la guerre c'est ce qu'elle a toujours connu. le sang coulant à flot. cadavres ornant les rues. têtes dévissées de leur habitacle. la douleur qui s'incruste au creux des entrailles. la peur et l'angoisse qui montent le long de l'âme. atara a vu en la guerre un moyen de servir. de faire ce qu'elle contrôle le mieux. ses armes et son sang froid. le relent de sentiments inexistants dans son esprit. elle a pu ressentir cette liberté. tuer. encore et encore. laisser le liquide rouge bercer ses nuits les plus douces. elle frappait fort, atara. avec sa chevelure volage. son regard perçant et mortel. elle avait cet air de guerrière qui se lisait dans ses traits fins. et puis tout à pris fin. la guerre s'est arrêtée. les nations ont repris leur propre trône. et atara, elle s'est retrouvée dans cette spiral infernale. où l'odeur acre du sang l'assoiffait. où son âme rejetait la paix intérieure. elle a voulu fuir toutes les pensées s'emmêlant dans sa tête. elle avait besoin de tuer, atara. parce qu'elle a été faite ainsi. parce que trancher et couper c'est la seule chose qui l'anime d'une flamme vive. elle a ce besoin de destruction massive. de régir son corps avec un nombre de cadavres. elle en a tué, pourtant. des têtes sont tombées durant cette guerre. mais ça ne lui a pas suffit. ça ne lui convient plus. alors quand la purge est arrivée. quand les mutants ont commencé à se faire décimer. quand des membres de sa famille ont été menacés. elle a ressorti les armes, atara. elle a repris sa place dans ce combat sanglant. elle a laissé l'ivresse se glisser sous sa langue. perdition éphémère où elle trouvait son compte. elle se laisse envahir par la haine. la guerre l'a changeant en une arme fatale. démesurée dans ses sentiments. dans sa corrélation. elle a besoin de vivre pour le coeur battant livrant son dernier soupir. pour cette soif acre si délicate. elle se moque de la politique, atara. qu'importe ce qui peut se passer au-delà des frontières de la terre de feu. elle, ce qu'elle aime, atara. c'est quand la guerre fait rage et que le sang ne cesse de remplir de sa couleur pourpre les fleuves d'aksana.

pseudo et prénom ‹ drvgns. aka laurie le riz âge ‹ twenty-one soon twenty-two (16/07) comment as-tu trouvé le forum? ‹ c'est mogo, c'est la faute à mogo (as usual) pays ‹ douce france, cher pays de mon enfance fréquence de connexion ‹ alors habituellement h24 7j/7 sauf que là bah j'ai craqué alors que fallait pas (ouais j'ai mon mémoire à rendre dans 15 jours et j'ai toujours rien fait ) du coup je m'inscris, parce que bon pas envie que bb atara me passe sous le nez et puis j'risque d'être direct en absence après validation votre avis sur le forum ‹ il est trop beauuuuu     clairement c'est pas la première fois qu'il me faisait de l'oeil, mais là j'avais queen mogo des enfers avec moi so voilà parrain ? ‹ bah mogo du coup smiley préféré‹          gif qui décrit le mieux votre personnage‹

Spoiler:

asphalte de jade. ciel vrombissant. colère des dieux. implacable au-delà des frontières. désir ambiant. regard décoré. amour pondéré. elle se tient là. au milieu de la foule. au centre des attentions. regard perdu avant de trouver son chemin. il lui apparait, droit devant. comme un miracle. comme une âme esseulée. ils se sont trouvés. complétant l'autre parfaitement. merveille septième. l'eau et le feu s'alliant. s'emprisonnant. cause divine. amour enfantant le trouble, la perfection. atara. flamme attisant ce bonheur. ultime. quatre années. où la vie se mêle aux rires, aux souvenirs d'un temps beau. mélange des couleurs. douceur infinie. quatre années. avant le drame. avant le changement. avant le massacre. prophétie illusionniste. gouvernement apeuré. craignant le pire. héros tombés sous les griffes. traitres dans les rangs. destruction enclenchée. quatre années. et plus jamais elle n'a su être la même. plus jamais atara n'a vu le monde sous des yeux d'enfants. tout s'est transformé. les mots ont percuté son esprit. la douleur a embrasé son être tout entier. peine insurmontable. lamentation dans les cris de cette souffrance arrachant l'âme. cage thoracique soulevant des montagnes. coeur prêt à exploser, imploser. orpheline. voilà ce qu'elle était. voilà ce qu'elle serait toujours. jusqu'à ce qu'il la trouve. jusqu'à ce qu'il l'emmène avec lui. johra, sauveur de l'âme en peine. sauveur de la brebis égarée.

