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( SPEAKING OF TRUTH ) // milo

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Rita Kimora
Rita Kimora
‹ MESSAGES : 375
‹ AVATAR : COURTNEY EATON.
‹ CRÉDITS : (AV)@SCHUYLERS.
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‹ AGE : vingt-six ans ; et si le quart de siècle n'a à peine été effleuré, c'est pourtant l'impression d'avoir vécu des siècles qui l'incombe. parce qu'elle a vue, elle a entendu, elle a senti, elle a souffert rita. vingt-six années à se demander pourquoi, pourquoi elle, pourquoi tout ça. les réponses ne sont jamais venues, alors elle a arrêté les interrogations, et a tenté de ne plus flancher sous le poids des années accumulées.
‹ STATUT : célibataire ; autrefois fiancée, autrefois amante, rita est à présent seule. plus solitaire que jamais, c'est de son exil qu'elle revient, cet exil où il n'y avait rien ni personne que des kilomètres entier de sables. rita elle ne ressent plus rien, ne serait-ce son coeur glacé qui ne bat que pour la tenir en vie.
‹ SANG : bronze (mais argent) ; désanoblie, c'est pourtant l'impression argentée qui lui colle à la peau. rita a peut-être perdu toute noblesse mais dans son coeur et dans sa tête, elle est argentée, peut-être même bleutée. rien ni personne ne pourra la convaincre du contraire, elle a déjà laissé sa trace sur ce royaume (en bien ou en mal) et ne compte pas s'arrêter de si tôt.
‹ POUVOIR : bloodbender ; l'eau était sa phobie, son pire cauchemar, relatant son élément premier à la torture de son père, à la noyade de son enfance, elle n'a jamais su le maîtriser comme elle l'aurait voulu. cause perdue aux yeux de ses professeurs ainsi que de sa famille, le virus, s'il l'a séparé d'alba, l'a tout autant aidé en lui faisant découvrir son nouveau pouvoir. bloodbender, le sang, ces hémoglobines qu'elle peut faire chanter comme bon lui semble à la nuit tombée.
‹ METIER : ucucuc
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( SPEAKING OF TRUTH ) // milo Vide
MessageSujet: ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo EmptyDim 3 Déc 2017 - 21:11

I made to move after your flood, so move by you, you take it, take it back. I'm so dried out in this desert, let me know, I wanna be with you, speaking of floods; speaking of truth.

Asghari c’est une force de la nature, on ne l’aime ou on ne l’aime pas, on ne sait pas sur quel pied danser en sa présence, il n’en est pas moins que le résultat reste toujours le même : le visage stoïque, la silhouette grandiose, elle ne lâche rien, pas quand ça lui appartient. Elle a vaincu monts et montagnes pour arriver à son sommet, elle a bataillé becs et ongles pour trouver une sortie de secours à sa destiné terrible. Et pourtant dans ce tableau fatidique, se cache une brèche que nombreux ont tenté de casser, ou encore d’agrandir. La peur. Celle dont elle s’est faite esclave, là où les chaînes s’entrechoquent à chacun de ses pas, comme une musique tyrannique qui emprisonne ses pensées. Asghari n’est pas invaincue. Et elle ne le sera jamais, pas tant qu’elle se tourne et retourne face à ses phobies, face à ses plus sombres pensées. C’est absurde et comme toute chose ça la frustre. L’enfant se laisse bercer par les rayons d’un soleil trop fort, immense, intimidant, alors que le matin sonne enfin. Une nuit d’insomnies, une nuit à réfléchir et se demander, se demander enfin si oui ou non elle saura un jour tenir tête à ce qui la paralyse tant. S’habillant d’une robe colorée, faisant ressortir ses courbes, un sourire satisfait se mue sur ses lèvres. Asghari n’est qu’armure sur armure, n’est que sourire sur sourire, alors que bien profondément, là où personne n’a encore su déceler la lumière vacillante, se cache une enfant qui n’a jamais vraiment su grandir. On l’en a empêché, on lui a arraché ce qui aurait dû lui appartenir, et comme pour tout autre affront, un jour Asghari reprendra ce qui lui revient.
Tous les matins, il lui faut voir le visage pourri de son oncle, cet homme qui a tué sa première chance au bonheur. Elle se rappelle encore de ses mots, de sa posture si princière, alors que finalement il n’est rien. Face à sa sœur il se tait, face aux femmes de la branche principale, sa parole ne vaut rien et alors que ça exulte la sale gosse, ça le fait rager que davantage. La Mère lui a demandé de garder un œil sur Youri, mission qu’Asghari prend très à cœur. Si elle aime les Khodja, si elle aime ceux qu’elle appelle son propre sang, il n’en est pas moins qu’elle n’a pas oublié la première raison de son acceptation de cette famille. Le tuer lui, pour venger mama. Dent pour dent, œil pour œil, aucune limitation à cette vengeance qui cuit dans ses entrailles. Elle a eu les yeux plus gros que le ventre, mais de s’imaginer le cri strident de Youri lui demander pardon est bien assez pour la faire avancer un jour de plus.
La journée passe lentement, trop lentement. Les mêmes rengaines, les mêmes habitudes, les remarques désobligeantes, le corps provocateur, les lèvres pincées, les mains trop baladeuses volant tout à leur passage. Puis vient la nuit, là où les ténèbres acceptent enfin leur reine. Asghari n’a pas l’habitude de rentrer tôt au manoir, et peut-être que ce soir elle aurait dû alors que l’alcool s’immisce dans son sang et que ses sens sont troublés. Elle tourne, virevolte dans les ruelles, un sourire béat sur les lèvres, alors qu’elle se joue des pigeons bien assez stupides pour se perdre dans son jeu. Elle joue parce que c’est tout ce qu’elle sait faire ;
Et puis dans une violente altercation, elle se fait plaquer contre un mur bien malgré elle, alors qu’elle n’a pas même senti la présence de son attaquant. – A te pavaner comme ça Khodja, tu demandes qu’à te faire frapper. – Ses mots sont un poison, qu’elle détourne d’un simple coup de pied dans son flanc. Elle est peut-être bourrée, mais ça ne la rend pas moins fatale. Il recule dans un grognement, alors qu’un sourire de prédateur se forme sur ses lèvres. Il n’en a pas fini. Pas maintenant, jamais peut-être. A s’attaquer à elle, la frêle Khodja, l’enfant qui n’en porte pas le sang, mais la panache. Son arrogance la tuera un jour, mais pas ce soir. Elle s’arme du peu d’équilibre qu’elle sait encore tenir en son sein, et sent l’adrénaline frapper ses tempes. La foule se dissipe, les gens disparaissent, ne laissant que les deux lions se jauger de haut en bas. – Tu devrais savoir que quiconque ose toucher une mèche de mes cheveux, risque la mort. Courageux, je peux au moins te donner ça. – Elle siffle entre ses dents comme la vipère qu’elle sait être. – Pas si personne ne sait que je l’ai fait. Des rumeurs traversent la capitale à ton sujet. Apparemment, la petite princesse Khodja aurait peur qu’on la touche ? – Elle se laisse un battement d’une microseconde pour extraire l’étonnement de son visage. Personne n’est censé savoir ; personne ne sait. Son sang froid lui revient, mais trop tard, l’homme la plaque contre le mur, ses mains dégueulasses brutalement posées sur ses épaules. Sur sa cage thoracique, puis à sa nuque. Le corps ne répond plus, seuls les yeux, les yeux eux cherchent un moyen de se libérer des mains, mais Asghari est prisonnière, prisonnière de sa propre peur. Et l’homme sort une belle lame qu’il dépose sur la joue de la gosse. – Je vais pouvoir te défigurer, détruire ce visage poupon, et l’envoyer à tes Mères. – Et la lame s’enfonce dans sa joue, alors que la seule chose qu’elle laisse s’échapper de sa bouche est un cri. Mais avant qu'il ne lui arrache la moitié de son visage, elle sent une force sortie des ombres désaçorner son tortionnaire. Milo.
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MessageSujet: Re: ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo EmptyLun 4 Déc 2017 - 7:52


