prénom, nom ‹ ( SOKOLOV ) l'admirable prestige de vendeurs de mort, artistes des temps hostiles ; la réputation précède le nom, lorsque se dressent derrière la complainte astrale de trois syllabes éventées mille épées et armures forgées par l'habileté singulière de ces sculpteurs d'acier forcés d'abandonner leurs œuvres à la guerre. ( LADA ) moineau gracile, colombe puritaine au plumage laiteux, lada a toujours été l'alizée gracieux touchant à peine le sol, le mistral virginal perçant la léthargie d'âmes vétustes par la spontanéité de son ingénuité diablotine. enfant graciée par les cieux, mi-ange mi-femme ; chaque pas semble une danse, chaque mot la note dérivée d'une symphonie lointaine. ( SHAE ) la sulfureuse constellée des cendres d'une renaissance décadente ; l'amie et l'amante, l'incarnation fantasque du désir juvénile, maîtresse des inconstances et des caresses de velours. shae n'est rien, mais shae est tout ; elle est l'éden éphémère où les hommes mendient l'ivresse d'un sortilège obscène, réclamant de posséder ce qui ne s'appartient pas. âge ‹  ( VINGT-ANS ) à tire-d'ailes, escalader sans peine les monts venteux d'une adolescence à peine achevée.date et lieu de naissance ‹ ( MARS ), lorsque le monde s'auréole d'effluves florales, l'euphonie printanière s'harmonisant entre bruines et éclaircies ; ( AMARIZIA ) où le bourgeon de femme se sent éclore comme mille autres roses, lys et tulipes, sous l'aube doucereuse d'un jour balbutiant. statut matrimonial ‹ ( CÉLIBATAIRE ), l'amour est celui d'une enfant qui embrasse l'éphémère à pleine bouche, celui de ces affections douces-amères qui naissent dans le creux de désirs qui ne sont pas les siens, et qui s'effacent dans le tambour d'un cœur-papillon qui aime trop pour aimer longtemps. sang ‹ ( BRONZE ) les aspérités d'une semi-médiocrité qui n'est ni d'argent et d'azur, ni noble ni royal ; d'une banalité qui n'est exécrée qu'à demi-mot, rendant bien peu justice au lignage astral de ces enfants des cieux.  métier ‹ autrefois simple rentière prétendant au titre mérité d'( ARTISTE ), ensorcelante danseuse tout en mouvements graciles, chatte agile bondissant d'un pas à l'autre avec la dextérité des plus adroits, musicienne à la voix enchanteresse et comédienne aux milles visages, l'ange qui a pour or et amour tué au service du jumeau vasara a dévalé les marches du paradis pour choir en enfer ; devenue ( PROSTITUÉE ) par la volonté d'une orange, sa mémoire s'est trouée d'artifices tandis que le moineau s'est enlisé dans la bourbe des bas-fonds, beauté juvénile étouffée dans l'encens des passions volées, la sueur des corps courbés par la sensualité d'une poignée d'or. maître de ‹ liés à la mort, défaits par la vie, ils étaient le contraste et l'harmonie, l'antithèse d'une évidence signée dans ces destinées qu'engendre la malice de l'univers. l'unicité de deux âmes-sœurs s'est fracturée ; il n'y a plus que le manque, la disparition de l'un et l'égarement de l'autre. élément ou don ‹ ( AIR ) nul élément n'aurait pu mieux la caractériser ; maîtresse des vents contraires, sœur des brises indécises, fille de l'éther et mère des tempêtes, l'enfant est devenu volatile délicat se glorifiant désormais d'être capable de ( VOLER ), de défier la gravité et captiver le vide, de briser les chaînes maintenant à la fadeur du sol une créature appartenant à la grandeur des cieux. allégeance ‹ ( IMPRÉVISIBLE ), la loyauté se mesure aux quantités d'or et d'énergie dépensées pour combler ses caprices, aux affections tenaces d'une gosse idolâtrant d'abord son frère, puis les gardiens successifs de son cœur d'enfant. compétences ‹ combat (0/200), stratégie (0/200), social (0/200), survie (0/200), discretion (0/200). localisation actuelle ‹ aeristin. avatar et crédits ‹ barbara palvin + dandelion.

