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ELEA ¤ rise sunshine in your skin

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ELEA ¤ rise sunshine in your skin Vide
MessageSujet: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyMer 14 Juin 2017 - 20:53


Eléa Stampton
CERTAINS MOMENTS DE NOS VIE RESSEMBLENT À UNE ÉCLIPSE OÙ NI L'ESPOIR NI LE DÉSESPOIR N'ONT DE POIDS
prénom, nom ‹ Il fallut la conviction de trois femmes pour qu'on nomme l'enfant né des entrailles de sa mère gémissante après l'effort et la douleur qui la tenaillaient bien plus au cœur que n'importe où ailleurs. Refusant de regarder l'enfant, de ne croiser que son regard innocent de l'indolence, elle objectait avec les dernières forces qui lui restaient, si bien que se fut l'aînée qui prénomma la benjamine, l'énième fille de la catin Stampton. Eléa, diminutif étymologique d'Eléonor, prénom trop classieux pour une fille de son rang, de sa trempe. Une volonté pourtant de lui insuffler une chance au milieu de la noirceur et de la crasse, de la chandelle qu'on économise pour ne pas voir disparaître et de la suie qui reluit pour allumer le petit feu dans l'âtre servant à réchauffer l'endormie et sa mère. "Bienvenue au monde, Eléa Stampton." Stampton, parce que le nom de son géniteur, voire même son prénom, on l'ignore : homme inconscient voulant seulement soulager sa peine au détour d'un couloir miteux d'une auberge tout aussi miteuse.âge ‹ l'aube du jour fatidique approche à pas de loup, se feutrant dans les ténèbres des ruelles pour mieux surprendre. Journée maudite, journée interdite. Elle refuse de le célébrer, laissant alors les heures et les mois passer sans le moindre signe d'intérêt ou de courtoisie à cet égard. Seuls deux idiots continuant inlassablement de déposer furtivement deux brins de lilas sur sa table de chevet, après être parti comme des voleurs pour célébrer sa venue, qu'elle hume et sourit - malgré tout attendrie - à l'ombre des regards. Au total, cinquante-six brins - soit vingt-huit par voleur - ont ainsi été dérobé dans les jardins des dandy de ce monde, les seuls capable de s'offrir le luxe d'un parfum si tendre. date et lieu de naissance ‹  Le registre de la capitale indique la venue au monde d'un nourrisson de moins d'un kilo trois cent grammes de sexe féminin connue dès lors sous le nom d'Eléa Stampton à la date du seize avril. statut matrimonial ‹ La seule liberté qui lui soit accordée, l'allégresse d'un baiser déposé sur des lèvres aussitôt oubliées. La volupté des sens dont pourtant elle se méfie comme de la peste, se munissant d'armure de plomb derrière sa candeur et sa douceur naturelle pour pouvoir mieux se préserver. Ne souhaitant pas répéter les erreurs de sa génitrice, mauvais exemple ayant tenté de rattraper ses bévues alors que son cœur fut fendillé de mille morceaux. Accordant son âme et son cœur qu'à eux, sa famille de cœur, celle choisit et non subit. Fidèle aux moindres caprices, aux moindres coups de sang pour ne pas avoir à subir l'amertume d'un désespoir possible. D'un choix impossible. sang ‹ De celui noir comme le charbon et la suie à force d'user ses mains et la sueur de son front dans l'accomplissement de son destin. De celui à l'usure au fond du cœur rageur et brailleur qui attend son heure pour s'élever contre l’oppresseur. De celui de l'inconnu saoul prenant son pied sans penser aux conséquences, forçant pour son propre plaisir car les putains servent à çà. Du bronze rougeoyant au cœur de l'âtre miteux qui réchauffe pourtant l'âme et les os glacés d'une dure journée. Fruit d'une union hasardeuse non désirée, conséquence malheureuse des funestes soirées d'hiver. métier ‹ Si elle n'est que la serveuse-comptable du Pinky beers sur le papier, elle a pourtant été toujours plus que ce qu'elle laissait voir, Eléa. Entrant chez le vieil Odgen en vantant ses talents de chanteuse et son joli petit minois, elle voulait surtout évite le turbin qui la guettait, se rendant à prête à toute concession même à celle de pousser sa voix en public. Chose qu'elle ne faisait jamais. Mais au-delà de pousser la chansonnette pour les pauvres herses épuisées du dimanche soir qui triment à longueur de journées avant de retourner auprès de ses marmots brailleurs, elle est l'épaule et l'oreille compatissante. Celle qui sert un verre tout en écoutant les malheurs, les ragots, les histoires sans queue ni tête, devenant ainsi une parfaite plaque-tournante œuvrant dans l'ombre d'un sourire faussement naïf. Si elle est bien aguerrie à ne jamais utiliser son corps, elle use de sa tête et de ses méninges à foison, se servant de son physique de jeune femme douce et fragile pour amadouer les plus lourds  et tonitruants. Odgen se mélangeant dans les comptes, elle a pris la barre des chiffres et des livres de comptes, s'investissant encore plus dans la taverne au point d'influencer bon nombre de ses décisions, derrière son petit tablier de serveuse. habilités ‹ Ses petits poings menacent de se fendre sous l'impact et son corps trop maigre de se craquer en deux face aux coups. Chétive, elle apparaît comme une faible femme qui n'a pas grand chose pour se défendre hormis sa verve, son insolence mais surtout, sa douceur. Car derrière le visage fermé et le regard de fer, ses mots ne sont jamais criés et la violence ne perle que rarement ses gestes. La tendresse est son arme la plus redoutable dans un monde qui la bannit il y a de cela une éternité. Contact étonnant et déstabilisant, elle en profite pour détourner la situation et apposer sa marque. Si bien que malgré sa langue acérée, beaucoup apprécient la jeune femme altruiste, jeune femme des rues qui a appris très tôt à partager avec ses pairs la misérable pomme tombée du ciel là où d'autres conservent le sanglier frit pour leur propre compte. Elle se saigne souvent pour les autres sans rien attendre en retour, laissant sa réputation devenir son arme se matérialisant dans la solidarité de ses pairs qui n'hésitent pas à s'amasser pour la défendre. Les apparences sont toujours trompeuses. Si elle n'est que lambda et souillon des rues, elle est princesse et sauveuse de son quartier qu'elle tente d'aider à se relever de la boue et de la crasse. Les armes, elle n'en a pas mais elle confesse toujours se balader avec un poignard, cadeau de Naos depuis quelques bévues du temps de l'enfance, sans qu'elle ne soit réellement une guerrière. Etre une gamine des rues lui a donné la hargne et la volonté de vivre, ce qui vaut tous les entraînements du monde à ses yeux. allégeance ‹ Gamine des rues. Gamine d'une fille de joie. Elle n'a d'allégeance que la sienne, laissant son destin seulement entre les mains des astres scintillant et de son intellect foisonnant. Indépendante farouche, elle n'accorde pas sa confiance par peur de la trahison et de la déchéance, elle qui n'a pourtant rien. Enfant-lune taciturne, amie-amour, seuls les deux silhouettes s'approchant d'un pas enjoué et combatif trouvent grâce à ses yeux de biche non effarouchés qui entrevoit l'avenir et sème ses petits cailloux dorés. localisation actuelle ‹ Au cœur de la capitale et de ses ruelles infestées de rats et de pouilleux, zigzaguant entre les flaques et les caniveaux pour réussir à se hisser au-delà de cette ligne imaginaire qu'elle n'avait le droit de franchir, enfant. Les ruelles sordides n'ont plus de secret pour elle et à force de tisser des connaissances, elle sait où s'infiltrer pour échapper aux mains hasardeuses et aux souffles rauques agités par l'avidité ou la luxure. groupe ‹ shimmering silence avatar et crédits ‹ keira knightley + milles rêves
anecdote 01 ‹ Derrière les hommes vigoureux et valeureux, il y a toujours eu la femme. Soutien moral et stratégique, la perfide observe de loin et planifie les démarches et les manœuvres sans jamais pouvoir porter fatalement le coup. En voulant garder ce talent pour eux, l'orgueil les gagne petit à petit, oubliant alors les messes-basses se glissant au creux de leur oreille pour leurs insuffler démarché et inspiration. Inspiratrice des tréfonds, elle est la tête au milieu des muscles et des impulsions viriles. Comme elle est le baume sur les blessures occasionnées, le cran de la culpabilité s'infiltrant en elle de les voir s'éreinter et se blesser parce qu'elle ne peut rien faire, raffermissant sa poigne et sa décision sur ce monde gangrené. anecdote 02 ‹ Elle a grandi à Jhiu N'Guri, la gamine. Courant dans les ruelles à s'en rompre le cou, tentant de tenir la distance aux côtés de Thanos et de Naos, distançant le malheureux qui se rendait compte trop tard de la disparition de ses pommes ou encore de sa maigre bourse. Chétive, maigrelette, elle faisait souvent peur à voir et il n'était pas rare que ses oreilles traînantes n'entendent les prognostiques fatidiques à son encontre lorsqu'elle se mettait à tousser ou éternuer. Un rien les affolait et parfois, elle en profitait de bonne guerre, se vengeant de ses vilaines langues qui n'avaient rien d'autre à faire que de maudire sur le compte d'enfants. anecdote 03 ‹ On la dit douce et légère, de ses pas aériens qui ne laisseraient que peu de trace sur le sol alors qu'ils s'enfoncent comme les autres dans la boue et la terre. Agile et gracieuse, elle chaloupe au rythme de ses pas,
le regard baissé et timide, par respect ou par crainte. Ils sont nombreux, les habitués de la taverne, à la voir comme leur fille aînée tant elle paraît chétive mais souriante et si sensible. Des larmes se logeant humidement au creux de ses pupilles et du souffle entrechoqué sous la nouvelle, elle écoute en vivant les aventures de ses conteurs sans jamais avoir un mot plus que l'autre. Une sensibilité que pourtant la rue lui a emporté il y a des années et qui ne jamais s'épanche hors de son palpitant. Eléa, on la connait pour son oreille et son épaule réconfortantes, là où seule la crasse et la poussière osent encore s'aventurer. On la connaît pour sa compassion envers ses compagnons d'infortune, pour cette petite corde sensible si bien cachée qui ressort à l'occasion quand l'orage se fait trop lourd. On la connaît pour n'avoir jamais oser la voix, en-dehors de ses ballades qu'elle chante le dimanche soir pour redonner du baume au cœur, se faisant écouter et comprendre à la force de son regard tranchant et de la légèreté de ses mains fluides mais fortes, de ses gestes calculés où la poigne en étonnerait plus d'un. Maternelle et réconfortante, elle n'est pourtant pas femme à être pleureuse au fond de sa chaumière, l'orgueil et l'égo l'en empêchant. Fière et la mine haute sans prétention supérieure, elle déambule en observant son monde, observatrice minutieuse qui prend toujours le temps de réfléchir avant de parler, de choisir ses mots pour qu'ils deviennent ses armes qui lui font cruellement défaut. On lui a pris le droit d'être tendre et innocente et elle cache ses larmes acides en les laissant couler en elle, asséchant son cœur qui peine à reprendre son souffle. Une gamine ayant grandi trop vite qui ne cherche qu'à s'en sortir. Une gamine n'ayant que sa caboche pour arme, ses poings étant trop fins et chétifs pour faire de réels dégâts. Une femme dont la détermination et la malice n'ont aucune limite... car des entraves, elle s'est libérée pour qu'un jour, ils n'aient plus à porter ces chaines de fer aux poignets les asservissant et leurs prenant tout, jusqu'à leur espoir. anecdote 04 ‹ Une famille, c'est un tout. Un amas de chair et de sang qui se ressemble et normalement en ce sens qui