Merle Osanos administrator ‹ MESSAGES : 1162 ‹ AVATAR : ADELAIDE KANE. ‹ CRÉDITS : SCHUYLERS (AVATAR) ‹ COMPTES : WO, IL, SV, LK.
‹ AGE : vingt-trois années, jeunesse écarlate imprimée sur un visage mutilé. ‹ STATUT : fiancée à l'âme qui a toujours hanté son esprit, le visage qui n'a jamais quitté ses pensées. c'est à maven oshun qu'elle va s'unir, l'oiseau se réjouie de cette union d'amour, bien consciente qu'il s'agit d'un réel privilège. ‹ SANG : anciennement argent, : il est désormais bleu, l'élégance et les privilèges coulent dans ses veines ; l'oiseau qui aspirait au pouvoir et à la puissance se retrouve désormais conquérant, Régente d'une nation, de sa nation. le sang de merle est peut-être bleu, mais c'est le pouvoir qui coule dans ses veines qui l'importe le plus. depuis que le virus a frappé aksana, le sang de la souveraine est désormais également considéré comme étant mutant, parce que la sauvage ne contrôle plus l'eau, non, c'est désormais sur le sang qu'elle agit impunément. ‹ POUVOIR : maîtrise du sang, don destructeur dans la main d'une âme détruite, l'oiseau a hâte de savoir maîtriser ce don à la perfection, de se venger de toutes ces âmes qui ont essayé de la corrompre pendant tant d'années, hâte d'imposer son pouvoir sur ce qui est sa nation. ‹ METIER : régente de la nation de l'eau, une responsabilité qu'elle ne faisait qu'imaginer dans ses rêves les plus fous, désormais réel, elle règne sur la nation de l'eau d'une main de fer. ‹ ALLEGEANCE : son allégeance se tourne vers sa nation et toutes les alliances qui l'accompagnent, le feu avant tout, c'est à l'empereur cal oshun qu'elle se livre. ‹ ADIUTOR : yerim osyris, un jaune qui l'a longtemps hanté et à qui elle veut désormais faire la peau.
 |  Sujet: rather be the hunter than the prey (veda)  Mer 18 Juil 2018 - 20:08 | |
|   well, you hold the line when every one of them is giving up or giving in, tell me : in this house of mine nothing ever comes without a consequence or cost, tell me : will the stars align? will heaven step in? Will it save us from our sin? will it?
Elle inspira légèrement et laissa l'air caresser ses lippes. Ses prunelles étaient rivées sur la porte qui la séparait de Veda, une infime couche l'empêchant d'assassiner une de ceux qui voulaient son trône, sa couronne, sa mort. Ses poings vinrent se serrer presque naturellement et ses ongles s'enfoncèrent dans sa peau, la déformant de quelques croissants de lune. Elle aurait voulu courir Merle et déverser sa haine sur ce petit être qui n'était désormais rien, qu'une âme pitoyable à la merci de sa Nemesis et bien que ses envies de vengeance semblait entièrement l'accaparer une infime partie d'elle devenait de plus en plus accro à cette sensation de pouvoir et d'ultime domination. La vélocité des battements de son palpitant variait ainsi entre la haine qui l'animait, l'adrénaline ou encore l'excitation qui poussait ses pupilles à se dilater. La lune brillait sur le palais des Wolffhart, laissant ainsi à Merle la possibilité d'utiliser son nouveau pouvoir à sa guise. Sa maîtrise avait été longue avant d'être bien comprise et apprise, nombreux avaient été les essais ratés mais elle avait su persévérer Merle, et désormais sa maîtrise était quasi-parfaite, laissant ses doigts courir sur le corps de ses victimes telle une marionnettiste. Peut-être allait-elle les laisser courir sur celui de Veda, la poussant à commettre les plus horribles actes avant qu'elle ne lui dévoile enfin leurs plans. La Régente lança un coup d'oeil aux gardes qui l'entourait avant de désigner les immenses portes d'un signe de tête, en quelques secondes seulement ils s'exécutèrent et une silhouette se dévoila aux yeux de l'oiseau. Ses pieds foulaient rapidement le sol, laissant le son de ses pas résonner sur les murs jusqu'à ce qu'ils viennent cogner contre les tympans de sa prisonnière. Veda était seule entourée de quatre murs humides, la lumière de la lune venait dramatiquement s'abattre sur son corps, dessinant une médiocre ombre sur le sol froid ; seule sa respiration semblait habiller la pièce. Les perles de l'oiseau se baladaient sur la peau de Veda, analysant son comportement, essayant de percevoir la fréquence des battements de son palpitant contre sa poitrine pour réussir à déterminer son état actuel ; pour qu'elle puisse déterminer si c'était de la peur ou de la colère qui l'animait au plus profond de son être. Mais il n'en était rien. – Bienvenue. – dit-elle d'un ton si froid qu'il aurait glacé le plus fidèle des Flamaeriniens, ses paroles raisonnèrent deux ou trois fois tandis que ses yeux ne s'étaient toujours pas détachés de de la silhouette de la traitre. Ses idées se battaient dans sa tête quant à la meilleure technique pour s'occuper de la Kimora, la torture psychologique, physique, ou peut-être qu'une simple discussion suffirait ? Son regard vint s'intensifier sur la silhouette de Veda et ce fut comme si ses prunelles vinrent s'ancrer dans sa peau, plantant ses crocs sur chaque parcelle de son épiderme. Tout était calme, si calme que rien ne pouvait la déconcentrer, atmosphère propice à une maîtrise parfaite. Soudainement, ce fut comme si Veda n'était plus, comme si son âme s'était évaporée de son corps, comme si elle n'était plus qu'à la merci de la volonté du Tyran. Et Merle aimait ce sentiment d'invincibilité, cette puissance qui coulait dans ses veines et s'imprimait sur son épiderme de manière si addictive. Elle voulait qu'on la craigne Merle, que personne n'ose se dresser sur son chemin mais elle voulait également qu'on la respecte pour la Dirigeante qu'elle était, qu'on l'honore pour ses actions en faveur du peuple, et pourtant, tout semblait constamment effleurer ses doigts et s'échapper dramatiquement ; la laissant seule face à ses erreurs du passé dont elle n'arrivait pas à se détacher. – La moindre des politesses serait de regarder ta Reine lorsqu'elle te parle. – dit-elle une nouvelle fois, forçant le visage de Veda à se redresser pour que leurs prunelles se croisent. Lorsque leurs regards vinrent enfin s'unir, une immense vague de colère vint s'éprendre de l'entièreté du corps de Merle. Lui briser le cou aurait été si simple et pourtant, la solution ne se nichait pas dans la violence. L'oiseau tenait cependant à démontrer à la Kimora à quel point son pouvoir n'était pas à sous-estimer, que même si la traitresse représentait un certain danger, Merle elle-même n'était pas à déprécier. Un rictus sinistre étira ses lèvres, dicté par l'adrénaline qui se déversait dans tout son être. Merle tira une chaise qui trônait non loin d'elle, quelques poussières s'envolèrent lorsque la chaise racla contre le sol de pierres. Un soupire s'extirpa une nouvelle fois de ses lippes lorsqu'elle prit place sur le vieux fauteuil, Merle obligeait Veda à suivre ses moindres mouvement sans même lever le petit doigt. – Je veux que tu me racontes absolument tout, les plans, les contacts, les noms des infidèles qui foulent ce palais. Tout. – et elle libéra la traitre de l'emprise qu'elle laissait peser sur ses frêles épaules jusqu'à ce qu'elle soit capable de répondre à ses interrogations. |
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