her satellitic dependence ‹ le besoin, mortifiant, d'attention, d'attraper les cœurs et les regards au froissement de ses jupons sur le marbre marmoréen de palais aériens, à la cadence galante d'un jeu de hanche candidement sensuel. l'implicite mendicité pour ces gestes d'affection ne s’embarrasse pas de futilités ; le défaut de sincérité vaut bien l'étanchement d'un cœur d'enfant avide d'amours artificiels, d'estimes contrefaites et de passions à en perdre la tête. comblé d'abord par les milles offrandes d'un géniteur crevant d'adoration, l'orgueil infantile s'est targué de mériter plus, toujours plus. her nocturnal predominance ‹ fille des nuits froides qu'éclairent quelques lanternes festives, danseuse éthérée valsant sur la symphonie de soirées qui ne finissent jamais, elle est à la nuit l'astre le plus éclatant, et à l'humanité l'un des plus sulfureux enfants. mêlant la grâce de l'hirondelle et l'élégance de la chouette, elle partage son cœur trop grand entre jour et nuit, s'énamourant de l'immensité nébuleuse des ténèbres où, sautillante, elle sème ses graines d'entropie. à la fois enfant-modèle et enfant-terrible, son naturel à s'incarner dans le paradoxe de l'apparence et de l'essence obstrue la certitude d'une dualité ; l'ange s'élève alors même qu'il chute, et l'on n'en voit qu'un splendide et interminable vol au cœur de la nuit. her luminary reflection ‹ elle est lumineuse lada, éclaire une pièce de ses sourires trop larges, de ses iris mordorés où s'étirent des abîmes de malice. il suffit que les notes cristallines de sa voix mélodieuse s'élèvent, que sur une de ces pulsions inexplicables elle impose le départ d'une aventure improvisée pour que l'averse se perce d'un rayon de soleil salvateur. parce que trop jeune et trop rêveuse pour s'embarrasser du fléau de la maturité, de son lot de pensées sombres et de réflexions morales encombrantes, elle est le vent de fraîcheur soufflant sur les carcasses branlantes d'antiquités soporifiques. spontanée et pour cela surprenante, elle est l'ingénuité éclairée, lorsque suivant le fil d'un esprit branché sur une autre fréquence elle traduit le cheminement de pensées complexes en quelques mots, souvent révélateurs. her indeterminate response to inaffirmative interrogation ‹ indécise, lada est à l'image de son élément ; changeante, instable, frivole, s'éparpillant aux quatre vents sans vraiment savoir comment arrêter de battre des ailes. incapable de prédire les fluctuations du titanesque kaléidoscope de ses incalculables humeurs, elle incarne modestement l'imprévisibilité humaine – et il faudrait alors pour saisir le schéma de ses penchants prendre en compte les facteurs de son éternelle oscillation ; la lassitude, l'ennui, la victoire, le sommeil, cette infinitude d'envies simultanées qui se superposent inlassablement. her power to enamour, to mortify, to invest with beauty ‹ lada n'est plus une, ne l'a sans doute jamais été ; étrange mélange de bonté et de cruauté, la folie estampée sous les os s'est enracinée jusqu'à l'âme lorsque les rouages mémoriels ont été déréglés d'une main experte. lada et shae, l'ange et le diable, la vierge et la succube ; le mal entrelacé au bien. toute l'obscurité de l'enfant-reine s'est déversée dans l'autre, dans la sulfureuse avide, amorale, provocante. et alors que lada avait la délicatesse généreuse des dames qui refusent les amours dans ces grands sourires désolés, écrasant les cœurs avec la douceur légère des idylles que l'on chasse d'un battement de cils et de quelques notes suaves, shae fracasse, s'empare et rejette dans le zéphir las de ses soupirs insatisfaits, aphrodite capricieuse et impitoyable. mais qu'importe lada ou shae ; tout est toujours fait avec cette grâce innée, et son regard ambré paraît être porteur d'un sortilège tant il semble octroyer à ceux sur lesquels il se pose éphémèrement ce fantastique sentiment d'être ce qui compte le plus au monde. et parce qu'elle sait trouver de la beauté là où les autres ne savent pas voir, investir ce monde du sien, si différent, lada est magnétique, ensorcelante. to render insane, to incite to and aid delinquency ‹ le monde se teinte de nuances dissidentes, incapable de percevoir les craquelures grisâtres de la peur, de la douleur, les chairs de l'angélique se déchirent qu'elle persiste dans ses sourires, les os craquent et la danse se poursuit dans l'éternité d'une anesthésie létale. l'héritage est maternel, l'aïeule elle-même creva de ne plus ressentir ; insensible