. ensemble, il espère qu'ils pourront construire le futur qu'ils imaginent pour leur famille.
‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
‹ ADIUTOR : naos, à qui il a été lié pendant plus de dix ans. mais naos a perdu la vie dans l'attaque de launondie, et désormais, plus rien ne semble rattacher cal à cette époque révolue.
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MessageSujet: what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) EmptySam 28 Oct 2017 - 22:51

what a wicked game you play to make me feel this way  ft. @Adonis Griffith

Le bruit de ses pas ricochait contre les murs richement décorés du palais. Ce palais qui était désormais entièrement sien. Une dizaine de jours étaient déjà passés depuis que Cal avait été proclamé empereur. Un nouveau titre qui lui collait à la peau, auquel il s'était rapidement habitué, même alors que le royaume traversait une période difficile. Il n'avait eu aucune minute de répit, depuis son couronnement. Il avait dû s'occuper de sa coalition avec Aeristin et Aguarini, des alliances qui lui avaient coûté cher, mais qui étaient indispensables pour la survie de la Couronne. Puis il s'était penché sur la menace que représentait Eartenara. Il pouvait sentir ses muscles se tendre à la simple pensée du patriarche Griffith. Un homme ambitieux, pour qui le nouvel empereur éprouvait une haine brûlante. Un homme prêt à tout pour arriver à ses fins, même à sacrifier son propre sang. Le décor changea radicalement, alors que l'Oshun s'enfonçait dans les bas étages du château, là où les prisonniers de l'Empire croupissaient dans leurs cellules. Cal n'avait pas mis les pieds ici depuis longtemps. Pourtant, toutes ces pensées étaient dirigées vers l'un des hommes qui se trouvait derrière les barreaux. Il avait pensé à lui chaque jour depuis qu'il l'avait lui-même précipité dans sa chute. Il avait attendu que la colère et le sentiment de trahison s'estompent avant de lui rendre visite. Et s'il avait réussi à se calmer, il savait que son amant, au contraire, entretenait probablement une rage destructrice à son encontre. Mais désormais, il était près à faire face à Adonis, à cette colère qu'il lirait dans son regard. Un long mois était passé depuis la dernière fois qu'il l'avait vu, et l'ancien prince sentait son corps réagir face à l'appréhension de cette rencontre à venir. Il avait eu des échos de l'état de l'ambassadeur déchu. On venait lui rapporter chacune des visites que recevait le brun, le comportement qui était le sien durant ses semaines de détention. Comme s'il avait été avec lui, ici bas, sans pour autant l'être. Il savait à quoi s'attendre, ou du moins, il le pensait. Rien ne pouvait cependant le préparer à la réalité qui s'étalait devant ses yeux, aussi dure et froide que la pierre qui composait les murs. Adonis était là, allongé sur sa couchette au fond de sa cellule. Il dormait, ce qui donnait à son visage un air presque paisible. Mais malgré ça, Cal pouvait voir les traits tirés de sa figure, les cernes qui soulignaient ses yeux, la poussière et la crasse qui maculait sa peau. Il avait changé, Adonis. Il n'était plus celui que l'empereur avait aimé avec passion, il y a quelques semaines. L'Oshun n'avait pas besoin de l'entendre parler, de le voir se mouvoir pour le savoir. L'apparence du jeune homme parlait pour lui. La souffrance qui se lisait sur ses traits, aussi. Il semblait avoir vieilli de plusieurs années, alors qu'il ne gagnait qu'un an en plus aujourd'hui. Le regard de Cal glissa jusqu'à l'orange qui se tenait, raide comme un piquet, près de lui. « Tu peux t'éloigner. » La jeune femme hocha doucement la tête, s'en chercher à débattre avec l'empereur. Elle s'éloigna quelque peu, toujours accessible, mais offrant de l'intimité aux deux anciens amants. Le regard du maître s'attarda sur la silhouette du Griffith. Il poussa un léger soupir, avant de s'approcher davantage des barreaux. Il en voulait à Adonis. Il lui en voulait toujours autant, même après ces semaines passées éloignés. Il avait réussi à se calmer, mais les sentiments étaient toujours là, endormis. Il sentait toujours cette douleur liée à la désagréable sensation d'avoir été manipulé, trompé. On lui avait rapporté que les sentiments du brun étaient sincères, mais Cal lui en voulait toujours d'avoir essayé de profiter de leur relation. Malgré tout, l'empereur des flammes avait gardé tout ça pour lui. Il n'avait révélé à personne la raison pour laquelle Adonis était emprisonné. Les rumeurs allaient bon train à la cour, mais il les faisait taire d'un simple regard. Il faisait tout ça pour une raison bien particulière, une idée qui fleurissait dans son esprit depuis un certain temps déjà, mais à laquelle il essayait de ne pas trop penser. S'éclaircissant la voix, Cal reprit la parole, à l'intention du prisonnier cette fois-ci. « On dirait que tu as fini par t'habituer à cette cellule. » Il avait parlé suffisamment fort pour que sa voix sorte Adonis de son sommeil.
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Adonis Griffith
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) EmptyDim 29 Oct 2017 - 2:06

there's no way out, got my mind set on you, so this feels better in the darkness. Wish you away, i love a violent storm. Wish you away, couldn't please me more. Wish you away, when I need you more. You know I look better in the dark. ft/ @cal oshun

Dormir devenait de plus en plus facile, simplement parce que le fils de la terre était de plus en plus fatigué. Chaque période de sommeil n’était pas assez longue, et chacune d’elle n’était ni reposante ni agréable. Les jours passaient sans qu’il ne sache à quelle vitesse. Il ignorait depuis combien de temps exactement il était là. Un mois ? Probablement. Il savait certaines choses, des choses qu’on était venu lui dire, dans les cachots. Adonis restait un homme que l’on voulait soit avoir de son côté, soit voir tomber, même crasseux dans le fond d’une cellule dont seul l’Oshun dont son cœur ne savait se détacher avait la clé. Le brun passait son temps à réfléchir a ces alliances, a ce qu’on était venu lui proposer. Il finit donc par s’endormir, à nouveau, après avoir échangé quelques mots avec Aléa. Parler avec elle lui permettait de ne pas perdre pieds. Depuis des jours, plus aucunes nouvelles de sa famille ne lui était parvenue. D’aucune manière. Aussi il ignorait qu’une dizaine de jours auparavant, son père avait rendu sa teinte bleutée au sang qui coulait dans ses veines, que l’on disait argent. Adonis ignorait qu’on l’appelait prince, au-delà de cette prison, que son cousin avait disparu, que son frère préparait son évasion. Le brun ne dormait pas bien, le froid mordait ses membres et le tenait dans un état d’éveil qui l’empêchait de réellement se reposer. Cependant, il était assez loin dans son sommeil pour ne pas entendre quelqu’un approcher. Non, pas quelqu’un. Cal. L’homme qui l’a laissé croupir dans cette cellule depuis un long mois. L’homme qu’il aime toujours, malgré tout ce qu’il lui fait subir. L’inconfort, le froid, l’humidité, le manque de lumière et d’éclat. Cal le torture, peut être sans le savoir, et sculpte son esprits, affine la pointe d’une flèche qui viendra se ficher en plein dans le cœur du blond. Un bruit se fait finalement entendre, qui tire Adonis de son sommeil. « On dirait que tu as fini par t'habituer à cette cellule. » Le prisonnier bouge doucement, il dort sur le ventre, comme toujours, un bras recroquevillé sous le fin oreiller qu’il a le droit d’avoir. Son dos ne lui fait plus mal, à force, mais il sent ses muscles raides après un mois passé sur une matelasse aussi dure et fine. Adonis ouvre doucement les yeux, il cligne des paupières et son regard est happé par l’homme qui hante ses rêves et ses cauchemars.