s'assemble. Se complète. On entend souvent dire "il est comme son père" ou encore "sa mère", trouvant des airs de famille dans chacun des descendants afin d'insinuer la continuité, le lien presque sacré qui semble s'en découler. Mais ce lien n'a rien de sacré. Il n'est que chaîne en fer et boulet autour de ses poignets, la serrant toujours plus et infligeant les morsures rougeoyantes s'incrustant dans le sang, comme si ce lien si particulier voulait s'insinuer sournoisement là où on lui refuse l'accès. Fille non désirée, elle est née de père inconnu et n'a eu la chance de venir au monde que parce que le charlatan qui donna une potion d'avortement à sa génitrice n'était que fadaise et duperie, son ventre s'arrondissant trop légèrement pour qu'elle s'en rende compte, le déni étant complet. Elle vient au monde dans l'espoir d'être abandonnée mais ne fut gardée que sur caprice de l'aînée de onze ans et de la vieille Ada qui n'y voyait déjà plus. Élevée à la sauvageonne, surveillée seulement par la vieille aveugle et la gamine, sa mère ne fit attention à elle qu'à l'aube de ses six ans, dans une intention aussi maladroite que chancelante, les sept lui ayant apparemment parlé dans un songe. Elle ne l'a jamais prise au sérieux, sa mère. Perdue et désabusée, elle ne savait plus faire la part des choses entre réalité et fiction, s'abîmant autant dans l'alcool que le turbin. Son aînée, elle lui doit finalement beaucoup mais depuis que cette dernière a réussi à se caser avec le fils du boulanger, elle oeuvre au loin, de l'autre côté de la rue dans une petite maisonnée coquette et ne revient plus dans l'antre de son enfance. Quant à la dernière, celle qui a survécu contrairement à Elwin, seul garçon ayant été son aîné l'espace de sept ans, Ollie, elle l'encombre plus qu'autre chose. Pourtant, elle n'imagine pas se débarrasser d'elle. Car si elle se coltine sa famille de sang comme un boulet ferré à son pied l'handicapant, elle n'abandonne personne, Eléa. Malgré ses réactions et son absence d'intérêt, sa froideur et son désintérêt mutin, elle veille de loin, toujours d'un œil sans rien dire. Pilier central d'un navire depuis longtemps en perdition et dont la vermine ronge la coque qui menace de sombrer mais tenant encore à flot par le miracle des sept. anecdote 05 ‹Elle était destinée au tapin, elle-aussi. Mais la force de ses convictions d'échapper à ce lieu et cette vie de misère, refusant et haïssant le contact non désiré, la poussèrent à développer d'autres compétences et à s'inventer des rôles. C'est au culot qu'elle s'autoproclama apprenti à l'office médicinale. A force de regarder par le trou de la serrure, elle a bien compris qu'ils étaient en sous-effectif et il valait mieux chercher les bassines d'eau chaude, laver les linges et rapiécer les chaussettes trouées des miséreux plutôt que de faire la manche dans la rue, au risque de se voir fauché par l'ivrogne désabusé. A l'âge de seize ans, elle se pointe la fleur au fusil dans la taverne du vieil Odgen qui venait de perdre femme et fille de la fièvre durant l'hiver. Elle l'avait entendu gémir sur les corps de l'office et avait vu une opportunité se présenter à elle alors qu'on racontait à voix-basse qu'il ne s'en sortirait pas seul et mettrait la clé sous la porte.  Pari tenu, petite contrariété ambulante en herbe, elle déboule en s'imposant dans la taverne avec son minois d'ange, si fragile et gracieux,  ressemblant tant à sa douce Mary. Elle n'était pas Mary, feu la fille d'Odgen mais elle s'en délesta pour faire sa place, le reprenant gentiment et avec douceur et finalement, veillant sur le vieux de loin. Sans lui,  elle n'aurait pas un travail à l'abri des intempéries et résonnant les douze sous par semaine, si vital à sa survie. On ne sait pas si elle a une véritable sympathie pour le vieil homme. Beaucoup se l'imaginent, n'arrivant pas à voir le mal au détour de sa silhouette si fluette et de son sourire mutin. Elle sert et écoute les plaintes, cajole de sa douce main sur la leur pour leurs insuffler courage et persévérance, voire même chante pour mieux atteindre les cœurs. Elle accepte d'ouvrir sa sensibilité si férocement emmitouflée, jalousement cachée des yeux du monde pour ne pas la voir être réduite en cendres. Elle s'en sert comme de la seule arme qu'elle n'aura jamais. Pour survivre. Pour vivre. Et pour prendre sa revanche sur ce monde injuste qui ne voulait pas d'elle. Orgueilleuse femme déterminée à s'élever aussi haut que ses yeux d'enfant ne l'avaient enchanté alors qu'elle regardait autrefois le château de la cime de la chaumière, protégée par les bras de Naos et Thanos.anecdote 06 ‹ Son allégeance leurs revient. Sa vie et son palpitant leurs reviennent. Pièce du même puzzle, elle observe de loin les deux hommes évoluer et entrevoit pour eux un avenir meilleur que le leurs. S’inquiétant de leur sort, allant jusqu'à poser un cierge aux sept - si seulement elle avait assez de foi en autrui pour croire en l'existence des dieux - elle noue leurs fils rouges autour de ses doigts aquilins qui s'agitent pour leurs intérêts, leur survie et malgré l'orgueil et la satire, le sarcasme perlant le bout de sa langue et glissant au creux des oreilles, elle se sent responsable d'eux ayant déjà trop influé sur leur vie de ses conseils habiles. L'un canalisant son énergie dans une cause plus ou moins juste en rejoignant la ligue, l'autre en cheminant dans l'ombre au cœur du palais pour s'infiltrer et laisser une porte d'entrée dans laquelle s'engouffrer. Quant à elle, elle reste en retrait de tout cela afin de pouvoir rester objective, sans parti pris entre les intrigues princières et rebelles, analysant tout de son œil vif bien qu'étant parfois sollicitée par la ligue pour apporter son aide. Elle refuse pourtant, la vipère, et se terre dans son pub où ses sourires en coin délient les langues et glanent tout type d'information, des plus risibles aux plus alléchantes, lui permettant de mieux comprendre ce monde qui l'entoure et l'étouffe et finalement d'en perdre le sommeil en laissant ses neurones fuser pour manœuvrer leur destin. Leurs fils rouges entrelacés entre leurs trois paumes car c'est à eux trois qu'ils éradiqueront la gangrène qui fait pourrir les rues de la ville, la prétention hautaine et asservissante de ceux qui osent se dire civilisés et éduqués. anecdote 07 ‹ Contrairement aux autres gamins des rues, Eléa a eut de la chance et elle sait le reconnaître. En fouinant dans les ruelles, elle était tombée sur ce livre abîmé dont elle n'en comprenait pas un traître mot -n'ayant jamais eu d'enseignement de lecture ou de chiffre- mais elle aimait regarder les pages en suivant les fils d'encre de ses doigts. Prise sur le fait à l'office alors qu'elle avait neuf ans, le vieux guérisseur punissait ses incartades d'une heure d'apprentissage de la lecture, puis plus tard des chiffres, trouvant une manière éducative de redresser les tords de la gamine. Fière, elle ne courbait jamais l'échine mais rageait souvent intérieurement face à la complexité de la tâche,  préférant aisément tenir compagnie aux grands brûlés plutôt que de poser des additions sur une ardoise. Pourtant, avec le temps, l'instruction grandit dans son psyché, finissant par trouver les logiques de la labeur. C'est grâce au vieux Galaad qu'elle peut aujourd'hui s'immiscer dans la taverne du Pinky Beers en s'occupant désormais des chiffres pour Odgen, assurant sa survie et aimant au final gérer un établissement.Sa voix est entendue et non pas seulement pour combler les cœurs et de cette chance, elle leurs en sera éternellement reconnaissante. Silencieusement reconnaissante. Grâce à eux, elle éloigne la condition de putain de son corps et de son âme déjà noirci par les épreuves du quotidien et qui n'auraient pas supporté un tel affront. anecdote 08 ‹ Sa mère croyait en la religion des Sept,  bien qu'elle leurs faisait souvent offense mais allait guérir pardon et pénitence tous les dimanches du mois. Ainsi, elle essaya de transmettre la croyance à ses filles qui l'ignorèrent ou lui rirent au nez fréquemment. Si elle n'a jamais cru en rien, en-dehors d'une tête bien faite et de bras puissant, elle reconnait avoir quelques faiblesses en se surprenant à adresser une parole aux divinités. Au départ par blasphème de l'injure sournoise se calant entre ses dents, plus tard par habitude et besoin de réconfort en la croyance naïve d'une entité bienfaitrice veillant sur ses brebis. Elle n'y croit pas vraiment mais se laisse parfois bernée pour trouver la force de se relever et d'affronter le quotidien. Cependant, après avoir entendu les élucubrations d'une âme en peine à la taverne, elle est intriguée par cette vieille croyance de la nature qui faisait briller les yeux du soûlard d'autre chose que de l'agitation de l'alcool. anecdote 09 ‹ Si elle éteint si souvent son myocarde pour ne pas laisser filtrer les sentiments nuisibles à ses projets, elle n'en est pourtant pas harpie aux doigts crochus, machiavélique créature sournoise se terrant derrière des  apparences trompeuses mais dont le mensonge ne fait pas partie de son vocabulaire. La franchise de la vérité mais l'indolence de la sagesse dansent en elle comme des êtres ailés sur la tête des rois et reines de ce monde. Sa douceur n'est pas feinte, seul rempart qu'elle trouva, enfant, pour ne pas laisser les démons de la rage et de la colère prendre possession d'elle alors qu'elle n'est en rien coupable de sa naissance. N'ayant pas de faute à réparer malgré l'impression qui lui colle à la peau, enfant, elle comprend rapidement que les gestes sont peu de choses face à la morsure des mots correctement choisis et étudiés, piochant dans la jarre de vérité, le réel problème qui attise les craintes et les éclats de voix. Protectrice dans l'âme, son air lointain et désintéressé n'est qu'un leurre lui permettant de ne pas trop s'impliquer en vue de conserver l'issue de secours chérie qui ne la quitte pas, le courage n'étant pas sa vertu la plus poignante. Si elle encaisse sans broncher, son palpitant emmagasine la douleur et la cruauté que ses yeux n'ont de cesse de vouloir soulager de ses larmes curatives qui ne sortent pas, creusant d'autant plus la plaie béante qui a pris place dans sa poitrine en fusion, là où elle étouffe de l'intérieur, se mourant petit à petit. Le monde étant ce qu'il est, elle ne peut le blâmer mais c'est la tête relevée qu'elle décide d'agir en son âme et conscience, au-delà de ses propres besoins. Par orgueil de l'équité,  elle se refuse l'attachement qu'elle proscrit chez les autres. anecdote 10 ‹ Son esprit est happé par la beauté naturelle des lieux où ses pieds la mènent parfois quand l'air des ruelles se trouvent trop viciées et que sa poitrine menace d'éclater. Au travers des toitures de la vieille ville, elle gravite jusqu'à ce jardin inconnu au cœur de Brezin. Épiant depuis sa tourelle, elle n'a jamais vu âme qui vive à l'intérieur et pourtant, les lieux sont parfaitement entretenus, mêlant senteurs et arômes à en faire palpiter son myocarde qui étire ses lippes gracieusement quand son nez hume le parfum des fleurs blanches qui gravitent jusqu'à elle. Se permettant juste de laisse ses pieds fouler la douceur de l'herbe fraîche - si loin de la collante boue qui s’accroche à ses jupes et ses bottines- et de faire les yeux pour se trouve plus légère qu'une plume, elle se ressource telle une biche aux aguets, prête à déguerpir à la moindre occasion dans ce petit paradis salutaire.

