goddamn right, you should be scared of me (feyronis)

baby i'm preying on you tonight, hunt you down, eat you alive. just like animals. maybe you think that you can hide but i can smell your scent for miles. just like animals.

C’était l’histoire de la grenouille et du scorpion qui se jouait au cœur du palais des flammes. Différents protagonistes mais la même fin tragique. L’entente avait duré quelques années, un soutien indéfectible, une amitié au-dessus de tout ce qu’elle avait connu. Mais le statut quo ne pouvait se prolonger éternellement avec une entité aussi lunatique que celle de l’orange. Deux loups pouvaient-ils réellement se contenter de partager le même territoire ? L’agneau pouvait-il vouer son entière confiance au loup ? Elle était le prédateur de cette triste histoire, le corbeau annonciateur de sombres nouvelles. La mêlée était faite d’ombres, digne création du Malin lui-même. Un visage angélique qui perdait ses victimes. Mais un esprit cruel et empli de méchancetés. Le roi nouvellement couronné s’était fait avoir, lui aussi. Il avait vu en elle une puissante alliée sans imaginer qu’elle puisse devenir l’instigatrice de sa chute. Servir n’était pas dans les gènes de l’indomptable. Elle ne pouvait supporter sa couronne dorée alors qu’elle était condamnée à n’être que l’ombre servile de Cal Oshun. Et ce qui devait arriver arriva. L’inhumaine se fit traîtresse et bourreau. Une fois de plus. La flamme du désir se réveilla dans ses yeux noirs. Parce qu’elle voulait tout, Feyre. L’argent, la reconnaissance, le pouvoir. Elle voulait être lui et puisqu’il ne se décidait pas à la proclamer Impératrice de son propre chef, elle prit alors les choses en main. Le serpent frappant sournoisement est toujours imprévisible et invisible. Elle le fût doublement. Le naïf maître du feu avait accordé une éternelle amitié à cette âme-sœur platonique qui lui était plus qu’utile. Elle allait et venait dans les plus hautes sphères de l’empire sous sa protection. Il la pensait fidèle et dévouée. Mais Feyre n’avait jamais été qu’individualiste et manipulatrice. Le blond avait même résisté aux supplications de son amant visant à le protéger du démon en talons hauts. Et elle avait ri, la terrible, tellement, lorsque sa toute-puissance s’était abattue sur l’enfant chéri d’Aksana. Elle allait réaliser tous ses idéaux, devenir une ténébreuse reine et asservir l’entièreté de la population. Elle frémissait d’envie rien qu’en y pensant. Enfin, son heure était venue. Elle, l’orange de basse extraction, allait enfin prouver au monde qu’elle était invincible. Inatteignable. Immortelle. Rien n’avait pu ni la briser, ni la stopper. Parce que pour cela, il aurait fallu qu’elle ait une âme. Or si la mortelle ressemblait diablement à ses pairs, elle n’avait pourtant rien d’humain. « Il est l’heure … » L’heure de la revanche, de la gloire et de la jubilation. Elle allait semer chaos et désolation autour d’elle et rien n’aurait pu lui faire plus plaisir que cela. Parce qu’elle s’apprêtait à répandre une tristesse infinie autour d’elle, Feyre jugea qu’elle devait se parer de ses plus beaux vêtements pour l’occasion. « Tu sais ce qu’il te reste à faire, mon amour. » Visage déformé par un sourire diabolique, elle se mit à tourner sur elle-même, exécutant une danse jubilatoire, obscène et ridicule. A l’image même du personnage qu’elle était. La brune disparût dans une pièce adjacente de la suite royale tandis que son piège était sur le point de se refermer. Et sa nouvelle victime n’était autre qu’un brun particulièrement charismatique qui avait eu le malheur de la provoquer. Or le démon ne laissait aucune offense impunie. Après tout, on ne contrarie pas la personne qui se pense l’égale de Dieu. Mais d’un Dieu démoniaque, tourmenté et fourbe. Parce