Il y a quelques nuits, il a fait un rêve. Lui et Cal, ça avait l’air si réel. Un délicieux rêve, ou Cal l’aimait aussi fort que lui. Parfois, il avait le sentiment de sentir sa bouche contre ses omoplates, alors qu’Adonis lui faisait dos, encore et toujours, dans leurs ébats. Parfois, il avait le sentiment de sentir les bras du blond autour de lui, qui l’attirent et le gardent là. Pour tous ces rêves qu’il n’atteindra jamais, pour la liberté qu’il lui a retirée, pour l’inconfort, le manque de clarté, de lumière qui fait vivre Adonis en temps normal, le brun se lève. Vivement. Il sent un mal de tête immédiatement atteindre son crâne mais il s’en fiche, ses mouvements son brusques, contrôlés par la haine. Ses traits sont sans doute déformés par la sincérité de ses sentiments – haine, colère, rancœur – alors qu’il s’approche des barreaux avec violence, avant de cracher en direction du prince. Il s’en fiche de le rater, au moins il a établi son point de vue, sans devoir parler. « Retourne voir ta mêlée et épargne-moi ta présence. » Sa voix est plus haineuse que jamais, son ton est dur et cassant. Si amour il y a toujours, il est enterré sous des tonnes et des tonnes de rancœur. Des nuits passées à pleurer son amour perdu, des journées entières à ressasser les bons moments, à réfléchir pourquoi il avait cru que Cal l’aimait alors que ce n’était pas le cas. Et puis bien sûr, sa haine était attisée par la visite de Feyre, une visite qu’il n’oublierait jamais et dont il portait Cal comme responsable.
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‹ AGE : trente ans, une nouvelle décennie qui l'attend, qui amène avec elle, il l'espère, des jours moins sombres.
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‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
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MessageSujet: Re: what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) EmptyDim 29 Oct 2017 - 11:47

what a wicked game you play to make me feel this way  ft. @Adonis Griffith

La réaction d'Adonis ne le surprenait pas vraiment. Son regard suivit la silhouette du maître de la terre, alors qu'il se levait vivement et avançait, telle une ombre, jusqu'aux barreaux de sa cellule. Le geste qui suivit le laissa surpris, il n'évita le crachat que de quelques centimètres. Il se tenait assez proche pour avoir le loisir de détailler les traits de son ancien amant, mais suffisamment loin pour être hors de portée. Il n'était pas stupide, Cal, il savait que le Griffith rêvait probablement de lui faire mal, comme il avait pu souffrir dans ces cachots. Mais la douleur, l'Oshun l'avait également ressenti, alors que les éléments s'étaient déchaînés là-haut, mais que le brun avait continué à hanter ses pensées jour après jour. Le ton de la voix du jeune prince le frappa de plein fouet, aussi fort que s'il avait utilisé la roche de son élément contre lui. Les mots sont durs, la voix emplie de haine et de rancœur. Il s'y attendait, il s'était préparé à cette éventualité, mais y faire face désormais n'était pas la même chose. L'empereur se souvenait douloureusement des derniers moments passés en compagnie de l'ancien ambassadeur. Une époque qui semblait bien lointaine désormais, comme si elle n'avait appartenu qu'à un rêve. Un doux mirage auquel il s'était délicieusement habitué, mais qui lui avait été retiré aussi brusquement que soudainement. Désormais, les deux anciens alliés s'étaient mués en ennemis, à l'image de leurs nations qui menaçaient déjà de se déchirer. Leurs deux représentants le faisaient déjà depuis plusieurs semaines, piétinant et écrasant le cœur qu'il possédait entre leurs mains sans aucuns remords. « Je vois que Feyre a su te faire de l'effet. » Elle lui avait rapporté son entrevue avec Adonis. Cal n'avait pas vraiment apprécié, mais il savait à quoi s'attendre lorsqu'il avait envoyé la brune ici bas. « Si je suis ici, c'est pour t'annoncer quelque chose. » Il était partagé, Cal. Partagé entre l'envie d'en finir vite pour oublier cet endroit maussade, pour oublier Adonis - comme si c'était seulement possible - et l'envie de prendre son temps, réticent à l'idée d'abandonner une fois de plus son amant à la noirceur de sa cellule. L'empereur détestait cet amour qui le rendait faible, qui refusait de s'affaiblir et de disparaître malgré les jours qui passaient, malgré la rancœur et la trahison qu'il ressentait. Comme si ses sentiments étaient ancrés en lui, immuables. Adonis s'était emparé de son âme et de son coeur, et refusait de lui rendre sa liberté. L'Oshun ne savait comment se défaire de cette emprise, qu'il gardait secrète, à l'abris de tous ceux qui auraient pu lu vouloir du mal. Adonis le premier. « Tu as sûrement remarqué que ta famille ne te visite plus depuis quelques jours. Et pour une fois, je n'y suis pour rien dans cette décision. » Son regard de feu était braqué sur le visage crispé du Griffith. « Ton père a choisi de faire sécession, après le tragique décès de ma mère, et de se proclamer roi. Une ambition que vous semblez partager. » La rancœur transparaissait dans sa voix, il n'essayait même pas de la cacher. « Je lui ai proposé d'échanger ta vie, ta liberté, contre cette couronne. Il a refusé. » Il l'observait, guettant la réaction d'Adonis face à l'annonce de cette nouvelle. « Un imposteur qui ne semble au final pas avoir beaucoup de considération pour l'un des soit-disant princes de sa nation. » Cal avait espéré que Thomas Griffith saisisse cette occasion, mais il n'était pas naïf. Le traître était aveuglé par l'ambition et le pouvoir, si bien qu'il ne se souciait pas de sa propre famille. D'une certaine façon, c'était une bonne chose pour lui. De voir cette famille se détruire de l'intérieur, aussi fragile que la sienne l'était en réalité. Les maîtres de la terre qui se complaisaient à se montrer aussi droits et forts que l'élément qui était le leur, et qui pourtant s'écroulaient tel un château de cartes dans l'intimité de leur palais de rien. Mais l'empereur ne réussissait pas à se réjouir autant qu'il l'aurait souhaité, car ce refus signifiait la chute brutale et définitive d'Adonis. On commençait à questionner ses décisions, dans le palais. Pourquoi le jeune Griffith était toujours détenu, alors que la trahison de sa famille n'était plus à prouver. Atalante et Rei étaient mortes pour leurs crimes et ceux de leur famille, mais le fils de l'imposteur respirait toujours, protégé par cette relation qui avait été la leur, quelques semaines auparavant. Personne ne le savait, mais les rumeurs allaient bon train à la Cour, et Cal se devait de prendre une décision désormais.
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‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
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MessageSujet: Re: what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) EmptyDim 29 Oct 2017 - 12:11

