You think you are so much stronger than me because the Earth quivers beneath your feet and your voice shakes the rain from the trees, but you forget that inside of this fragile body of mine is a soul as old as rome and just as powerful and a tongue that cuts like razorblades on whips.

Des fragments de souvenirs réprimés resurgissent de partout en coups de flashs aveuglants qui l'assaillent pendant qu'elle parcourt la distance entre le palais impérial et les cachots. Les passants ne sont que des ombres à l'horizon d'un ciel gris qui menace d'abattre ses orages à tout instant, la fin est déjà là bien avant son heure. Un seul but brille au loin comme la lumière d'un phare pendant une tempête, seule issue de secours d'un avenir incertain, elle y aurait couru si elle le pouvait, mais elle sait avec quelle facilité les langues se délient dans ce royaume pour les avoir pendant longtemps aiguisé à son gré. Elle ne se laissera pas commettre les mêmes erreurs que les centaines d'imbéciles avant elle qui sont tombés victime de rumeurs qui ont agi en impitoyables bourreaux ; nos actes sont toujours les cordes qu'on nous met au cou quand on décide de nous pendre et Galya ne se risquera pas à un jeu qu'elle ne connaît que trop bien. Un jeu dont elle est l'architecte. Un architecte déstabilisé après un coup de maître qu'elle n'a pas inclus à ses calculs, mais elle retombera sur ses pattes comme elle le fait toujours. Il n'y a aucune autre solution envisageable que celle de survivre, toujours et par n'importe quel moyen. Le goût de la guerre est un poison astringent dont la blessure s'est cicatrisé au fond de sa langue, qu'elle ressent à chaque fois qu'elle déglutit, qui se répand en elle et assèche les tissus enveloppant ses organes d'une aridité qu'aucune quantité de précipitations ne pourra inverser. La sécheresse a trouvé son chez soi au sein de Galya Valaeris et les pluies torrentielles qui se sont abattus sur elle cette matinée du onze septembre sont d'une acidité qui ne fait qu'empirer la situation.

Les paroles d'Elvira s'entremêlent dans son esprit, les mots se cognent avec violence contre ses tempes, demandant à être entendu, demandant à être libéré : enceinte, eros, maman, maman, maman. Galya prend une profonde inspiration avant de faire le dernier pas qui la sépare des ténèbres du sous-sol, les cachots dans leur terrible splendeur sont le dernier endroit où elle aimerait se retrouver, une piqûre de rappel trop brûlante, trop déstabilisante pour la femme sous contrôle qu'elle aime être. Galya a le sourire facile et certain. Le sourire qui cache le coeur qui tambourine dans sa poitrine, les mains moites qui viennent s'essuyer systématiquement sur les pans de sa robe. Elle balaye l'endroit du regard, scrutant les gardes pour trouver un visage familier. Les palpitations se décuplent en elle, elle sait qu'elle n'est pas préparée mais le temps ne joue pas en sa faveur. Il faut qu'elle agisse et rapidement, avant que les évènements ne prennent une tournure plus grave, avant que la vie ne prenne le dessus et se transforme en tout ce qu'elle a toujours craint. Un des gardes surgit devant elle tellement brusquement qu'elle fait un pas instinctif en arrière. – Lady Valaeris, dit-il en s'inclinant maladroitement pour faire une sorte de révérence à son honneur. – To what do we owe the honor of such a visit? Pendant un instant, elle le regarde sans pouvoir placer son visage non seulement mal éclairci à cause de l'obscurité de l'endroit, mais dissimulé en plus de cela sous une épaisse barbe grisonnante. Ce n'est qu'en rencontrant son regard aux yeux noirs et étincelants d'une malice presque enfantine, malgré les rides qui s'y entassent, qu'elle le reconnaît enfin. – Lachlin Voch, s'exclama-t-elle en lui donnant une tape sur l'épaule. – What in the world are you doing here? Elle s'attendait à tout, mais pas à voir l'ancien voyou appointé en tant que garde au sein même du palais des flammes. Les combats de rue n'apportent sûrement plus autant qu'à l'époque et puis avec l'âge, les paris se raréfient presque inévitablement, même pour les légendes du ring. – Would've asked ya' the same but your thoughts are still pretty loud m'lady. Il la taquine, elle le sait. Elle a été l'un de ses sponsors pendant un long moment, un garçon qui a toujours eu de l'audace, qui a toujours su tirer profit de toutes les situations où il se trouvait, bonnes comme mauvaises, il savait y trouver son compte, notamment en ayant toujours une longueur d'avance grâce à son don. L'un des meilleurs de tout Volastar ou du moins jusqu'à ce qu'il ne disparaisse subitement. C'est toujours un risque qu'il faut être prêt à prendre quand on donne en spectacle ses talents aussi publiquement et Voch le savait. Une partie de Galya était quand même contente de savoir qu'il s'en était sorti, mais surtout elle était ravie de tomber sur lui dans un moment pareil. – Follow me this way. Lui dit-il sous le regard impassible des autres gardes qui observent chacun de leurs mouvements, absorbent chacune de leurs paroles et peut-être aussi quelques non-dits, sans remuer un cil. Elle suit la silhouette robuste du mêlé orange devant elle dans un long couloir mal éclairé et quand il s'arrête subitement devant l'une des cellules, Galya comprend qu'il l'a mené là où elle souhaitait aller sans même qu'elle n'ait besoin de le lui demander. – And this is why you were always my favorite. lui murmure-t-elle le regard ailleurs, obnubilé par la vue de la seule personne qui compte en cet instant. – Best of luck. La voix du mêlé se fond dans le silence décor, le bruit de ses pas résonne contre le sol jusqu'à se dissiper lui aussi.