‹ comment vous comportez vous vis à vis des Mêlés et de la loi des Adiutor ?
Pour en côtoyer un à longueur de temps et lui donner son âme, Eléa n'a guère de problème à l'encontre des mêlés. Bien qu'au fond d'elle, l'aiguille lancinante de l'envie déchire son palpitant battant de ses assauts répétés face à la capacité magique qui crépite dans leurs veines, elle n'envierait leur vie pour rien au monde. Acceptés dans ce monde, bien plus qu'eux petite vermine des bas-fonds, ils ne sont pourtant que les catins de leur maître qu'ils doivent protéger et servir tels des chiens de garde ou de compagnie. Autrefois embryons scientifiques, ils n'ont pas gagné au change et quand elle voit la vie de Naos se dessiner dans l'aube, elle regrette parfois de lui avoir conseiller de se rapprocher de cette damnée princesse. Pour sa protection, pour sa survie. Relié à l'Oshun prétendant, il ne peut plus s'en défaire sans défaillir et cette épine dans son pied la taraude, devenant au fil du temps un obstacle à s'occuper. Cette loi se dessine de façon plus absurde dans leur quotidien, éloignant la troisième pièce du puzzle et rendant le tricycle difficilement stable. Elle s'abîme à le voir s'éloigner ainsi mais ne peut céder à ses caprices de le voir revenir, le pourquoi du comment étant trop grand. Trop important. 
‹ quel est votre avis sur la nation du feu et sur l'actuelle famille régente ?
Nation du feu ou d'un autre élément, elle n'en a que faire, Eléa car aucun ne changeront sa vie et son quotidien. Les deux nations ennemies aujourd'hui, dont les nouvelles ne font qu'abreuver les langues déliées par l'alcool, se sont faits la guerre et toutes continueront sur la même lancée pour une vulgaire question de pouvoir et de possession, de volonté de dominer et surtout de s'imposer sur le faible qui n'a pas été doté de capacités magiques à sa naissance. Pourtant, si une alliance avec la nation de l'eau se montrait profitable à leurs intentions de part le caractère détracteur entre les deux grands, elle la saisirait monnayant une place égalitaire et similaire à ceux de leur espèce au sein du gouvernement, que les maîtres, les mêlés et les lambdas siègent ensemble côte à côte mettant fin aux dictatures et à la loi du plus fort. Parce qu'elle veut voir la famille régente s'étouffer dans son propre brasier et devenir des cendres qu'on enfermera sous une couche de fer pour qu'ils ne puissent pas contaminer l'air, la terre et l'eau. Elle regarde ses Oshun de loin - n'en n'ayant jamais approché- mais refuse de courber l'échine ou de baisser le regard face à ses prétendus maîtres qui ne sont que bourreaux et perfidie. Les beaux ne traitent pas avec les laids mais la laideur de leur cœur gangrené par l'appel du pouvoir et les désillusions du palpitant trop tendre seront leur perte. Et sa victoire. Pour cette obole, elle serait même prête à pactiser avec le diable, avec les ennemis de ses ennemis tout en préparant sa retraite, son issue de secours. Les humains ne peuvent malheureusement pas se battre seuls, pour l'heure. Mais l'aube de la révolution approche et le jour où les torches seront brandis dans les airs en écho aux astres scintillants résonnent dans le cœur de hommes.
‹ QUEL EST VOTRE STATUT ACTUEL, ÊTES-VOUS UN ESCLAVE, ÊTES-VOUS LIBRE, EN FUITE?
De caractère libre et indépendante, elle a tout fait pour conserver cette prérogative qui lui été pourtant impacté dès la naissance. N'étant guère douée pour les ordres, elle réagit à la logique et à l'instinct de survie, manœuvrant des pensées et des stratégies pour pouvoir se sortir de la boue qui recouvre ses genoux et retient ses chevilles. Mais le mot liberté n'existe pas vraiment dans la bouche des humains lambda,  de ceux qui prennent désormais les coups juste parce qu'ils étaient là.  Présents dans cette chair qui n'appelle qu'à laisser le chien enragé se défouler pour déchirer, se complaisant dans la douleur et la misère de l'autre. Ils ne sont rien aux yeux des grands et du reste du monde, seulement un exécutoire à leurs plaisirs et leur nonchalance, à leur perfidie et leurs bas instincts qu'ils ne peuvent laisser découler sur leurs parures immaculées ne servant qu'à masquer le double-jeu. Cette haine de l'autre a su la toucher alors que son dos était lacéré de coups de canne, un soir, seulement pour avoir croisé la route d'un Maître et de son fils, leurs coupant la voie de son pas de course hasardeux qui l'amena à chuter dans la boue. L'humiliation n'avait pas été suffisante et méritait à leurs yeux un surplus de cruauté ricaneuse qui prit place dans son myocarde, telle une tumeur qui grossit avec les années, noircissant son être de l'intérieur. Ne battant plus qu'au son de la vengeance cruelle, de celle des femmes d'autrefois.
pseudo et prénom ‹ spf, sans originalité. Ou frimousse, parfois. âge ‹ assez vieille pour avoir connu les spice girls much wow comment as-tu trouvé le forum? ‹ heureuse surprise de bazzart much love pays ‹ france fréquence de connexion ‹ environ 3 fois par semaine minimum votre avis sur le forum ‹ conquise,
n'ayant pas l'habitude des forums de ce genre (au niveau contexte),
il a bien fallu çà pour venir gnuh smiley préféré‹ wtfdude gif qui décrit le mieux votre personnage‹
Spoiler:
©️ PINNED UNDER THE WEIGHT 2017