Il loupe, et au fond de lui, il a envie de hurler. Il aurait aimé l’atteindre, éclabousser cette posture parfaite, ce port de roi, le salir encore plus qu’après avoir hurler leur relation charnelle dans les couloirs du palais, il y a un long mois. Le brun enroule ses doigts sales autour des barreaux tout aussi sales. Au début de sa captivité, il refusait de les toucher, de peur de se salir. Il espérait que Cal viendrait le délivrer rapidement, mais les jours passaient et le blond ne daignait même pas venir le voir. Désormais, il avait le sentiment de n’éprouver que de la haine pour le blond. Il avait presque oublié son amour, enfuit au fond de lui. « Je vois que Feyre a su te faire de l'effet. » Si seulement il n’était pas enfermé. Si seulement il maîtrisait la terre. Adonis voulait lui faire mal, il voulait le blesser, physiquement, et constater que le sang de Cal Oshun était aussi pourpre que le sien en réalité. « Autant que je lui en ai fait. » une petite victoire, l’entaille sur la joue de la mêlée avait été provoquée par une colère si vive qu’il avait instinctivement contrôler son élément pour faire de la poussière une flèche tranchante. Il ignorait comment il avait fait. Si il le savait, il aurait attaqué Cal au lieu de lui cracher dessus. Car le brun était fâché à ce point, au point de lui faire du mal et de taillader son visage façonné par les dieux. « Si je suis ici, c'est pour t'annoncer quelque chose. » Adonis relâcha la pression autour des barreaux de sa cage. Le mal de crâne qu’il avait provoqué en se levant trop vite faisait battre son sang contre ses tempes, et l’empêchait de penser correctement. « Tu as sûrement remarqué que ta famille ne te visite plus depuis quelques jours. Et pour une fois, je n'y suis pour rien dans cette décision. » Adonis posa son regard dans celui du prince des flammes, un regard si haineux qu’il se demandait pourquoi il n’avait pas le pouvoir de tuer le blond sur le champ. « Ton père a choisi de faire sécession, après le tragique décès de ma mère, et de se proclamer roi. Une ambition que vous semblez partager. » Adonis recevait trop d’informations d’un coup. L’impératrice était morte, donc Cal était empereur, désormais, non ? Thomas avait fait sécession, et était devenu roi. Adonis était donc prince. Il sentit son cœur battre la chamade, et une envie de vivre, de s’en sortir, de s’échapper afflua rapidement en lui, comme un besoin intarissable. Le brun devait sortir, mais il savait avant que Cal le lui dise que c’était impossible. Il était pire qu’un traitre, il était une monnaie d’échange, un exemple pour l’empire, un martyr pour Eartanera. « Je lui ai proposé d'échanger ta vie, ta liberté, contre cette couronne. Il a refusé. » Adonis ne pu s’en empêcher, il lâcha un léger ricanement. Cal ne comprenait pas Eartanera, il ne comprenait ni son peuple, ni sa culture. Il ne comprenait pas que les maîtres de la terre était aussi dur que la roche qu’il maîtrisaient. « Un imposteur qui ne semble au final pas avoir beaucoup de considération pour l'un des soit-disant princes de sa nation. » Adonis avait un sourire arrogant. Il allait mourir, Cal venait de le lui dire clairement. Son ancien amant avait proposé un marché à son père, et son père, véritable Eartanarien, avait refusé. « Eartanera n’a jamais été à toi et ne sera jamais à toi, tu n’es même pas capable de comprendre mon peuple. » Mon, et pas ton. Car Adonis était un prince, désormais, non ? Le brun mourrait en sachant que la souveraineté de sa nation était rétablie. Bien sûr, il aimerait pouvoir s’échapper, il aimerait pouvoir retourner à Greenstall, voir de ses propres yeux la couronne de granit, voir les trônes occupés par son père et sa mère. Enlever la vie de son paternel, et lui voler sa couronne, avec l’aide d’Eros. « Mon père ne ploiera jamais le genou devant toi. Ni lui, ni aucun Griffith… ni moi. » cracha-t-il avec véhémence sur l’empereur qui avait déjà apparemment perdu une partie de son empire. « Alors vas-y Cal, fait le. Tue moi, qu’on en finisse. » il voulait le pousser, le provoquer. Il ne supportait plus d’être enfermé ici, et ne supportait plus la vue de cet homme qu’il aimait tant. Plus ses prunelles croisaient celle de son ancien amant, plus il sentait son cœur s’affranchir de sa haine, et battre pour l’homme en face de lui, à nouveau. Un cœur brisé, ensanglanté, qui ressentait une vive douleur à chaque regard de la part de Cal, qui était à l’agonie à cause de cette distance entre eux. Plus les secondes s’égrainaient, plus le fils de la terre voulait s’approprier cet homme à nouveau. Si il devait mourir, il espérait, tout au fond de lui, que Cal lui accorderait un dernier geste. N’importe quoi, un regard, un mot, une caresse.

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MessageSujet: Re: what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) EmptyDim 29 Oct 2017 - 13:35

what a wicked game you play to make me feel this way  ft. @Adonis Griffith

Le rire d'Adonis était dénué de joie, sans saveur. Le rictus arrogant qui étirait ses lèvres donnait envie à l'empereur de traverser l'espace qui les séparait, et de le saisir par le col de cette chemise sale qui lui collait à la peau. La prison avait définitivement changé le brun. Il était loin du noble qu'il avait été, de cet argent précieux, cajolé par la vie. Un nouveau caractère qui correspondait à l'apparence plus brute du maître,  à ses cheveux en bataille et sa barbe mal taillée, à la crasse qui maculait sa peau d'albâtre. Il avait envie de rire, Cal, face à l'insolence de Griffith qui croupissait pourtant en prison depuis un long mois désormais. Il n'était pas en position de force, sa fierté semblait bien mal placée. Ce peuple qu'il se complaisait à appeler le sien était pourtant enclin à laisser mourir l'un de leurs maîtres en territoire ennemi, sans même essayer de le sauver. Si c'était ça, leur si belle unité qu'ils souhaitaient étaler aux yeux de tous, l'Oshun leur laissait bien volontiers. « Les Eartenariens ne m'ont jamais laissé l'occasion d'apprendre à les connaître. » Il essayait de garder son calme, de maintenir le ton de sa voix à une constante raisonnable, mais c'était difficile. Le pacte qui unissait la nation de la terre à la couronne avait été brisé dès lors que l'impératrice avait perdu la vie. Cal avait été réduit à être l'ombre d'une mère détestée, le fidèle successeur qui suivrait les traces de sa génitrice. Cependant, il n'avait pas la même vision des choses qu'elle. Pas les mêmes ambitions, pas les mêmes attentes de ce pouvoir qui était désormais entre ses mains. Mais on ne lui laissait pas le bénéfice du doute, et Cal ne souhaitait désormais plus se montrer clément avec cette nation d'ingrats, avec ce faux roi qui avait craché sur la parole de ses ancêtres. Il reprit la parole avant qu'Adonis ne poursuive. « Laisse moi douter du dévouement de ton père à ton peuple, comme tu l'appelles si bien. » Il s'arrêta un instant, sans détacher son regard des iris emplies de haine du prince. « Il a montré aussi peu d'intérêt pour les élèves de Koldoveretz qu'il en a montré pour toi. » Thomas Griffith était prêt à tout pour devenir roi, quitte à laisser toute sa nation crever sous la coupe de l'empire. A commencer par tous ces étudiants qui représentaient le futur de leur si beau royaume, et que Cal détenait en otage sans que le patriarche ne cherche à les récupérer. L'empereur poussa un soupir agacé face à la véhémence de l'Eartenarien. Il savait que sa famille ne ploierait pas le genou, quitte à mourir étouffer par leur propre fierté dans cette guerre. « C'est pour cette même raison, que tu soulèves avec beaucoup d'ingéniosité, que nos deux nations sont désormais en guerre. » Un sourire sans joie étirait légèrement ses lèvres. Lorsqu'il écoutait son ancien amant, il sentait que ce dernier pensait qu'il faisait tout ça de bon cœur. Comme si tout ce qu'ils avaient vécu ne comptaient pas, et que laisser abattre la lame du bourreau sur sa nuque était une chose aussi simple que de le retenir dans cette cage. C'était ce que Cal voulait le laisser croire, s'il y arrivait. Car il ne maîtrisait pas aussi bien ses émotions qu'il le faisait d'ordinaire lorsqu'il était en face d'Adonis. « C'est ce que tu attends de moi? Que je te tue? » La seule solution qui s'offrait à lui, et pourtant une qu'il ne souhaitait pas saisir.
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) EmptyDim 29 Oct 2017 - 14:49