speaking of truth
Petit prince des bas-fonds, il est ici chez lui. Il se pavane dans les rues, la tête haute, comme si elle devait soutenir le poids d'une couronne de crasse. C'est qu'un gamin de Jhiu N'guri, un môme qui a choisi de s'élever dans son monde de ténèbres plutôt que de se trahir et de devenir quelqu'un qu'il n'est pas. Il connaît chaque recoin, chaque allée, chaque ruelle de cette foutue capitale. Les visages qu'ils croisent ne lui sont que trop familier. Ses orbes glissent sur les lieux, dévorent les corps de celle qui s'approche de trop prêt. Il ne se refuse rien Milo, il s'est toujours promis cette existence là, il s'est toujours promis d'obtenir tout ce qu'il a toujours désiré, sans jamais avoir à demander la permission à qui que ce soit. Sa peau est encore marquée par les baisers que la belle Shae à dispenser sur son corps, il est encore envoûté par son parfum, sa fragrance exquise et délectable, il est sous le charme de cette fille de joie qu'il n'utilisait pourtant que pour oublier celle qu'il ne peut avoir. Stupide gamin, qui se joue des sentiments et des attachements, persuadé de ne pas être de ceux qui se ruinent le cœur pour une femme. Il se pense fort, il se pense intouchable, dissimulé sous ce faciès qu'il pense irrésistible. Il l'a abandonné, Shae, il l'a laissé dans ses draps, sans un mot, sans une parole, si ce n'est pour lui demander qu'elle de dégager avant son retour. Il est comme ça, le mêlé, il ne veut pas affronter ce qu'il ressent, alors il la repousse, toujours avec un peu plus de brutalité. Il en oublie presque le respect qu'il s'est toujours promis d'avoir pour elle et ses semblables, parce qu'il ne veut pas oublier d'où il vient, il ne veut pas oublier qu'il fut un temps où il n'était qu'un même à la dérive, accueilli dans un bordel, ayant pour seule famille ses occupantes. C'est pourtant plus fort que lui, parce qu'il a été trop, Milo, il s'est abusé, jusqu'à être être désabusé. Il enfonce les mains dans les poches de son pantalon, à moitié débrayé, les bretelles pendante et le haut de sa chemise déboutonné. Il s'en fout, l'orange, le monde lui appartient, la capitale flamaerienne est à ses pieds.

Jusqu'à ce que son regard échoue sur elle. Déesse de ses enfers, elle hante ses pensées à chaque battement de cœur, à chaque battement de cil. Elle est en mauvaise posture la belle Asghari, mais il demeure dans les ombres, ses orbes se délectant de la scène, persuadé de la voir sortir ses griffes, de la voir triompher. Elle ne lui a que trop souvent répété, elle n'a pas besoin de lui. Il ne l'a que trop souvent constaté, elle sait se défendre par elle-même. Et pourtant, l’inimaginable se produit, elle abandonne, sublimé par la faiblesse qui transpire de son être. Son sang ne fait qu'un tour, lorsque la lame de l'ordure vient souillé la joue de la divine. Il s'insinue dans les pensées de la pourriture, sournoisement, il triture cet esprit, le souille sans la moindre considération, c'est un boucher, il a encore tellement à apprendre sa reine inhumaine. Il s'en fout, Milo, l'enfant terrible l'attire vers l'arrière, il frappe, aussi fort qu'il le peut, alors qu'il menace de tout détruire dans le crane de cet enflure. Il le tabasserait jusqu'à ce qu'il en crève, si son corps tout entier ne désirait par retrouver sa moitié, si son cœur ne cessait de s'emballer pour la divine créature bafouée. Il le laisse là, lui et sa carcasse répugnante abandonnée à la crasse de la rue. Il l'enjambe, il plante son regard dans les orbes sombres de la Khodja. L’adrénaline lui ronge les entrailles, l'empêche de penser correctement. Il lui attrape la main, il l'entraîne un peu plus loin, s'enfonce dans l'obscurité, là où aucun regard curieux ne pourra venir les déranger. Il est abîmé, Milo, rongé par la peur et la colère qui s'entremêlent furieusement dans ses veines. Il la relâche, prise au piège dans cette impasse. Il prend une inspiration profonde et l'air emplit furieusement ses poumons, sans réellement l'apaiser. Il se tourne vers elle, plongeant ses orbes dans les siennes. Il s'y perd, un peu, beaucoup, passionnément. Il revient vers elle, dévore la distance qui les sépare sans pour autant la toucher. Elle est d'une beauté envoûtante, désarmante, jamais aucune femme ne l'a touché à ce point. Tu m'expliques c'est quoi ton putain de problème Asghari? HEIN? Pourquoi tu ne t'es pas défendue? Putain, mais qu'est-ce que tu cherchais? son palpitant s'emballe de plus belle, l'emportant dans une douleur incandescente, lancinante. Il vient la saisir au menton, avec une douceur presque irréaliste alors que la bestialité envahi son être. Il fait basculer son visage, inspectant la blessure qui entaille sa joue, avant de la relâcher. Et si je n'avais pas été là? Hein? Putain tu me rends dingue. Il frappe le mur,
exhortant la colère qui brûle en lui.
PINNED UNDER THE WEIGHT 2017

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‹ STATUT : célibataire ; autrefois fiancée, autrefois amante, rita est à présent seule. plus solitaire que jamais, c'est de son exil qu'elle revient, cet exil où il n'y avait rien ni personne que des kilomètres entier de sables. rita elle ne ressent plus rien, ne serait-ce son coeur glacé qui ne bat que pour la tenir en vie.
‹ SANG : bronze (mais argent) ; désanoblie, c'est pourtant l'impression argentée qui lui colle à la peau. rita a peut-être perdu toute noblesse mais dans son coeur et dans sa tête, elle est argentée, peut-être même bleutée. rien ni personne ne pourra la convaincre du contraire, elle a déjà laissé sa trace sur ce royaume (en bien ou en mal) et ne compte pas s'arrêter de si tôt.
‹ POUVOIR : bloodbender ; l'eau était sa phobie, son pire cauchemar, relatant son élément premier à la torture de son père, à la noyade de son enfance, elle n'a jamais su le maîtriser comme elle l'aurait voulu. cause perdue aux yeux de ses professeurs ainsi que de sa famille, le virus, s'il l'a séparé d'alba, l'a tout autant aidé en lui faisant découvrir son nouveau pouvoir. bloodbender, le sang, ces hémoglobines qu'elle peut faire chanter comme bon lui semble à la nuit tombée.
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MessageSujet: Re: ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo EmptyDim 10 Déc 2017 - 18:38

I made to move after your flood, so move by you, you take it, take it back. I'm so dried out in this desert, let me know, I wanna be with you, speaking of floods; speaking of truth.