Dernière édition par Eléa Stampton le Sam 17 Juin 2017 - 23:54, édité 24 fois
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ELEA ¤ rise sunshine in your skin Vide
MessageSujet: Re: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyMer 14 Juin 2017 - 20:57


titre de l'histoire
sous-titre / citation
Coalition frontale, rougissement d’une gamine impressionnée. « Pardon, mère » Du temps de sa jeunesse, la femme avait fière allure, drapée dans une robe propre, cadeau d’un amant de passage. Elle toise la gamine qui lui ressemble mais dont les traits commencent à différer avec le temps qui passe, tirant plus vers le géniteur inconnu, violeur d’un soir. La mère renifle avant de laisser sa main voler dans les airs à en faire tomber la chétive créature au sol, sans sourciller ni se sentant coupable de maltraitance. Le petit peuple avait toujours dû élever leurs rejetons à la dure pour les habituer le plus rapidement à cette vie qui était la leurs. « Ne m’appelle jamais plus comme çà. Tu n’es rien qu’une erreur de la nature, une monstruosité qui m’a empêché de gagner ma croûte deux mois durant, laissant ton frère et ta sœur quémander. » Les mots sont durs et cruels et se sont eux qui blessent la gamine, plus que la gifle et la griffure des ongles ayant glissé sur son menton. Elle ramasse péniblement ses jambes en contrôlant les tremblements pour se tasser dans un coin afin de la laisser passer. Elle ricane, sa génitrice, de ce rire mauvais et supérieur. « Regardes-toi. Une larve gémissante, tu n’es rien d’autres. » Elle se baisse pour lui attraper le visage entre ses griffes qu’elle regarde de plus près avec dégoût. « Tu as même sa mâchoire et son regard. Tes cheveux ne sont que de la paille et tu es bien trop plate pour être attirante. Tu ne seras même pas une pute alléchante. » Elle lâche le petit visage qui commence à sangloter alors que les griffes de la marâtre ont entaché sa chair qui perle d’une goutte de sang. « Juste bonne à nettoyer la pisse des autres. » Dédaigneuse créature, elle prend ses jupons pour s’éloigner, la mine fière en laissant l’enfant derrière elle qui ramasse après son départ son espoir brisé de pouvoir nouer une relation mère-enfant, son estime rabaissé de n’être ni joli, ni acceptable, et ses forces abandonnées par la haine du rejet. Une dureté qui forgera son cœur au fil des mois et des années, apprenant à se détacher de sa fratrie de sang, trouvant dans deux petits gamins un lien plus fort encore.

Pourtant, la marâtre se rendra compte un jour de son erreur. Avec amertume et hauteur, elle tentera de revenir vers cette gamine aux yeux trop grands et à la mâchoire trop carrée. Deux ans après la mort de Gadriel, frère désabusé par un gang de rue, présumé mort, emporté par les flots, un corps au loin avec ses affaires mais tellement abîmé qu'on ne peut le reconnaître. Mais il était trop tard. la froideur et la rancune s'étaient installées entre les deux femmes qui n'échangeaient que des mots plats, sans saveur, ni intérêt.

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"Il est l'heure de payer ce que tu dois à la couronne." La forte voix masculine est aussi désagréable à l'oreille que son rire gras qui résonne dans la pièce où le crochet de la porte se trouve désormais défoncé, l'opportun n'ayant pas pris la peine de l'ouvrir correctement. "La collecte n'est que jeudi. Vous, vous... n'avez pas le droit." La voix féminine tente d'être posée et calme mais seul les sursauts de terreur sont audibles et fendent l'air bientôt écrasés par le rire tonitruant du visiteur. "Il fallait y penser avant d'aller à la taverne, ribaude." Parce qu'il est de notoriété publique que les pauvres ont décidé d'être pauvres en gérant mal leur argent. En le dilapidant dans les méandres brumeux de l'alcool servit dans les institutions publiques où l'apport d'un peu de joie vaut le prix d'une vache. Immobile dans le noir, Eléa sent son visage se contracter en même temps que ses petits poings d'enfant. Elle bouge avant même de s'en rendre compte pour défendre le spectre face à la brute mais une main leste et rapide lui enserre le poignet pour la faire rester, lui intimant silencieusement de ne pas bouger alors que de l'autre côté de la porte dérobée, des bruits de lutte se font entendre tandis que le rire gras résonne toujours contre les pierres. " Il y a toujours moyen de s'arranger, catin. Où sont tes filles ? On les dis aussi douces que le coton d'Aerinstin. La vermine en plus." Le regard effaré d'une mère impuissante, des bredouillements de confusion s'échappant de sa bouche gercée alors qu'elle s'empêche de regarder de trop près en direction du placard. Seul véritable meuble n'ayant pas été abîmé par le temps et l'humidité dans la pièce. " Bah, j'vais quand même prendre ce qui m'est dû. En acompte pour les frais de retard." La voix moqueuse laissait clairement sous-entendre la suite des événements alors que la lutte semblait prendre une autre tournure se terminant sur les râlements satisfaits de la brute qui se vante et ricane pour couvrir les bruits, pour se congratuler. Dans la pièce, au fond de la penderie, deux gamines étaient cachées derrière le faux fond, une cavité se trouvant derrière la miteuse cloison en bois servant de cachette, de secours pour les enfants de la gueuse qui avait pourtant décidé de se racheter une "bonne" conduite. Depuis trois années, elle s'évertuait à trouver d'autres taches que le tapin mais sa réputation l'empêchait de mener à bien cette conquête de sa liberté. Rejetée, elle trouvait parfois un petit travail de ménage dans une échoppe peu respectable mais c'était avant tout pour ses formes et ses capacités qu'on venait la voir. Pourtant, elle avait promis à son aînée de se reprendre en main. Pour elles, ses filles dont les deux dernières n'étaient pas désirées tandis que la première n'était qu'un leurre pour s'attacher un noble trop hasardeux mais plus futé qu'il n'en avait l'air. Trois filles, de trois hommes différents. Elle avait promis mais les promesses se fanent plus rapidement qu'une fleur dans le désert et les mots n'ont jamais rien valu dans le subconscient de la gamine qui la regarde avec sévérité et hauteur alors qu'elle ne pousse la cloison légèrement pour voir si l'homme est parti, le silence envahissant la pièce. Si elle se trompe sur le départ, elle ne peut qu'observer le visage de sa génitrice qui rayonne légèrement sous les assauts du mufle, n'ayant plus que ce semblant de vie et de sensation pour elle, perdue à tout jamais dans les méandres d'une vie qui lui a échappé il y a trop longtemps pour pouvoir la rattraper. La vision l’écœure alors que son aînée lui fait de gros yeux silencieux. Non, contrairement à sa ribaude de génitrice, jamais elle n'écartera les cuisses pour obtenir ce qu'elle souhaite. Jamais elle ne lui ressemblera et c'est en enfonçant ses ongles dans sa chair à en faire perler le liquide vermeil la maintenant en vie qu'elle ancre sa promesse au plus profond d'elle. Si fille de catin, elle était. Jamais catin, elle ne sera. Promesse de sang.

