Feyre Mormont orange ‹ MESSAGES : 1594 ‹ AVATAR : emeraude toubia. ‹ CRÉDITS : lily bae, bb cha. ‹ COMPTES : éclairs, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
‹ AGE : vingt-six années destructrices, passées à agir dans l'ombre et à construire un monde d'ombres dont feyre est la reine. vingt-six années qui s'égrènent lentement, chacune apportant son lot d'horreurs. ‹ STATUT : coeur noirci par les déceptions, la belle sociopathe s'est attachée à plusieurs personnes avant de les détruire. le résumé même de l'histoire de sa vie. ‹ SANG : mêlé, une fierté qu'elle pose sur un piédestal, puisque c'est ce mélange de sang qui lui a conféré un si grand pouvoir. sans pour autant induire de grandes responsabilités. ‹ POUVOIR : reine des esprits, araignée aux multiples griffes invisibles, la cruelle est capable de tout et surtout du pire, puisqu'elle peut s'insérer dans l'esprit d'autrui et y faire tous les ravages imaginables. ‹ METIER : feyre vend ses services aux plus offrants, boucher des esprits, elle plonge avidement dans les âmes d'autrui et massacre tout ce qu'elle trouve. prête à tout, du moment que cela lui rapporte de l'argent. ‹ ALLEGEANCE : à elle-même. et rien qu'à elle. feyre ne fait confiance à personne et se moque pas mal des guerres de pouvoir. les oshun et les rebelles l'indiffèrent au plus haut point. ‹ ADIUTOR : la belle avait été affectée à une divine blonde qu'elle avait modelé selon son bon désir. mais désormais chassée, exclue, bannie, feyre se sent bien seule, loin de celle qu'elle brûle de retrouver.
 |  Sujet: feel like making a deal with the devil ? (feyrle)  Mar 31 Oct 2017 - 15:55 | |
|   got the red eyes in the night, like a panther outta sight. gonna sing my battle cry, cause i am the hunter. i am the great unknown, only my love can conquer. i am, yes i am the hunter. into the wild we go, give up your heart, surrender. strangers wild and free, throuh the flames, you're all that i see. hear my calling, lock and load, come running to me, we're dancing through the midnight.
L’inhumaine se pavanait, sa démarche ressemblant plus à une petite danse qu’autre chose. Des dizaines de bracelets en or s’entrechoquaient sur ses poignets, sa robe noire ne laissait aucune place à l’imagination. Elle était superbe, l’orange. Autant que pouvait l’être la grande Faucheuse. Terriblement attirante mais létale, à tous les coups. Feyre était une reine, au cœur du palais des flammes et se comportait comme telle. Le regard plein de mépris, les manières distinguées et le ton impérial. Parce qu’elle s’était persuadée, la reine des esprits, des années auparavant, que telle était sa destinée. Elle se voyait souveraine, tyran et dictatrice. Exploitant le peuple, rétablissement l’esclavagisme et gardant le contrôle grâce à son incroyable cruauté. Elle serait une impératrice admirée pour sa beauté légendaire et crainte doublement pour son esprit tortueux et pervers. Parce qu’elle n’avait rien d’humain, la mêlée. Ni âme, ni conscience. Une enveloppe vide dans laquelle sommeillait des idées diaboliques, mesquines et animales. La terrible aimait autant la torture que les plaisirs de la chair ou que l’argent. Elle était incontrôlable, trop éprise de liberté pour être emprisonnée ou soumise. Feyre n’agissait pour personne d’autre que sa propre personne. Les affinités n’étaient qu’illusions puisqu’elle était incapable de ressentir quoi que ce soit pour autrui. Et si elle pouvait paraître agréable, voir même cordiale derrière ses airs extravagants, ses mauvais instincts finissaient toujours par reprendre le dessus. Toujours. Le serpent ne pouvait devenir colombe. Le loup ne pouvait devenir agneau. Et elle était la plus grande prédatrice de l’empire d’Aksana, celle qui jouait selon ses