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If music be the food of love, play on. - Nala

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If music be the food of love, play on. - Nala Vide
MessageSujet: If music be the food of love, play on. - Nala If music be the food of love, play on. - Nala EmptyMar 22 Aoû 2017 - 20:18


If music be the food of love, play on.
sous-titre / citation
La nouvelle était tombée, Atalante ne faisait pas partie des chanceux. Désormais, sa vie ne tenait plus qu’à un fil. Les mains du destin s’étaient refermés autour du cou de sa tante, son destin s’annonçait funeste et le jeune Osanos ne pouvait rien y faire. Malgré sa relation parfois compliquée avec sa tante, Hyppolite ne pouvait pas s’imaginer la perdre. Dans son esprit, sa tante était intouchable, le symbole que certaines choses ne changeront jamais. La nouvelle de sa capture venait chambouler tout ça. Personne n’était en sécurité, pas même quelqu’un d’aussi débrouillard qu’Atalante. Hyppolite aurait pu tenter de se rassurer, après tout, ces sœurs étaient de retour, mais comment aurait-il pu éprouver une sensation positive, alors que tous n’étaient pas revenue, et il ne parlait pas que d’Atalante. Une fois de plus, la résistance avait été touché, nombreux étaient ceux qui ne reverraient pas leur famille. Mais cette fois ci, elle n’avait pas été la seule, le gouvernement accusé lui aussi de nombreuses pertes, sans parler des civiles qui eux n’avaient rien demandé. Assis à côté de son père, il écoutait d’une oreille discrète ses paroles. Il y avait une question qui revenait. Si la résistance n’était pas l’auteur des attentats ? Alors qui ? Le gouvernement ? L’impératrice connaissait peu de limite, mais de là à agir ainsi ? Non c’était étrange… Pour Hyppolite le plus important pour le moment ce n’était pas de chercher à savoir qui était derrière tout ça, mais bien de trouver un moyen pour récupérer sa tante. Il resta cependant silencieux, ce n’était pas lui qu’on écoutait et s’il se trouvait à côté de son père, c’était uniquement parce que celui-ci voulait qu’il assiste à ses réunions, pour qu’il comprenne l’importance de leurs actions et surtout qu’il se mette enfin à se battre comme tous les membres de sa famille. Pour le moment cependant, il faisait chou blanc, et ce n’était pas l’emprisonnement de sa tante qui allait arranger les choses. S’ils n’avaient pas fait n’importe quoi, ils n’en seraient pas là, son frère serait encore en vie et sa tante ne se trouverait pas entre la vie et la mort. Le nombre de fois ou Hyppolite lutta pour rester assis sur sa chaise était innombrable. Partir était une idée, mais pas la meilleure, et malgré son petit caractère, il y avait certaine chose que l’Osanos respectait. Son père avait ses défauts, mais il le faisait par conviction. On ne pouvait pas lui enlever son abnégation, même si le jeune homme doutait parfois de la vraie raison qui le poussait à agir ainsi. Venir en aide à ceux dans le besoin, ou faire pour lui ? Pour imposer sa volonté ? Il n’en savait rien, et ce soir il n’avait pas du tout envie d’y réfléchir. Il quitta le petit groupe après que la réunion soit terminée et partit en direction de ce qui leur servait désormais de bibliothèque. Il avait envie de se retrouver seul, mais il remarqua rapidement une tête connue. Nolana était assise dans un coin, un livre dans la main, il devait être passionnant, car elle ne remarqua pas son arrivée. Ou si elle l’avait fait, elle faisait celle qui ne l’avait pas vu. Le brun inspira un grand coup, cette fille, c’était devenue sa plus grande blessure. Celle qui désirée sans pouvoir la toucher, ne serait-ce qu’en imaginait la possibilité. Certains maîtres ne se gênaient pas pour profiter de leur mêlée. Mais le jeune garçon n’était pas comme ça, sans oublier qu’il respectait trop la jeune fille pour partir vers ce genre de relation. Alors il se contentait de leur relation maitre, mêlé, essayant d’une manière peu agréable pour elle de la tenir à distance. Pourtant, même s’il essayait, Hyppolite n’arrivait pas à rester loin de la jeune femme. Il attrapa un livre et se glissa derrière elle sans faire un bruit. Il se pencha et approcha ses lèvres de l’oreille de la jeune femme. « Me dis pas qu’ils vont s’embrasser ? » Avant qu’elle n’ait le temps de lui en foutre une, il attrapa le roman qu’elle tenait entre ses mains et sauta par-dessus le canapé pour se laisser tomber juste à côté d’elle. « Alors qu’est-ce que c’est que tu lis ? » Il garda la page, et tourna le livre pour lire le titre. « Hmmm intéressant… » Ce livre, il le connaissait bien. Il faisait partie de ses ouvrages préférés. Un de ceux qui lui remontait souvent le moral, qui offrait une vision d’un monde totalement différent que lui n’aurait jamais pu imaginer. Mais certains auteurs possédaient une imagination débordante. Il resta quelques secondes à observer la jeune femme. Son visage l’obsédait, il la trouvait si jolie, si mystérieuse, qu’il ne pouvait pas s’empêcher de la croquer. Sur papier bien sûr… Il n’était pas prêt de littéralement la croquer. « Tiens ! » . Il lui rendit l’ouvrage et s’étira de tout son long comme l’aurait fait un chat. Le jeune homme posa ses pieds sur la petite table base. « Fais comme si je n’étais pas là. » dit-il avec un sourire en coin. Au fond de lui, il espérait qu’elle ne parte pas. La jeune femme avait tendance à le fuir, ce qui comprenait vu la manière dont il la traitait… Hyppolite aurait aimé pouvoir changer les choses, mais il se voyait mal lui expliquer que tout son comportement n’était pas dû à son égo ou à une vision péjorative des mêlés, mais bien aux sentiments qu’il éprouvait pour elle. .
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If music be the food of love, play on. - Nala Vide
MessageSujet: Re: If music be the food of love, play on. - Nala If music be the food of love, play on. - Nala EmptyDim 27 Aoû 2017 - 15:22