whatever you do. do not fall into the nothingness. do not fall into the lies. if you must fill the void, then by all means... let it be filled with something real. with something that matters and with something you cannot live without... no matter how isolated you feel.

délire macabre. moelle pourrie. la folie qui s'immisce jusque dans les racines de son âme. poésie battante au son strident de la lame. elle n'a pas peur, atara. elle ne ressent plus rien. les pleures ultimes du désarroi s'en sont allées. toutes ses émotions sont devenues des hématomes. effacement de la mémoire. jeu saccageur des reflets de cet état d'âme. elle a grandi à ses côtés. au départ, elle n'était qu'une poupée. fragile. aux yeux écarquillés et rougis par les larmes. au coeur qui serrait si fort dans sa poitrine, qu'elle en étouffait. il a changé tout ça en elle. il a consumé l'être brandissant d'atara. johra a basculé l'humanité de l'enfant sur un point de non retour. il l'a brisé. il l'a mené vers une bataille sans fin. dans son esprit. dans son être. quatre ans à peine quand il l'a récupéré. dérangée dans sa perte. atrocité mensongère que les yeux d'un enfant ne peuvent supporter. il l'a pris sous son aile. en a fait son enfant de coeur. chair accroché à sa peau d'ambroise. à cinq ans, il s'est lassé des pleures. de ses demandes continuelles de ses parents. de cette mère dont les bras délicats pouvaient endormir. alors il en a fait son pantin. marionnette de ses sombres desseins. il a détruit l'âme intérieur. celle sommeillant l'enfant de toujours. il lui a tout appris. du maniement des armes aux approches de combat. il en a fait son jouet. favori de sa longue collection. et atara n'a pas rechigné. elle a écouté. du début à la fin. elle a suivi les instructions. elle a récupéré cette soif de sang constante. délaissant son humanité petit à petit. sans jamais ne revenir en arrière sur ses pas.
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il est là. le regard planté sur la demoiselle. frêles épaules sur lesquelles résident l'absolution de ce monde. son coeur, en rythme saccadé, s'essouffle dans la nuit noire. miroir brillant aux reflets d'or, lorsque la lune vient se jeter sur l'eau de la source. elle pose un pied à terre. mélange d'excitation et d'enivrement. mais en son intérieur, rien ne s'anime. rien ne vibre. même son palpitant reste stable. il lui a tout retiré. jusqu'aux souvenirs tendres de ses parents. jusqu'à sa voix mélodieuse qui n'osait jusqu'alors s'exprimer. il l'a transformé. un monstre. voilà ce qu'elle considère être. une machine à tuer. une vengeresse à l'esprit noir et torturé. elle prend sur elle, la mélancolie lointaine sentiment. dans sa mémoire, la danse se joue en boucle. la trahison. la déchéance. cette mort qui en un sifflement devient légitime. l'avaient-ils réellement abandonnés ? à quoi bon désirer être comme eux. elle n'en était pas à la