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( YOU AND I ) // milo

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Rita Kimora
Rita Kimora
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‹ AVATAR : COURTNEY EATON.
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‹ AGE : vingt-six ans ; et si le quart de siècle n'a à peine été effleuré, c'est pourtant l'impression d'avoir vécu des siècles qui l'incombe. parce qu'elle a vue, elle a entendu, elle a senti, elle a souffert rita. vingt-six années à se demander pourquoi, pourquoi elle, pourquoi tout ça. les réponses ne sont jamais venues, alors elle a arrêté les interrogations, et a tenté de ne plus flancher sous le poids des années accumulées.
‹ STATUT : célibataire ; autrefois fiancée, autrefois amante, rita est à présent seule. plus solitaire que jamais, c'est de son exil qu'elle revient, cet exil où il n'y avait rien ni personne que des kilomètres entier de sables. rita elle ne ressent plus rien, ne serait-ce son coeur glacé qui ne bat que pour la tenir en vie.
‹ SANG : bronze (mais argent) ; désanoblie, c'est pourtant l'impression argentée qui lui colle à la peau. rita a peut-être perdu toute noblesse mais dans son coeur et dans sa tête, elle est argentée, peut-être même bleutée. rien ni personne ne pourra la convaincre du contraire, elle a déjà laissé sa trace sur ce royaume (en bien ou en mal) et ne compte pas s'arrêter de si tôt.
‹ POUVOIR : bloodbender ; l'eau était sa phobie, son pire cauchemar, relatant son élément premier à la torture de son père, à la noyade de son enfance, elle n'a jamais su le maîtriser comme elle l'aurait voulu. cause perdue aux yeux de ses professeurs ainsi que de sa famille, le virus, s'il l'a séparé d'alba, l'a tout autant aidé en lui faisant découvrir son nouveau pouvoir. bloodbender, le sang, ces hémoglobines qu'elle peut faire chanter comme bon lui semble à la nuit tombée.
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( YOU AND I ) // milo Vide
MessageSujet: ( YOU AND I ) // milo ( YOU AND I ) // milo EmptyVen 27 Avr 2018 - 17:05


The darkest day. The blackest hour. Chin up, shoulders back. Let’s see what we’re made of, you and I.