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Perchée sur le toit de la maison du cousin de l'ami de Naos, la gamine laisse ses jambes flotter dans les airs en les balançant pour casser la légère brise de vent qui s'abat sur ses mollets nus que sa jupe laisse entrevoir. Les paumes sur les briques chaudes, elle laisse la brûlure s'infiltrer en elle, ne se plaisant guère de ses blessures et de sa fournaise, se souvenant des nuits d'hiver à grelotter au point d'en avoir le bout des doigts bleuis, se demandant si la glace ne finirait pas par l'emporter. Le regard au loin, elle observe les passants déambuler dans les rues de Launondie tout en laissant ses oreilles traîner sur les notes de musique qui s'échappe du poste des voisins non loin. Petite fantaisie qu'on ne trouve guère dans son quartier et encore moins dans sa chaumière. Ramenant une jambe contre elle, elle se laisse bercer de son perchoir, de là où les soucis n'arrivent à grimper et venir lui pourrir l'esprit. Leur repaire. Comme d'ordinaire, les garçons chahutent autour d'elle, allant de leurs voix graves et moqueuses, imaginant des lendemains plus chantant où ils n'auront plus faim, ni froid. « Un jour, on ira vivre dans le palais. Personne pourra nous empêcher de le faire. » Le rire allègre se blottit dans sa poitrine en faisant remonter ses lippes alors qu'il n'émergeait aux oreilles de tous, frais et léger comme son humeur en ces lieux isolés, ses lieux leurs appartenant. Amusée, elle laisse son corps se pencher vers celui de Naos auquel elle reste collée, après l'avoir gentiment poussé pour son ardeur dévorante en quête de jour meilleur. De jour qui les emmènerait loin de toute cette crasse qui leurs colle à la chair.« A dire des choses comme ça tu finiras juste par vivre au cachot. » La remarque est pertinente et juste mais elle ne fait qu'attiser les braises en y jetant de l'huile, les deux comparses se jetant dans une joute sans fin où la testostérone fait valoir son droit de cuissage.« Il faudrait qu’ils m’attrapent avant ! » Mais alors que la remarque de Naos fuse rapidement et que les deux garçons échangent un regard complice, celui d'Eléa se perd sur les tuiles voisines, toute lumière s'éteignant dans ses pupilles. Elle n'était qu'une gamine désabusée par la vie qui tentait vainement de survivre jusqu'au lendemain mais dont l'orgueil et la force de vivre l’entraînaient toujours plus loin, souhaitant la voir rebondir sur les pierres pour se hisser plus loin, là où ses chaines invisibles ne l'auront pas, là où elle pourrait franchir aisément cette ligne imaginaire pour goûter le monde sans qu'on ne la toise de haut. Mais malgré ses envies de liberté et de volupté, il y avait une attache au-quelle elle ne pourrait jamais se défaire. Celle du cœur, de ce palpitant battant à tout rompre dans sa poitrine alors que ses lèvres s’entrouvrent pour ne laisser filtrer que le murmure échappé, la vérité dite sans même l'avoir réfléchi : l'évidence même. « C’est plutôt que je les laisserai jamais vous prendre. » Soufflée au creux de l'épaule du brun, elle ferme les yeux pour chasser furieusement le doute cruel qui s'insinue en elle. La peur perfide de perdre ceux qui ont franchi les frontières de l'acceptable, ceux qui se sont logés au plus profond d'elle et de son âme. Battant des cils, elle chasse les prémices d'un sentiment affaiblissant qu'elle rejette mais conserve sur ses lèvres la douceur d'un sourire tendre alors qu'elle se relève.« S’ils s’attaquent à un, ils s’attaquent à tous. » La remarque de Thanos fend l'air, aidant la gamine à détourner l'émotion trop vive en haussant les yeux au ciel alors que les mots font sens dans son être tout entier. Comme une promesse, comme une prière, les mots s'élèvent et se gravent en eux. Fuyante comme la brise, elle sourit la gamine en ébouriffant tendrement les cheveux bouclés du brun contre lequel elle reposait tantôt, emprise d'une affection réelle et sincère qui faisait battre son cœur à s'en étouffer. Et pourtant, c'est agilement qu'elle se tourne légèrement pour passer ses jambes sur ceux du troisième larron de la bande, dont le visage et le sourire appelaient le sien où l'amusement et la rêverie naquirent dans ses prunelles qui imaginaient déjà le monde au-delà de la ville. Au-delà de la capitale qui s'étendait pourtant à leur pied mais dont la brume et la poussière esquissaient le charme. Les laissant là, tous trois, à rêver d'un monde meilleur où la liberté ferait d'eux les rois du monde.
Pour eux, elle se damnerait à en perdre ses principes et ses espoirs les plus fous. Juste pour un rire, un sourire caressant son palpitant déjà trop épris.

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« et toi, ma jolie ? Qu’en penses-tu au lieu d'écouter furtivement ? » Prise sur le fait, une main calée contre sa hanche, elle sent son corps se rapprocher de la table de la taverne, mais surtout de l’homme qui la glisse sur ses genoux. Se détachant non sans mal, elle se relève prestement tout en lui jetant un regard noir alors qu’elle époussette sa jupe comme pour enlever toute présence, toute poussière en rapport. Ses prunelles le dardent violemment alors que sa voix conserve douceur et léger timbre de voix. Femme de mots avant de geste. « Vous échouerez et vos restes seront jetés aux chiens » Femme caustique et de hargne. Les gars autour s’échauffent en protestant vivement, ce qui ne passe pas inaperçu dans la taverne pourtant bondée en cette heure. Mais il ne semble pas s’en préoccuper, l’homme à la barbe naissante qu’il frotte de sa main, sourire mi- amusé, mi- contrarié. N’étant femme à attendre les coups, elle fait mine de s’en aller pour vaquer à ses occupations lorsque la voix retentit de nouveau. « Expliques-toi ! » Regard par-dessus l’épaule, elle fronce le bout de son nez et ajoute sur le ton de l’insolence. « Un homme bien élevé ajouterait un s’il vous plait… » Un ton qui amuse l’homme contrairement à sa clique qui pourtant reconnait le cran de la gamine qui ne leurs arrive qu’au milieu du torse. « S’il te plait… » sa langue traîne, arrogante et taquine, attendant de voir la réaction mais déçu qu’au final, la joute s’arrête ici. « Tuer le prince héritier ne vous servira à rien hormis à braquer la foudre de l’impératrice et des autres rejetons sur vous. Traqués, torturés, dépecés, à vous de choisir et d’imaginer son courroux. Si l’héritier meurt, il restera toujours l’héritière. Le portrait de sa mère. Ne croyez pas qu’elle a eu autant d’enfant par amour maternel. Coupez une tête, deux autres repousseront. Au pire, les familles ennemies profiteront de l’instant mais sans alliance sûre avec elles, vous ne serez que les coupables du meurtre de lèse-majesté. Un exemple d’exécution publique où seule Dipsie vous pleurera. » d’un hochement de tête, elle montre la petite commis aux cuisines qui espionne par l’encadrement de la porte, amourachée de l’homme à l’aube de ses treize ans. « Et toi ? Tu ne me pleureras pas ? » Son regard sombre revient vers elle d’un ton badin légèrement sarcastique, comme s’il cherchait à détendre l’atmosphère, les muscles de ses gars bandaient à souhait, la tension palpable. « Non, car je vous aurai prévenu. » Voix douce mais ferme, elle ne sourcille même pas alors que l’impact heurte le faux bellâtre et qu’un ou deux gars réagit en se levant prestement. Le sang chaud leurs monte à la tête mais sans signe du chef, ils n’attaquent pas la prenant seulement par l’épaule violemment. Elle ne sourcille pas alors que l’appréhension se fige dans son sang, l’inquiétude grandissant sur le coup menaçant de partir. D’un doigt, il calme la brute pour la faire rasseoir, taureau furieux. « Ce ne serait pas plutôt pour sauver ton ami que tu t’opposes ? » Réfléchi, connaisseur, il la toise avec un sourire au coin comme s’il avait capturé sa proie dans ses filets. Pourtant, elle ne rougit ni ne baisse son regard dur, avouant tout simplement « Egalement. » La franchise cruelle, celle qui brûle plus qu’elle ne console. Infamie des espoirs perdus. Meurtrissure d’une vérité dérangeante qui l’oblige à défendre l’ennemi, ou tout du moins à ne pas souhaiter une fin funeste. « Va nous chercher un pichet ! » Son regard la brûle de son intensité alors qu’il serre les dents mais elle s’exécute sans se démordre de son insolence ou de sa hauteur, ne souhaitant pas attiser encore plus les braises à défaut d’être ensevelie sous le feu mordant. Néanmoins, la semaine d’après : aucune attaque ne fut déclarée publiquement, ni même par Naos.