L’obscurité et la paralysie sont des plaies, des maux au cœur qui ne s’effacent jamais, qui restent, qui s’appliquent à ne jamais être oubliés. Asghari elle voudrait pouvoir dire non, elle voudrait pouvoir se mouver quand on la touche, mais l’incapacité de son corps, ne fait que s’aggraver au fil du temps. Parce qu’elle préfère le déni qu’une vérité, elle préfère courber l’échine plutôt que de lever le menton et s’affranchir de ses démons. La lame touche sa peau, alors que dans la douleur elle sent enfin quelque chose, une rage intérieure, une haine palpable, contre elle, contre l’attaquant, contre le monde tout entier. Mais c’est toujours ses mains sur sa peau, sur ses épaules, sur sa nuque qui l’empêchent d’agir, qui l’empêchent de lui cracher à la figure. Elle pourrait facilement le contrôler, le maîtriser, lui briser les genoux et les mains, et elle s’imagine dans sa tête, fracturer chacun de ses doigts, un à un. Mais le film ne fait que sens dans sa tête, alors qu’elle entend juste son souffle saccadé, la peur reflétée dans les yeux du mécréant. Elle est tétanisée Asghari, elle hait ce sentiment, elle hait cette passivité, cette incapacité. Mais la lame ne vient pas toucher sa carotide, alors qu’un poids énorme pousse l’homme de son corps. Elle reconnaît dans sa panique la silhouette de Milo, et un sanglot semble vouloir s’échapper de sa bouche, mais dans sa peur, elle ne sait regarder qu’avec effroi le combat face à elle. Il est là ; Enfin. Et les coups partent, le sang s’étend sur les pavés de la capitale souillée, alors qu’elle se laisse glisser le long du mur avec comme pour seul objectif de calmer son souffle, d’arrêter d’inhaler un poison. Ses yeux se ferment, alors qu’elle n’entend que l’os contre l’os, et les grognements de son attaquant, et la rage de Milo qu’elle peut ressentir jusque dans ses entrailles. Il ne sait rien de ses peurs, il ne sait rien de la phobie, de cette faiblesse ridicule, il la croit forte, il la croit imbattable ; mais Milo n’a jamais eu aussi tort, Milo n’a jamais été aussi aveugle. Parce que Asghari elle est tout sauf indépendante, elle est tout sauf forte, elle est faible, incapable, et tout simplement apeurée. Elle réouvre ses yeux, les battements de son cœur enfin rythmés. Elle se lève, alors que son Adiutor termine enfin son chef-d’œuvre. La pourriture n’est pas morte, mais presque et alors qu’elle ne sait décrocher ses iris du corps inerte de l’homme, elle sent la présence, la proximité de l’autre moitié empoigner sa main et la tirer vers les obscurités qu’elle ne connaît que trop bien.
Et puis se déclenche un ouragan. Elle voit dans ses yeux une colère noire, une inquiétude, la peur peut-être d’avoir pu la perdre. Parce que si elle meurt, il meurt aussi, parce que de par son incapacité elle aurait pu les condamner tous les deux. Elle voudrait secouer la tête et lui dire qu’elle avait la situation sous contrôle, mais sa bouche est nouée dans un trait désapprobateur, alors que ses yeux le fusillent sur place d’une colère incompréhensible et vraisemblablement mal placée. Elle est énervée parce qu’il l’a vu lors d’un moment de vulnérabilité, parce qu’il l’a sauvé alors qu’elle aime se répéter n’avoir besoin de personne. Ses poings se serrent alors qu’elle baisse les yeux, à la recherche peut-être d’un tunnel dans lequel s’enterrer à tout jamais. – Tu m'expliques c'est quoi ton putain de problème Asghari? HEIN? Pourquoi tu ne t'es pas défendue? Putain, mais qu'est-ce que tu cherchais? – Elle ose pas le regarder dans les yeux, elle ose même pas bouger ou réagir, c’est plus fort qu’elle, de jouer à l’indifférente, de jouer à la femme lasse. Mais rien de cette situation n’est normale, ça la fait crier intérieurement, ça lui donne envie de se blottir dans ses bras protecteurs et lui raconter toutes les choses qui ne vont pas, toutes les choses qui lui font cruellement peur. Elle a envie de lui dire à quel point elle est reconnaissante de son sauvetage, qu’elle est reconnaissante qu’il soit là. Mais elle ne dit rien, et c’est peut-être ça tout le problème. Il prend son menton entre ses mains, et le lui relève pour qu’elle rencontre son regard composé d’une déception trop amère. Elle voudrait pencher la tête et fuir la vérité miroitée dans ses yeux, mais elle s’y refuse et use de tout le contrôle en son sein pour lui lancer une mine acerbe. – Et si je n'avais pas été là? Hein? Putain tu me rends dingue. – S’il n’avait pas été là, alors peut-être qu’Asghari ne serait plus. Quel gâchis, quelle triste perte, n’avoir rien accompli et mourir si jeune à cause d’une peur irrationnelle. Elle s’en aurait tellement voulu, hantant ces lieux de son fantôme insatiable. Asghari n’est pas prête à crever, pas aujourd’hui, ni demain, mais son corps lui crie des signes différents, des signes illogiques qui lui donnent la chair de poule. Si elle continue comme ça, elle y passera probablement bientôt et ça grise le cœur. Il frappe dans le mur à quelques centimètres d’elle, alors qu’elle joint ses mains et l’observe pendant quelques secondes. Le silence s’immisçant entre leurs deux corps. Elle lève les yeux au ciel. – La situation était sous contrôle. – Qu’elle rétorque avec un ton princier, ce ton qu’elle offre à ceux qui aiment la sous-estimer. Mais elle a tort, parce que Asghari n’est jamais en contrôler, au contraire, c’est la peur, elle, qui la maîtrise. – Cesse de crier, ça ne fait aucune différence, et qu'est-ce que ce pauvre mur a bien pu te faire? – Elle marque une pause, fait semblant de regarder les ongles de sa main. – Ne sois pas aussi prétentieux de croire que j’ai besoin de ton aide, je n’ai pas besoin de toi, ni de personne. – Menton levé, stature fière, c’est pourtant à l’intérieur de cette cervelle ridicule, qu’elle lui crie un merci qui ne passe pourtant pas la porte de ses lèvres.
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( SPEAKING OF TRUTH ) // milo Vide
MessageSujet: Re: ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo EmptyLun 11 Déc 2017 - 8:54


speaking of truth
Il est furieux, le Naharis, il est incapable de gérer cette colère furieuse qui gronde au plus profond de ses entrailles. Il ne peut pas se contrôler, il ne peut pas se contenir, il dégueule de cette fureur incandescente qu'il ne peut pourtant laisser filer entre ses doigts, alors il serre les poings, le misérable, il serre les poings pour ne pas déverser cette violence qui explose dans ce cœur qui n'a jamais rien connu de l'amour. Le monstre vengeur gronde, martèle furieusement contre tes tempes, les rendant douloureuse. Il n'en a pas assez, l'enfant terrible, il a encore envie de sentir ses poings s'écraser contre sa carcasse putride pour lui faire payer le prix de son erreur, lui faire regretter d'avoir un jour poser la main sur cette déesse des flammes. Et chaque fois qu'il redresse son regard vers elle, il s'en détourne, la balafre qui entailles la peau dorée de cette reine de la nuit ne fait qu'alimenter ce sentiment intolérable. Elle lui échappe, Asghari, elle détourne le regard, la dame des rues, et ça le bouleverser le mêlé. Il ne sait pas, il ne sait plus, il voudrait pouvoir s'éloigner d'elle pour assouvir les vils pulsions qui rongent son âme, mais il ne peut se soustraire à elle, il ne peut se détacher d'elle, l'abandonner à cette vulnérabilité qui n'avait jamais vu en elle. Depuis quand était-elle là sans qu'il n'en sache rien? Depuis quand était-il aveugle à la souffrance qui transperçait de cette carapace savamment travaillée. Il se risque à nouveau un regard vers elle, se heurte à cette indifférence lascive qu'elle lui renvoie à la gueule. Il ne sait pas, il ne sait plus. Il fait de nouveau quelques pas, s'éloigne pour mieux revenir, furieuse bête enfermée dans une cage et cette prison, cet ancrage, c'est elle. Ses yeux demeurent le miroir impénétrable de son âme qu'il voudrait pourtant effleurer.

Mais elle ne regarde pas sa furieuse maîtresse, elle s'obstine à fuir son regard, soulevant détestablement ses yeux vers le ciel pour elle seule sait le faire. Elle dépose le monde à ses pieds, sans en avoir l'air. La situation était sous contrôle. Elle se joue de lui. Il s'avance mais se ravise, s'écarte pour éclater à nouveau son poing contre le mur, entaillant sa chaire, faisant perler le sang. Il n'en a que faire, il voudrait lui faire ravaler ses mots perfides. Il ne la croit pas, il ne la croit plus. Il se perd encore un peu plus dans cette rage entremêlée par l'incompréhension qu'elle éveille en lui. Il a les yeux déments qui revienne se fixer sur elle, alors que son souffle lui même est entaché par ce qu'il ne parvient plus à contrôler. Cesse de crier, ça ne fait aucune différence, et qu'est-ce que ce pauvre mur a bien pu te faire? Elle ne sait pas, détestable teigne, l'effet qu'elle a sur le mêlé, elle ne sait pas, à quel point elle régit son existence depuis qu'elle y est entrée. Il en revient vers elle, il dévore cette foutue distance entre elle, le regard teinté d'une folie qu'elle lui a insufflé. Il l'oblige à reculer, jusqu'à ce que leur corps soit bien trop proche l'un de l'autre. Il abaisse son regard sur elle, tout les muscle de son corps crispé par ce que cette simple proximité provoque en lui. La sublime se joue de lui avec une désinvolture déconcertante. Il n'est rien, rien de plus qu'un poids qu'elle est obligé de traîné. Ne sois pas aussi prétentieux de croire que j’ai besoin de ton aide, je n’ai pas besoin de toi, ni de personne. peut-être, mais lui, il avait besoin d'elle. Ses yeux brûlent, mais il ne pleure pas Milo, il ne pleure jamais, il ne sait même pas  que ce sont des larmes furibondes qui emplissent son regard. Il n'a pas les mots, Milo, il voudrait pourtant. Il n'a pas les mots, parce qu'il crève de trouille de la perdre, d'affronter les sentiments qui gonfle son cœur d'un espoir absurde et douloureux. Mais il devrait le savoir, qu'il est déjà perdu, parce que peut importe les mots, les sentiments nourrissent déjà ce cœur qui n'a jamais su comment aimer qui que ce soit. Il laisse à nouveau son poing s'écraser, contre le mur, derrière elle. Son front vient se déposer contre celui de l'insupportable maîtresse qui se joue de lui depuis trop longtemps. Son poing reste contre le mur, usant de son bras comme barricade. Moi, j'ai besoin de toi, Asghari. La voix est déchirée par la colère qui le tiraille de l'intérieur, brisée par les mots qu'il ose à peine prononcer. Il reprend dans un murmure, torturé. Tu me rends complètement dingue. Tu n'imagines pas ce que ça m'a fait de te voir comme ça. Putain. Je sais même pas comment j'ai pu m'arrêter à temps. Parce qu'il l'aurait détruit, Milo, il lui l'aurait achevé de ses mains et aurait encore continuer à abattre ses poings sur son cadavre tant la rage était puissance, alimentée par la peur de la perdre. Je peux pas vivre dans un monde où tu n'es pas. Il ferme les yeux, parce qu'il est incapable de lui dire cette vérité en la regardant en face. Et ça n'a rien à voir avec ce putain de lien.
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‹ STATUT : célibataire ; autrefois fiancée, autrefois amante, rita est à présent seule. plus solitaire que jamais, c'est de son exil qu'elle revient, cet exil où il n'y avait rien ni personne que des kilomètres entier de sables. rita elle ne ressent plus rien, ne serait-ce son coeur glacé qui ne bat que pour la tenir en vie.
‹ SANG : bronze (mais argent) ; désanoblie, c'est pourtant l'impression argentée qui lui colle à la peau. rita a peut-être perdu toute noblesse mais dans son coeur et dans sa tête, elle est argentée, peut-être même bleutée. rien ni personne ne pourra la convaincre du contraire, elle a déjà laissé sa trace sur ce royaume (en bien ou en mal) et ne compte pas s'arrêter de si tôt.
‹ POUVOIR : bloodbender ; l'eau était sa phobie, son pire cauchemar, relatant son élément premier à la torture de son père, à la noyade de son enfance, elle n'a jamais su le maîtriser comme elle l'aurait voulu. cause perdue aux yeux de ses professeurs ainsi que de sa famille, le virus, s'il l'a séparé d'alba, l'a tout autant aidé en lui faisant découvrir son nouveau pouvoir. bloodbender, le sang, ces hémoglobines qu'elle peut faire chanter comme bon lui semble à la nuit tombée.
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MessageSujet: Re: ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo EmptyMer 13 Déc 2017 - 0:22