hauteur. elle n'en avait pas la force. jamais elle ne pourrait mériter leur fierté de là-haut. elle se cherche. sans jamais se trouver. alors elle devient une part d'elle-même démoniaque. son sourire carnassier ne trompe personne. elle est là pour mettre les coeurs à feu et à cendres. elle est là, pour détourner du droit chemin les partisans du bon savoir. atara c'est l'envoyée de satan. le diable en personne dans le corps de l'ange déchu. lucifer et gabriel. duel de sang. duel éternel. la part sombre prend le dessus. victoire des enfers. morsure amer. acidité fracassante. johra l'appelle. johra le gardien de ses démons. atara à sa merci. atara sa jolie poupée. atara son pantin aux milles fils. johra qui la contrôle. anticipant chacun de ses mouvements. chacune de ses émotions. johra la fait sienne, sans même que la demoiselle s'en rende compte. « come atara. » son instinct la dirige vers l'homme d'acier. grand. fort. imposant. si au départ il l'effrayait. à présent, elle lui accorde confiance aveugle. « i want to show you something. » elle pose ses yeux sur lui. perçant cette carapace épaisse. il l'observe du coin de l'oeil. elle s'approche à pas de biche. balayant l'environnement. regardant tout ce qui l'entoure. atara ne sait pas où donner de la tête. tout est si grand, si beau. du haut de ses neuf ans, le monde lui parait encore étrange. loin de lui être familier. johra pointe son doigt vers un bout de terre ondulant au rythme de l'eau. atara dévie de sa trajectoire. « do you see the men over here ? » plissement d'oeil, l'aigle à la recherche de sa victime. elle hoche de la tête. johra, le sourire narquois sur le creux de ses lèvres. « kill him ! » ces mots sont tranchants, cinglants. et pourtant elle ne sourcille pas. elle obéit. se dirigeant vers l'homme. telle la lionne prête à sauter sur sa proie. la dague ornant sa main frêle. une enfant. ce n'est plus ce qu'elle est. l'animal sommeillant s'éveille. dérobant chaque centimètres d'asphalte au-delà des frontières. elle court. surprend. saisi. l'homme qui fait trois fois sa taille, trois fois son poids n'a pas le temps de voir venir. elle se jette sur lui. capturant son dos entre ses jambes fines. encerclant sa gorge avec ses bras frêles. son âme toute entière crie. sa tête lui dit d'arrêter. mais ses sentiments ne sont plus. son être abat la proie. dague glissant le long de la gorge. poignard planté dans le creux du dos. il s'écroule. le sang coulant à flot. baignant dans le liquide rougeâtre et acre. le cadavre exquis s'immobilise après le dernier souffle d'air. johra rejoint son élève. fier d'elle. son premier véritable meurtre. les mains salies. les mains rougies par le sang et l'effluve de cette décision. « you did good, atara. now you're a real killer. you can have the world at your feet. » regard ensorceleur. sourire dévoreur des âmes. atara est sienne. et plus rien, ne pourra changer cela.