Adonis se délectait de la vue que lui offrait Cal. Un homme énervé, qu’il arrivait encor à pousser à bout. Si autrefois, l’agacement de Cal se traduisait par un appétit sexuel décuplé, désormais Adonis savait qu’il ne devait plus s’attendre à sentir la bouche du blond se plaquer contre la sienne, et son dos contre un mur. Tant pis, Adonis n’en voulait pas de toute manière. « Les Eartenariens ne m'ont jamais laissé l'occasion d'apprendre à les connaître. » Adonis répondit du tac-o-tac, d’une voix presque trop douce. « Oh, pauvre toi. » L’arrogance suintaient de ses pores, de ses paroles, il la dégueulait aux pieds de Cal comme sa seule défense, alors qu’il était enfermé et sous l’autorité de l’homme qui avait volé son cœur pour mieux l’anéantir. « Laisse moi douter du dévouement de ton père à ton peuple, comme tu l'appelles si bien. » Adonis doutait lui aussi du dévouement de son père envers les Eartanariens. Il connaissait l’homme, contrairement à son fils, il ne voyait pas Eartanera comme une nation sous sa protection, mais plutôt comme une nation sous son autorité. La nuance était fine, mais primordiale pour Adonis. Le Griffith voulait protéger les siens, leur rendre terres et souveraineté, mais Thomas n’avait pas les mêmes ambitions, d’ailleurs il avait laissé son peuple crouler sous les taxes les plus chères du royaume pendant près de 25 ans, pour enrichir les Griffith alors qu’une partie des impôts leur revenait chaque année. Cal ne quittait pas l’ambre de ses yeux, et Adonis, hypnotisé par la haine et l’amour, ne pouvait se détacher des pupilles sombres de son opposant. « Il a montré aussi peu d'intérêt pour les élèves de Koldoveretz qu'il en a montré pour toi. » A nouveau, le cœur du Griffith se mit à battre la chamade. Plus vite, cette fois, pour tous les enfants Eartanariens. Adonis ne connaissait pas la réelle signification des paroles de Cal, mais il connaissait assez son père que pour en avoir une petite idée. Il eut du mal à respirer, alors qu’il imaginait les étudiants enfermés à Koldoveretz, sous l’emprise de l’empire. Sous l’emprise de Cal. A nouveau, ses traits se déformèrent de rage et il frappa contre les barreaux avec violence, comme pour atteindre Cal. « Ne touche pas à un seul cheveu des enfants Eartanariens ou je te jure que je te tuerai de mes propres mains. » il n’était pas en position de le menacer, clairement pas, mais c’était sorti de sa bouche tout seul, il n’avait pas réfléchi, il avait simplement répondu à l’élan de rage qui était venu le consumer, comme une flamme allumée par Cal lui-même. L’avenir de sa nation était compromis, et son père, vieux et aveuglé par le pouvoir, était tout à fait capable de ne pas le comprendre. Adonis n’arrivait pas à se calmer, la rage le faisait respirer plus vite et plus fort, alors que dans sa poitrine, son cœur tambourinait contre sa cage thoracique, comme pour lui intimer de s’échapper, vite, de courir à Greenstall, de prendre tous les hommes qui voudraient bien le suivre, et toutes les femmes, et d’aller chercher leurs enfants. « C'est pour cette même raison, que tu soulèves avec beaucoup d'ingéniosité, que nos deux nations sont désormais en guerre. » Un sourire presque arrogant étira doucement les lèvres de Cal, et Adonis referma à nouveau une main autour d’un des barreaux, la rage au ventre, la haine dans le regard. La guerre, c’était tout ce qu’il avait rêvé d’éviter. C’était pour ça qu’il avait demandé la couronne, et qu’il ne l’avait pas prise. C’est pour ça qu’il avait voulu se faire aimer de Cal, entrer dans ses bonnes grâces, obtenir ce qu’il voulait sans effusion de sang, sans mort. Lui, l’enfant de la paix, né quelques semaines après la fin de la guerre, avait le sentiment d’être l’un des déclencheurs de cette nouvelle guerre. Plus tard, il y réfléchirait. Plus tard, il se rendrait compte que la guerre était de toute manière inévitable, que la paix était trop fragile, que les Oshun étaient trop cupides et avides de pouvoir, trop peu enclins à daigner poser un regard sur leur peuple mourant sous leur joug. « C'est ce que tu attends de moi? Que je te tue? » L’œil brillant d’émotions contraires, Adonis ancra son regard aux iris de son ancien amant. Non, avait-il envie de dire. Non, je veux que tu m’aides à retrouver la paix et qu’on recommence là où on s’est arrêté. C’était impossible. Parce qu’Adonis n’était pas certain de pouvoir oublier ce mois passé à ressasser, à se torturer l’esprit. Il n’était pas certain de pouvoir oublier un jour que Cal lui avait envoyé Feyre, la mêlée orange, pour le torturer. Il ne l’oublierait jamais, à vrai dire. Elle s’imposerait toujours entre eux comme celle qui avait brisé le lien de confiance entre Adonis et l’homme qui s’était emparé de son amour. Cal avait dépassé une limite, en autorisant un monstre à s’introduire dans sa tête. A violer son intimité la plus profonde, comme si il n’était rien à ses yeux. Un traitre de plus, un pantin, une erreur de jugement. Comme si Adonis n’était bon qu’à briser plus encore avant de le laisser tomber dans l’oubli, et de le tuer pour l’exemple. Alors à cause de tout ça, il prit son temps pour répondre, et finit par le faire sans détacher son regard de Cal, brûlant de sincérité. « Je ne suis qu’un ennemi, une monnaie d’échange qui n’a pas fonctionné. Alors oui, Cal, tue-moi. Personne n’essaiera de t’en empêcher. » Thomas l’avait prouvé.

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‹ AGE : trente ans, une nouvelle décennie qui l'attend, qui amène avec elle, il l'espère, des jours moins sombres.
‹ STATUT : l'anneau à son annulaire le lie à alaia, sa reine. ensemble, il espère qu'ils pourront construire le futur qu'ils imaginent pour leur famille.
‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
‹ ADIUTOR : naos, à qui il a été lié pendant plus de dix ans. mais naos a perdu la vie dans l'attaque de launondie, et désormais, plus rien ne semble rattacher cal à cette époque révolue.
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MessageSujet: Re: what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) EmptyDim 29 Oct 2017 - 19:18