Il n'y a plus qu'elle et le jeune homme recroquevillé sur lui-même au fond de sa cellule, une vision qui devrait la réjouir et pourtant, elle ne sait pas quoi penser. Il a l'âge d'être son enfant, mais il n'est que l'ombre de lui-même, le visage émacié, les vêtements souillés. Elle hésite presque dans sa démarche, se demande ce qu'elle fait ici, ce qu'elle essaye d'accomplir en remuant le couteau dans une plaie clairement béante de partout, c'est à se demander comment il tient en vie après un tel coup dans le dos. Galya a du respect pour cela, pour la niaque des survivants qui se relèvent et affronte la vie à contre-courant peu importe ce qu'elle leur jette à la figure. Mais, elle sait aussi discerner le désespoir quand elle le voit : ceci est un garçon qui n'a plus rien à perdre et les personnes qui n'ont plus rien à perdre sont dangereuses, elle en est l'exemple vivant pour avoir fait les frais de ses propres actes. Elle en paye aujourd'hui encore le prix et et ne peut souhaiter pour lui que de ne pas commettre les mêmes erreurs qu'elle. – Adonis, Son prénom vole de ses lèvres rosies pour atterrir aux oreilles du Griffith endormi, l'enveloppant dans une bouffée d'air fraîche qui peut-être l'aidera à retrouver ses esprits. – Wake up. Son ton est tendre, un murmure maternel et rassurant, caresse qui a invité ses propres enfants pendant des années à quitter les bras de Morphée pour replonger dans le monde des vivants. – Let's talk business.

La faim et l’inactivité épuisent le jeune homme. Il sombre la plupart du temps dans un sommeil sans rêves, un sommeil qui ne repose pas son corps ni son esprit. Il se réveille toujours plus épuisé, alors qu’il devient impossible pour le Griffith de faire un cycle de sommeil complet. L’Eartanarien entend une voix, douce, qui tente de le sortir de son demi-sommeil. Il ne reconnait pas tout de suite la voix de l’Aerinstienne, mais reconnait un ton maternel. Il rêve, Adonis, que c’est sa propre mère qui est venue le voir. Le brun ouvre les yeux, prêt à s’approcher des barreaux pour étreindre les mains de Juliette Griffith mais… Ce n’est pas elle.