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nuit noire. s'abattant sur l'entité. lune aveugle dans le ciel. étoiles brillants de milles feux. elle est belle, la folle. dansant au pied des cascades. sur le murmure des oiseaux de feu. sur le chant de l'éternel. bitume fracassant aux couleurs adjacentes. pouls ralenti. souffle à demi coupé. elle vrille dans ses pensées. la folle sanguinaire. la lionne à la soif décuplée. au besoin de tuer. encore et encore. cercle infernal. vicieux. délire fracassant des allures d'antan. solitaire dans cette nuit de vogue. l'oiseau éphémère. sanguine. mortelle. poison si délicieux qu'on en devient accroc. drogue dure. parsemé de la malice des temps anciens. elle s'immisce dans les précipices. elle se laisse porter par le vent, frais de la nuit éclatante. elle se laisse aller à contre-courant. une dernière fois. toute dernière fois. elle contemple cet empire. futur souverain de la mort. grande faucheuse venue pour bénir les dieux. elle se glisse. délicate et légère. le vent fendant sa chevelure de jais. le dernier coup de l'élève. qui a tant appris de son maitre. tellement, qu'il en est arrivé à le dépasser. le surpasser. atara n'a plus besoin d'être attachée. son âme décèle le creux de sa respiration. lame affutée. tranchante comme la feuille. mortelle comme son être entier. ses pas sont inaudibles. son sourire fier et carnassier. mangeur d'hommes. briseur de rêves. johra dort à poing fermé. le sommeil lourd. plomb d'argent. c'est le moment de frapper. six ans qu'elle est sous sa joute. six ans que son âme se purifie dans l'eau bouillante. six ans qu'en un claquement de doigts, elle réalise le moindre de ses désirs. maintenant il est temps qu'elle s'en défasse. qu'elle s'en détache. elle surgit de nulle part. l'enjambant pour mieux le tenir. malgré sa stature, elle réussi à le maitriser. parce qu'il lui a enseigné comment maintenant sa proie. comment l'encercler pour qu'elle ne puisse prendre la fuite. johra se réveille en sursaut. le regard plein d'incompréhension. la peur l'assaillant sans le vouloir. il se trahi tout seul. « what are you doing, atara ? » elle lui sourit de toutes ses dents. narquois. mesquin. ce même sourire qu'elle sert à ses futures victimes. le regard électrique. enflammé par le feu intérieur. « stop it now ! » elle serre plus fort. la cambrure de son dos lui permettant un meilleur appui. elle sort la dague. la même qu'il lui a offert lors de son premier entrainement. celle qu'il a dit lui appartenir pour toujours. cadeau de sa bénédiction. quelle erreur. si seulement il avait su. « i've learned from the best. now my turn has come. » et sans le moindre soupçon de remord. sans qu'une amertume vienne écailler sa langue. elle pointe la dague dans les airs. et la laisse fendre la jugulaire. le sang giclant. s'éparpillant de toute part. ses mains rouges écarlates. brillant à la lueur des étoiles. laissant son visage prendre les marques de ses doigts. une dernière fois. l'ultime souffle. elle le laisse le rendre. avant de disparaitre. à jamais et pour toujours. loin de sa terre natale. loin de cet élément contraire. elle fuit pour ne pas revenir. sur les terres où la terre est sèche et aride. où la terre se transforme en tempête de sable. là où le feu est maître de toute cérémonie.

there will be some things you won't get over. some things that will sting so hard they will set you back to where you started. and you will hurt and hurt and hurt. but you will also rise from it. you will learn from the past and you will adapt and survive no matter how hard it gets. you will shape your own reality and finally accept... how you should never settle for anything less than you deserve.

désert à l'infini. étendue des plaines arides et sauvages. elle a couru la folle. pour fuir loin du passé. loin de la misère du sang et du châtiment. elle a couru la folle. sans jamais jeter un regard en arrière. sans jamais se poser la moindre question. orpheline pour la seconde fois. orpheline égarée sur tout bout de champs. bataille interne se livrant dans son palpitant. elle tente l'échappatoire ultime. elle essaye de se rendre compte de la situation. une gamine de dix ans, entourée par un royaume inconnu. terrain de jeux des sanguinaires. alors se bat pour sa survie. lionne sanglante. tranchant les gorges. assénant le dernier coup sur les jugulaires. elle est sauvage dans sa propre démarche. indomptable. son coeur déchirant l'air. cri de bonheur qui porte l'allégorie. et puis un ultime meurtre. corbeau à l'aile courbée. deux ombres qui apparaissent. s'imposant comme des grandes prêtresses. atara n'a rien dit. juste regardé. les mères ont parlé. elle les a écouté. elle les a entendu. un pacte. scellé comme on damne son âme. comme on pactise avec le diable. agilité fragile aux capacités effrayantes. accord accepté. elle deviendrait leur fille. leur enfant. une khodja. nom résonnant au-delà des plaines de la terre de feu. nom vrombissant quand les hommes baissent le regard face à l'exécution. atara serait leur sauvageonne. leur arme fatale. cruelle et sans humanité. tuer pour le plaisir. tuer pour assouvir cette soif constante, grandissante. tuer pour obéir aux mères. pour répondre à l'appel. parce que tuer était son humanité dernière. parce qu'elle était capable des pires massacres. elle ne craignait rien. qu'importe si cela devait butter son dernier souffle. ultime soupir.