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Le regard de Cal se voulait méprisant, alors qu'Adonis réagissait à l'annonce que l'empereur lui avait offert avec violence. Un déchaînement de haine qui ne le mènerait nul part. Les paroles qui suivirent arrachèrent un nouveau sourire à l'Oshun, alors qu'il secouait doucement la tête pour manifester son désaccord. « Contrairement à ton père, je ne suis pas prêt à sacrifier les vies d'enfants, même si se sont ceux de mes ennemis. » Il n'avait jamais eu l'intention d'exécuter ces enfants qui payaient simplement pour les crimes de leurs parents et de leurs dirigeants. Il avait l'intention de les garder sous la coupe de l'empire, et ce jusqu'à ce que Eartenara soit prêt à lui donner quelque chose en échange de leur liberté. « Ceci dit, je suis curieux de savoir comment tu parviendrai à me tuer, alors que tu pourris dans cette cellule. » Il provoquait comme le Griffith le faisait avec lui. Il essayait de le pousser à bout, dans ses retranchements, pour voir briller une fois de plus l'étincelle de l'animosité dans son regard. Car au fond, Cal savait que si Adonis entretenait à son égard une haine si brûlante, c'était car, sous tout ce venin, l'amour était toujours présent. Et ça le rassurait, de savoir que le cœur du brun battait toujours pour lui, qu'il lui appartenait toujours. Comme ça, il n'était pas le seul à se laisser consumer par cet amour interdit, par cette passion qui se muait en haine, mais qui n'enlevait rien à l'attachement que l'empereur pouvait ressentir. Un lourd silence s'installa entre eux, alors qu'Adonis semblait réfléchir. Cal l'observait toujours avec attention, incapable de détacher ses iris du visage de son ancien amant. Ce visage qui avait changé, mais auquel l'empereur n'avait cessé de penser. Désormais, il ne voulait plus s'en détacher. La réponse du Griffith déstabilisa le blond. Il détestait le voir ainsi, résigné. Il préférait le voir se déchaîner, qu'il lui offre sa haine sur un plateau d'argent, qu'il dirige ses foudres envers sa personne, plutôt que de le voir abandonner. Accepter le sort qui l'attendait, la mort qui planait au dessus de sa tête nouvellement couronnée. Cal poussa un léger soupir. « Tu as raison. » Il marqua une pause, afin d'ancrer son regard dans celui de son ancien amant. « Personne ne m'en empêchera. » Son cœur battait fort dans sa cage thoracique, il était heureux que personne ne puisse le sentir si ce n'est lui. « Et personne ne te regrettera. » Les mots lui brûlaient les lèvres, comme du venin qui se déversait et que l'Oshun aurait souhaité garder pour lui. Il ne le pensait pas. Il ne pensait rien de tout ça. Mais c'était nécessaire qu'Adonis le pense, lui. La vérité était toute autre. L'idée de voir le brun perdre la vie hantait ses pensées et ses cauchemars depuis plusieurs semaines. Il ne pouvait imaginer un monde dans lequel son ancien amant n'était plus. C'était trop difficile, trop douloureux. Cal ne voulait pas de cette réalité, il la refusait avec véhémence. Il se retrouvait face au mur, piégé entre son amour pour Adonis et la sentence qu'il se devait de prononcer. Car il ne pouvait pardonner, il ne pouvait oublier. Les nobles non plus. Si le brun s'était rendu coupable d'un crime, son père n'avait fait qu'aggraver son cas en se rebellant ouvertement contre l'empire. Adonis devait payer pour tout ça, payer pour son ambition et pour celle de son géniteur. Et puis quand bien même il acceptait de le gracier, plus rien ne serait pareil. Tout avait changé, pour de bon. Au fond de lui, Cal ne pouvait se défaire de ces sentiments qui brûlaient en lui, mais il ne savait pas s'il restait encore quelque chose à sauver de leur amour perdu.
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MessageSujet: Re: what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) EmptyDim 29 Oct 2017 - 21:28

Son sourire arrogant lui donne envie de hurler, encore et toujours. Il n’y a plus rien qui le fait ressentir tout l’amour qui lui donnait des ailes, autrefois. Autrefois, c’était il y a un mois seulement, même si Adonis ne sait pas avec exactitude la date d’aujourd’hui. « Contrairement à ton père, je ne suis pas prêt à sacrifier les vies d'enfants, même si ce sont ceux de mes ennemis. » Quelque part, c’est aussi pour ça qu’Adonis l’aime. Il sait que Cal n’est pas un menteur – autre raison de l’aimer – et sait que si il dit ça, c’est qu’il n’a pour le moment pas l’idée de tuer les eartanariens de l’académie. Adonis se sent légèrement rassuré, parce qu’il ne supporterait pas de savoir que le futur de son peuple était autant en danger qu’il l’était lui-même. Il ne pouvait s’empêcher de penser aux plus jeunes, des gamins de onze ans à peine qui devaient être effrayés et qui attendaient sans doute que leur roi vienne les secourir, alors qu’il ne viendrait jamais. Il sentit son cœur se briser à cette pensée, alors que Cal enchaina. « Ceci dit, je suis curieux de savoir comment tu parviendrais à me tuer, alors que tu pourris dans cette cellule. » Adonis leva les yeux vers Cal. Le mépris tordait son visage alors qu’il répondit. « J’ai bien blessé ta mêlée. » souffla-t-il, comme une menace. Il devait l’avoir vu, l’entaille dans la jour de Feyre, la marque d’Adonis sur le visage de la terrible. Le brun ignorait comment reproduire cette attaque, mais Cal ne le savait pas. Finalement, son ancien amant lui demanda si c’était ce qu’il voulait de lui, qu’il le tue, tout simplement. Mourir était facile, c’était doux, en comparaison à cette vie d’enfermement. Il ne doutait pas que si l’amour de Cal – si il existait – se mettait entre son devoir et Adonis, il le garderait prisonnier des années durant pour ne pas avoir à le tuer. Ce serait pire que tout, déjà un mois et Adonis voulait en finir. Il dépérissait ici, tout ce qui faisait qu’Adonis était éclatant, charmeur, charismatique, s’envolait et pourrissait dans cette cellule. « Tu as raison. » fit-il alors après un léger soupire. Adonis posa son regard dans celui de l’homme en face de lui. Il sentit son cœur battre pour les années de vie que Cal ne lui accorderait pas. « Personne ne m'en empêchera. » Pas même lui, il ne ferait rien pour trouver un moyen de l’extirper de cette situation. Qu’est-ce qu’il croyait, hein, Adonis ? Que Cal ouvrirait la porte de la cellule, et le laisserait s’échapper ? Qu’ils échangeraient un baiser passionné avant de se quitter ? Adonis avait presque envie de rire de sa propre bêtise. Non, Cal allait le tuer, parce que Cal ne l’aimait pas, et ça allait finir par entrer définitivement dans l’esprit du Griffith. « Et personne ne te regrettera. » C’était Cal qui allait faire entrer cette notion, lui-même, dans l’esprit du prince de la terre. C’était lui qui lui prouverait par a + b qu’il n’était pas amoureux de cet être trop ambitieux, trop extravagant. Comment un homme tel que Cal aurait pu se laisser attraper par Adonis, après tout ? Il était bien trop solaire, bien trop puissant. Il était l’empereur, Adonis n’était qu’un troisième fils de fils d’un ancien roi. Et pourtant, il sentit ses yeux s’humidifier. Il en avait assez, d’espérer. Feyre était venue lui tendre le bâton, Saeko aussi. Elles étaient venues le manipuler, lui faire croire, lui faire reprendre espoirs en les sentiments que Cal pouvait avoir pour lui. Même Aléa s’y était mise, persuadée que le comportement de Cal était probablement preuve de ses sentiments Adonis s’éloigna des barreaux, ne supportant plus la vue de celui qui n’avait de cesse de lui briser le cœur. Il ne répondit rien, pas tout de suite, et lui tourna le dos pour rejoindre sa couchette. Dos à lui, cligna plusieurs fois des paupières pour empêcher les vilaines de mouiller ses joues encore une fois. Le brun posa un genou sur la matelasse qu’il avait précipitamment quitté, et s’installa, à nouveau face à Cal. « Tu as raison, personne ne me regrettera. La seule personne capable de ça mourra en même temps que moi. » Aléa, son âme sœur, allait perdre la vie à cause de lui. Il aimerait pouvoir la voir, la prendre dans ses bras et s’excuser milles fois contre son oreille, lui dire qu’elle méritait mieux, car c’était la vérité. Une adiutor comme elle aurait mérité un roi, un véritable roi, pas lui, l’enfant capricieux d’une famille qui cherche à le faire taire. « Pourquoi tu es venu, hein ? Pour m’annoncer ma mort ? Tu préfères faire ça toi-même ? Tu pouvais envoyer ton bourreau, ce traitre d’Harlaw. » Adonis cracha son nom comme une insulte. « J’imagine que la date est proche. » Il espérait simplement que ce ne soit pas tout de suite. Le brun ne pouvait plus regarder Cal dans les yeux, il baissa le regard sur ses mains. Qu’il parte, qu’il le laisse crever doucement en lui-même en paix, avant de mourir pour de vrai de la main de celui qui tenait son cœur.
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MessageSujet: Re: what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) EmptyMer 1 Nov 2017 - 14:38