Du bout de ses doigts, elle effleure le fébrile ouvrage étendu sur ses genoux, et pourtant, aujourd’hui, les fines lignes ornant ce dernier semblent avoir perdu leur magie habituelle si bien que, si comme à son habitude, l’esprit de la jeune femme s’évade, ce ne sont aujourd’hui pas les terres fantastiques dépeintes par l’auteur qui l’accueillent, mais bien un monde bien plus froid et cruel : la réalité. Cette guerre qui les entoure lentement mais surement referme ses griffes même autour de cet esprit si éprit de liberté et de paix. Car si jusqu’ici, la belle blonde est encore parvenue à se tenir en dehors du conflit environnant – ou du moins, à le croire, car sa simple présence en ces souterrains tant haït semble bien prouver le contraire – cette passivité semble désormais révolue. Face à la captivité de sa tante Atalante, même le plus pacifiste des Osanos ne pourra pas rester de marbre. Même lui, qui pendant une longue période semblait bien avoir eu une opinion bien similaire à celle de sa jeune mêlée lorsque cette querelle pour le pouvoir était concerné, va devoir changer son attitude. Va se joindre au conflit ambiant, si ce n’est poussé par cette même folie de grandeur qui gangrène les grands de ce monde, au moins dans l’espoir de libérer sa tante. Et avec Hyppolite comme membre active de cette rébellion causée par l’ego surdimensionné d’une famille avide de pouvoir, quel autre choix lui reste-t-il à elle, Nolana, que de le suivre, de le protéger ? Car c’est finalement là son devoir, et le lien les liant désormais depuis bien des années assure qu’elle remplisse ce rôle jusqu’à la fin – ce qui, étant donné la situation actuelle, peut parfaitement être demain. Ensemble, ils vivront. Ensemble, ils mourront – peut-être pour une cause qui seule importe à Hyppolite. Tel est leur destin tel qu’il a été scellé lors de cette fameuse cérémonie à l’académie, à laquelle nul ne peut échapper. Et alors qu’un soupire émane de ses fines lèvres, alors qu’elle tente de se ressaisir. Non, elle n’est pas ici pour se plaindre ou pleurer un sort auquel elle ne peut échapper, mais bien parce que l’espoir d’une échappatoire – et ne serait-ce que pour un court instant – brillait en elle encore quelques minutes plutôt. Et pourtant, au fur et à mesure que les secondes s’écoulent, cette lumière fébrile s’atténue d’avantage. Peut-être la simple idée d’être prise malgré elle dans une guerre qu’elle n’a pas choisie et dans laquelle elle n’a rien à gagner si ce n’est un éternel repos, la rebute, mais au fond d’elle, elle doit bien avouer qu’avec la captivité d’Atalante, les choses ont changé même pour elle. La justesse de cette cause est peut-être discutable et sans doute le restera toujours, et pourtant, avec un membre de cette famille qu’elle envie tant pour ces liens qu’ont les membres de cette dernière entre eux, comment pourrait-elle ne pas ressentir le doute envahir son esprit ? Comment pourrait-elle ne pas au moins comprendre envie de ces derniers que de libérer Atalante – et que cette dernière soit certainement incapable de la reconnaitre dans un foule ne change rien à cela. Mais alors que ses doigts continuent à effleurer le papier d’un mouvement absent, le livre lui est soudainement arraché, et une voix qui désormais ne lui est que trop connu la tire de ses sombres pensées. Hyppolite. Qui d’autre que lui prendrait le risque que de surprendre une Jaune sans même songer une seconde à ce dont elle est en mesure de faire sous l’emprise de la peur, ou même de la surprise ? Enfant inconscient des Osanos, ce dernier semble bien être un des rares maîtres à ne pas observer ce bracelet jaune qui orne son bras depuis sa plus tendre enfance d’un regard méfiant – et bien que jamais elle ne l’avouerait, c’est bien là une des rares choses qu’elle apprécie chez lui. Malgré son arrogance et surtout son lunatisme, la taquinant et la repoussant à égale reprise, ce dernier garde une certaine candeur dans ce monde de rébellion et trahison. Un des traits des plus agréables, ne serait-il pas comblé à un caractère quelque peu… agaçant, comme maintenant par exemple. « Peut-être est-ce la première chose à laquelle tu penses, mais ne fais pas de ton cas une généralité. » se contenta-t-elle de répondre, telle la parfaite gorgone de glace dans laquelle elle se transforme toujours en sa présence. Après tout, le caractère quelque peu séducteur du grand brun n’est un secret pour personne, et elle ne peut qu’espérer qu’il continue à laisser son regard vaguer d’autres horizons et de ne surtout pas s’attarder sur elle. Et pourtant, derrière cette carapace de glace construite au cours des années, elle doit avouer que, doucement, elle commence à s’attacher malgré elle à ce maître si différent des siens. Car aussi contradictoire que peut être le comportement de ce dernier en sa compagnie, cachée dans les ombres, elle ne peut s’empêcher d’observer. D’apprendre. Et surtout, de s’étonner. Du rôle du gamin prévisible que trop rapidement on semble lui attribuer, il en est finalement loin, très loin même. Doté d’un caractère si différent du reste de sa famille, et pourtant tout aussi fort, il est au final qu’un mystère que les années que dure leur lien n’auront pas encore su élucider. « Je crois que tu as déjà ta réponse. » finit-elle par répondre, tendant sa main dans un geste difficilement mécomprehénsible. Comme quoi, si depuis les ombres des couloirs, elle commençait à apprécier le caractère du désormais seul fils Osanos, ce n’est certainement pas ce côté quelque peu énervant qui attire son attention. Bien au contraire. Alors sans doute aurait-elle pu partir, peut-être aurait-ce même été la meilleure solution, et pourtant, à la place, elle restait là, assise à ses côtés, le livre une fois de plus posé sur ses genoux. Mais les secondes qui doucement s’écoulent ne font qu’accentuer le simple fait qu’avec lui à ses côtés, elle ne pourrait resombrer dans sa lecture. Trop de questions se bousculent dans son esprit, des réponses auxquelles – du moins pour une partie – seul le grand brun possède les réponses. « Je suis désolée pour ta tante. » commence-t-elle d’une voix hésitante, bien que le simple mot de désolé est au final bien loin de faire justice à la situation. Tenue hôtage, Atalante respire encore l’air empoisonné de la capital. Encore… jusqu’à ce que sa vie n’apportera plus aucun avantage à l’Impératrice. « Ca… doit être dur pour toi. » Dur de savoir sa tante emprisonnée, et surtout si dépendante de la bonne volonté d’une femme dont la cruauté a inspiré bien des histoires. « Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? » Car au fond, bien qu’elle comprenne les craintes qu’Hyppolite peut bien avoir pour sa tante, c’est finalement cette question-là qui l’intéresse le plus. Car une fois de plus, elle sera complice des actions du grand bruns, qu’elle le désire ou non. Alors autant être préparé à ce qui allait de toute manière arriver…
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If music be the food of love, play on. - Nala Vide
MessageSujet: Re: If music be the food of love, play on. - Nala If music be the food of love, play on. - Nala EmptyLun 28 Aoû 2017 - 23:51