même si cette soif a dû être mis de côté durant sept années. celle de l'académie. celle de l'apprentissage. celle de la maitrise. apprendre à contrôler son élément. en faire ce que bon nous semble. atara devait faire des efforts. montrer qui elle était réellement. mais sa place n'a jamais été dans un tel endroit. dans un tel établissement. sinistre dessein de son parcours semé d'embuches. calme plat sous la tempête qui gronde. tornade dévastatrice. atara elle veut répondre à l'appel du sang. elle veut pouvoir déverser le liquide rouge dans les rues. se contrôler n'est pas dans sa nature. obéir à l'autorité ambiante. pourtant atara doit évoluer. passer à un stade secondaire. elle doit réussir à s'évader. percer la coquille pour sortir la seconde âme. celle où l'once d'humanité existe encore. celle où le palpitant dessous la chair est toujours actif. champ de bataille dérisoire. illusion de l'oasis au parfum d'antan. atara s'évertue à faire des merveilles. mais son esprit n'est jamais présent. toujours ailleurs. les démons longeant l'ombre de l'académie. elle a eu le temps atara. de développer des envies fugitives. de livrer son corps entier au passion atrophiée. confection d'armes au pourcentage aciéré. création de poison aux vertus apaisante. en réalité, des plantes mortelles. venin de la vipère qui s'insère dans les veines. paralysant les membres. bloquant la stimulation des artères. le coeur mettant peu de temps avant de cesser de battre entièrement. elle a eu le temps atara. en sept ans. de perfectionner tous ses arts. de les manigancer à sa guise. manipulation parfaite de la tuerie engendrée. elle a su se servir des débris de la guerre. des méfaits de son passé. elle a réussi à persécuter ses propres démons pour se rendre plus forte. atara khodja. diablesse au regard de feu. l'enfer ne lui a jamais sied aussi bien. la déferlante des flammes. lave en ébullition. terre au mépris de sa merci. atara, grande prêtresse de la destruction. confectionnant son propre joyaux sur la couronne de son âme.

maybe one day we'll find that place where you and i could be together. and we'll catch our dreams within the waves of change. so smile for me one last time and believe that we'll meet again. until then, i'll be missing you.

cérémonie définitive. après sept années, elle voit enfin le bout. la porte de sortie. son échappatoire. atara se réjouit de partir d'ici. endroit où les désillusions ont été grandes. déboires infâmes où son âme s'est damnée. atara prête à quitter le nid. sept ans, c'est long. c'est difficile. sept ans c'est là où elle n'a su trouver sa place. solitaire d'un profond désir. quiétude dans sa peine intacte. mais partir veut aussi dire se lier avec un autre. sang mêlé. dérision qui porte préjudice. s'attacher pour ne plus jamais être libre. enrouler à l'être d'un autre. dépendre de cet être dans chaque instant de vie. c'est la dernière étape. la plus redoutable. la plus traitre. atara veut pas se retrouver avec des chaines. elle veut pouvoir voler en toute sincérité. début tendu. chaque mêlé s'avance pas à pas. chacun subit le sort qui lui a toujours été destiné. l'impératrice crée les paires, celles qui sont faites l'une pour l'autre. puis vient le tour d'un homme. cheveux en bataille, regard perçant et séducteur. il attise le regard d'atara. convoitise des pêchés. elle le fixe un temps avant de baiser le regard. il n'en reste plus beaucoup. la porte s'ouvre plus grande. c'est maintenant ou jamais. mais elle ne peut fuir. plus jamais. le sort s'achève. c'est sur elle que ça tombe. merlin et atara. atara et merlin. liés dans cette folle danse profane. elle pense à une blague. une animosité incertaine. elle contrôle le feu. il contrôle les esprits. orange couleur intense de la flamme qui jaillit. ils étaient fait pour être connectés. mais atara ne veut pas. premier sentiment de peur arrachant le creux de ses entrailles. et le sommeil des deux jours n'a rien arrangé. elle s'est complainte dans sa tirade. tiraillée entre cette peur et la colère grimpante. montante comme une liane. s'enroulant autour de son corps. de son âme. de son être. et au réveil, la descente aux enfers s'est faite. lentement. surement. dans le regard assassin d'atara.