I made to move after your flood, so move by you, you take it, take it back. I'm so dried out in this desert, let me know, I wanna be with you, speaking of floods; speaking of truth.

Asghari c’est le jour et la nuit en un espace de quelques secondes ; Y a jamais rien qui la frustre, y a jamais rien qui l’apaise. Elle est ci et ça, elle est colère ou sympathie, elle est rage ou rire. Mais elle n’est jamais une moyenne, un entre-deux. Elle est tout ou rien et c’est probablement ça le problème, c’est probablement la raison pour laquelle on lui dit toujours qu’elle n’est pas prête à s’engager dans de plus grandes responsabilités. C’est une enfant capricieuse, c’est une emmerdeuse, et si elle le sait, elle en joue. Si terriblement, si cruellement. Et puis elle ment, elle ment comme elle respire, une seconde peau dont elle se sépare jamais, parce que c’est son moyen d’accumuler les coups, c’est son moyen à elle de cacher ses maux. Alors quand elle dit qu’elle va bien, elle veut en réalité crier que rien ne va, rien ne va jamais. Mais c’est plus simple de cacher la vérité, c’est bien plus simple de vivre dans une réalité biaisée. Elle souffle, elle rétorque, elle coupe de ses piques acérées, mais ça ne va jamais plus loin, parce que personne n’essaye jamais de creuser à la surface. C’est la superficialité de la chose que les gens trouvent intéressante, c’est ce qu’elle se donne à être, c’est le cinéma qu’elle s’est formée, mais la gamine, la gosse, l’ancienne esclave, l’orpheline, cette histoire-là personne ne veut l’entendre. Peut-être parce que c’est macabre, peut-être parce que c’est trop, mais pas assez finalement. Pas assez pour comprendre pourquoi elle a si peur, pourquoi elle se recroqueville dans une coquille de mensonges, qu’elle se cache dans cette carapace qui la dépasse depuis maintenant bien trop longtemps. Ca serait si magnifique de pouvoir briser la bulle, de pouvoir lever les poings et dire non. Mais son non à elle, personne ne l’entendra jamais, personne ne le comprendra jamais. Elle ne pleure pas Asghari, seul ce qu’elle a perdu. Parce qu’elle envie parfois ces jolies filles de bonne famille, qui se pavanent avec un sourire au bras de leur père ou de leur mère, avec un bonheur reflété dans les yeux. Elle les envie parce qu’elles ont su vivre ce qu’elle n’a jamais eu l’opportunité de pouvoir vivre. Parce qu’on lui a volé son adolescence, son enfance, dieu on lui a volé sa vie, on lui a volé le potentiel d'années heureuses, d'années à se chercher, se trouver. Et ça la grise, parce qu’à présent, elle a plus que ses yeux pour pleurer. Retourner en arrière n’est pas une option, ça ne l’a jamais été. Alors elle regrette probablement, mais c’est plus fort de vivre une vie de remords, que de combattre les démons qui se sont amassés dans sa cervelle.
Alors parfois elle se demande, elle se demande pendant quelques secondes, si Milo, lui, il a envie de creuser à la surface, il a envie d’apprendre à connaître la vraie elle. Il a envie de savoir ce qu’elle a vécu, ce qu’elle a enduré. Ce qui la fait rire ou pleurer, ce qui la fait rager ou ce qui la rend heureuse. Elle se demande parfois s’il n’est pas une exception, s’il n’est peut-être pas la réponse aux questions, le baume sur ses plaies. Mais elle oublie très rapidement les doutes, pour laisser place à une réponse ; ça ne fait aucune importance. Parce que si elle le laisse entrer, s’il parvient à briser le mur qui le sépare, alors elle n’a nulle part où se cacher. Et ça lui fait peur, ça la tétanise. Alors elle le repousse, lui fait croire qu’il ne compte pas, qu’il n’est qu’un morceau de sa vie, une fonction tangible ; un objet obsolète. Et si seulement il pouvait lire dans ses pensées, et si seulement un jour il brisait cette règle silencieuse qu’ils ont instaurés, alors peut-être qu’il connaîtrait le fond de sa pensée. Mais elle secoue la tête, parce que c’est absurde, parce que ce n’est qu’un rêve pathétique.
Elle déblatère ses premières absurdités et elle voit dans les yeux de l’autre moitié la colère, la rage, alors que son poing vient se fracasser contre le mur à sa droite. Elle ferme les yeux pour quelques secondes, quelques secondes à peine pour se recomposer, pour ne laisser transparaître que cette piètre lassitude. Cette proximité formée, puis brisée par la rage, par ce qu’elle a provoqué de ses doux mensonges. Elle s’en voudrait, ô elle s’en voudrait si seulement elle avait encore un cœur là où la cage est vide. Il vient coller son front contre le sien, le souffle s’arrête, le cœur bat, il bat comme s’il explose, et elle a peur, si peur qu’il l’entende. – Moi, j'ai besoin de toi, Asghari. – Et elle voudrait bien le croire, ô qu’est-ce qu’elle en rêverait, mais elle ne peut pas, ne s’autorise pas. Parce que c’est futile d’espérer qu’elle puisse être plus, représenter plus qu’un lien dans lesquels on les a forcé. – Tu me rends complètement dingue. Tu n'imagines pas ce que ça m'a fait de te voir comme ça. Putain. Je sais même pas comment j'ai pu m'arrêter à temps. – Elle le rend dingue. Il la rend dingue. C’est simple, c’est concret, une vérité effilochée, un truc de plus encore à nier. Mais Milo pose les mots là où elle s’en sent incapable. Il aurait tué pour elle, alors qu’il ne lui doit rien. Il l’a défendu alors que tout ce qu’elle lui rend c’est l’indifférence même d’une fille sans âme, qui s’en fout, qui n’en a rien à foutre. Mais elle a bien conscience de la poignée de centimètres qui les sépare. Elle a bien conscience qu’il lui faudrait faire un pas pour sceller tout ce qu’elle aime si virulemment cacher. Alors elle ne bouge pas. Muette, silencieuse, c’est si contraire à ses habitudes, c’est si contraire à ce qu’elle représente ; ce qu’elle aime paraître. Et peut-être qu’il a déjà commencé à pulvériser la cloison de sa protection, peut-être qu’il a déjà commencé ce processus qu’elle redoute tant. – Je peux pas vivre dans un monde où tu n'es pas. – Elle ouvre les yeux grands, si grands qu’on y voit les lueurs de la terre toute entière. Et elle voudrait pouvoir lui crier de se taire, de se taire avant qu’il dépasse la limite qu’elle lui a ordonné. Elle a envie de lui dire que finalement peut-être que c’est pareil pour elle, peut-être que finalement ça n’a jamais été qu’à propos d’eux. Mais elle se tait, encore une fois, la langue liée, les lèvres serrées. – Et ça n'a rien à voir avec ce putain de lien. – Et elle arrête de respirer pendant quelques secondes. Elle arrête de vivre, elle arrête de réfléchir. Elle voudrait passer ses deux mains autour de sa nuque, elle voudrait briser la distance qui les sépare. Elle voudrait, elle voudrait, elle voudrait ; mais ne fera jamais. A la place de quoi, elle ouvre ses grands yeux, et elle le regarde alors qu’il a fermé les siens. Et avec tout le contrôle qu’elle sait encore rassembler, elle défait son front du sien. Et elle retourne à une réalité bien trop cruelle, une réalité bien trop amère. Parce qu’il ne peut pas être sérieux, parce que c’est les émotions, c’est l’adrénaline qui parle. Ca n’a rien de réel, ça n’a rien de ce qu’elle mérite ; parce que Asghari dans le fond, elle ne mérite rien de tout ça. Elle est destinée à la solitude. – La pourriture t’a donné une commotion cérébrale ou quoi ? Tu déblatères des bêtises Milo, nous savons tous les deux que c’est sous le coup de l’émotions. – Qu’elle lui dit un sourire neutre posé sur les lèvres tout en passant sa main dans la chevelure du garçon. Elle a bien raison de mentir, parce que lui dire qu’elle crèverait d’entendre ses mots une seconde fois, ça serait signer son arrêt de mort, ça serait briser tout ce qu’elle s’est construit ; un palais fait de glace. – Tu peux bien voir que je vais bien. Maintenant arrête de taper ce satané mur ou c’est ta main que tu vas perdre. – Elle évite de le regarder dans les yeux, quand elle le repousse un peu, pour lui attraper si délicatement le bras, puis la main inspectant chacune de ses blessures. – Comment veux-tu me protéger si tu es amoché ? – Elle reste si loin du sujet abordé, elle vole au-dessus d’une vérité qui plane au-dessus de leurs têtes. Mais le cœur bat, alors qu’elle se rend compte qu’elle tient toujours sa main dans la sienne.
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MessageSujet: Re: ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo EmptyMer 13 Déc 2017 - 7:51


