prénom, nom ‹ du gargantuesque arbre k’han, elle est la branche fêlée, l’écorce séchée par les rayons de soleil du doute et de l’aveugle. elle est l’infime ravage d’un millénaire d’honneur et de loyauté, et l’activiste de sa propre personne. nehina, porteuse ter du label, est parvenue à gommer ses dorures. insecte rampant, elle grignote son pampre et façonne l’épidémie de ses feuilles percées. elle est pendue dans le vide, la pointe de sa ramille flirtant avec le néant sous ses pieds. elle s’accroche mais le bois est plié. âge ‹ l’écale n’est plus vraiment reflet de jeunesse, mais l’enveloppe garde le charme mutin du jadis enfant qu’était la femme. vingt six feuilles qui s’amassent au pied d’un bois de l’intérieur s’étiolant, nehina garde encore sa même et éternelle fougue qui l'habitait d'antan. date et lieu de naissance ‹ elle est née dans les bras chauds de greenstall, où la millénaire bastille griffith s’érige en muraille inexpugnable. le cri déchirant se fit entendre un treize novembre verdoyant, comme une prédiction des douleurs que le coeur allait rencontrer, sanglant, sanglotant.  statut matrimonial ‹ le coeur s’est affolé, il a volé comme un insecte vers une lumière faiblarde pour s’y brûler les ailes. fragilisée, blessée, humiliée, les sentiments sont omis, interdits, et il n’y a que la bile qui entoure le battant froid. célibataire, nehina n’offre plus que les vallons de son corps, et barricade l’entrée d’un organe gelé. sa main quant à elle n'est plus voulue depuis longtemps, car sur chacun des doigts s'inscrit sa trahison. sang ‹ d'un coup d'anoblissement, il s'est délesté du cuivre qui le recouvrait et est devenu argent. brille, brille, le sang nouveau qui l'habille, elle qui doute de son mérite. l'amertume de la bile s'est d'autant plus accentuée depuis.  métier ‹ elle s’est employée à suivre les routes sinueuses de la famille k’han. mercenaire douée et redoutée, elle est l’ombre qui s’emploie à avaler les lumières qu’on lui ordonne de s’occuper, tout en exigeant sa grasse et importante rétribution. parcourant aksana, elle demeure loyale à ses terres et ne saurait prêter main forte à une tête qui n’est pas eaertanerienne. maître de ‹ expliquez sa place en tant que maître et qui était son adiutor (s'il y a). élément ou don ‹  au coeur même de ce sol qu’elle adore, à l’image de sa propre écorce, nehina s’est vue devenir maîtresse d’une lave incandescente, miroir des biles brûlantes qui séjournaient en elle. quatre septaines d’épidémie chaotique. désormais libérée du joug de thomas, elle s’est entraînée furieusement à contrôler son mutantisme. allégeance ‹ nehina ne se promet qu’à la servitude de sa personne. déchirée entre les idéaux et loyautés promises de sa famille aux griffith, elle est encore et toujours ce vent contraire contre les racines k’han. adonis, qu’elle devrait servir, est le reflet de ses doutes toujours plus grands, de cette rage qui semble sourde à une sagesse nouvelle, mais également le reflet d’une de ses plus fortes convictions. elle a vacillé, a tournoyé, s'est fourvoyée tant et si bien qu'elle a perdu pied.  compétences ‹ combat (45/200), stratégie (5/200), social (5/200), survie (10/200), discrétion (10/200). localisation actuelle ‹ eartanera, à jamais. avatar et crédits ‹ gigi hadid + faust

mnemosyne, le souvenir ‹ k’han résonne, k’han tonne. le battant violent pour cette lignée qu’elle adore, qu’elle scande fort. mais s’est abîmé le coeur de ce statut trop bas pour s’élever, pour s’allier à celui qu’elle voulait. elle a maudit et aspiré tant à le redorer, ce sang fatigué du poids bronze qu’il portait. désormais argenté, elle couve en elle une muette fierté, trop salie, trop éloignée pour l’afficher aux intéressés. mais la belle garde toujours la chaleur des bras et des voix rauques de ses aînés, qui parviennent de mémoire à la réchauffer. persès, la destruction et la paix ‹ nehina, elle est la chaleur et le froid. nehina aime autant qu’elle déteste, protège autant qu’elle attaque, caresse autant qu’elle arrache. paradoxe éternel, la belle est antinomique. dans la tête elle est en constante errance. des doutes l’assaillent, la maltraitent, l’assènent. elle a le manque et l’excès qui la noient de concert, l’inimité qui brûle et la sagesse qui s’éveille. nehina est enfant et femme, guerre et concorde, extase et angoisse. tout ça à la fois. pallas, l'art de guerre ‹ les mots ne percent pas. ils restent bloqués dans sa gorge, s’étouffent et s’effacent. expression complexée, embouteillée dans l’hyposténie émotive, les armes sont les extensions de ses bras. fille unique de sa branche, elle a taillé son écorce en armure d’épées, de dagues et autres joyeusetés. combattante de renom, fière guerrière, nehina est douée, féline, offensive. pugnace adversaire, elle est l’une des grandes combattantes de sa famille. depuis le virus, sa terre se métamorphose en lave incandescente. une véritable exaltation après un semblant d’affolement qui avait suivi sa douleur. épiméthée, l'après coup ‹ la lave aujourd’hui libérée, le volcan nehina semble s’apaiser, presque prête à être évidée des mauvaises chaires et des biles revêches par l’effort, la course et l’éloignement. la branche se remet, refleurit. elle a dans le coeur l’intention et l’envie, mais la tête pleine de doutes et de mauvaise fierté, de culpabilité trop grande pour être pardonnée. nehina, athena impie et irrévérencieuse, ronge son sang argent, recrache, balaie, relève le tapis, secoue son crâne, serre son coeur amer et trop rempli de poèmes. il n’y a rien de pire que de vouloir se fuir soi-même.