what a wicked game you play to make me feel this way  ft. @Adonis Griffith

Les émotions qu'il voyait sur le visage d'Adonis, il ne les avait jamais vu auparavant. Du moins, pas destinées à lui. Et c'était toujours étrange, de voir ce mépris, cette rancœur, à son égard. Ça l'atteignait plus qu'il n'osait l'admettre, bien plus qu'il ne le laissait paraître. Si la haine d'autres pouvait le galvaniser, pas celle du brun. Seul son amour avait ce pouvoir sur l'empereur. Il se rappelait parfaitement ce que la déclaration de son ancien amant avait éveillé en lui, lors de leur dernière entrevue. La dernière. La dernière. Ça résonnait en boucle dans son crâne, un écho désagréable d'une réalité qu'il peinait encore à accepter. Cal doutait qu'il y en aurait une prochaine. Pas après tout ce qui s'était passé entre eux, pas après ce mois d'enfer, pas après la prison et la trahison. Pourtant, l'Oshun désespérait de sentir à nouveau les lèvres du prince contre les siennes, de sentir le brasier de son corps réchauffer son âme. Plus qu'une envie, c'était un besoin viscéral, vital. Un besoin qu'il ne satisferait probablement pas, et qui allait laisser un grand vide en lui. La marque de l'absence du Griffith, la place destinée à son cœur meurtri, dont Adonis détenait une partie, et disparaîtrait avec. « Oh, tu parles de cette petite entaille? Elle s'en est vite remise, ne t'inquiète pas pour elle. » Feyre n'avait pas apprécié, bien sûr, que le maître abîme son si joli visage, son instrument de travail. Cal, ça l'avait fait sourire, d'imaginer son ancien amant répondre à la mêlée avec autant d'insolence et de courage. Il le reconnaissait bien, dans ce comportement. Un prince avant même d'en posséder le titre ou la couronne. Les mots prononcés par l'Oshun ensuite laissèrent planer un lourd silence entre les deux hommes. Cal se forçait à ne pas détourner les iris, à soutenir le regard mouillé de son amant pour lui prouver qu'il ne ressentait rien. Que cette tristesse qu'il lisait dans les prunelles du brun ne l'atteignait pas. Qu'elle ne lui donnait pas envie de reprendre tout ce qu'il avait pu dire, d'ouvrir la porte de cette cellule afin de le prendre dans ses bras. De lui faire oublier toutes ces nuits passées dans le froid de sa cellule. De laisser derrière eux les ressentiments. Juste l'espace d'un instant, oublier tout ce qui s'était passé. Mais c'était impossible. Cal le savait, Adonis aussi. Le Griffith s'éloigna des barreaux pour revenir jusqu'à sa couchette. L'empereur fit un peu en avant, comme pour le suivre, comme pour l'empêcher d'instaurer d'autant plus de distance entre eux. Il se retrouva stoppé par les puissants barreaux de fer. Le brun reprit la parole pour acquiescer à ses paroles. L'Oshun ne réussissait pas à comprendre comment son ancien amant pouvait être aussi aveugle. Comment ne pouvait-il pas se rendre compte que sa perte allait laisser un vide dans bon nombre de cœurs. Adonis était apprécié, car il avait toujours eu ce tempérament chaleureux, cette personnalité étincelante. Bien sûr que certains se réjouiraient de sa chute, aussi, mais ça n'était pas la majorité. Il mentionna Aléa, qui devait probablement les écouter, dans la cellule d'à côté. Cal était admiratif de la relation du duo. Naos et lui se supportaient uniquement car ils n'avaient pas d'autre choix. Mais l'Eartenarien et son adiutor, c'était autre chose. Une relation forte et pure, comme si la cérémonie avait fait plus que lier leurs vies, elle avait aussi lié leurs âmes et leurs cœurs. La question que posa Adonis ensuite résonna contre les tympans de l'empereur. Pourquoi était-il venu? Il ne le savait pas, pas vraiment. Pour admirer son oeuvre, sûrement. Pour se convaincre, une dernière fois, qu'il prenait la bonne décision, peut-être. « C'est à moi de prononcer la sentence, et à lui de l'appliquer ensuite. » Il ne répondait à sa question qu'à moitié, mais peu importe. « Dans deux jours, le 25 septembre. » Il savait ce que cette révélation signifiait. Au delà de l'annonce de la mort imminente, c'était une tout autre sens que prenait ce jour. Une journée qu'il aurait dû passer entouré de ses proches, et qui se serait achevée avec leurs corps nus enlacés. Au lieu de ça, Adonis croupissait dans les cachots de Launondie, oublié de tous. « Tu m'excuseras de ne pas avoir amené un gâteau et des bougies. »
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Adonis Griffith
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‹ MESSAGES : 7608
‹ AVATAR : dylan o'brien
‹ CRÉDITS : (av) self / (icons sign) self / (gif profil) tumblr
‹ COMPTES : star n'zuzi (spoiler alert: c adonis le plus sympa oopsie)
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
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MessageSujet: Re: what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) EmptyMer 1 Nov 2017 - 16:38