« i knew you could cause me some trouble. » elle rit amèrement. froidement. c'est le cynisme qui s'échappe de sa bouche. ses paroles sont frêles, droites. elle le regarde comme elle sait si bien le faire. avec ce dédain sur son visage. dans ses yeux, la glace embrase son âme. « so now, i've got to deal with you. really ? maybe that's a joke. i'm sure they trapped me with you being my adiutor. » elle est pas stupide, atara. elle se laissera pas berner de la sorte. merlin, il a beau être doué dans ce qu'il fait, malgré les aptitudes laissant parfois à désirer. il a beau contrôler le danger. atara, elle s'en moque. visionnaire dans son état, elle préfère être seule qu'accrochée aux phalanges d'un autre. « i won't be associate with you. never, you hear me. NEVER ! » ses mots sont tranchants, cinglants. elle veut pas qu'il pense que c'est gagné. que ça sera facile. parce que ça ne sera jamais le cas. elle lui marchera sur les pieds. elle le trainera dans la boue s'il le faut. elle le détruira à petit feu jusqu'à ce qu'il décide de s'en aller de son plein grès. « try me if you can. we're bonded. our future is together. no matter what you decided. i won't leave you. » atara soupire il est tenace le petit. têtu dans sa volée. perspicace sur le lien qui les uni. il tient à elle plus que de raison. même s'ils se connaissent à peine. pourtant, khodja c'est un nom qui résonne dans les oreilles. comme une mélodie. tempo frappait par le métronome de la vie. « well, if you're going to follow me everywhere, you should know something about me. » elle le nargue. elle est prête à lui faire mordre la poussière. « i bite, really hard and really strong. » il sourit, le regard attendri sur la lionne rebelle. il ne l'aura pas, elle s'en fait le serment. ses sentiments sont verrouillés à double tour. ils n'existent plus. elle est devenue insensible atara. qu'importe le charme, qu'importe les mots. elle veut rien savoir. rien entendre. alors merlin laisse faire. il capitule pas pour autant, il lui fait juste croire que pour cette fois elle gagne.