Il aurait dû reconnaître sa voix, entendre que le timbre n’était pas le même, comme l’accent. L’accent un peu dur des fils de l’air roule sur la langue de la blonde, alors qu’elle l’enjoint à se réveiller, et qu’elle le plonge dans le bain de leur conversation sans même lui donner le temps de proprement émerger de sa somnolence. Peut-être est-ce une ruse, d’ailleurs ? Ne pas attendre que ses idées deviennent claires, pour mieux le manipuler. Le brun sent ses sens se réveiller, et sa réflexion se mettre en marche. Il lâche un léger grognement pour gagner du temps et se retourne sur sa couchette. Le jeune homme se redresse sans un mot, il glisse ses doigts crasseux dans une chevelure toute aussi crasseuse et lâche un bâillement pour la forme. Lui a tout le temps du monde, après tout. Il dégage ses quelques mèches trop longues de devant ses yeux, et fini par poser son dos contre le mur de pierres glaciales. Tout son corps s’est habitué à cette température constante, il a froid en permanence mais ce n’est pas grave ça fait partie des choses qu’il fera payer à Cal si le prince – non, l’empereur, désormais - est assez fou que pour le laisser sortir.

« I’m all ears. » Répond le brun. Sa voix est plus faible qu’il y a un mois, quand il a été enfermé ici. Le manque de sommeil, peut être, ou tout simplement le manque de discussions. Le brun ne parle plus beaucoup, ici bas. Pour dire quoi ? A qui ? Aléa ne parle pas beaucoup non plus, ils n’ont pas besoin de ça. Ils s’entendent quand ils bougent, parfois Adonis lui lance quelques mots, juste pour pouvoir entendre sa voix en retour, mais ça reste rare. « I am curious to know why you came down here. » Qu’avait-il à lui offrir, après tout ? Un homme condamné, voilà ce qu’il était.

Elle observe le garçon derrière les barreaux qui les séparent, même sa voix n'est plus la même, mais même dans sa faiblesse elle y décèle une envie d'imposer sa présence, teintée d'une note d'arrogance. Peut-être n'était-ce que le réflexe d'une ancienne vie, elle se surprit à espérer que ce n'était pas que ça. - You look like a ghost. Il le savait certainement, mais elle ne pouvait s'empêcher de lui faire la remarque, ne serait-ce que pour lui rappeler qui avait le dessus sur la situation, qui faisait partie du monde des vivants et qui était enfermé dans celui des morts. Oublié dans l'obscurité. Qui n'existerait plus si ce n'est pour les visites qu'il reçoit. Et il continue d'en recevoir. Énormément. C'est pour ça qu'elle est là, un autre qu'elle aurait fait l'erreur de ne pas considérer Adonis Griffith comme une éventuelle menace, mais c'est là où ils se seraient trompés. Galya ne ferait pas l'erreur de se méprendre sur la véritable identité du fantôme devant elle, il n'était peut-être qu'une ombre maintenant, mais elle savait reconnaître un survivant quand elle en voyait un et les survivants ne se laissaient pas tuer aussi facilement que ça. - But we all know that death isn't around the corner for you, yet. Certainement pas si on avait tenu à le garder en vie pendant si longtemps et maintenant son bourreau sera bientôt couronné empereur, elle ne savait pas si cela voudrait dire la libération d'Adonis ou son exécution, mais elle ne prendra pas le risque d'attendre de le découvrir. - Or is it? Demande-t-elle, s'attardant un instant sur la question pour l'observer, pour voir ce qu'il en pense, ce qu'il cache derrière son regard, ce qu'elle peut desceller comme émotion sur son visage, ce que lui-même pense d'une mort éventuelle. Ce serait tellement plus facile pour elle, pour eux tous, si il devait mourir. Elle ne le lui souhaitait pas forcément, elle n'avait rien contre lui si ce n'est un conflit d'intérêts qui mettait les siens en danger et elle ne le permettra pas.