Comme si Adonis allait s’inquiéter pour Feyre, la mêlée à la solde de Cal. Il ne répondit pas, ne vit même que la situation semblait amuser son ancien amant. Il ne pensait plus à tenter de déchiffrer les émotions qui glissaient sur le visage de Cal sans jamais s’y arrêter, parce que l’empereur ne les laissait pas s’ancrer dans ses traits pour donner à réfléchir à Adonis. Pourtant, le brun aurait aimé savoir que Cal ne voulait pas le voir mort. Il aurait trouvé du réconfort dans un air résigné, une regard triste. Il aurait peut être compris, que Cal ne pouvait pas faire ce qu’il voulait. La guerre, ses détraqueurs, tout ça lui imposait d’agir avec fermeté. Il avait dit qu’il le tuerait, il ne pouvait pas reculer. Pourtant, c’était l’empereur, bon sang. Il aurait du le sauver, si il l’aimait. Et donc la seule conclusion possible aux yeux d’Adonis était que Cal ne l’aimait pas. Assis sur sa couchette, à nouveau, le brun ne regardait plus Cal. Il en était incapable, il avait le regard sur ses doigts qui s’entremêlait, avide d’un contact, mais pas de sa propre peau. Il voulait sentir l’épiderme de son prince sous ses doigts, laisser sa chaleur l’envahir encore une fois. « C'est à moi de prononcer la sentence, et à lui de l'appliquer ensuite. » Adonis leva les yeux, et se rendit compte que Cal s’était approché des barreaux, comme si le fait que le brun avait reculé avait attiré Cal plus proche. Adonis ne réagit pas, pas tout de suite. Il l’observait à nouveau, le regard plissé de douleur alors qu’il essayait de retenir les larmes brûlantes qui menaçaient de couler. Il ressentait trop, trop fort, Adonis. Autant d’amour que de haine, de frustration, de rage, de désir de vivre. « Dans deux jours, le 25 septembre. » Cette confession le heurta de plein fouet. Il avait vingt-six ans aujourd’hui. Bon anniversaire, Adonis, tu vas mourir dans deux jours. Il se leva, cligna des paupières mais ne peut empêcher la vilaine de mouiller sa joue droite, tandis que l’autre œil restait sec, lui, au moins. Il s’approcha des barreaux, enroula ses doigts autour du métal froid. Le corps de Cal était tout ce qu’il aurait aimé avoir comme cadeau, aujourd’hui. Une dernière étreinte, un peu d’amour. Il avait vingt-six ans aujourd’hui, et depuis 4 ans, c’était la première fois qu’il n’aurait pas Cal pour son anniversaire. Quoi de mieux pour clôturer chaque nuit d’anniversaire que de le faire entre les bras de cet homme ? C’était les seules fois où ils se voyaient à Greenstall, parce que l’anniversaire d’Adonis y été célébré, un jour après le festival d’automne de la ville. Les deux plus grandes fêtes aux yeux du brun. Il se souvenait de la nourriture qui abondait, du vin qui coulait à flot. Il se souvenait des musiciens, des sourires de ses proches. Wanda, Andrei, Ariane, Eros, Isaak,… « Tu m'excuseras de ne pas avoir amené un gâteau et des bougies. » Adonis posa son front contre sa main, il était si proche de Cal, si loin aussi. Il aurait pu tendre les doigts pour le toucher, et les Sept savaient qu’il en avait besoin. Il le fit presque, ses doigts se tendirent autour des barreaux mais il se ravisa et les referma en un poing enroulé autour du fer froid. « Ca ne te suffit pas ? » souffla Adonis. Il n’avait aucune idée du mal qu’il avait fait à Cal en le trahissant, ne pensait pas que le blond était aussi brisé que lui à cause du coup qu’il lui avait porté au cœur. Il pensait simplement que Cal le méprisait et ne l’aimait pas. « Me séparer d’Aléa, m’annoncer que je vais être exécuté à cause de mon père, me dire que tu détiens les enfants de mon peuple, et me dire tout ça le jour de mon anniversaire… Ca ne te suffit pas, que je sois ici ? » La rage de vaincre s’en était allée, elle ne faisait plus place qu’à de la pure tristesse. Il allait mourir, en deux jours, personne ne viendrait. Il était résigné. « Il fallait que tu viennes enfoncer le couteau, hein. Il fallait que tu viennes t’assurer que je ne sois plus rien, avant que tu m’envoie à l’échafaud. Et bien regarde moi Cal. » Il ne put résister, il tendit la main, attrapa la joue de cet homme qu’il adorait, sans violence, mais sans douceur non plus. « Tu as réussi. » Les yeux rougis par les larmes qu’il ne laissaient pas couler, la joue humides, les cheveux sales et longs, la barbe qui avait commencé à pousser déjà bien trop, et son teint cadavérique. Adonis Griffith n’était plus le même. Il laissa tomber sa main, le lâcha, oublia la chaleur sous ses doigts.
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Cal Oshun
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‹ AGE : trente ans, une nouvelle décennie qui l'attend, qui amène avec elle, il l'espère, des jours moins sombres.
‹ STATUT : l'anneau à son annulaire le lie à alaia, sa reine. ensemble, il espère qu'ils pourront construire le futur qu'ils imaginent pour leur famille.
‹ SANG : on dit que leur sang est bleu, symbole d'une royauté à laquelle lui et sa famille appartiennent. pourtant, ce même sang a coulé bien trop de fois pour qu'il en ignore la vraie couleur : un carmin intense.
‹ POUVOIR : le feu et les éclairs s'entremêlent désormais dans une danse dangereuse, qu'il s'efforce d'apprendre à maîtriser, jour après jour.
‹ METIER : il a été prince héritier, autrefois, puis empereur. désormais, il est roi. roi de flamaerin, roi d'une nation qui refuse de courber l'échine.
‹ ALLEGEANCE : cal, il pense avant tout à son futur, et à celui de sa famille. son allégeance, elle revient aux oshun, à leur dynastie, qu'il souhaite porter loin.
‹ ADIUTOR : naos, à qui il a été lié pendant plus de dix ans. mais naos a perdu la vie dans l'attaque de launondie, et désormais, plus rien ne semble rattacher cal à cette époque révolue.
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MessageSujet: Re: what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) EmptyMer 1 Nov 2017 - 23:04