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la lumière éclaire la pièce. nuit solitaire dans la grande demeure familiale. atara et sa soif aiguisée. atara et son envie de se défaire des tourbillons de cette vie. entichée à l'ultimatum. ravagée dans sa tête. dans ses pensées qui vacillent sur le fil. elle joue avec les flammes atara. celles qu'elle allume sur le bout de ses doigts. feu brillant. scintillant. étincelant. elle voudrait pouvoir s'en défaire. de tout ça. disparaitre comme un ange. virée dans le ciel et ne pas revenir. lutte acharnée qu'elle mène depuis son retour à la maison. lutte qu'elle tente d'abattre sur elle-même. parce que y a merlin. parce qu'il voit tout. entend tout. sait tout. merlin l'ombre qui suit ses traces. merlin l'ancrage indélébile. pourtant à la merci d'atara. diamant de ses nuits noires. il apporte de la lumière. quand dans sa tête il vogue. pour transformer les cauchemars de sang et de guerre en rêves doux. souvenirs tremblants du visage de ses parents. mais ce soir, l'appel de l'étendard rouge est plus fort que le reste. atara, elle a demandé à merlin de la laisser. de partir. loin. qu'importe son emplacement dans le palais. qu'importe ce qu'il désirait faire. elle voulait être seule. en harmonie avec ses pensées automates. délires glacials de son amour pour la mort. elle connait l'empêchement. ce qui l'attache à ne pas recommencer sa folie. merlin. il est le seul à la bloquer. parce que si elle meurt. il meurt. alors elle a cherché. cette fichue solution. ce moyen d'effacer le lien. l'adiutor. elle a réfléchi à tous les obstacles. à chaque parcelle de cette relation unique. elle rallume l'étincelle. elle enflamme tout son être. elle brûle si fort. elle ne sait pas si merlin le ressent. elle ne sait pas si c'est juste elle. la sensation est douce, chaude. fascinante. elle essaye de se faire mal. de se procurer cet infime espoir. elle veut briser le lien. celui de l'adiutor. celui qu'elle a construit avec merlin. elle brûle si fort. qu'elle fini par y laisser ses ailes. douleur intense dans la nuque. assommante au point où l'électricité cours dans son corps. et la marque s'installe. d'abord fine avant de prendre l'ampleur de la punition. cicatrice glorifiante de cet acte de rébellion. un cri s'extirpe. la douleur l'assaille de toute part. son être lâche prise. ses jambes défaillent et elle s'écroule au sol. tombant à genoux. les larmes scindant son visage. poupée de porcelaine. et sans le voir. sans y prêter attention. merlin est là. sur le seuil de la porte. ressentant la même douleur. vivant le même impact. seule la cicatrice naissante au creux de la nuque d'atara n'apparait pas sur celle du garçon. « what have you done ? » il pénètre la pièce. se dirigeant droit vers la maitresse de la chambre. il jette un regard sombre à atara. jamais elle n'a ressenti telle douleur. « your stupid freedom desire. you really think that it could have worked ? » il lui fait face. plongeant son regard de celui de la khodja. atara reste immobile. déboussolée. complètement étourdie par son acte immuable. « look to what you've done ! look at your scar ! look at the pain you've put in me. we're tied together in this deep shit. if you fall, i fall. and if i fall, you fall too. » le son de sa voix est fébrile, violente. merlin n'a jamais haussé le ton de la sorte. il n'a jamais cherché à se mettre au dessus. après tout, il a toujours été là pour la protéger. atara ne dit rien. elle le laisse faire. elle le laisse déverser toute sa haine, toute sa rage. elle sait qu'elle le mérite. qu'elle l'a profondément cherché. c'est qu'elle voulait atteindre. l'objectif de tout faire exploser. « stop being like this ! you can talk to me, you can look at me in the eyes and say you don't want that. well guess what, i don't want it too... but we don't have the choice atara ! we can't be apart ! when are you going to open your fucking eyes and see what they've done to us. » la colère s'embrouille, s'enflamme. merlin n'est plus lui-même. épuisé. énervé. son don faisant vrombir son être tout entier. atara observe. prend note. et elle attend le meilleur moment. elle se relève. elle lui fait face. fière et intraitable. elle le dévisage. elle joue avec le feu au bout de ses doigts. sourire narquois sur les lèvres. « i could say i'm sorry, but i'm not. i won't be. » elle lui tourne autour. jouant avec ses nerfs. titillant ce don qu'elle veut voir imploser. juste pour elle. juste devant ses yeux. parce qu'elle sait que la manipulation des esprits n'est pas simple. et tout comme elle ne maitrise très peu son élément. elle sait que merlin n'aura pas le contrôle sur elle. « i never asked for having someone bonded to myself. i never asked for a puppy following me everywhere i go. i can defend myself. i know how to fight. how to kill. » elle laisse une longueur sur ses derniers mots. claquant sa langue contre son palais. « i've murdered people. you still think you can protect me ? you should protect yourself from me. » elle laisse ses mains glisser le long des bras de merlin. c'est sa manière à elle de voir jusqu'où il peut tenir. jusqu'où il est prêt à aller juste pour ses beaux yeux. ou par devoir envers atara. « what are you going to do if i try to kill you huh ? oh yeah, right. » elle laisse un temps. cynique au plus haut point. « i can't because if i kill you, i kill me either ! » elle referme son emprise. dernière manigance. ultime souffle au creux de son oreille. amertume sur la langue. et elle lui échappe, à nouveau. quittant la pièce. le laissant là, seul. avec cette désinvolture qui est sienne.