qu’un Dieu de cette trempe est cent fois plus redoutable. Ses doigts invisibles n’entouraient que guère l’esprit de l’Oshun, puisqu’elle l’avait déjà totalement asservi. Il était sien, désormais. Les places avaient été inversées. Il était devenu l’ombre, le pantin, celui dont on se sert. Et elle retrouvait avec une joie non-dissimulée sa place de grande prêtresse. Il n’avait plus la possibilité d’effectuer ses propres choix, ni même de lui résister. Sa volonté s’était dissipée sous les assauts violents de l’esprit de la Mormont. Il allait commettre ce crime auquel il n’avait jamais songé, même au plus fort de sa haine. Et il allait le faire avec un grand sourire sur le visage. « Adonis, je suis heureux de te revoir. » Il aurait pu lui crier de fuir, de s’en aller. Mais il en était incapable. Le moucheron s’était fait prendre dans la toile de l’araignée. Les embrassades suivirent. Toujours aussi sincères et passionnées. Parce que si l’inhumaine avait réussi à prendre le contrôle de l’esprit de Cal, elle n’était pas la grande maîtresse de son cœur. Ce dernier battait encore pour l’enfant de la terre. Battrait toujours pour l’enfant de la terre. Et Adonis ne pouvait prévoir la tempête qui allait s’abattre sur lui. Parce qu’il était dupe du beau visage souriant de son amant. Il ne se méfiait même pas. La joie n’en serait que plus grande pour celle qui attendait patiemment, pour la dernière fois de sa vie, dans l’ombre. « J’ai quelque chose à t’annoncer. Quelque chose d’extraordinaire. D’inespéré. Mon mariage avec Saeko… Il a été dissous. Je suis de nouveau libre. » Mais pas pour longtemps. Parce que s’il n’était effectivement plus marié à la belle Yinren, il était désormais sous l’emprise de quelque chose de bien pire qu’une simple union arrangée. Elle voyait à travers les yeux de sa marionnette, la terrible. Elle voyait la joie sur le visage de Griffith et percevait l’étincelle d’espérance au fond de son cœur. L’espérance d’un avenir plus radieux pour eux, après les obstacles qui avaient barré leur route. Comme il se trompait. Adonis allait être confronté à son ennemie la plus redoutable, celle qui n’oubliait pas l’affront. Celle qui rêverait avec délice, pendant des années, de la scène qui allait advenir. Il se croyait protégé par son amour pour le roi, par son nom prestigieux. Il avait voulu la condamner à la honte d’être une mêlée, de n’être rien. Alors, il devait payer. Et elle jubilait, la terrible. Jubilait au point d’oublier son emprise totale sur le blond. Rien que l’espace de quelques secondes. Juste le temps pour lui d’articuler, de façon à peine audible et avec une grimace douloureuse : « Fuis… » Mais il était trop tard. L’Eris réincarnée était de retour. Vêtue telle une reine et maquillée avec excès, comme toujours. Elle se dévoila à la vue du maître de la terre, s’approchant de lui avec sa démarche féline et ses yeux brûlant de cruauté. Le dernier affrontement entre Feyre et Adonis. La bataille ultime. Celle qu’elle allait remporter haut la main. « Et bien, mon ange, ce n’est pas très poli de congédier notre visiteur ainsi. Je n’ai même pas eu le temps de lui adresser quelques mots. » Elle le regardait avec mépris, le Griffith. Avec un dédain flagrant. Exactement le même regard qu’il avait posé sur elle, lorsqu’il se trouvait de l’autre côté des barreaux. « J’ai entendu parler de ton bon goût légendaire, Adonis. Je voulais avoir ton avis sur ma bague, comment la trouves-tu ? » Et elle de tendre sa main vers. Un énorme diamant brillait sur son doigt. L’alliance appartenant à la famille Oshun depuis des décennies. Parce que si Cal était désormais libéré de Saeko, il n’allait pas demeurer très longtemps sur le marché. Feyre voulait être reine. Impératrice. Et rien ne pourrait l’en arrêter, désormais.