speaking of truth
Toutes les raisons pour lesquels il avait fermé sa gueule au cours des années lui revenait en pleine gueule. Quel con. Sombre con. Son cœur se brisait et la belle en piétinait les morceaux, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus moins. Un battement de cœur, puis plus rien, si ce n'est le vide assourdissant qui gonfle sa cage thoracique. Il en crève de douleur, le môme, il regrette déjà d'avoir jeté son cœur aux canines acérés de cette fille de feu. Il ne s'y était jamais autorisé, jamais, à le reconnaître, à le ressentir, il n'en avait pas le droit, parce que les gosses dans son genre ne sont pas fait pour des sentiments aussi fort, ils aiment trop, ils aiment à s'en couper le souffle, ils aiment pour tout ce qu'ils n'ont pas été aimé, ils aiment jusqu'à ce qu'on les abandonne encore et que la couleur de cette peine leur rappelle qui sont seuls. Sombre con. Un battement de cil avait suffit à faire chavirer le petit prince des rues, un battement de cil pour oublier que les filles comme elle sont trop précieux pour les princes sans couronne ni royaume. Qui était-il, lui, le fils de personne? Que pouvait-il lui offrir, lui, qui ne possédait rien? Son regard s'écorche au vide. Il n’arrive pas à la regarder, la déesse flamboyante, parce qu'il s'y est déjà brûlé les ailes. Il relève le menton, ravale les larmes qui lui dévorent les yeux, refusant de laisser sa fierté s'entacher. Trop tard, pour ce pauvre petit ego blessé. Trop tard, pour cet orgueil bafoué.

La pourriture t’a donné une commotion cérébrale ou quoi ? Tu déblatères des bêtises Milo, nous savons tous les deux que c’est sous le coup de l’émotions. Les mots font écho, résonnent dans la carcasse de ce myocarde en décomposition. Elle lui échappe, la belle Asghari, souillé par son simple touché. Il n'arrive pas à la regarder en face, il se dérobe à elle pour se perdre dans le néant de son existence, un point fixe, inexistant dans le lointain. Il tremble, Milo, alors ses poings se serrent et sa mâchoire se crispe. Il n'a jamais été doué à ça, il n'a jamais su comment faire semblant... Même pour les filles qu'il a trop souvent ramené dans ses draps, il a toujours eut cette sincérité cruelle pour elle, ce respect irréel alors qu'il les salissait d'une étreinte charnelle. S'il n'a pas réussi avec toutes ces autres, comment le pourrait-il avec celle qui éclipse toutes les autres? Et voilà qu'elle souffle de la douceur, glissant ses doigts dans ses cheveux. Elle l'électrise, elle l'enivre, de ce toucher divin qui lui ferait presque oublier les mots ravageurs qui font encore écho en lui. Il est trop tard pour lui, il est trop tard pour ce garçon des rues, il a laissé les mots déferler et il ne pourra plus jamais les oublier. Il s'est menti trop longtemps pour que l'illusion demeure intacte. Il est perdue, dans ce torrent d'émotion qu'il est le seul a ressentir. Il voudrait laisser son pouvoir s'infiltrer dans son propre crane pour y arracher la démence qu'elle insuffle en lui... Mais le boucher n'est pas suffisamment habile, il n'en sortirait pas indemne. Tu peux bien voir que je vais bien. Maintenant arrête de taper ce satané mur ou c’est ta main que tu vas perdre. Sa main. Il en aurait presque oublié la chaire déchiqueté tant les supplications de son cœur sont douloureuses. Son regard tombe sur elle, perdu, décontenancée. Il se demande comment elle fait, la précieuse Asghari, pour s'arracher aux mots prononcé avec cette aisance. Il glisse sa main sur sa joue avec une douceur qui ne lui ressemble pas, effleure la naissance de cette balafre que la crapule lui a infligé... Avant de la relâcher, parce que ses doigts brûlent au contact de sa peau délicieuse. Elle ne croise pas son regard, alors il abaisse le sien, presque honteux de ne plus pouvoir exister dans le regard de cette créature sublime. Il n'est plus qu'un vulgaire pantin, Milo, alors qu'il la laisse le repousser, que ses doigts glisse sur sa chaire, pour venir prendre sa main sanguinolente. Comment veux-tu me protéger si tu es amoché ? Il tique, l'enfant terrible, il lui reprend sa main, il rompt le contact alors que son regard se dérobe pour se perdre dans l’obscurité. Tu l'as dis toi-même, princesse, tu n'as jamais eu besoin de moi. Il appuie sur les mots, il se veut dédaigneux, mais dans sa voix résonne l'agonie de son cœur. Parler est douloureux. Respirer est une souffrance.. Vivre est une agonie. Il tremble encore, le mêlé, il a besoin d'exhorter cette rage, cette déception, cette honte. Il a besoin de ne plus ressentir, de ce perdre dans d'autres draps, des étreintes sans importance, qui lui feront oublier, le temps de l'extase, qu'il ne peut avoir la seule qu'il désire. Et encore, même dans les soupire jouissif, c'est son corps qu'il désire posséder. Il voudrait se l'arracher de sa tête, cette maîtresse de feu qui à dompter un cœur qu'il ne croyait pas capable de ressentir quoi que ce soit. Si seulement il ne s'était pas risquer à relever le regard vers elle, à croiser ce regard qui essaye pourtant de le fuir. une seconde pour perdre pied. Un instant pour voir le monde s’effondrer. A quoi bon résister, puisqu'il est déjà perdu, condamné à aimer cette femme qui n'est pas pour lui. Il vient la chercher, cueillir son visage, chérir ses joues pour venir déposer ses lèvres contre les siennes. Il ose à peine, précieuse et inestimable beauté qu'il s’autorise, une fois, une fois seulement, a effleurer. Mais la passion s'éveille, dévorante, dévastatrice et fulgurante. Alors il s'écarte d'elle, a bout de souffle. Il peut bien crever, il s'en fout. Je devrais te reconduire... Qu'il laisse tombé. Des mots, sortis de nulle aprt, parce qu'il sait qu'il n'aurait pas dû, et pourtant, pourtant il retournerait à ses lèvres encore et encore, inlassablement, si elle lui permettait.
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Rita Kimora
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‹ AGE : vingt-six ans ; et si le quart de siècle n'a à peine été effleuré, c'est pourtant l'impression d'avoir vécu des siècles qui l'incombe. parce qu'elle a vue, elle a entendu, elle a senti, elle a souffert rita. vingt-six années à se demander pourquoi, pourquoi elle, pourquoi tout ça. les réponses ne sont jamais venues, alors elle a arrêté les interrogations, et a tenté de ne plus flancher sous le poids des années accumulées.
‹ STATUT : célibataire ; autrefois fiancée, autrefois amante, rita est à présent seule. plus solitaire que jamais, c'est de son exil qu'elle revient, cet exil où il n'y avait rien ni personne que des kilomètres entier de sables. rita elle ne ressent plus rien, ne serait-ce son coeur glacé qui ne bat que pour la tenir en vie.
‹ SANG : bronze (mais argent) ; désanoblie, c'est pourtant l'impression argentée qui lui colle à la peau. rita a peut-être perdu toute noblesse mais dans son coeur et dans sa tête, elle est argentée, peut-être même bleutée. rien ni personne ne pourra la convaincre du contraire, elle a déjà laissé sa trace sur ce royaume (en bien ou en mal) et ne compte pas s'arrêter de si tôt.
‹ POUVOIR : bloodbender ; l'eau était sa phobie, son pire cauchemar, relatant son élément premier à la torture de son père, à la noyade de son enfance, elle n'a jamais su le maîtriser comme elle l'aurait voulu. cause perdue aux yeux de ses professeurs ainsi que de sa famille, le virus, s'il l'a séparé d'alba, l'a tout autant aidé en lui faisant découvrir son nouveau pouvoir. bloodbender, le sang, ces hémoglobines qu'elle peut faire chanter comme bon lui semble à la nuit tombée.
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( SPEAKING OF TRUTH ) // milo Vide
MessageSujet: Re: ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo EmptySam 6 Jan 2018 - 0:34

I made to move after your flood, so move by you, you take it, take it back. I'm so dried out in this desert, let me know, I wanna be with you, speaking of floods; speaking of truth.