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Trois coups résonnent sur le bois à moitié pourri. Trois bruits au milieu de la nuit noire, nuit sans lueur où les étoiles se sont voilées derrière l'abysse, offrant un ciel sans lune. Trois coups qui ricochent de nouveau, plus fort mais aussi hasardeux alors qu'une voix faiblarde se heurte à l'entrée barrée. Nouant la vieille robe de chambre autour de ses hanches, elle descend le miteux escalier en levant la lampe à huile devant elle, sur ses gardes. Mesurant chacun de ses gestes alors que sa main libre se hasarde sur la table où le couteau à viande traîne. Bavure d'Ollie, heureuse trouvaille au milieu de la nuit. Interrompue dans son sommeil, elle reste au milieu de la pièce, de biais, attendant le verdict et se méfiant d'autant plus de la surprenante visite, s'attendant sans doute à une erreur ou un ivrogne de passage. Elle ne dit mot mais son cœur tambourine dans sa poitrine et ses tempes tandis que ses doigts serrent le manche en bois du vieux couteau. Et les deux coups suivit d'un, plus espacé, finit par retentir, lui permettant de libérer l'air emprisonné dans ses poumons, retrouvant une respiration plus sereine. Elle s'approche des rideaux pour en lever un pan et tenter d'observer par le trou du volet miteux la silhouette espérée. Bien que semblables, il y a certains points qui ne trompent pas. Certaines postures, aussi. Celle de Thanos oscille alors qu'il se tient au mur de tout son corps en gémissant jusqu'à s'écrouler au sol. Elle s'élance, l'ingénue, pour débarrasser la porte de son verrou et ouvrir sur le corps qui la foudroie sur place, lui faisant lâcher le couteau. Son visage perd ses couleurs alors que le guerrier gémit dans la boue, délirant au passage. " Ollie !" Sa voix réveille le vieux clébard du quartier qui se met à aboyer, fusillant lui-aussi le silence et la quiétude de la nuit salvatrice. "Ollie !" L'appel est plus fort, plus pressant également alors qu'elle est déjà tombée à genou dans la boue, se fichant bien de tâcher son peignoir ou ses jambes nues, pour prendre le visage du malheureux dans ses mains. " Il faut que tu te lèves, Thanos." Sa voix tressaille bien qu'elle tente de contrôler son anxiété qui se mue petit à petit en terreur à la vue de la quantité de sang qui se mêle à la boue, de ses tâches ayant parsemé toute la ruelle et les pavés hasardeux. Si elle ne peut se résoudre à laisser la panique prendre possession de ses membres et de son cerveau, elle lutte fort et gronde d'autant plus la gamine lorsqu'elle débarque enfin en bas de l'escalier craquelant, passant ses nerfs sur elle. " peut.. pas." L'homme gémit sur ses genoux alors qu'elle rapproche son visage du sien pour chasser ses mèches collées et baiser son front à plusieurs reprises. " T'as pas le choix, tu m'entends ?! Allez fais-le pour moi. Ecoute ma voix, Thanos. Concentres-toi sur ma voix." Tel un murmure, sa voix est douce et glisse au creux de l'oreille du blessé qui tente mais n'arrive même pas à s'asseoir, retombant dans ses bras. Pourtant, c'est plus le cri étouffé d'effarement de sa demi-sœur qui attire son attention, l'obligeant à remarquer avec plus de détail l'effroyable. La jambe confite, des lambeaux de chair pendent de part et d'autres comme des fanions de tissus usagés et l'os reluit à certains endroits sous la lueur de la lampe. Le sang ne circule plus, lui faisant tourner la tête alors que les larmes s'amassent au creux de ses yeux sans qu'elle ne les laisse couler, enfermant sa rage et sa colère au fond d'elle en jurant de trouver les responsables et de leurs faire payer chèrement tandis que ses doigts caressent tendrement la joue du malheureux. Voix d'outre-tombe et faible, elle est pourtant posée et assurée dans son ordre. " Va chercher le maréchal-ferrand. On va avoir besoin de lui." Le seul à pouvoir les aider à faire monter le pauvre Thanos dans sa chambre. Le seul pouvant s'occuper de sa jambe, comme on s'occupe de celle d'un cheval pur-sang, et surtout dans leurs moyens. Le charlatan se faisant appeler "médecin" ou encore "guérisseur" du coin était réputé pour laisser plus de patient sur le tour-billot qu'il n'en sauvait. Et elle tenait trop au jeune homme pour laisser n'importe qui le toucher. La gamine s'active, comme si les chiens de l'enfer étaient à ses trousses alors qu'Eléa se met à chantonner tout en continuant de caresser la joue de l'être aimé en le berçant, son cerveau foisonnant à la recherche d'une solution viable. Le maréchal finit par arriver, aidant les pauvres femmes à porter le malheureux jusqu'en haut des escaliers qui égosiller à en perdre sa voix. Mais si la montée fut une horreur, ce qui allait suivre relevait plus de la boucherie humaine. " Qu'attendez-vous : Sauvez-le Herman." Impassible, la Stampton s'active à récupérer linge et bassine pour envoyer Ollie chercher de l'eau à faire bouillir tandis que le grand homme costaud reste debout, les bras ballants. "Mais... j'ne saurais pas c'ment faire m'dame Stampton.  J'm'occupe de ch'vaux, moi. Pas d'homme." bégaye-t-il en clignant des yeux plusieurs fois de suite devant la situation ardue. Son béret, qu'il ne quittait jamais même pas pour dormir, entre les mains, il tord le bout de tissu de nervosité lorsqu'il sent le regard ardent se poser sur lui. Ondulant tel le serpent, elle se rapproche sans hausser ni voix ni main, regardant juste fixement l'homme plus grand et vieux qu'elle en parlant lentement, afin d'être bien comprise et entendue. " Tu vas sauver la jambe de mon ami en faisant comme s'il s'agissait de l'un de tes cheveux. Je sais que tu t'es occupé de JolyHool, le pur-sang de la famille Griffith, la semaine dernière, te souviens-tu ?" Sa voix lente et charmeuse calme les soubresauts de l'homme de fer alors que les gémissements s'intensifient. Il hoche pourtant la tête vigoureusement alors que d'une main leste et fluide, elle époussette son veston, surement jeté à la va-vite sur ses épaules, et redresse le col en continuant sa tirade sur le même timbre de voix. " Imagines qu'il s'agit de JolyHool, un pur-sang tout aussi précieux que celui de la couronne qui nécessite tes soins les plus attentionnés et rapides. En échange, il me sera aisée de glisser quelques mots sur la qualité de tes services au creux de l'oreille de certaines personnes en quête d'un maréchal-ferrant talentueux." L'entente semble conclue quand il hoche la tête en passant sa langue sur ses lèvres, en signe de concentration. " Bien, nous avons un accord. Dis à Olly ce dont tu as besoin qu'elle ailles te le chercher, je t'assisterai." Cassante et tranchante, la douceur a délesté son visage avec rapidité, le cœur n'étant pas aux jérémiades ou à la complaisance. Le seul sort qui l'intéressait était étendu sur son lit, tâchant les draps qui ne s'en sortiront pas après lavage mais s'il ne s'agissait que de cela, elle était prête au sacrifice des bouts de tissus. Passant le linge humide sur le front de Thanos, elle se penche sur ses lèvres pour lui insuffler son propre courage en murmurant. " Tiens le coup, abruti d'optimiste. Tu n'as aucunement le droit de suivre les naïades du dernier voyage" En son sein, l'inquiétude monte de minute en minute alors qu'elle retrousse ses manches avant de placer le linge sur sa plaie ouverte, faisant écarquiller les yeux du malheureux qu'on pensait endormi et relançant les cris dans la maisonnée. La nuit allait être longue. 