à la douleur, tentant la mort sans savoir, sans être vraiment complètement humaine, épargnée par la nature de l'effroi universel que l'on puise dans les faiblesses angoissantes de l'anatomie humaine. l'invulnérable fragilité d'une enfant qu'on a laissée grandir sans limites, sans frontières, l'intensité des attentions multipliées ; tout a forgé ce monde irréel dans lequel elle évolue, invincible, irréductible. et ça gravite, autour d'elle, autour de la belle et impérieuse gamine qui semble n'avoir peur de rien ; on veut voir le monde comme elle le voit, pénétrer dans cet univers qu'elle seule perçoit. her omens of tempest and of calm ‹ elle est la brise et la tempête, les rires et les larmes, le soleil et la lune ; elle a des jeunes enfants gardé l'irritabilité, ces moues boudeuses lorsque les vagues de ses interminables caprices s'heurtent aux écueils de l'autorité maternelle. d'un diabolisme candide, elle a la maladresse de ces enfants qui n'ont la valeur de rien, qui de leurs mains malhabiles détruisent sans comprendre, prennent et cassent, jettent puis oublient. de même qu'on sait pouvoir la trouver d'un calme olympien dans les situations de crise ou face au monstre le plus terrifiant, elle soulève de lourdes colères pour des futilités, s'anime de désespoir pour ces petits détails puérils auxquels personne ne prête attention. the stimulation of her light, her motion and her presence ‹ il y a ces personnes qui comptent, qui se sont signées sur son cœur immature ; d'abord le frère, qu'elle adule, idolâtre, qu'elle réprimande, parfois, mais qu'elle protège, surtout – envers et contre tout, contre la démone rousse, ces personnes qui osent trop s'approcher, celles qui pensent pouvoir le lui voler, l'enlever loin d'elle. elle est tactile, câline, complice mais, surtout, elle rayonne, lada, lorsqu'il est là, lorsqu'il accepte une danse à son bras, qu'il dépose un baiser sur son front ou qu'il prononce simplement son nom. on aimerait être à la place de cet homme, pour ce qu'il est le seul capable à faire s'illuminer son doux regard d'un bonheur sincère, ses lèvres d'un sourire gai par sa seule et unique présence. puis il y a le père, son adorable marionnette, celui qu'elle affectionne sans doute un peu moins, mais toujours inconditionnellement ; parce qu'il lève la main sur ceux qui pensent seulement lever la main sur elle, violente sur sa parole, tue sur son caprice. the admonition of her craters, her arid seas, her silence ‹ lada est secrète, lada se joue entre ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas. parce que lada, par dessus-tout, est vide ; incapable d'exister seule. la solitude est inconcevable, effrayante – pourtant, qu'importe les regards qu'elle s'attire, y'a toujours les déceptions qui précèdent les joies fugaces, lorsqu'elle se rend compte que les fidélités se lassent. et dieu qu'elle n'aime pas qu'on l'abandonne, lada ! et ses silences sont alors terrifiants, son mutisme surprenant de profondeur lorsqu'en ses abîmes elle s'ivre d'haine et de rancune, asséchant son myocarde jusqu'à ce qu'un autre remplace, et que tout s'oublie. lada, c'est une succession d'hauts et de bas ; ses chagrins sont aussi incommensurables qu'ils se dissipent en une fraction de seconde. l'intensité de l'éphémère. mais lada, personne ne la connaît vraiment ; on ne lit qu'à la surface sans creuser en profondeur, on se contente du charme sans apercevoir les aspérités qu'il maquille. her splendour, when visible: her attraction, when invisible ‹ même quand lada n'est pas là, lada est là ; charismatique jusqu'au bout des ongles, maîtrisant avec une facilité encore déconcertante pour son âge l'art et la manière d'obtenir les regards, les faveurs, de pénétrer les rêves et les fantasmes. parce qu'elle est belle, lada – splendide, dans la finesse de sa taille et la volupté naissante de ses courbes, dans les paillettes mordorées d'un regard envoûtant et la crinière soyeuse retombant avec une justesse étonnante dans le creux de son dos. elle pourrait être princesse que l'on en serait pas étonné ; elle maîtrise l'art de la conversation, balançant l'impassibilité et les sourires à la perfection, maîtrisant l'art de l'esthétisme qu'elle en deviendrait presque trop pointilleuse dans la confection de ses tenues. on n'oublie pas lada, car chaque entrée est un lever de rideau dévoilant l'étoile d'un spectacle invisible, chaque émotion la ruse d'une comédie apprise par cœur, chaque acte l'opportunité de briller un peu plus.