Elle jette un regard autour d'elle, l'endroit est tellement minable qu'elle se demande si Adonis est réellement aussi important que l'impression qu'il donne, que ce que ses espions lui font croire. L'odeur nauséabonde qui se dégage de la cellule lui rappelle des souvenirs qu'elle évite depuis longtemps, qui sont de plus en plus vivaces depuis les évènements de la veille. - What a truly despicable place you ended up in. Lui crache-t-elle presque avec pitié. - Love isn't blind for no reason after all and aren't we all guilty of it? Galya soupire parce qu'elle n'en serait pas là si ce n'était par amour. Elle envie parfois son mari pour ça, comment il arrive à être incapable d'empathie même en face de ses propres enfants ? Elle l'ignore. En même temps, il ne les a pas porté chacun pendant neuf mois, il n'a pas souffert pour eux, il n'a rien sacrifié au contraire d'elle, alors ce n'est pas le moment de rendre les armes, pas au milieu d'une guerre qui risque de mettre en péril tout ce pourquoi elle s'est battu jusque là. - There is always a price to pay for the things we do, no matter how small. This is why we have to always think things through, this is why being careful isn't just an option, it's a way of life, it's a duty we owe to ourselves. Because the second we look away, the second we stop paying attention, we get kicked in the guts viciously. Son ton est doux, il ne laisse pas transparaître le quart des erreurs qu'elle a commise, le quart des sacrifices, des blessures. Elle n'est qu'une noble entre tant d'autres, elle n'est que l'image qu'elle a créée d'elle. Elle n'est pas les cicatrices sur la peau dans laquelle elle vit et qu'elle cache sous ses belles robes, elle n'est que la beauté de son visage, que la délicatesse de ses mains, que la brillance de sa chevelure, que la caresse de sa voix. - But I'm not really teaching you anything new, am I, Adonis? You've made your mistakes and you've learned your lessons. Elle se souvient maintenant, elle le voit dans ses yeux, elle sait pourquoi elle a envie de croire en lui malgré leurs différences, il lui rappelle quelqu'un. Quelqu'un dont elle ne veut pas se souvenir, quelqu'un qui aurait du mourir au même moment où elle a plongé ses mains dans le sang d'une autre pour sauver cette même vie qu'elle essaie de sauver maintenant. Et pourtant, ce quelqu'un est toujours là, quelque part à l'intérieur d'elle. L'adolescente n'est qu'une enfant quoi qu'elle croit, elle veut revenir à la surface, elle veut se battre pour ses convictions, arrêter de vivre pour les autres, arrêter de nettoyer derrière des personnes qui ne le méritent plus. Mais Galya ne peut pas la laisser prendre le dessus, compromettre des années à bâtir ce qu'elle est devenue. Elle ne peut pas.

- You remind me of someone I once knew and that makes me think that you may be just a ghost now, but you won't be forever. Lui dit-elle, elle le sait maintenant, elle en est sûre qu'il s'en sortira. Il ne le sait peut-être pas encore, mais elle voit l'étincelle en lui, elle voit la vie se débattre au fond de lui pour revenir en surface même quand il n'y a d'apparence plus d'espoir. Mais il suffit de creuser en soi pour le retrouver, le créer de ses propres mains si il le faut. Il n'y a d'autre Dieu que celui qu'on choisit d'être, d'autre destin que celui qu'on choisit d'écrire. - Like her, you'll be born again from your own ashes, like her you'll get up no matter how many times you get knocked down. But like her, you'll have to kill a part of yourself to rise anew. So what part will you give up? What will you sacrifice so that you too, can have the power you desire so much? Elle osait espérer qu'il fasse les bons choix, qu'ils puissent trouver une entente tacite pour qu'elle n'ait pas à sacrifier une autre part de son âme, pour qu'elle puisse sortir d'ici la tête haute, les épaules légères, pour qu'elle puisse se concentrer sur autre chose que des erreurs qui n'étaient pas siennes. - We let emotions get the the best of us, we let them drive us away from our true objectives, clog our vision with meaningless vendettas that bring us nothing but ennemies. This is no time for ennemies Adonis. Let the past stay in the past, let the dead bury their own dead and let us livings do what we do best : survive.