règles et qui était prête à tout pour parvenir à ses fins. Mais pour le moment, la déesse de la discorde partageait ses ambitions et ses rêves avec les trois âmes les plus tordues et effrayantes de l’empire. Après elle-même, bien entendu. L’enfant du Malin aux cheveux presque blancs, le terrible enfant du feu et la traîtresse aux yeux couleur océan. Ils étaient ses trois favoris, à la fois amis et conquêtes. Le quator le plus diabolique qui ait jamais hanté les couloirs du palais des flammes. Ses doigts invisibles se faufilaient dans les âmes de ceux qui avaient le malheur de croiser sa route. La mante religieuse qu’elle était cherchait sa prochaine proie, cette pauvre victime qui deviendrait son jouet pour les prochains jours. Et qu’elle finirait par abandonner, véritable martyr ayant totalement perdu la raison après son passage dans sa tête. Feyre se languissait depuis le départ de sa dernière poupée et sa dispute avec Rita. Heureusement, elle avait de nombreux sujets de distractions qui s’offraient à elle. L’inhumaine pouvait allègrement comploter pour la destruction de l’empire de la terre et, plus particulièrement encore, pour celle de cet idiot qu’elle désirait tant voir mort. Ou asservi. La Mormont devait également se charger de destituer l’agaçante princesse parfaite avant d’ériger sur le trône de l’air la terrible blonde au regard infernal. Mais pour le moment, l’orange se dirigeait vers les quartiers de la céleste qui avait renié l’entièreté de sa famille au profit d’une couronne. Un choix que Feyre ne pouvait qu’approuver, d’autant plus que cela facilitait grandement les communications avec l’enfant de l’eau. Plus besoin d’imposer à ses chaussures hors-de-prix le voyage jusque dans les souterrains poussiéreux de la résistance. L’orange pénétra avec fracas dans les appartements de Merle, un sourire carnassier sur le visage et une lueur dangereuse au fond de ses pupilles noires. La ressemblance avec une créature démoniaque était encore plus frappante, lorsque l’incontrôlable se conduisait ainsi. « Bonjour mon ange. » Elle la rejoignit de sa démarche chaloupée, roulant exagérément des hanches. Une danse de séduction mortelle, faite pour déguiser ses véritables instincts. Feyre glissa ses doigts dans les boucles noires de son amante, l’attirant à elle avant de la gratifier d’un baiser langoureux. Elle sentit le désir réveiller le creux de ses reins et ses pouvoirs extraordinaires lui confirmèrent que la princesse ressentait la même chose. Sourire satisfait au coin des lèvres, la terrible se recula avant de reprendre la parole : « Tu es tellement belle avec ta couronne … » Elle l’examina attentivement, son regard scrutant avidement les courbes de l’enfant d’Azurite. « Je crois que j’ai un problème avec les gens couronnés. J’ai toujours envie de les conduire jusque dans mon lit. Je jetterais bien mon dévolu sur ce Griffith, tu sais, celui qui s’est proclamé roi ? » La marionnettiste se mit à réfléchir intensément, gardant le silence pendant plusieurs minutes. Elle haussa les épaules, toutes ses réflexions et plans déjà oubliés. Lunatique, elle l’était diablement. Les choses ne fixaient qu’avec difficulté l’attention de cet esprit libertin. « J’ai entendu dire que tu pourrais avoir besoin de mes talents incroyables ? » Elle ricana avant de sauter sur l’immense lit de la nouvelle reine, rejetant ses chaussures au loin, avant de prendre ses aises. « Tuer, torturer, manipuler, soumettre ? Je peux tout faire, mon amour. Mais tu sais que tout a un prix. » Et celui qu’elle attendait de l’Osanos ne serait pas élevé, puisqu’offert plusieurs fois de bon grès. « Le Diable ne lance pas ses cheveux aux trousses de ses ennemis pour rien. » |
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