If music be the food of love, play on.
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La rébellion, la guerre, les affaires d’état, tout ça, passait bien au-dessus de la tête d’Hyppolite. Et pour cause, il n’y avait jamais vraiment été confronté, protégée par une mère qui préférait que son petit dernier voire la vie d’une manière différente que ses enfants précédents. Le jeune garçon évoluait depuis son enfance dans un monde ou la violence se trouvait en second plan. Il en avait toujours entendu parler de la rébellion, en tout cas, depuis qu’il était en mesure de garder sa langue. Jamais il n’avait pensé quelque chose de positif quant à celle-ci, parce qu’il ne voyait pas où tout cela pourrait mener. Mais le vrai problème était peut-être plus profond. Pourquoi se battre quand on a tout ? Pourquoi lutter quand vous n’avez rien à protéger. Car c’était bien ça la vie d’Hyppolite, celui qu’on protégeait, c’était lui et personne d’autre, alors pourquoi prendre les armes quand les autres le fond pour vous. Dans sa manière de voir les choses, on ne pouvait nier une part d’égoïsme, celle qui avait grandi en lui depuis ses toutes premières bouffées d’air. Ses sœurs se battaient depuis longtemps, tout simplement parce qu’elles avaient de bonnes raisons de le faire. Lui, avait grandi en étant amis avec ceux qu’ils devaient combattre désormais, sans ne s’être jamais méfié d’eux. C’était le cas avec la jolie Saeko, son amante était devenue en peu de temps, la femme de celui qui était sur le papier son pire ennemi. Une bien drôle coïncidence, signe que la situation lui échappait de toute part. Sa dernière rencontre avec la belle asiatique lui laissait un goût amer en bouche. Et pourtant, malgré ça, il ne se sentait pas particulièrement triste, sûrement parce qu’il s’était fait à l’idée que toutes les bonnes choses ont une fin. Saeko avait fait son choix, lui aussi et cela les amenait à évoluer dans des camps que tout opposé désormais. La liste d’amis du jeune garçon se réduisait comme une peau de chagrin et cela n’était pas dû uniquement au choix de sa famille. Hyppolite était peut-être utopiste, mais pour lui la vraie amitié exigeait de la confiance, sans ça elle n’était rien. Seuls les moments qu’il vivait en ce moment, lui permettaient de savoir ceux qui méritaient vraiment le nom d’ami.