«You look like a ghost. » Adonis fronce les sourcils en la regardant. « Do I? » Il ne s’est plus vu dans une glace depuis des jours, des semaines. Un mois, depuis qu’il a enfilé ses vêtements qu’il porte d’ailleurs encore, pour aller voir le prince des flammes et lui offrir son corps encore une fois. « But we all know that death isn't around the corner for you, yet. » Adonis lâche un ricanement. Il est condamné, il le sait, le brun, et il ne voit pas comment tout le monde arrive à fermer les yeux aussi fort sur sa situation. « Or is it? » Adonis ne répond rien, le regard ancré dans celui de la blonde. Il garde une expression neutre, quoi que légèrement amusée. Il va mourir, il le sait, et tout ce qu’il peut faire depuis cette priosn sombre pour déstabiliser le jeu politique qui se fera sans lui, il le fera. Il placera ses pions jusqu’à la dernière seconde, donnera de quoi manger aux vautours qui se jetteront sur la carcasse d’un homme politique trop ambitieux. Il le fera, parce qu’il est hors de question qu’il tombe seul. Peu a peu, Adonis se transforme et change. Le chaos, c’est ça qu’il veut instaurer. Le chaos pour ses ennemis, tout ceux qui oseront tenter de lui barrer la route. «What a truly despicable place you ended up in. » L’intéressé soupire doucement et ne répond pas. Oui, il sait, il n’a plus ses lettres de noblesses, n’a plus son charme et ses paillettes. Il n’a plus son apparat qui le rendait grandiloquent et intéressant. Il n’y a plus que l’homme et son talent pour le choix des mots, son talent pour tourner n’importe quelle situation afin de lui faire voir le visage qu’il veut montrer. « Love isn't blind for no reason after all and aren't we all guilty of it? » « Love? » Il a répondu du tac-o-tac, ne comprend pas pourquoi la Valaeris lui parle d’amour alors qu’ils sont dans une prison, enfermés loin de tous. La seule personne qu’il aime ici bas c’est Aléa, et il ne pense pas qu’elle connaisse, ou même s’interesse au lien qui unit Adonis et son adiutor. «There is always a price to pay for the things we do, no matter how small. This is why we have to always think things through, this is why being careful isn't just an option, it's a way of life, it's a duty we owe to ourselves. Because the second we look away, the second we stop paying attention, we get kicked in the guts viciously. » Le brun ne dit rien, mais il n’en pense pas moins : il sait tout ça. Il le sait, il vient de le vivre et il est encore en train de le vivre. «But I'm not really teaching you anything new, am I, Adonis? You've made your mistakes and you've learned your lessons. » Il la dévisage un temps, le silence s’étire entre eux, et finalement le brun lui répond. « Indeed, and you haven’t come down here just so you could see with your own eyes how hard of a lesson life taught me, have you? »

« You remind me of someone I once knew and that makes me think that you may be just a ghost now, but you won't be forever. » Adonis la laisse parler, il est curieux, le brun, et sait que ça se voit dans ses yeux parce qu’il ne cherche pas à cacher son intérêt. Le brun veut en savoir plus. Si elle pense qu’il peut être sauvé, il veut savoir comment. Elle est une Valaeris, et contrairement aux autres qui ont essayé de le sortir de là, il s’en fiche si elle se brûle les ailes à vouloir l’aider. Il ne tient pas particulièrement à elle, même si elle fut jadis une bonne alliée lorsqu’ils faisaient affaires ensemble. « Like her, you'll be born again from your own ashes, like her you'll get up no matter how many times you get knocked down. But like her, you'll have to kill a part of yourself to rise anew. So what part will you give up? What will you sacrifice so that you too, can have the power you desire so much? » Cal. C’est une question qu’il s’est posé un milliers de fois depuis un mois, et voilà ce qu’il est prêt à sacrifier : l’amour de sa vie. Probablement parce que Cal a déjà fait ce sacrifice pour garder son pouvoir et sa couronne. Parce qu’il a choisi pour lui, parce qu’en ne l’aimant pas en retour, Cal lui a imposé le changement qui s’opère en lui, à cet instant. Il le répond pas, ceci dit. «We let emotions get the the best of us, we let them drive us away from our true objectives, clog our vision with meaningless vendettas that bring us nothing but ennemies. This is no time for ennemies Adonis. Let the past stay in the past, let the dead bury their own dead and let us livings do what we do best : survive. » - « I might just give you a round of applause for those beautiful words, Galya. » Adonis se redresse un peu sur sa couchette, le dos toujours callé contre le mur froid. « How did she got away from her mess ? The woman you’re talking about. There is no escape… Unless you know things I don’t. Unless you came here to add your own pawn on the board. What is the purpose of your visit? Of this whole conversation we’re having? Tell me Galya, I’m sick of mind games. » Sa voix est plus assurée, comme si il aviat une once de pouvoir ici. Il n’en a aucun, mais elle est venue lui demander quelque chose, il en est presque certain. Elle ne lui parlerait pas comme ça, si elle était venue pour une autre raison.