La main qui vient toucher la joue meurtrie, une caresse anodine, mais bien trop douce, bien trop sucrée, alors qu’elle s’étonne presque à s’appuyer sur celle-ci. Mais Asghari s’y refuse, les lèvres pincées, le cœur battant, le seul son qui s’échappe de sa bouche c’est le silence. Un silence froid, pédant, trop pesant. Mais ça se bloque dans sa gorge, et ça n’a pas le courage de dépasser la frontière du parler. Parce qu’elle est lâche, parce qu’elle aime nier, parce qu’elle aime mentir. C’est à ça que se résume sa vie et elle ne peut faire semblant, pas quand Milo n’est de toute façon qu’une illusion, un violent rêve qui vient chatouiller ses neurones et son esprit. Il l’a sauvé, mais c’est son rôle, c’est la raison de sa présence ; rien d’autre, parce que rien d’autre n’est possible. Et pourtant elle sent la peur s’apaiser, le cœur toujours rythmé au gré de ses respirations saccadées, elle ne sait plus exactement pourquoi elle est si essoufflée. Si c’est la tension entre leurs corps, ou son altercation. Une de plus, une de moins, Asghari est si petite, une entité minuscule face aux dangers du monde et en se refusant à leur tourner le dos, à lever haut le menton, elle se grise elle-même. Elle s’agrippe aux bâtons qu’elle s’est mis dans les roues, et est pourtant incapable de s’en décoller. Parce que ça voudrait dire faire face à la peur, et ça, elle n’en est pour le moment pas capable. Un jour peut-être le sera-t-elle, mais ce jour n’est pas aujourd’hui ; probablement pas demain non plus. Mais elle trébuche sur les mots, sur l’incompréhension de sa parole, et l’erreur, ah l’erreur fatale. Celle de donner des détails sur ses aléas, sur ses pensées, sur sa terrible proximité à lui, ce besoin constant, si vulgairement dépeint dans sa bouche. Alors elle se contente de balancer d’un pied à l’autre, dans l’attente que lui ne remarque rien. Mais le bras vient pourtant se poser sur son bras, alors que le myocarde reprend sa danse folle dans sa cage thoracique. Incontrôlable, comme lui, comme eux, Asghari elle veut s’enterrer six pieds sous terre et ne plus jamais ressortir de ce trou. – Tu l'as dis toi-même, princesse, tu n'as jamais eu besoin de moi. – O elle pourrait rétorquer oui, mais à quoi bon quand le mal est fait ? Elle sent les joues rosir, mais le menton haut, elle n’attend rien d’autre qu’une autre vilaine pique. Un truc pour les séparer complètement, pour trancher la limite, la frontière à ne pas franchir. Le contact de sa peau sur la sienne, brûle encore contre son bras, sa joue, ses membres endoloris. Et elle est capable de captiver son regard, de lui demander si silencieusement : et maintenant quoi ? Quoi faire, quoi dire, quand de toute façon les mots ne sauront pas franchir le pas de leurs lèvres. Elle a envie de lui tourner le dos, de partir, de s’enfuir. Comme Asghari sait si magnifiquement bien le faire. Elle tape du pied, mais bien avant d’avoir le temps de s’extirper de cette torpeur, de son contrôle, il entoure ses doigts autour de ses joues, et l’embrasse. Timidement, si doucement. Et Asghari, asghari elle perd pied bien avant qu’il ne le fasse. Les bras tendus, tombant le long de son corps, elle préfère répondre à la passion, se laisser aller, aviser plus tard et tirer sur les conséquences. Elle a besoin d’évasion, elle a besoin de partir, de s’enfuir avant de toucher le fond. Une dernière fois, gouter à ces lèvres qu’elle a si longtemps courtisé. Et c’est plus fort qu’elle aurait pu se l’imaginer, c’est tellement plus sucré ; tellement plus vivant, tellement plus exaltant. Mais bien avant qu’elle ne puisse enrouler ses bras autour de son cou, il s’éloigne, brise le charme. – Je devrais te reconduire... – La reconduire où ? Dans l’enfer où elle est née ? Elle a envie de lui sauter à la gorge pour ses actes, pour ce qu’il a osé faire, mais elle ne fait rien. Immobile, prostrée sur place, on lui a coupé cette langue pourtant si tranchante et on y a laissé le goût de ses lèvres à lui. Et le silence les empourpre, les encombre, alors qu’elle respire lentement, encore haletante. – Pourquoi tu as fait ça ? – Question stupide, probablement rhétorique. Mais la curiosité vient la poignarder, alors qu’elle s’étonne à vouloir une réponse, un oui un non. Une blague, un pari, un mensonge. Mais bien au fond, là où il y a encore un cœur, elle espère peut-être qu’il lui dise, qu’il n’y a qu’elle, que ces autres, elles n’importent pas, ou que très peu. Egoïste, possessive, elle s’en fout la gosse, parce que ce qui compte, c’est les quelques centimètres qui les séparent, les cœurs battant à l’unisson et la peur qui les entoure. L’odeur du sang, de la sueur et des non-dits. – Tu veux me reconduire où ? – Elle s’approche de lui la démone, plus ardente qu’avant, reprenant tous ses sens, éveillée, plus épuisée, plus tétanisée, elle fait passer un doigt sur son épaule, puis sur son torse. Doucement, si lentement. Et elle dépose délicatement ses lèvres sur les siennes dans un baiser furtif, peut-être amer, mais si innocent. Puis elle s’écarte, un rictus prostré sur ses lèvres, ce même rictus qu’elle ne sait offrir qu’à lui. – Tes draps sont-ils froids ce soir Milo, c’est pour ça que tu m’as embrassé ? – Qu’elle susurre, un murmure à peine audible, une accusation, une remarque si peu méritée. Parce qu’il n’a jamais dit qu’il était à elle, elle n’a jamais dit qu’elle était à lui. Elle ne lui a jamais montré aucune considération, et pourtant dans son excentrisme elle le voudrait. Elle le repousse un peu brutalement du dos de sa main, mettant un écart palpable entre eux. – Je ne suis pas un remplacement, ni un jouet. A jouer avec le feu tu vas finir par te brûler, alors arrête avec tes blagues et tes belles paroles et allons-nous-en, je suis fatiguée. – Et pas prête, si peu prête à faire face aux conséquences et aux non-dits.
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MessageSujet: Re: ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo EmptySam 6 Jan 2018 - 1:33