« Monsieur Griffith, l’empereur vous attend dans ses appartements. C’est urgent. » était-on venu lui dire. Le brun hocha la tête et rangea rapidement les papiers sur lesquels il était en train de travailleur. Voir Cal était toujours agréable, et Adonis ne se lassait jamais de ses entrevues avec celui qui était désormais empereur. Le brun ne voulait que lui, toujours, et Cal lui accordait de plus en plus de son temps, comme si lui aussi avait du mal à se satisfaire de leurs courtes entrevues encore bien trop espacées au goût du Griffith. Le brun glissa ses doigts dans ses cheveux une dernière fois avant de se rendre dans l’aile opposée du palais, qui abritait les appartements privés des Oshun et plus particulièrement ceux de l’empereur et de son épouse. Le prince déchu arriva rapidement aux portes de son amant et l’ouvrit sans se faire prier. Il était tout en haut de l’échelle hiérarchique dans le cœur de Cal et il le savait. Il avait des passes droits que les autres n’avaient pas, et il les utilisaient sans scrupules. Le Griffith pénétra dans la pièce et vit Cal qui l’attendait, magnifique comme toujours. Adonis eut un sourire impossible à contenir, alors qu’il s’approchait. « Adonis, je suis heureux de te revoir. » Le brun ne répondit pas, il s’approcha encore sans ralentir et attrapa la nuque du blond pour aller poser sa bouche contre la sienne. Les mains de Cal se glissèrent, comme toujours, contre ses reins pour l’attirer un peu plus. Il enserra sa taille fine et le maintint contre lui alors qu’Adonis tirait un peu plus sur sa nuque pour l’empêcher de briser leur étreinte. Le jeune homme profite des quelques secondes qui s’étirent, contre le fils du feu. Il capte sa chaleur, et se laisse consumer doucement. Finalement, ils s’éloignèrent, mais Adonis ne le lâcha pas. « J’ai quelque chose à t’annoncer. Quelque chose d’extraordinaire. D’inespéré. Mon mariage avec Saeko… Il a été dissous. Je suis de nouveau libre. » Le brun sent son cœur rater un battement, il cligne des paupières, surpris, et regarde Cal sans comprendre. Son héritière était née, après tout. Quelle combine Cal avait-il trouver pour se libérer de l’alliance forcée à cette autre fille du feu ? Adonis ne voulait pas espérer, il ne voulait pas laisser son cœur aller à cette joie qu’il ressentait mais c’était difficile de faire autrement. Le Griffith eut un sourire, malgré lui. Adonis allait dire quelque chose mais le regard de Cal changea, juste un instant, et puis sa voix… « Fuis… » Il fronça les sourcils, laissa glisser ses mains de sa nuque à son torse, et c’est à cet instant qu’il la vit. Feyre. Elle s’approcha d’eux, le regard carnassier et la démarche féline. Adonis ne mis pas longtemps à comprendre. « Et bien, mon ange, ce n’est pas très poli de congédier notre visiteur ainsi. Je n’ai même pas eu le temps de lui adresser quelques mots. » Elle l’avait sous son emprise. Elle l’avait, lui, sous son emprise de démon. Adonis pose son regard sur l’orange, et sens un rictus de haine déformer légèrement ses traits alors qu’il ne peut se retenir de la détester plus encore que ce qu’il la détestait déjà. « J’ai entendu parler de ton bon goût légendaire, Adonis. Je voulais avoir ton avis sur ma bague, comment la trouves-tu ? » Un diamant énorme brillait au doigt de la terrible, Adonis sentit son cœur battre la chamade. Que pouvait-il faire ? Son premier instinct fut d’essayer de l’atteindre elle. « Libère le. » gronde-t-il, il s’avance mais n’a rien pour la menacer. Rien si ce n’est une maîtrise encore faible de son élément qui l’entoure pourtant, et une haine brûlante. « Si tu crois que tu pourras continuer ainsi tu te trompes, tu ne seras jamais rien de plus qu’une faire valoir. » il crache son venin, il aimerait la destabiliser, peut être même la forcer à tenter de contrôler son esprit à lui, ainis Cal en serait libérer. Le jeu en vaut la chandelle.