Laissant ses idées dans une partie de son esprit, le jeune garçon appréciait le calme de cette pièce où les livres trônaient. Ils étaient peu nombreux, ils n’avaient pas pu en sauver beaucoup, la plupart de leurs collections personnelles se trouvaient désormais à l’état de cendres. La petite salle où il se trouvait, était éclairée par des bougies, petite, peu spacieuse, bien loin de la beauté de leur ancienne bibliothèque, mais c’était déjà mieux que rien. La présence de Nolana changeait la donne, c’était toujours le cas depuis que son regard s’était posé sur elle, quelques années plutôt. Si elle n’avait pas été une mêlée, il aurait sûrement tout fait pour la séduire, mais hélas pour lui, la jeune fille était inaccessible. Pire, encore le destin avait voulu faire d’elle celle qui partagerait sa vie et sa mort. Mais finalement, ce n’était peut-être pas plus mal, car malgré leurs nombreuses différences, il aimait qu’elle soit à ses côtés. Si certains de ses semblables prenaient un malin plaisir à abuser de leurs Adiutors, Hyppolite respecter trop Nolana pour se laisser aller à ce genre d’envie. Il l’aimait trop pour la faire souffrir et depuis le temps, même s’ils ne se parlaient pas énormément, il avait fini par apprendre à la connaître, tout comme elle avec lui.

À vrai dire, il est heureux de la retrouver, sa présence a toujours eu l’effet de l’apaiser, même s’il ne peut pas s’empêcher de lancer de petites hostilités bien que depuis temps, la jeune fille ne réagisse plus aussi fort qu’au tout début. Elle a sûrement compris sa manière de fonctionner, comme lui a compris la sienne. « Quoi de t’embrasser ? » Il la regarde avec insistance avant de se mettre à rire. « J’ai pas envie de me faire électrifier. » C’est qu’il l’a déjà vu à l’œuvre et qu’il préfère ne pas être sa victime. « T’es gentille de t’inquiète, mais à ce niveau-là, je me débrouille assez bien, enfin… Quand je ne suis pas enfermée dans des catacombes. » Son enfermement réduisait automatiquement son nombre de conquêtes, mais ce n’était pas vraiment un mal en soi, il y avait d’autres choses plus importantes que ses petits besoins personnels. « J’avoue. » Gardant la page du livre, il l’ouvre à la toute première page, sur le revers de la couverture, il y a marqué son prénom. « Je ne voulais pas que mes sœurs le piquent. » Laisse-t-il échapper amusé avant de rendre le livre à la demoiselle. Laissant échapper un long soupire, l’héritier se laisse glisser le long du canapé. Il étire ses pieds vers le plafond et laisse sa tête pendre près du sol. Avec un peu de chance, ça va peut-être lui permettre d’avoir les idées claires, sans oublier qu’il aime bien essayer de la déconcentrer.  