Les rues sont désertes, alors qu’un silence poignant s’est enivré des rues de la capitale. Le monde semble plus calme, plus paisible, quand les rues ne sont plus pleines, quand la lune éclaire de son ardeur, les pavés d’une ville qui ne résonne plus. La terre a arrêté de tourner pour quelques secondes, et ces secondes elle les savoure comme des heures. Parce qu’il n’y a personne pour lui courir après, personne pour lui crier des accalmies, personne pour l’insulter ou la déranger. Asghari, elle est seule ce soir, seule contre le monde ; et finalement il n’y a rien de plus beau qu’un instant paisible pour se rappeler, se souvenir des choses que l’on a perdu. Allongée sur un toit, la tête déposée contre ses coudes, elle tente, tant bien que mal, de ne pas pleurer, de ne pas crier, de ne pas panser de ses doigts fins, les cicatrices qui sont venues orner ses bras, ses jambes, son visage. C’est une torture que d’assumer le silence, ce vide palpable, cette mélodie harmonieuse que forment ses pensées. Un choc intense, entre la rage et l’incompréhension, entre la frustration et la colère. Elle a envie que d’une seule chose ce soir, que la seule chose qu’on entende ne soit ses cris, ne soit sa haine, ne soit sa voix. Qu’on l’entende, qu’on s’époumone à ses côtés, qu’on pleure la perte d’un être cher, la fin d’une ère. Saeko est morte, et le destin fait qu’elle n’est ni la première, ni la dernière à quitter injustement le monde de la gosse. A qui s’accrocher quand on ne donne sa confiance à personne, sur quelle épaule pleurer, quand de toute façon il n’y a plus raison d’être, quand de toute façon, tout ce qui était, tout ce qui rendait heureux, n’est que là pour disparaître ? elle se mord la lèvre inférieure avec rage, joignant ses deux mains en un poing. Et lentement, le sanglot se niche dans sa gorge, avant de s’échapper de ses lèvres avec une aisance familière. Asghari a déjà pleuré sur ces toits, elle pleure souvent, elle s’en rend amèrement compte. Elle aime croire que ce n’est pas signe de faiblesse, mais sa manière à elle d’extérioriser. Mais elle est épuisée de pleurer, de chialer pour un rien, de pas savoir protéger ce qui lui est proche et ce à quoi elle tient. Elle est fatiguée, d’être destinée à ci et à ça, qu’on la force à des choses qu’elle n’aurait jamais accepté de son plein gré. D’abord le virus, sa maîtrise envolée remplacée par un feu bleu plus cruel que jamais, puis un mariage auquel elle n’aurait jamais pu penser ; asghari elle est crevée de dire oui, d’encaisser sans jamais avoir mot à dire. Alors elle pleure, elle laisse les larmes parler, elle les laisse chanter dans un silence déconcertant, parce qu’il semblerait, que seul lui l’entend.
Elle reste là des minutes, peut-être des heures, avant de se relever, essuyant de sa manche libre, un chiffon qui n’est que grisâtre, si différent des tenues qu’elle aurait autrefois pu porter, sa joue encore humide, elle descend dans un élan gracieux les quelques mètres qui la séparent du balcon. Et elle vire de maison en maison, de toit en toit, le vent dans ses cheveux, la hauteur empoisonnant son adrénaline. Et si elle tombe, que lui arrive-t-il ? elle ne préfère pas y penser, pas quand la mort y est inclus. Se laissant glisser le long de quelques tuiles, elle retombe sur ses pieds, comme un chat, au sol. Elle entend des ignares brailler parce qu’ils sont trop bourrés, alors qu’elle remet son capuchon sur ses cheveux. une odeur pourtant singulière vient chatouiller ses pensées, alors qu’elle reconnaît le propriétaire de ce parfum. Ses yeux se relèvent instantanément, alors qu’elle n’hésite pas une seule seconde à se laisser porter vers la source ; source qui n’est autre que Milo. Ah, Milo. Une autre entité qu’elle a laissé glisser entre ses doigts, par peur du bonheur, par peur de tout, qu’elle a vu disparaître une bonne fois pour toute, le croyant peut-être mort ou ivre dans un caniveau. Mais Milo est en vie, plus vivant que jamais. – Je croyais que tu avais quitté la capitale Milo. N’ayant pas eu de tes nouvelles pendant ces longs mois, je pensais que tu aurais au moins une meilleure excuse que te bourrer la gueule dans un bar de Launondie. – elle sourit. – je suppose que le virus a brisé toutes les promesses que tu as pu faire dans le passé, qui concernaient ma protection, n'est-ce pas? dès l'instant où on t'a rendu libre tu es parti, curieux n'est-ce pas? surtout quand c'est moi qu'on traite de menteuse. – le serpent sort ses crocs acérés, alors que l’amertume elle, ne se noiera jamais.
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( YOU AND I ) // milo Vide
MessageSujet: Re: ( YOU AND I ) // milo ( YOU AND I ) // milo EmptySam 12 Mai 2018 - 19:08


Le môme des rues est dévorée de l'intérieur, rongée par une émotion d'une intensité furieuse et dévastatrice. Il voulait oublier, le petit prince des bas-fonds, il voulait arracher l'humanité dévastatrice qui lui brisait le cœur et noyait son âme dans des tourments insupportables. Il avait laisser son crâne entre les mains de sa divine mère, maîtresse orange qui trônait sur le royaume des pensées à la perfection, sans se douter que la perverse se laisserait tenter par la perspective de souiller son âme, de la teinté d'une colère insupportable qui ne laisserait de place pour aucune autre émotion.  La fureur envahissait ses veines,se distillant tel un poison dans chaque parcelle de son être, pour ne laisser qu'une créature monstrueuse forgé dans la haine et la rancune de l'absence et de sa cruelle solitude. Le gamin des rues ne trouvaient un exutoire que lorsqu'il se trouvait en la présence de cette presque inconnue, possession passagère, elle lui appartenait, le temps de racheter les pêchés de son père... Et dans les profondeurs de son âme nécrosée, l'enfant se délectait de cette situation, parce que la sublime mêlée jaune ne pouvait l'abandonner à son triste sort, elle était condamnée à sa présence... Elle le sauvait de lui même, de ses pensées morbides et sordides, de ces tourments dans laquelle sa précieuse Mormont l'avait pourtant enfermé. Une trahison dont il n'avait même pas conscience, bien trop perverti par l'intensité de sa rage pour penser à ce que la tisseuse de pensée lui avait infligé. Et pourtant ce soir là, le sale gosse s'était perdu dans les rues, s'arrachant à la présence réconfortante de sa prisonnière... Il était livrée à lui même, se perdait dans l'alcool, pour se défaire de toute cette amertume, sans jamais se douter que les verres qu'il s'envoyait n'arrangeait rien, non, bien au contraire. Jusqu'à ce que la cruelle vision ne vienne se planter devant lui. Il ne pense plus, le mêlé, toute sensation d'enivrement s'évanouie alors que la sublime ouvre la bouche pour distiller ses mots empoisonnés. Je croyais que tu avais quitté la capitale Milo. N’ayant pas eu de tes nouvelles pendant ces longs mois, je pensais que tu aurais au moins une meilleure excuse que te bourrer la gueule dans un bar de Launondie.Elle sourit, la terrible, nourrit le monstre dévastateur qui gronde dans les profondeurs de ses entrailles, rugissant, furieux, anéantissant les effets de la gnôle qu'il s'est envoyé. Il ricane, laissant un rictus déformé horriblement les traits de son faciès... Et pourtant il reste silencieux, il écoute la tirade culottée de celle qui l'avait abandonné en lui arrachant le cœur. je suppose que le virus a brisé toutes les promesses que tu as pu faire dans le passé, qui concernaient ma protection, n'est-ce pas? dès l'instant où on t'a rendu libre tu es parti, curieux n'est-ce pas? surtout quand c'est moi qu'on traite de menteuse. Il rit encore, dévoré par une folie qui ne lui ressemblait pas, il dégueulait de la marque de celle qu'il pensait être son amie. Et le voilà qui lève la main, sa saisit du visage de la princesse retrouvée. Il fut un temps où il ne l'aurait jamais touché, un temps où il ne lui aurait jamais imposé un touché qui pourrait la déranger, mais il s'en fichait, parce qu'il n'était plus réellement lui même. Il était emprunt d'une douceur surjouée, caressant délicieusement la carne de la déesse. Elle était la raison de ses milles et un tourment. Moon of my life. My sun and Stars... Qu'il persifle, la voix rauque tintée d'une haine qu'il n'avait jamais émise à l'égard de sa précieuse fille des flammes. Il la relâche, s'écarte d'elle, les traits déformer par la fureur. Qu'est-ce que tu crois Asghari? Hein? Ton chien est exactement à la place où tu l'as laissé, non? Il singe une révérence alors qu'il laisse échapper un nouveau rire, tout aussi détestable que les précédents. 
PINNED UNDER THE WEIGHT 2017-18