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Il perd pied, milo, complètement, mais par les sept que la chute est délicieuse. Il s’asphyxie contre ses lèvres. Il se noie dans un baiser bien trop délicieux. Il jurerait qu'elle a répondu à son baiser, mais il ne sait pas, il ne sait plus, il n'ose pas espéré, cela ne devait être qu'une illusion, délicieuse, mais une illusion sordide, sortie pour satisfaire un corps qui a soif du sien. Déesse de ses songes, elle s'infiltre en lui, prend possession de son être, il est fini, Milo, il est perdu d'avance, il a succombé une fois, une fois de trop, car il n’aspire qu'à replonger, à se heurter à ses refus, pour le plaisir de l’effleurer, rien qu'un peu, un tout petit peu. Pourquoi tu as fait ça ? Oui, pourquoi. Pauvre fou. Foutu illuminé. Qu'est-ce qu'il avait cru, l'imbécile, qu'il n'avait plus rien à perdre? Il s’effondre, encore, il sombre dans des ténèbres destructeurs. Pauvre môme, qui s'était écorché le cœur en déposant ses lèvres contre la beauté irréelle qu'il avait trop longtemps convoité. Elle en était presque cruelle, la divine, avec sa beauté incandescente. Il ne pouvait que se brûler les doigts à son contact. Et il en redemandait, le sombre fou, il en redemandait, encore et encore, inlassablement, son corps nullement rassasié par un baiser bien trop bref, qui lui laissait un goût amer contre la bouche. Il est dévorée, rongée, il est à elle. Un baiser et son existence vole en éclat. Un baiser et le souvenir de ses autres s'envolent. Il est foutu, condamné à sentir leur peau en ayant la certitude que ces filles de passages ne lui feront jamais autant de bien que cette déesse là. le voilà damné, l'enfant des rues, pour avoir eut la bêtise de croire qu'il se contenterait d'un baiser dérobé. Tu veux me reconduire où ? Furieuse princesse des rues qui retrouve de sa superbe. Elle se mouve, envoûtante, et il ne peut que s'en vouloir de s'être imaginer pouvoir la posséder. La tentatrice laisse ses doigts glissé, serpent sinueux qui viennent avec perversité s'approprier sa peau. Elle se joue de lui, l'emporte dans une agonie sans fin. Elle attise la rage, la colère, parce que c'est plus facile de la haïr que d'assumer cette détresse qui s'est emparé de son myocarde nécrosé. Et ses lèvres qui viennent s’emparer des siennes. Brièvement. Trop brièvement. Il se demande s'il n'a pas rêver. Foutu petit prince des dépotoirs, réduits au néant pour l'amour d'une femme. Et quelle femme. Furieuse Asghari. Déesse des milles et unes nuits. Son rire retentit, agressif, il l'irrite, le blesse, l'abîme. Il encaisse, stoïque, il n'est plus qu'un pantin, incapable de bouger. Ses poings se serrent, parce que la colère gronde en lui. Assourdissante. Qu'on l’ampute de ce foutu cœur qui bat diablement, frappant douloureusement contre sa cage thoracique. C'est trop douloureux d'aimer. il n'en peut plus, il n'en veut pas, pas comme ça. Tes draps sont-ils froids ce soir Milo, c’est pour ça que tu m’as embrassé ? Si elle savait, si seulement elle savait, que toutes ses nuits lui sont dédiées, que dans chaque coup de reins c'est elle qu'il s'imagine possédé. Si elle savait, à quel point il est prêt à se damné pour elle. insouciante, inconsciente, elle ne sait pas l'effet qu'elle lui fait, elle ne sait pas à quel point il en souffre. Il crève. il veut la faire taire, la réduire au silence, qu'elle arrête avec sa langue acéré et ses propos tranchants. La folie imprègne son âme, réveille le monstre qui ronronne dans ses entrailles, assoiffée d'une violence inassouvie. Elle le repousse et il en crève de douleur. Je ne suis pas un remplacement, ni un jouet. A jouer avec le feu tu vas finir par te brûler, alors arrête avec tes blagues et tes belles paroles et allons-nous-en, je suis fatiguée. Il n'en peut plus, de ses parades ridicules, de ses mots, de ses mensonges. cela ne devrait pas l'atteindre, pas comme ça. Il a atteint le point de non retour, Milo, il n'arrive plus à garder ça pour lui. Il s'emparer furieusement de ses poignets, l'attirant vers lui, se délectant de cette proximité qu'il lui impose à nouveau. Ses lèvres proches des siennes, il se délecte de son souffle, de sa fragrance. Tu veux la vérité, princesse, t'es certaine de pouvoir la supporter? Pantin de ses émotions, il se laisse consumé tout entier. Il dégueule les mots, il ne réfléchit plus, ils sont bien mieux dehors que dedans. Il a tient toujours contre lui, planant son regard dément dans ceux de la déesse des enfers. Tu veux que je te dise? Hein? A quel point je suis pathétique? A quel point j'ai besoin de remplir ce lit pour ne pas avoir à penser à toi? Hein?  Que c’est pour éviter de penser à toi que je me gave de leur corps que je ne désirerais jamais autant que toi? Mes ailes, je les ai brûlées à l'instant où je t'ai rencontré. Et il le relâche, se reculant d'elle. Il rit?  emprunt d'une folie dévastatrice. Alors, qu'est-ce que tu penses de cette vérité, mon ange? Dédaigneux. les mots sont sortis, mais les sept savent ce qu'il en a coûter à l'enfant terrible. Allez, marre toi, princesse, tu as gagné, tu m'as foutu à genoux.
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Rita Kimora
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‹ AGE : vingt-six ans ; et si le quart de siècle n'a à peine été effleuré, c'est pourtant l'impression d'avoir vécu des siècles qui l'incombe. parce qu'elle a vue, elle a entendu, elle a senti, elle a souffert rita. vingt-six années à se demander pourquoi, pourquoi elle, pourquoi tout ça. les réponses ne sont jamais venues, alors elle a arrêté les interrogations, et a tenté de ne plus flancher sous le poids des années accumulées.
‹ STATUT : célibataire ; autrefois fiancée, autrefois amante, rita est à présent seule. plus solitaire que jamais, c'est de son exil qu'elle revient, cet exil où il n'y avait rien ni personne que des kilomètres entier de sables. rita elle ne ressent plus rien, ne serait-ce son coeur glacé qui ne bat que pour la tenir en vie.
‹ SANG : bronze (mais argent) ; désanoblie, c'est pourtant l'impression argentée qui lui colle à la peau. rita a peut-être perdu toute noblesse mais dans son coeur et dans sa tête, elle est argentée, peut-être même bleutée. rien ni personne ne pourra la convaincre du contraire, elle a déjà laissé sa trace sur ce royaume (en bien ou en mal) et ne compte pas s'arrêter de si tôt.
‹ POUVOIR : bloodbender ; l'eau était sa phobie, son pire cauchemar, relatant son élément premier à la torture de son père, à la noyade de son enfance, elle n'a jamais su le maîtriser comme elle l'aurait voulu. cause perdue aux yeux de ses professeurs ainsi que de sa famille, le virus, s'il l'a séparé d'alba, l'a tout autant aidé en lui faisant découvrir son nouveau pouvoir. bloodbender, le sang, ces hémoglobines qu'elle peut faire chanter comme bon lui semble à la nuit tombée.
‹ METIER : ucucuc
‹ ALLEGEANCE : ucucuc
‹ ADIUTOR : ucucuc
‹ POINTS : 656

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( SPEAKING OF TRUTH ) // milo Vide
MessageSujet: Re: ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo EmptyDim 28 Jan 2018 - 17:57

I made to move after your flood, so move by you, you take it, take it back. I'm so dried out in this desert, let me know, I wanna be with you, speaking of floods; speaking of truth.