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Bras croisés et cœur en alerte, elle repose contre la table pour ne pas avoir à porter son corps, la nuit l'ayant éreinté. Aux aurores, elle avait fait quémander Naos, lui faisant porter un message par le biais du palefrenier s'en allant vers les écuries après avoir veillé la pauvre âme toute la nuit. Pourtant, malgré la fatigue affaissant sinueusement ses muscles, elle se refuse à courber l'échine et accepter l'appel sourd de la chaise qui trône dans le coin, l'appelant pour accueillir son fessier. A peine ce dernier installé, elle sait ce qui se passera et que la fatigue et la lassitude s'empareront d'elle. A la place, elle tend l'oreille vers cette porte qu'elle a refusé de fermer, foudroyant du regard le Jagger lorsqu'il fit mine de poser la main sur le chambranle, finissant par seulement s’accoter à cette dernière. Il était hors de question qu'elle ne les laisse seuls. Hors de question qu'ils s'entre-tuent pour une question d'arrogance masculine mal placée comme il était si fréquent chez les hommes. Avec les années et les décisions, la vie des trois étoiles avaient pris des chemins différents, chacun entraîné dans une direction qui lui était propre mais pourtant toujours relié en son centre, là où le cœur repose. Un besoin de se voir, de se parler, de se toucher comme vital pour les tréfonds de leurs âmes en perdition face aux fourberies accumulées qui pèsent de trop sur leurs épaules afin qu'ils puissent sortir la tête de l'eau. Respirer un instant hors du temps et du quotidien sombre se dessinant dans leurs pupilles fatiguées. Elle sentait les tensions de l'orage gronder dans la pièce voisine à lui retourner l'estomac, ne sachant comment calmer les choses mais consciente qu'elle ne pouvait empêcher les éclairs de fuser. La douleur faisait parler ouvertement les cœurs, balançant les cruelles vérités qui ne bénéficiaient d'aucune justification tant qu'elles étaient salutaires pour la pauvre âme en peine. Si elle ne réagit pas aux piques filtrant les airs, c'est le couinement du matelas trop fin pour servir réellement qui lui fait lever les yeux vers la porte, fronçant les sourcils alors que le malade tente de se relever alors qu’elle le lui avait interdit. Ses mains se posent sur le bois de la table pour se hisser à son encontre et le sermonner mais les remarques acides ont déjà commencé à fuser telles des balles perçantes s'infiltrant dans la chair de ses compagnons de coeur. Chaque parole la blesse autant qu'elle ne les comprend, laissant l'amertume couler sur elle pour ressentir à la fois l'aigreur et la compassion de l'instant quand elle n’est pas concernée. Elle n'a pas besoin de l’être, trop immiscée dans la vie des uns et des autres. Eléa, la double-face d’une même pièce. L'étouffoir à sentiments qui se meurent en son sein pour ne pas éclater au grand jour, faisant plus de dégâts alors contre sa propre personne qu'autrui. Refusant de blesser et d'écharper ceux qui lui sont chers, se laissant sombrer et crever à petits feux dans l'ombre mais refusant de voir la malice devenir victorieuse, crachant finalement la dure vérité, caustique par la force des choses.

Elle sait pourtant. Elle sait que c'est sur ses conseils qu'il est parti cueillir la fleur vierge du jardin de la famille régente, qu'il l'a embobiné pour pouvoir mieux la manipuler et servir leurs desseins d’adolescents arrogants voulant se prendre pour les rois du monde. Les mousquetaires de l’ombre, ceux qui ont grandi trop vite et ne peuvent encore entrevoir l’ensemble du tableau de leur vie qui se dessine au fur et à mesure des choix pris. N'étant qu'une tactique de corruption de base, l'entreprise est devenue plus périlleuse et a failli échapper à son contrôle quand il se ramena un soir avec l'information croustillante de la fuite de la princesse royale. De sa mise aux cachots l'ayant fait pâlir par la disparition du moyen de pression. Sans se douter des années qui passeront alors, l’asservissant et lui prenant sa vie, il avait joué la comédie pour elle, pour eux, s'enlisant dans une relation sans lendemain avec l'ennemi. Ce même ennemi qui avait marqué à vie leur compagnon de cœur de leur ignominie et de leur sadisme. Par pur plaisir malsain de marquer l’autre, de le rabaisser sans aucune mesure. Parce que Thanos encaissait inlassablement sans dire mot. C'était cruel de l'accuser de la sorte alors qu'ils l'avaient envoyé au front... mais la douleur trop violente et pesante remettait parfois en cause les faits. Le statut différent des sang-mêlé et des lambdas protégeant Naos des coups et des représailles ne leurs était pas accordé et s'il n'y avait aucune suprématie entre eux, ils n'étaient pourtant pas logés à la même enseigne. Ils le savaient, tous. Mais jamais le sujet ne fut évoqué, ni même utilisé à mauvais escient dans le but de blesser : aucun d'entre eux n'ayant demandé à être né.  « Je sais que t’étais pas là ! T’étais pas là et j’avais besoin de toi ! »La tension monte d'un cran et la verve est crachée comme du venin sur une plaie béante, les armes changeant de fusil d'épaule pour être plus meurtrières, lacérant l’âme plus que le corps. Ses yeux se ferment alors que son visage n'est plus que grimace sous l'accusation plaignante de l'amitié mise à mal par des desseins devenus bien plus grands qu'eux. Impulsivement, ses mains donnent l'élan pour qu'elle se lève et se rapproche, refusant de laisser la hargne et la douleur torturer les deux amis plus longtemps, causant des dégâts qu'elle ne saurait peut-être pas guérir. Mère protectrice sans enfant, elle a pourtant deux garçons sur les bras qui se tournent vers elle comme vers un juge dont on attend le verdict, lui laissant ce rôle qu'elle exècre d'entre-deux. Or, si le regard de Naos termine dans le sien, elle n'arrive pas à lui tendre cette main que ses yeux quémandent, son corps rigide restant figé sur place la malmenant entre son envie de le réconforter et l'amer vérité qui loge au fond de sa gorge. Elle ne veut pas être le clou supplémentaire qui le placardera sur le pilori et malgré ses supplications invisibles derrière ses prunelles figées, il quémande, la poussant hors de ses retranchements, incapable de mentir ouvertement à une partie de son cœur.
« Tu veux que je fasse quoi ? Dites moi, vu que vous savez tout ? » La soupape est levée et se déverse avec fougue et ardeur sur les épaules de la jeune femme qui écoute sans tressaillir, laissant les mots s'enfoncer en elle comme des flèches perçantes alors qu'au fond de la voix de Naos, c'est surtout du désespoir qu'elle entendait. Qu'elle ressentait.  « C’est pour Thanos que je vis un mensonge au lieu de vivre ma vie. Mais c’est pour toi, pour Oona, pour ma mère que j’ai fait ce que j’ai fait. Que je continue à le faire, que je te suis aveuglément ! J’ai menti, j’ai trahi, j’ai détruit toutes ces choses pour vous tous. » Il lui jette sa culpabilité au visage, l'acculant pour ses choix de vie qui ne sont guère les siens, l'accusant d'être l'organisatrice de ses tourments. La main part seule, guidée par l'amertume qui commence à la tâcher de la même hargne mais dont pourtant le cœur saigne et ne se termine qu'en caresse, le geste servant seulement à marquer le coup, à arrêter la tirade qui ne ressemblait plus qu'à un gémissement de douleur et de complainte, n'ayant plus de sens vérité hormis celui de la complainte. Cette faiblesse d'esprit dont elle se refuse et refuse égoïstement aux autres, l'enfermant à double-tour pour pouvoir continuer à relever la tête et le regard, pour lui, pour eux. Pour leur survie. Elle ne crie pas, ni ne s'énerve, n'en n'ayant jamais eu besoin, ce qui a toujours fais sa force au milieu du trio. « Tout ce que tu as fait, tu l’as fait pour toi. Tu l’as fait pour le gamin sans père qui a décidé que le monde était en faute si son propre géniteur en avait rien à foutre de l’échec qu’il était. Tu l’as fait parce que t’as pas été foutu de noyer… » sa voix n’est que caresse cruelle mais elle n'a pas le temps de terminer son couplet qu'il s'enfuit en les laissant là, seuls. Sa bouche se referme avec l'amertume d'une tirade non terminée, d'une complainte incomplète qui aurait pourtant dû être salvatrice. Car après les accusations viennent toujours les explications. Son regard finit dans celui de Thanos vers qui elle s'approche. Sa main glisse sur son visage alors que l'homme détourne le regard furieux. Accrochant son menton de ses doigts, elle le tourne vers elle avec douceur pour capturer ses prunelles dans les siennes dans de longues secondes. L'âme du garçon lui faisait face et elle se perd l'espace d'un instant, d'une seconde, à l'intérieur, trouvant derrière la rage la tristesse d'une partie abandonnée, d'une partie fatiguée. Malgré les sourires, malgré les rires, Thanos était devenu un homme rompu. De ses lèvres sur les siennes, elle lui insuffle le peu d'énergie qu'elle peut avant de l'obliger à se recoucher.  "Reposes-toi, tu es encore trop faible." La couche est trop sommaire mais c'est tout ce qu'elle a à lui offrir et il le sait bien. Elle reste quelques instants avec lui tout en chantant une ballade en vue de calmer ses nerfs mis à rudes épreuves à cause de la brûlure qui lèche sa jambe et son cœur. Jusqu'à ce que le début de fièvre ne finisse par le faire partir vers des songes plus doux et que son visage s'apaise enfin. Refermant la porte derrière elle, elle s'y adosse quelques instants dans un soupir éreinté. La vie les rattrapait peu à peu mais c’était par la force de leur conviction, de leur affection, qu’ils tenaient encore debout dans ce monde souillé et corrompu où la terreur avait empli les chaumières et que l’esclavage avait finalement commencé, sous tant de formes diverses qu’il était désormais difficiles de les souligner.