what a wicked game you play to make me feel this way  ft. @Adonis Griffith

Adonis se leva à nouveau, comme s'il était incapable de tenir en place. Il s'approcha des barreaux, mais cette fois-ci, Cal ne bougea pas, malgré sa proximité. Il resta planté là, happé par la tristesse qui émanait de son ancien amant. Hypnotisé par cette larme solitaire qui traçait un sillon sur la joue poussiéreuse du Griffith. Cette vue lui nouait l'estomac, il détestait voir Adonis ainsi. Comme s'il ressentait lui-aussi chaque sentiment éprouvé par le brun, comme s'il partageait ce fardeau, cette peine, avec lui. Il ne l'avait vu pleurer qu'une seule fois, dans des circonstances tout aussi tragiques. Le décès d'Isaiah semblait bien lointain, alors que c'était la vie de son aîné qui était désormais en danger. Les doigts du prince se refermèrent autour des barreaux de sa cellule, son front posé contre le dos de sa main. Leurs deux corps étaient désormais si proches, et pourtant Cal ne s'était jamais senti aussi éloigné de son ancien amant. Ces barreaux qui les séparaient, qui s'élevaient comme un mur pour les garder loin l'un de l'autre, à l'image de tous les derniers événements, de tous les ressentiments, qui ne cessaient de creuser un peu plus le fossé entre eux. Un fossé qu'ils ne savaient plus traverser, même avec cette amour qui se consumait en eux. Ça n'était plus suffisant. Cal écouta Adonis sans rien dire, sans réagir. Chaque mot avait l'effet d'un coup de poignard, chaque mot lui apportait une vérité douloureuse, une situation qui sonnait bien plus réelle lorsque le brun l'explicitait à voix haute. La voix du Griffith n'était plus habitée par la flamme de la volonté, par l'envie de vivre. La tristesse se détachait de tout le reste, s'imposait avec violence et force entre les deux hommes. L'empereur avait envie de lui faire comprendre qu'il ne tirait aucune satisfaction de cette situation. Il avait envie de lui dire qu'il aurait lui-aussi préféré être ailleurs, être à Greenstall, comme c'était le cas chaque année à cette période. Il aurait même préféré qu'Adonis soit loin de lui, plutôt qu'il soit ici, dans les cachots de son palais. La proximité du brun n'était d'aucun réconfort, alors que cette cage les tenait plus à l'écart que l'auraient fait des centaines de kilomètres. L'Oshun ne bougea pas, alors que son ancien amant tendit la main pour s'emparer de son visage. Le geste n'était ni doux ni brutal, ni agréable ni désagréable. Surprenant, déstabilisant, plutôt. Mais Cal ne fit rien pour s'en dérober. Les doigts du brun sur sa joue le brûlaient, comme si Adonis avait été un brasier lui-même. Un brasier qui aurait pu consumer l'Empereur des flammes sans que ce dernier ne cherche à s'en défaire. Les trois derniers mots prononcés par Adonis étaient plus douloureux que le reste. Car Cal n'avait jamais voulu ça. Il ne voulait pas le détruire, au contraire. Mais pour lui, il avait besoin de lui laisser croire ça, rien qu'un peu. Mais c'était plus fort que lui, c'était trop difficile de rester de marbre face à l'amour de sa vie qui se brisait sous ses yeux, par sa faute. L'Oshun resta un instant immobile, son regard ancré dans celui empli d'émotions de son amant. Il aurait tout donné pour l'embrasser, mais le peu de self-contrôle qui lui restait l'en empêchait. Cependant, sa main se leva sans qu'il ne puisse rien y faire, allant trouver la joue mouillée d'Adonis pour la sécher, effaçant la trace de cette tristesse qu'il ne supportait pas de voir. Son pouce s'attarda sur sa joue, puis sur les lèvres du brun. Ces lèvres qui l'appelaient, qu'il aurait rêvé d'embrasser, dans d'autres circonstances. Finalement, il brisa ce contact, sa main se refermant en un poing le long de son corps. Il resta encore quelques secondes à soutenir le regard de l'ancien ambassadeur, avant de faire un pas en arrière, et de détourner les yeux pour regarder dans la direction où le mêlé avait précédemment disparu. Il l'appela, et ce dernier ne tarda pas à arriver. « Sors Aléa de sa cellule et amène la ici. » Il évitait le regard du brun, désormais, car il ne voulait pas y lire tout ce qu'Adonis ressentait. Il ne voulait pas y voir l'incompréhension ou l'inquiétude. L'orange s'occupa de déverrouiller la cellule de la mêlée et de l'amener face à l'empereur. Il la dévisagea un instant, l'enfant sauvage qui braquait sur lui un regard ampli de haine et de fureur. « C'est mon cadeau, pour ton anniversaire. » Ses iris glissèrent à nouveau jusqu'au prince, osant rencontrer son regard sombre. Il savait que ce geste allait le laisser perplexe, qu'il lui donnerait matière à réfléchir. Peu importe. Cal fit un signe de tête au geôlier. « Laisse leur un instant, puis ramène la dans sa cellule. » Le mêlé hocha la tête, mais l'Oshun avait déjà détourné son attention de ce dernier. Son regard était à nouveau planté dans celui de son ancien amant. Les mots lui échappèrent avant même qu'il ne puisse les retenir. « Tu te trompes, Adonis. » Il s'arrêta un instant, avant de reprendre. « Tu entraîneras dans ta chute plus d'un cœur meurtri.  » Il se détourna rapidement du Griffith et de la vision que ce dernier lui offrait, marchant d'un pas rapide pour quitter l'enfer que représentait ces cachots. Il sentait l'obscurité qui l'oppressait, ici-bas, alors qu'il avait laissé entre les mains du brun une énième partie de son cœur.
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
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MessageSujet: Re: what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) what a wicked game you play to make me feel this way (calonis) EmptyJeu 2 Nov 2017 - 15:43

Cal le laissa faire, alors qu’Adonis s’emparait de son visage en touchant la joue lisse de l’empereur. Il avait envie de l’attirer à lui, pour goûter ses lèvres une dernière fois. Mais il savait que ça serait pire que bien, alors il n’en fit rien. Il laissa tomber sa main, et ce fut Cal qui rétabli le contact. Comme si c’était trop dur pour lui aussi, d’être si proche sans se toucher. Adonis be bougea pas, paralysé par les doigts de l’empereur contre sa peau sale et humide. Il sentit ses doigts comme une caresse, alors que l’homme essuyait le sillon humide creusé par cette larme qu’il avait laissé couler. Cal y laissa son pouce un peu plus longtemps que nécessaire, et le glissa à ses lèvres. Adonis ne fit rien, n’ouvrit pas la bouche pour poser un baiser sur les doigts du prince. Il ne parla pas non plus, il était pétrifié par ce moment, suspendu dans le temps. Un geste qui lui donnait le sentiment d’arrêter la course que son cœur avait entrepris contre le temps qu’il lui restait encore à vivre. Il avait même arrêté de respirer. Et puis, Cal laissa tomber sa main, et la magie se brisa comme une sculpture de verre qui s’écrase contre le sol. Il résista au réflexe de glisser sa langue sur ses lèvres, où se trouvait le pouce de son ancien amant, quelques secondes auparavant. Le brun ne pouvait détacher son regard de Cal, même si celui-ci s’éloigna et détourna les yeux. Adonis avait le cerveau pris dans une brume que Cal avait levé autour de lui. Il ne se sentait plus capable de réfléchir, il ne se sentait plus capable de penser. Il assistait à tout ce que Cal était en train de faire, sans un mot. « Sors Aléa de sa cellule et amène la ici. » Le cœur d’Adonis se remit à battre, plus vite. Aléa, son Aléa. Il avait peur de ce que Cal allait lui faire, et il s’approcha des barreaux comme si il pouvait s’échapper pour protéger Aléa de Cal. L’orange sortit sa bleue de la cage, et Adonis posa son regard sur elle, perdu. Il fut frappé par la pâleur de sa peau, par ses traits tirés, ses cernes creusées et ses cheveux sales et emmêlés. Pendant un mois elle était devenue comme ça sans qu’il le sache, sans qu’il puisse le voir. A cause de lui. « C'est mon cadeau, pour ton anniversaire. » Il ne lui offrait pas son corps, cette année, mais lui donnait son âme sœur. Adonis recula, comprenant où il voulait en venir. Cal le regardait à nouveau et Adonis soutint son regard. Incompréhension, gratitude, aussi, un peu. « Laisse leur un instant, puis ramène la dans sa cellule. » A nouveau, son cœur battait la chamade. Aléa, il allait pouvoir la prendre dans ses bras, enfin. Il en aurait pleuré, mais il tenta de se retenir, maintenant qu’Aléa pouvait le voir.  « Tu te trompes, Adonis. » Le mêlé ouvrait la porte, touchant son esprit pour l’empêcher de tenter quoi que ce soit. Mais la voix de Cal y résonnait bien plus fort que la volonté de l’orange. « Tu entraîneras dans ta chute plus d'un cœur meurtri.  » Le brun ne le quitta pas des yeux, alors que l’orange poussait Aléa dans sa cellule avant de la refermer. Adonis regarda la silhouette de l’homme qu’il aimait s’éloigner. Il lui avait offert deux cadeaux, aujourd’hui. Il allait mettre fin à son calvaire, le tuer, enfin. Et il lui permettait de s’excuser auprès d’Aléa. Adonis la pris dans ses bras sans un mot. Il réfléchirait plus tard aux paroles de son ancien amant. Il la serra fort contre lui, se fichant pas mal de leur état. Ils avaient tous les deux passés un mois ici, ils étaient tous les deux recouverts de la même crasse et de la même poussière. Bien plus grand qu’elle, il l’attira contre son torse et glissa ses doigts contre son crâne. « Je suis désolé. » souffla Adonis, mais la force avec laquelle il l’étreignait parlait mieux que les mots.

rp terminé.
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