Asghari elle a provoqué les Sept, elle a provoqué la malchance et la franchise. Elle a tant provoqué, qu’on lui renvoie les cartes et les pions dans la figure ; et dans ces moments-là elle se hait, parce qu’elle sait si bien que c’est mérité. Et Milo face à elle, une épave de non-dits, une frustration palpable, électriquement fascinant, lui renvoie ces années à se tourner autour, à jouer à un jeu auquel la gosse a indéniablement perdu. Les lèvres pincées, le cœur qui manque un battement, elle se sent pas bien, pas forcément à sa place, alors que les mains tremblent et que le palpitant force une danse chevalière dans la cage thoracique. La bouche sèche, les lèvres encore brûlantes d’un baiser partagé, elle se rend pas compte de l’erreur ; mais surtout des conséquences. Et elle traîne des pieds, à vouloir fuir, tout en voulant rester, l’indécision qui scintille dans ses yeux, qui l’attrape aux entrailles. Elle se mord la lèvre inférieure, incapable de cacher le ravage de cette dispute, de ces mots envoyés, balancés à la figure de l’un et de l’autre. Et jamais auparavant, Asghari a été tétanisé par la pensée du futur, de ce qu’il va leur arriver. De ce qu’ils ont fait, à boire les paroles de l’un et de l’autre, de s’embrasser, de céder à la tentation, de dépasser les frontières si vigoureusement marquées. Elle s’en mord les doigts, bien consciente des regrets, mais aussi de l’envie, d’envoyer valser les conventions et les règles, et de prendre entre ses mains le visage doux et brusque de Milo, de cette autre moitié. De son protecteur ; du chevalier protégeant sa princesse. Et elle termine sa tirade dans une froideur candide, alors qu’elle veut prendre ses jambes à son cou et partir pour de bon, s’enfuir et ne plus jamais avoir à se retourner. Mais le gosse attrape ses poignets et l’attire contre lui, alors que dans une pensée folle, elle se délecte de sa proximité, de son toucher, de la colère et la frustration dans ses yeux, si merveilleusement reflétés dans ses billes sombres. – Tu veux la vérité, princesse, t'es certaine de pouvoir la supporter ? – Et elle voudrait secouer la tête, lui dire de se taire, de la fermer. De laisser ces choses qu’ils n’ont jamais eu le courage de dire dans l’obscurité. Qu’il ne provoquera qu’un feu ardent, bien plus ardent qu’auparavant, avec sa franchise si mal convenue. Asghari elle ne sait pas si elle l’aime, mais elle ressent pour lui un secret, un mystère ; un sentiment qu’elle ne connaît pas, parce que la princesse ne connaît l’amour, ni l’amitié. Elle voit le gain et l’intérêt. Et pourtant, lui, lui si différent, si éloquent, réveille en elle, un truc qui lui fait peur et la paralyse davantage que ses phobies. – Tu veux que je te dise? Hein? A quel point je suis pathétique? A quel point j'ai besoin de remplir ce lit pour ne pas avoir à penser à toi? Hein? Que c’est pour éviter de penser à toi que je me gave de leur corps que je ne désirerais jamais autant que toi? Mes ailes, je les ai brûlées à l'instant où je t'ai rencontré. – La froideur vient écumer ses regrets. Elle est silencieuse Asghari, incapable d’aligner trois mots, tant son poison vient s’immiscer dans ses oreilles, lui chantant une merveilleuse petite mélodie qu’elle fait taire d’un feulement. Elle ne veut pas entendre, ne veut pas écouter, ne veut pas laisser les mots glisser sur sa peau, sur son âme et venir la consumer. Parce qu’il est fou Milo, il est fou de croire une seule seconde qu’elle lui rendra la douceur de cette vérité. Trop fière, trop peureuse, lâcheté incarnée, elle se contente de l’observer et de comprendre, ou du moins d’essayer. Parce qu’elle ne comprend rien Asghari, on lui a jamais chanté de si belles paroles, un récit sorti tout droit d’un conte de fée prenant scène dans les enfers. Alors qu’il a dégueulé sa pensée, elle s’impressionne à rester débile, plantée sur ses guibolles avec un silence au bout des lèvres bien trop pesant. Et puis il la lâche et rit, rit à s’époumoner, à s’oublier. – Alors, qu'est-ce que tu penses de cette vérité, mon ange ? – Elle grimace davantage, incapable d’aligner deux pensées cohérentes, encore perdue dans ses mots, dans son honnêteté. La vérité a fait taire la jalousie et l’incompréhension, cette possessivité peut-être pas si mal placée. Et elle a envie de lui dire peut-être qu’elle ressent parfois la même chose, qu’elle les hait ces filles qui entrent dans sa chambre pour n’en sortir qu’au petit matin. C’est une gamine, une gamine fasse au fait accompli, pas préparée, complètement désarmée, elle se sent conne. Les bras branlants, les mains brûlantes par son toucher, elle se perd dans la réflexion qui n’a de raison. – Allez, marre toi, princesse, tu as gagné, tu m'as foutu à genoux. – Et elle regrette qu’il pense ça, parce qu’elle n’en voulait pas de tout ça, elle en voulait absolument pas. Elle préférait le déni et le mensonge, le silence et la jalousie diminuée par la rancune et la colère. Elle préférait encore qu’il lui résiste, qu’il aille voir ailleurs, parce que maintenant il faut ramasser les pots cassés et les rafistoler, mais elle n’est pas sûre d’en avoir la force, ni le courage. Parce que Asghari elle se mouve dans la discrétion et dans le secret et elle préfère se cacher qu’accepter ; mais là maintenant elle peut pas, ne pourra jamais plus. – Je. – Et le reste de ses mots sont bouffés par son anxiété, par la nervosité qui vient s’immoler dans ses pores. Asghari à la grande bouche, n’a pourtant qu’une langue scellée, et les lèvres fermées. – Tu n’aurais pas dû. – Elle marque une pause, déposant son regard dans le sien. – Il y a des vérités qui méritent d’être cachées Milo. Je ne voulais pas savoir tout ça, pas quand de toute façon ça ne mènera à rien. – Elle soupire, souffle entre ses dents, et avec le peu de bravoure qu’elle arrive encore à rassembler, elle vient nicher sa main dans la paume de son protecteur ; de ce vil chevalier. – Je sais pas quoi te dire, mise à part peut-être que si tu m’aimes réellement ou même me désire, ne le fais pas. C’est un jeu auquel tu perdras. Il n'y a pas à rire, ni à pleurer, il y a tout simplement à accepter ce qui ne sera jamais. – Parce qu’on ne peut l’aimer, parce qu’elle n’est pas aimable. Parce que ça crève le coeur alors qu'elle a envie de lui dire qu'elle a envie aussi, qu'elle veut embarquer dans cette folle aventure, enrouler son bras autour de ses épaules et lui chuchoter des mots doux. Elle tire sur sa manche, puis sur ses doigts. Et c'est pourtant quand sa paume vient chauffer celle de Milo qu'elle ne s'est jamais sentie plus proche de lui.
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MessageSujet: Re: ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo ( SPEAKING OF TRUTH ) // milo EmptyVen 2 Fév 2018 - 22:36


speaking of truth
Il a été bien trop loin le rejeton des rues, dépassant les limites qu'il 'était imposé, trahissant toutes les promesses qu'il s'était faites. Il est tombé, Milo, il est tombée pour elle, princesse d'illusion. La machine était lancée et plus rien ne pouvait l'arrêté. Les mots prononcés ne pouvaient être retiré, pas plus qu'il le pouvait être pardonner ou oublier. Les mots résonnait furieusement à l'intérieur de son crane, si peu habituel pour le mêlé qu'il semblait dépourvu de sens et laissait un goût amer contre sa langue. C'était pourtant pas le genre du Naharis, de s'épancher sur des sentiments coulant, dégoulinant, non, c'était même plutôt tout le contraire. Le cœur barricadée, il n'avait jamais baisser sa garde pour quiconque, se perdant dans des paires de bras, s'abandonnant dans toutes sortes de drap, il n'en avait que faire de ressentir une once d'amour pourvu qu'il les fasse jouir de plaisir. C'était pas un amoureux transi. Non. Jamais. Et pourtant, la princesse des rues s'était infiltré jusqu'à son cœur avec une facilité déconcertante. Foutue insoumise, hors d'atteinte et pourtant si présente. Elle possédait une partie de son âme, sans qu'il n'ait eu à donner son avis. Et elle avait finit par le posséder tout entier, le dépossédant de tout ce qu'il avait été avant elle. Il s'en veut, d'être rongée comme il l'était, lui qui n'avait jamais voulu à affronter le moindre sentiment, lui qui était rebuté par la simple possibilité de pouvoir aimer. Je. Les mots crèvent avant d'être prononcés et il n'en saisit que trop bien les conséquences dramatiques si la perfide était réduite au silence, elle, qui manipulait les mots avec aisance. Il a envie de lui dire qu'il ne veut pas l'entendre, qu'elle n'a même pas à répondre, mais son myocarde brisé l'empêche de prononcer le moindre mot. Tu n’aurais pas dû. Le rire éclate, brutal, agressif, sans une once de saveur. Il aurait tout aussi bien pu lui sauter à la gorge. Oh mais elle n'en a pas finit la sublime, elle va l'accabler de tout ce beau merdier, parce qu'elle est incapable d'affronter la sincérité des propos de l'enfant terrible. Il y a des vérités qui méritent d’être cachées Milo. Je ne voulais pas savoir tout ça, pas quand de toute façon ça ne mènera à rien. Elle ne voulait pas. Pauvre petite princesse capricieuse. La colère grondait à nouveau dans les entrailles de l'orange. Il aurait dû se taire? Satisfaire une fois de plus les caprices de la divine créature, la préservé de la déconvenue nauséabonde des sentiments qu'il éprouvait bien malgré lui. Comme si c'était ce dont il avait voulu. Je sais pas quoi te dire, mise à part peut-être que si tu m’aimes réellement ou même me désire, ne le fais pas. C’est un jeu auquel tu perdras. Il n'y a pas à rire, ni à pleurer, il y a tout simplement à accepter ce qui ne sera jamais. Elle lui troue le cœur, Asghari, lui poignarde le cœur, furieuse poupée qui échappait à son amour. Il ne peut pas le supporter, Milo, accablé par des sentiments, des émotions bien trop inhabituelles pour qu'il ne puisse les maîtriser. Il en crève de douleur. Il a envie de l'abandonner là, pauvre conne, elle s'offusquait de la malice de ses propos et s'offusquait à nouveau en découvrant qu'ils étaient réels. Puis le contacte de ses doigts, de sa peau, délicieuse dans sa paume. Elle le galvanise, déesse des enfers, l'enferme dans mille et un tourment. Il finit par dégager sa main de son étreinte, la fureur de son regard venant confronter celui de la belle. Arrête ça. Qu'il souffle, calme, trop calme, parce qu'il n'est pas comme ça, l'impulsif. La froideur claque dans sa voix. Il ne bouge pas, toujours trop proche d'elle sans pour autant qu'il n'existe plus le moindre contact physique entre eux. Ne joue pas si la vérité est trop dure à entendre, princesse. Qu'il continue, vénéneux. Il est consumé de l'intérieur. Une épave, une carcasse vide. Et il détourne le regard, vent glacial qui les enveloppe à présent. Il est dévasté, mais ne montre que sa foutue fierté. Pas de chance, tu vas devoir te coltiner cette foutue vérité jusqu'à ce qu'un de nous deux en crève. Tu arriveras à le supporter ou j'dois dégager de ta vue pour te rendre la tâche plus aisée? mâchoire crispé. Foutu égo blessé.
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