« Hmmm » À vrai dire, il n’a pas vraiment envie de parler d’Atalante, il en avait assez parlé pour toute la journée et celle qui suivrait. Il avait besoin d’une pause… « Rien, ce n’est pas comme si j’avais le pouvoir de faire quelque chose. » Et c’était bien ça le plus dommage, il n’avait aucun pouvoir. Hyppolite n’allait pas se lancer tout seul, il n’était pas fou à ce point-là. Par contre, il espérait que la rébellion agisse pour sortir sa tante de là, même si c’était assez égoïste. « Atalante est intelligente, si une, peut réussir à s’en sortir c’est bien elle. Même si j’espère que la rébellion va trouver une idée pour la sortir de là. » Le jeune homme soupire avant de reprendre une position plus naturelle. Vraisemblablement avoir la tête en pas, ne l’aide pas à mieux réfléchir. « Et toi ça va ? » Ce n’est pas le genre de question qui lui pose quand ils sont en public, mais quand ils sont seuls, il lui arrive parfois chercher à en apprendre un peu plus sur elle. « Comment tu trouves ta nouvelle vie ? » Vivre dans les catacombes, elle ne l’avait pas choisi, elle était là uniquement par obligation, à cause de lui. Parce que sa vie était liée à la sienne. « Ça te dit qu’on aille dehors, je connais un coin ou avec un peu de chance, on pourra voir le ciel, sans se faire tuer ? » Il en avait marre de rester ici. Marre de vivre coincé entre quatre murs, il avait besoin d’air frais, tout comme il avait besoin de se retrouver avec la jeune fille dans un univers différent de celui qui était le leur depuis quelque temps déjà.
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If music be the food of love, play on. - Nala Vide
MessageSujet: Re: If music be the food of love, play on. - Nala If music be the food of love, play on. - Nala EmptyJeu 21 Sep 2017 - 15:58

« Quoi de t’embrasser ? » Ses fins sourcils se lèvent, message silencieux et pourtant si claire, de ce qu’elle pense de cette question que Hyppolite lui lance d’un air mi-taquin, mi-sérieux. Peut-être n’est-ce là pour lui qu’un simple jeu, une échappatoire momentanée de ce quotidien bien morose qu’est le leur ces derniers temps. Ou peut-être est-ce même là un sujet bien plus sérieux, elle ne sait le dire. Mais quel qu’en soit la raison de ce détournement de ses propres paroles, elle n’a finalement pas d’autre choix que de se taire. Se taire et attendre, espérant qu’il ait compris le message silencieux qu’elle tente de lui adresser depuis le moment même de leur rencontre : que jamais son nom ne s’ajoutera à la longue liste de conquêtes du fils Osanos – ni d’aucun autre homme d’ailleurs. Gorgone de glace dans le seul but de préserver ce corps immaculé, sa seule véritable possession, elle l’observe d’un regard aussi froid et distant, alors que ce dernier tente tant bien que mal d’évincer la crainte de l’esprit de la belle blonde. Seulement, si devant cette révélation, elle devrait sans doute éprouver un soulagement certain, les émotions qui à ce moment précis envahissent son esprit son bien plus contradictoires. Plus insensées même. Car si en effet, une certaine tranquillité regagne son esprit lorsque le brun admet indirectement connaitre – et peut-être même respecter – la position de la belle blonde, une vexation certaine ne se mêle pas moins à cette dernière. La facilité avec laquelle il balance cela, n’est-elle pas signe que dans son esprit, elle n’est pas digne de son temps ? Et surtout, pourquoi cela l’intéresse-t-il, elle qui est habituellement toujours heureuse d’échapper à l’attention de son maître ? « J’espère que c’est pas un appel à ma compassion. » Distancée est sa voix lorsqu’elle émet ces paroles si peu appropriées de la part d’un adituor envers son maître, mais devant le sujet de discussion qu’est le leur, peut-on réellement parler d’approprié ? Certes, au fond d’elle, elle est consciente de sa chance qu’il ne s’agit là que d’un sujet de conversation, et non pas d’une réalité qu’on lui aurait une fois de plus imposée – du moins pour l’instant, car rien ne lui dit de ce que demain sera fait. Hyppolite, le charmeur de ces dames, que fera-t-il lorsque trop de temps se sera écoulé sans qu’il n’ait eu une femme qui lui réchauffe le lit ? Restera-t-il aussi distant, où son regard désireux finirait-il par divaguer sur elle ? Elle l’ignore, et c’est finalement cette ignorance, cette crainte pour l’instant si peu fondée, qui la ronge à chaque fois que son maître lui accorde plus d’attention à l’accoutume. Alors, usant du seul moyen qu’elle a de le tenir à l’écart, elle joue l’inapprochable, espérant que ce petit subterfuge continuera à lui être de bon service. Et pourtant, à peine le sujet changé, que les premières fissures commencent à apparaître dans son masque de glace. La littérature, voilà certainement une passion qu’ils ont en commun, bien que jamais ils ne l’évoquent – ou du moins, jusqu’ici. « J’ai du mal à imaginer qu’un tel livre puisse t’intéresser à ce point. » finit-elle par lâcher, acceptant pour la première fois de la soirée à se laisser aller vers ce qui pourrait bien être une conversation plus intime. Doucement, son regard perd sa froideur, montrant même pendant un court instant une certaine surprise, voir même curiosité. Un court instant, puis tout redevient normal, le maître d’un côté, l’adituor de l’autre. « Je ne savais pas que c’était le tien. Si tu veux que je le repose… » commence-t-elle, alors que son regard empli de regrets effleure ce livre qui au cours de la dernière heure s’est prouvé être une lecture des plus fascinante – du moins durant ces rares moments où elle est parvenue à se concentrer sur les mots qui se trouvent devant elle. Tant aimerait-elle en savoir la fin – mais sans doute pas au point de demander à Hyppolite de le lui prêter, risquant ainsi lui devoir une faveur.