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Rita Kimora
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‹ STATUT : célibataire ; autrefois fiancée, autrefois amante, rita est à présent seule. plus solitaire que jamais, c'est de son exil qu'elle revient, cet exil où il n'y avait rien ni personne que des kilomètres entier de sables. rita elle ne ressent plus rien, ne serait-ce son coeur glacé qui ne bat que pour la tenir en vie.
‹ SANG : bronze (mais argent) ; désanoblie, c'est pourtant l'impression argentée qui lui colle à la peau. rita a peut-être perdu toute noblesse mais dans son coeur et dans sa tête, elle est argentée, peut-être même bleutée. rien ni personne ne pourra la convaincre du contraire, elle a déjà laissé sa trace sur ce royaume (en bien ou en mal) et ne compte pas s'arrêter de si tôt.
‹ POUVOIR : bloodbender ; l'eau était sa phobie, son pire cauchemar, relatant son élément premier à la torture de son père, à la noyade de son enfance, elle n'a jamais su le maîtriser comme elle l'aurait voulu. cause perdue aux yeux de ses professeurs ainsi que de sa famille, le virus, s'il l'a séparé d'alba, l'a tout autant aidé en lui faisant découvrir son nouveau pouvoir. bloodbender, le sang, ces hémoglobines qu'elle peut faire chanter comme bon lui semble à la nuit tombée.
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MessageSujet: Re: ( YOU AND I ) // milo ( YOU AND I ) // milo EmptyVen 1 Juin 2018 - 22:07


The darkest day. The blackest hour. Chin up, shoulders back. Let’s see what we’re made of, you and I.