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« Libère-le. » Il grognait, le petit prince de la terre. Toute la haine qu’il ressentait était peinte sur son visage, son amertume et son dédain peut-être encore plus. Le Griffith était tombé dans un piège dont l’étau se resserrait autour de lui, à mesure que les minutes s’égrenaient. Ses doigts invisibles farfouillaient avec ravissement dans sa tête, s’enfonçant toujours un peu plus loin dans les ténèbres mentales du brun. La terrible orange voulait assurer sa prise afin de ne rien manquer de ce qu’il allait ressentir par la suite. Feyre avait concocté une véritable mise en scène, pour la chute de son ennemi le plus fidèle. Adonis et elle s’étaient affrontés, farouchement. Mais il ne pouvait y avoir qu’un seul vainqueur. Et la mêlée ne jouait pas selon les règles. Elle trichait, éhontément. Avec jubilation. Pour asséner le coup fatal à cette épine qui lui pourrissait depuis la vie bien trop longtemps. La Mormont pouvait sentir toute sa frustration, cette colère qui ne demandait qu’à se déchaîner. Mais c’était elle qui avait la main désormais. Et elle ne comptait pas la lui laisser. Oh que non. Il voulait l’atteindre, la frapper jusqu’à ce qu’elle exhale son dernier souffle. Le maître de la terre lui souhaitait toutes les peines et douleurs du monde. Mais il n’en aurait pas l’occasion. Parce qu’elle était plus forte que lui, la charmante créature à l’esprit dévoyé. Parce qu’elle était la parfaite descendante du Malin, la plante la plus belle mais la plus vile qui soit. Aussi facilement que s’il avait été question de mouvoir sa propre personne, elle plaça l’empereur nouvellement couronné devant elle. Si Adonis voulait l’atteindre, il devrait d’abord passer sur le corps de son amant qu’il aimait tant. Pour qui il était prêt à tout et notamment à mourir. « Si tu crois que tu pourras continuer ainsi tu te trompes, tu ne seras jamais rien de plus qu’une faire valoir. » L’inhumaine se mit à glousser de façon totalement incontrôlable. Avec un plaisir qu’elle ne tenta même pas de dissimuler, elle fit glisser ses doigts sous le pull de l’Oshun, laissant entrevoir des pans de peau dorée. « Une faire valoir ? Voyons, n’as-tu donc toujours pas compris ? Je vais être l’Impératrice désormais. L’Impératrice Feyre Oshun. » Ses yeux félins ruisselaient de malice, sa bouche s’était étirée en une mince ligne carnassière. Enfin. Toutes ses chimères allaient devenir réelles. La petite mêlée de basse extraction allait devenir la femme la plus influente de l’empire. Elle allait pouvoir asseoir ce règne tyrannique et mortifère dont elle avait toujours rêvé. S’entourer d’esclave, faire naître terreur et chaos dans son sillage. Rendre cet univers fantasmé enfin réel. Devenir la reine qu’elle avait toujours été, au fond d’elle-même. Son pouvoir la mettait à l’abri de tout dangers, selon ses propres dires. Elle était inarrêtable parce qu’imprévisible et tortueuse. La Mormont jouissait de la mort, des effusions de sang et des scènes de carnage. « Tu as perdu, Adonis. Tu ne seras jamais roi. Et pire que tout, encore, Cal est à moi désormais. » Un rire mesquin glapit avec férocité. Ses mains avides toujours sur le corps du roi déshumanisé. La terrible fit jouer les dizaines de bracelets qui ornaient ses poignets dans une mélodie affreuse et grinçante. A l’image même de la personnalité de l’orange. « C’est moi qu’il aime. Je l’en ai persuadé. Aisément. Et tu sais quoi, mon mignon ? Il n’a jamais été plus heureux. Maintenant, à genoux Adonis. Ton heure est arrivée. » Elle jubilait. L’extase la plus grandiose de sa vie. D’un claquement de langue, elle signifia à Cal de forcer celui pour qui son cœur battait encore à s’agenouiller. Amant contre amant. Et la cruelle pour seule spectatrice du malheur qu’elle provoquait. L’enfant du feu lui obéissait docilement, comme un chien habitué à répondre au doigt et à l’œil. Mais il n’était même plus un animal, le prince. Plus qu’une poupée de chiffons entre ses doigts habiles, une simple marionnette avec laquelle elle s’amusait. L’Oshun ne lui opposait plus aucune résistance, totalement soumis à sa volonté. Ses mains puissantes agrippèrent les épaules d’Adonis. Comme lors de leurs étreintes charnelles. Mais pour une nouvelle danse qui s’annonçait mortelle.

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» RITA // I WANT TO MAKE 'EM SCARED, LIKE I COULD BE ANYWHERE.
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