Mais comme bien souvent, le malaise résultant de leurs positions respectives ne tarde pas à les rattraper, et bien souvent, leurs voix se taisent, laissant place à un long silence des plus gênants jusqu’à ce que la voix fluette de la belle blonde ne s’élève une fois de plus. Posant ces questions qui parfois restent peut-être mieux tues, mais dont elle a besoin d’en connaître les réponses. Après tout, si la capture d’Atalante est certainement des plus difficiles pour l’héritier Osanos, elle n’est pour autant pas moins essentielle dans la vie de Nolana. Peut-être n’a-t-elle jamais choisi la rébellion, peut-être ne croit-elle pas dans la justesse de cette cause, et pourtant son lien infaillible avec un des symboles de cette dernière fait que sa vie en est inévitablement influencée par les actions de cette dernière. Alors tente-t-elle de s’y intéresser, ne serait-ce que pour ne pas être complètement débordée par les événements à venir. Ou du moins, est-ce là une partie de la réalité. L’autre partie est que, au fond d’elle, la voix de l’inquiétude se fait entendre. Depuis le moment même de sa naissance, rien ni personne n’a su troubler la tranquillité de la vie d’Hyppolite. Choyé au plus possible, jamais n’a-t-il eu de véritables inquiétudes – du moins, jusqu’au début de cette rébellion, et encore, parfois elle soupçonne que ce n’est peut-être que la capture de sa tante qui lui fera réaliser le sérieux dans leur situation. Alors, dotée d’une maladresse due à la rareté de leurs conversations passées, elle tâte le terrain, tentant d’en apprendre d’avantage à la fois sur l’état d’esprit de son maître que sur leur avenir proche. Des questions auxquelles ce dernier ne répond qu’avec trop de réticence, profitant d’une bien petite ouverture renverser la situation. De faire de l’interrogatrice l’interrogée. « Je doute que ça ait une réelle importance. » se contente-t-elle de répondre, se refermant sur elle comme à chacune des rares fois que la conversation a dérivé vers elle. Mais après tout, que peut-elle bien lui dire ? Que les sombres couloirs lui donnent de froides sueurs ? Que plus que jamais, elle se sent oppressée, avec pour seul refuge son travail qui lui offre une échappatoire, un semblant de normalité ? Ce ne sont pas là des choses qu’elle est prête à lui admettre, refusant de lui montrer la moindre faiblesse qu’il pourrait un jour utiliser pour elle. Et puis surtout, ce ne sont pas là des paroles qu’il doit vouloir entendre. Alors une fois de plus, elle contente à se taire, avant que l’offre d’Hyppolite la tire de son mutisme. Pendant un bref instant, elle l’observe avec ce mélange de surprise et de méfiance qui lui est si propre. « Parce que cela existe encore ? » ajoute-t-elle, l’humour noir teintant sa douce voix, alors que de son regard, elle continue à le jauger. Pourquoi se montre-t-il soudainement si attentionné envers elle ? Pourquoi lui propose-t-il une échappée commune ? Et pourtant, que trop rapidement, l’envie de ressentir une fois de plus une brise nocturne caresser sa peau et de voir les étoiles briller au-dessus de sa tête gagne sur tout sentiment de méfiance. « Allons-y. » finit-elle par accepter d’une voix hésitante. Puis, rangeant le fameux livre dans son sac, elle se leva, pressée de quitter ces sous-terrains oppressants. Après tout, il faut bien mourir un jour, et mieux vaut-il faire son dernier souffle sous la lueur des étoiles plutôt que de croupir comme un rat dans son trou…