Elle aurait dû lui dire qu’elle l’aimait. Elle n’aurait pas dû partir, l’abandonner. Elle aurait dû. Et pourtant, c’est dans le passé, et derrière ses rires sanglants, et derrière sa marche titubante, il reste une marque de Milo, un ne serait-ce de lui, qui l’a si tendrement touché par le passé. Et pourtant de sa bouche n’échappe qu’un poison amer à l’odeur d’alcool et une haine qu’elle ne reconnaît pas. Pourquoi il la hait ? qu’a-t-elle fait pour mériter tel châtiment ? probablement rien, probablement trop. Asghari a conscience de ne pas être facile à vivre, ni facile à supporter, et pourtant, elle ne se souvient pas, l’avoir blessé au point où il en est venu à la mépriser. Et ça lui crève le cœur ; c’est indéniable, ça fait boom, boom dans la cage thoracique, et ça ne s’arrête jamais, alors qu’il s’approche, alors qu’elle sent sa proximité. Elle voudrait le pousser, elle voudrait faire demi-tour et partir, et espérer peut-être le retrouver le lendemain, le retrouver lui et non pas la pâle copie qui s’affaire face à elle.
Il lève la main en sa direction, et pendant une fraction de secondes elle pense peut-être qu’il la giflera ; mais il se contente d’empoigner son visage, de l’observer, la regarder. Et elle voudrait pouvoir lui murmurer que tout ira bien, qu’ils finiront pas être heureux, qu’il y a une explication à leur malheur, à leur tristesse, à leur désespoir. Qu’il fût un temps où il aurait pu venir s’affaisser sur son épaule et rire, pleurer, crier, comme se moquer. Qu'il fût un temps où ils ont su être heureux, où ils ont su baigner dans la joie, le risque, mais aussi le bonheur. Que ces moments-là, aussi loin sont-ils, existent toujours, ancrés en eux, ancrés pour toujours dans le passé qu’ils se partagent, et dont ils n’ont qu’à se souvenir.
Mais la proximité brise la langue et l’instinct de parler, alors que la voix se fige dans la gorge et que seuls les yeux implorants espèrent déverser le message qui s’oublie dans l’âme. – Moon of my life. My sun and stars… – Il la lâche enfin, et s’écarte d’elle.
Elle sent l’alcool, elle sent le mépris, elle sen le dégoût, mais surtout la colère. Et pour la première fois de sa vie, elle n’a aucune explication. Pas quand elle a souffert, pas quand elle a été tué par des fanatiques, pas quand elle a survécu aux pires jours de son existence toute entière. Elle n’est pas partie pour l’abandonner, le délaisser, elle est partie pour survivre ; pour vivre, pour avoir la chance d’être heureuse, d’obtenir une dernière opportunité liée au bonheur. Alors non, ce soir Asghari ne regrette rien, ce soir Asghari, elle a le menton levé, et dieu seul sait depuis combien de temps il n’est que courbé. Ce soir Asghari ne s’excusera pas, elle ne mimera pas les doutes, ni le besoin inconscient de vouloir se justifier. Elle n’a pas à se justifier, elle n’a pas à demander pardon, s’il vit en enfer, elle vient tout juste d’en revenir et pour cette simple raison elle ne doit rien à personne. Pas même à lui.
Alors elle se contente de le fusiller du regard, de déposer sa main sur une de ses dagues, et d’attendre, d’attendre si oui ou non, Milo a réellement perdu pieds. – Qu'est-ce que tu crois Asghari? Hein? Ton chien est exactement à la place où tu l'as laissé, non? – Et c’est enfin de sa bouche que sort un rire, un rire des plus déplaisant, un rire enrobé de sucre, à la fois malsain, à la fois arrogant, à la fois pitoyable. Parce qu’elle rit à gorge déployée, à croire qu’elle aurait perdu l’esprit. Mais ça fait décompresser, ça fait oublier l’absurdité de cette situation. Ça fait rire. Rire parce que c’est impensable, parce qu’elle voudrait le claquer, un bon aller-retour pour le secouer, le réveiller. A croire qu’il sait tout sur tout, à croire qu’il a lu dans ses pensées et qu’il y voit tout ce que lui veut entendre : Asghari démone, Asghari lâche, Asghari traîtresse.
Et elle le jauge de haut en bas, parce que la gosse elle a toujours su faire ça. Le regard froid, les mains toujours accrochées à ses armes, elle se permet, pour la première fois depuis des mois, à faire ressortir le caprice, l’arrogance et l’orgueil. De montrer l’ancienne entité qu’elle représentait. – Ah parce que tu crois que depuis tout ce temps je ne faisais que me prélasser dans la capitale ? que tout ça c’était fait exprès ? – Elle rit de plus belle, encore une fois, pour appuyer l’absurdité de son accusation. – réveille-toi Milo, le monde ne tourne pas autour de toi. Pendant que tu te vidais probablement les couilles et des pintes de bière, j’ai été plutôt occupée à me tenir en vie. – elle relève son t-shirt et montre son abdomen, où une cicatrice encore fraiche siège sur sa peau. La marque de ces fanatiques, la marque qu’ils ont laissé à tout jamais sur sa peau, comme brûlée au fer rouge pour lui rappeler ce qu’elle est ; une abomination. – alors s’il te plaît cesse de faire l’enfant. Si t’as l’impression de vivre en enfer, crois-moi que j’en reviens, et de peu j’y serais restée. – Elle s’apitoie un court instant sur son sort ; elle se le doit, elle y a droit. – Mais peut-être que tu veux que je sorte les mouchoirs ? qu’est-ce qu’il y a cette fois-ci Milo ? tu t’es encore fait larguer ? – Les crocs sont sortis, les canines plus acérées que jamais, s’il veut être exécrable, Asghari peut se joindre à son petit jeu.
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