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son regard balaye la pièce. son âme percute d'un seul coup. le virus les a tous affecté. ils ont tous dormis. ils ont tous vécu cet effondrement soudain. si brut. frôlant l'asphalte granite. ses yeux cherchent en vain. la réponse aux questions. le besoin que son être ressent. elle voudrait le combler. elle voudrait pouvoir comprendre. mais tout n'est que flou. elle circule dans la pièce entière. elle tente de faire l'impasse sur tout ce qui se mélange en elle. mais la réalité la frappe. vérité glaciale. il est parti. disparu. envolé. son coeur se mêle aux battements dans ses tempes. le sang dans les veines agité. elle percute la porte. sortant en trombe de sa chambre. trouvant le premier garde et se jetant sur lui sans scrupule. « where is he ? » sa voix est sèche. directe. elle laisse son regard d'acier se poser sur l'homme qui se tient droit devant elle. elle ne répètera pas une seconde fois la question. son agacement se lit dans ses yeux. son visage est fermé, crispé. elle ne sait pas si c'est la colère et l'inquiétude qui la traverse. c'est le genre de sentiments qu'elle n'a pas l'habitude de ressentir. « WHERE IS HE ? » son coeur s'affole. colère montante dans son être décousu. la flamme grimpe. s'active dans le corps d'atara. folie passagère destructrice. envolée sauvage de cette vie miséricordieuse. le feu s'étale. s'embrase. les yeux de la demoiselle vire de couleur. rouge sang qui s'immisce jusqu'à la pointe. lame tranchante de la khodja. pupille de feu. « why don't you answer me ? » l'homme reste de marbre. face à l'affolement de la jeune femme. face à son désarroi. dépit pris au dépourvu. « WHY ? » elle ne décolère pas. rien ne retombe. elle ne cesse de bouillonner. et l'homme un regard implacable ne tremble. « i need to know where is merlin ! » son ton s'abat. violence qu'elle se fait. sarcasme qui afflue. elle qui le déteste tant. elle qui a tout fait pour s'en débarrasser. maintenant, elle le cherche. partout dans la demeure familiale. partout où elle n'est pas passée déjà quatre fois. introuvable. poussière effacée par le grain de vent. chaleur étouffante qui l'empêche de respirer. « where is he. » la question tourne en boucle. sans répondant. cercle accroché à son esprit. « where are you. » c'est une complainte. murmure soupirée d'entre ses lèvres. douleur incombante dans son âme, dans son coeur. elle ressent le vide. ce vide si gigantesque qu'elle avait eu l'impression de combler. que les tueries avaient su apaiser. elle se retrouve à nouveau seule. délaissée. abandonnée. son triste sort ne pouvant s'en plaindre qu'à elle-même. si elle savait, atara. que merlin, il est resté. que merlin, à ses côtés, il a lutté. il a tout fait pour apaiser ses cauchemars. dans son sommeil agité, il voyait qu'atara souffrait. il a essayé, de pénétrer dans sa tête. changer ses pensées, les transformer en quelque chose de calme. mais il a échoué. engrangeant la furie nocturne. déclenchant un brasier mortel sur lui. percutant ses propres pensées. il a pris peur, merlin. de la faire souffrir, elle. de tout gâcher. alors il est parti. préférant prendre ses distances. meilleur choix qu'il pouvait faire selon lui. après tout, ils n'étaient plus reliés.

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