Et lorsque quelques temps plus tard, une brise nocturne s’engouffre dans ses cheveux, un sourire illumine le regard de la belle blonde. Les yeux fermés et les bras écartés, elle se tient là, profitant de cette illusion d’une liberté nouvellement trouvée. Et pour la première fois depuis bien longtemps, elle peut enfin respirer de nouveau pleinement, sans ce constant sentiment d’oppression dus aux espaces confinés. Pour la première fois depuis bien longtemps, elle peut presque oublier les inquiétudes qui habituellement meublent son quotidien. Presque oublier l’homme qui se tient à ses côtés et qui parvient à éveiller en elle des sentiments si contradictoires.
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If music be the food of love, play on. - Nala Vide
MessageSujet: Re: If music be the food of love, play on. - Nala If music be the food of love, play on. - Nala EmptyDim 24 Sep 2017 - 20:21


If music be the food of love, play on.
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Si Hyppolite ne le montrait pas, préférant se cacher derrière sa fierté, il était plus qu’heureux d’avoir Nolana à ses côtés. La seule chose qu’il regrettait, c’était le fait qu’elle ne soit pas là parce qu’elle le désirait, mais parce qu’elle y était obligée. On ne lui avait tout simplement pas laisser le choix. Si elle était à ses côtés, c’était uniquement par devoir, parce que leurs vies se trouvaient désormais liées. Leur rencontre n’était pas un heureux hasard, mais bien le fruit d’une véritable sélection. À vrai dire, l’héritier Osanos aurait aimé que cela se passe autrement, même s’il doutait d’avoir eu assez de courage pour aborder la jeune fille. Après tout, ils vivaient dans deux monde différent, une histoire entre eux, ne serait-ce qu’une simple amitié n’était pas possible, sa famille ne l’aurait jamais toléré. Finalement le seul moyen qu’il avait eu pour s’approcher de la jeune femme, c’était celui que leur avait donné leur lien, mais malgré ça, il ne pouvait s’empêcher de sentir que leur relation demeurait tronquée. Difficile de voir les choses autrement, quand l’une des parties rêve de se trouver partout, mais sûrement pas en sa compagnie. Peut-être que cela était amené à changer, s’il acceptait de s’ouvrir, au lieu de jouer à l’abruti de première, préférant demeurant hautain et distant, qu’attachant et protecteur. Pourtant, c’était bien comme ça qu’il souhaitait être avec elle, mais c’était compliqué, surtout dans sa famille. Néanmoins, quand ils se trouvaient seuls, Hyppolite pouvait se laisser aller et se montrer plus sympathique, comme aujourd’hui. Il prenait souvent un malin plaisir à la titiller, sachant pertinemment qu’elle se méfiait de lui comme de la peste. Il est vrai que certains maîtres ne se gênaient pas pour faire de la compagnie de vie, un véritable esclave et quand il s’agissait d’une femme, celle-ci devenait bien souvent un objet sexuel. Alors évidemment, quand il abordait ce type de sujet, Nolana se méfiait. Pourtant, elle n’avait rien à craindre de lui, car s’il la désirait, il la respectait trop pour aller contre sa volonté. « Dommage, tu rates quelque chose de vraiment inoubliable. »

Lire, peindre, dessiner, toutes les activités d’Hyppolite l’éloignaient de la rébellion. Il n’était pas un guerrier, les seules luttes qu’il n’avait jamais menées, étaient celles de son esprit. Il ne s’était jamais retrouvé sur le terrain et ne s’était jamais battu pour sa vie. Pourtant, plus il avançait dans ces catacombes et plus il commençait à accepter que cela arrive un jour. Il n’avait plus qu’à espérer réussir à s’en sortir. Bien sûr, il pouvait compter sur la jolie blonde qui se trouvait à ses côtés, mais Hyppolite refusait l’idée qu’elle soit blessée à cause de lui. À vrai dire, si cela était possible, il lui aurait tout simplement rendu sa liberté, même s’il aimait l’avoir à ses côtés, il préférait que cela soit vraiment son choix, et pas une obligation. Surtout, que depuis la trahison de sa famille, elle était devenue comme eux, une fugitive. Impossible pour elle d’être en contact avec sa famille ou d’espérer être maîtresse de sa vie.

« Figure toi, qu’aussi surprenant que cela puisse être, je sais lire. » Et oui, même s’il était stupide, il n’était pas illettré. « Et de manière régulière. » C’était simple s’il ne dessinait pas, vous pouviez être sûr de le trouver avec un livre à la main. « Et pourquoi pas ? » Des livres, il en lisait énormément, mais il avait une préférence pour les romans d’aventures. Celui-ci mêlé aventure et romance avec habilité, il était assez agréable à lire et surtout, il permettait à son lecteur de s’évader pendant un certain temps. « À t’entendre, j’ai l’impression d’être tyrannique… » Pourtant, il la laissait assez libre. Bon d’accord, il pouvait parfois se montrer cinglant, mais quand on y réfléchissait bien Nolana était assez chanceuse. Hyppolite lui accordait énormément de liberté, elle pouvait faire ce qu’elle désirait, tant qu’elle ne s’éloignait pas trop, mais pour ce dernier point, il était valable pour chacun d’entre eux. « Tu peux continuer à le lire, je le connais par cœur. » Enfermés dans les catacombes, les distractions étaient peu nombreuses, il n’allait pas la priver d’un bon livre, ni de lectures. « J’en ai d’autres, si ça s’intéresse… » Autant éviter qu’ils prennent la poussière et si ça lui permettait de réussir à briser la glace qui entourait la jolie demoiselle, autant tenter sa chance.

« Tu sais, je n’ai jamais cherché à te priver de ta vie. » Laisse-t-il échapper après qu’elle lui ait répondu que son ressenti sur son absence de lien avec sa famille n’a pas d’importance. Il préfère ne pas chercher plus loin, sentant bien qu’il s’agit d’un sujet délicat. Hyppolite a de nombreux défauts, mais pour lui les liens familiaux ont toujours été primordiaux. Alors il peut tout à fait comprendre que cela soit difficile pour la jeune femme de devoir garder ses distances. Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres. « Faut y aller pour le découvrir. » Un lieu calme et paisible, ou l’on peut réfléchir sans être dérangé par les regards indiscrets, sans craindre de mourir, ça ne court désormais plus les rues pour les membres de la famille Osanos et donc par extension de la rébellion. Mais à force d’avoir exploré les catacombes de toute part, il a réussi à dégoter un petit coin sympa, que le commun des mortels semble avoir délaissé.

Après plusieurs longues minutes à avancer dans le dédale de couloirs que comptent les sous-terrains, Hyppolite finit par tourner à droite jusqu’à une échelle qu’il emprunte. Arrivé en haut de celle-ci, il pousse la plaque qui bouche l’entrée avant de sortir dans une maison abandonnée depuis des années. Tout est calme et après avoir analysé la situation, il juge qu’il n’y a pas de changer à monter à l’étage auquel se trouve un très joli balcon. D’ici, ils ont un très joli point de vue. Hyppolite, se met de lui-même en retrait pour laisser Nolana découvrir ce lieu. Impossible pour lui de ne pas remarquer à quel point elle, est belle, encore plus quand elle est heureuse, ce qui est hélas, assez rare. Finalement, Il finit par se rapprocher d’elle pour s’accouder à rambarde. L’air est frais, mais cela ne le dérange pas, bien au contraire. Il prend un malin plaisir à respirer de l’air pur, sans cette odeur d’humidité mêlée à la terre. « Qu’est-ce que ça fait du bien. Si je continue à vivre sous terre, je vais devenir dingue. » Il détestait devoir vivre enfermé, lui qui aimait tant la liberté, c’était ce qui lui manquait le plus depuis leur trahison. Il pouvait accepter de perdre ses draps en soie, mais acceptait beaucoup moins bien le fait de devoir rester cloîtrer. Le pire, c’est qu’il n’en voyait pas le bout, il ne savait pas si cela finirait un jour, et si ça se terminait, il craignait que cela soit avec sa mort. Un avenir peu réjouissant. « Logiquement, on devrait voir quelques étoiles filantes, c’est la période. » Tout en disant ça, le jeune homme s’étire et touche par mégarde un pot de fleurs qui tombent sur le sol. « Merde… » Pendant un instant, il pense que cela est passé inaperçu, jusqu’à qu’une fenêtre s’illumine dans la maison voisine. Il est grand temps de filer. « Viens. » Il attrape rapidement la main de la jeune femme pour la tirer derrière lui, pour qu’ils ne se fassent pas remarquer. « On m’a parlé d’un coin sympa en ville, on pourrait peut-être essayer ? » Un ami d’enfance qu’il avait croisé un peu plus tôt dans la journée lui avait parlé d’un endroit tip top pour se détendre. Ils pouvaient toujours essayer, ils étaient trop jeunes pour s’arrêter de vivre de toute manière.

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