Descendant les escaliers, elle sort une tasse marquée par les effets du temps et de la maladresse du placard dans laquelle elle verse l'alcool pris au Pinky Beers. Portant la tasse à ses lèvres, elle laisse le liquide couler de tout son long au fond de son gosier d'une seule traite. Il lui brûle l’œsophage et l'estomac, lui annonçant par la même occasion qu'elle était toujours vivante. Qu'elle ressentait réellement les choses et n'était pas devenue une herse sans âme qui vadrouille sans état d'âme.


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Dernière édition par Eléa Stampton le Sam 17 Juin 2017 - 19:35, édité 17 fois
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ELEA ¤ rise sunshine in your skin Vide
MessageSujet: Re: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyMer 14 Juin 2017 - 20:58

PREUMSSSSSSSSS omg omg omg omg omg omg


JE SUIS AMOUR choquee choquee choquee
JE SUIS JOIE nrv nrv nrv nrv
JE SUIS PLEIN DE TRUCS A LA FOIS wow wow wow

non, mais en vrai, je te kiff déjà (ouais, un mp à suffit à conquérir mon coeur chem )
PUIS CE DÉBUT! JE ME LANGUIS DÉJÀ D'ATTENDRE POUR LIRE LA SUITE! (j'en veux plus, ça met en appétit ce début de fiche fall )
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MessageSujet: Re: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyMer 14 Juin 2017 - 21:12

ce choix de pré-lien. fall
par contre un autre membre tente alicia, donc ce sera à la meilleure fiche. gnuh
bienvenue parmi nous en tout cas, et si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter un membre du staff. ELEA ¤ rise sunshine in your skin 3836947603
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fire nation
Maven Oshun
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‹ MESSAGES : 2086
‹ AVATAR : dominic sherwood.
‹ CRÉDITS : laura bae, dandelion.
‹ COMPTES : esprit, guérison, métal, vol, électricité, intelligence.
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‹ AGE : vingt-trois années noyées dans les flammes de la vengeance et de la colère. vingt-trois années livré aux flammes destructrices et impitoyables.
‹ STATUT : pion politique sur l'échiquier géant qu'est l'empire d'aksana, maven est une pièce maîtresse déplacée au gré des jumeaux oshun. autrefois fiancé à elizaveta valaeris, maven se voit désormais fiancé à son premier amour, la reine de son coeur : merle osanos.
‹ SANG : royal, bleu, aussi pur qu'il est possible de l'être. maven est fier de pouvoir s'en targuer. au-dessus des autres, il ne cesse de l'afficher sans vergogne.
‹ POUVOIR : ça crépite au bout des doigts, dangereusement. suite à la propagation du virus, le vilain prince du feu a acquis une nouvelle maîtrise de son précieux feu. désormais roi des éclairs, il s'amuse à créer des halos lumineux entre ses doigts abîmés, préparant sa revanche à l'encontre de celui qu'il hait tant.
‹ ALLEGEANCE : la famille oshun, son propre sang. ces deux jumeaux diaboliques. pour la puissance et la royauté. pour la continuation de la grandeur du feu.
‹ ADIUTOR : lara til'illan, la petite terrible. celle qui le détestait. celle qu'il haïssait. celle qui a rejoint les rangs de pollux et qui rêve de se venger.
‹ POINTS : 1170

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MessageSujet: Re: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyMer 14 Juin 2017 - 21:28

bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyMer 14 Juin 2017 - 21:39

Merciiiiii à vous trois dadada

Un mp seul te conquit ? Et bien, tu n'es guère difficile, darling dear  gnuh  much love2  Ravie que ce début te convienne, tu me diras pour la suite  pas oam  cheum

Ah flûte pour l'avatar. Je pensais avoir bien regardé toutes les fiches Arrow Tant pis, on verra quand je finirais ma fiche (j'ai un deuxième choix en tête au cas où, correspondant moins mais j'ai eu l'accord de Naos alors bon ELEA ¤ rise sunshine in your skin 2750325134).
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MessageSujet: Re: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyMer 14 Juin 2017 - 22:01

alicia la plus belle cutie2
c'est quoi ton second choix ? ange
bienvenue en tout cas chem
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MessageSujet: Re: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyJeu 15 Juin 2017 - 0:35

Bienvenue par ici, j'aime énormément ce que j'ai pu lire, ton écriture est fluide c'est cutie
Et Alicia est une merveille, hâte d'en lire plus I love you
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MessageSujet: Re: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyJeu 15 Juin 2017 - 1:19

Bienvenue parmi nous, très bon choix de pré-lien I love you
Et Alicia much love
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Adonis Griffith
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‹ AVATAR : dylan o'brien
‹ CRÉDITS : (av) self / (icons sign) self / (gif profil) tumblr
‹ COMPTES : star n'zuzi (spoiler alert: c adonis le plus sympa oopsie)
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‹ AGE : Il a eu 26 ans le 23 septembre dernier. On a tendance à lui donner plus, à penser que l'homme qui a déjà vécu autant a plus d'années au compteur mais Adonis est pourtant toujours jeune. Il comble l'inexpérience par l'ambition et le culot.
‹ STATUT : Marié à une femme qu’il aime, certes, mais son coeur se consume d'un amour interdit pour l'empereur tombé.Izolda est sa meilleure alliée, mais elle n’est pas lui. Après avoir passé des mois à tenter de l’oublier, Adonis se livre enfin à ses sentiments. Tout entier, sans barrière, sans retenue, quitte à finir avec le coeur en tas de cendres.
‹ SANG : C'est d'un bleu roi que son hémoglobine est teintée, comme cela aurait toujours du l'être. Le Griffith a récupéré sa couronne au prix fort, mais au moins tout cela n'a pas été vain.
‹ POUVOIR : Quatre semaines douloureuses ont transformées la vie d'Adonis à tout jamais. Le fier Eartanarien a perdu sa belle légitimité à cause d'inconnus. La colère qui brûle dans ses veines transforme sa terre adorée en une lave brûlante.
‹ METIER : Il y est arrivé, le but ultime est atteint avant même sa trentième année. Roi d'Eartanera, Adonis assoit son pouvoir sur la nation qu'il aime tant.
‹ ALLEGEANCE : Lui-même. Adonis a fomenté plusieurs alliances en échange d'une couronne qu'il a enfin obtenu. Plus motivé que jamais, le Griffith refuse de voir la couronne lui échapper. Il a également tout récemment fondé un mouvement activiste pour le bien des mutants à travers tout Aksana, avec Rayna Belikov et Rita Kimora.
‹ ADIUTOR : Aléa Dochain, l'ombre protectrice, capable de tout pour lui. Elle est sa main armée, elle est son réconfort. C'est elle son bras-droit, désormais.
‹ POINTS : 7335

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MessageSujet: Re: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyJeu 15 Juin 2017 - 9:58

Bienvenue sur le forum I love you
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MessageSujet: Re: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyJeu 15 Juin 2017 - 10:08

Citation :
Derrière les hommes vigoureux et valeureux, il y a toujours eu la femme.
much wow
much love

bienvenue ELEA ¤ rise sunshine in your skin 3836947603
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Eva Solskien
Eva Solskien
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‹ MESSAGES : 1177
‹ AVATAR : PARK SOOYOUNG (JOY)
‹ CRÉDITS : AV/@FREESIA.
‹ COMPTES : YO, RK, EG, AK, SV.
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‹ AGE : vingt-une jolies petites pétales, des sourires envoyés dans le vent, des rires qui s'accrochant à vos tympans. c'est une enfant, une enfant avec l'horizon dans les yeux, brillant par mille feux. au final, eva c'est qu'une jolie petite adolescente, l'innocence incarnée, estropiée.
‹ STATUT : mariée, il n'y a rien de plus ironique que l'amour, ce sentiment exécrable qui l'a anéanti. elle s'est mariée à lui, petite sotte, petite naïve; et il est parti, jouant de son charme pour la duper encore une fois. veuve dans l'esprit, la bague pourtant toujours serrée autour de son doigt.
‹ SANG : petite mêlée aux hémoglobines tentaculeuses. on lui dit vermine, elle répond d'un sourire malsain. parce qu'elle n'est ni rien, ni esclave. libérée, pourrie jusqu'à la moelle, personne ne s'élève au niveau de sa personne, pas même un quelconque maître.
‹ POUVOIR : orange, ucuc
‹ METIER : princesse
‹ ALLEGEANCE : kamikaze en mission solitaire, elle a appris à ne faire confiance à personne. seule, mais inclus dans des secrets qui ne devraient jamais être sien, elle était autrefois à la ligue, à présent elle n'est rien, qu'une boule de vengeance et de rage.
‹ ADIUTOR : elhara sorensen, deux biches égarées, deux âmes en péril et pourtant eva n'a jamais plus aimé que cette personne qu'elle se voit protéger. dépourvue de toute loyauté, de toute patience, eva elle l'aime pourtant d'un amour si pur, si miséreux. elhara c'est son étoile, et quiconque souhaiterait lui faire du mal, terminera égorgé sur la chaussée.
‹ POINTS : 575

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MessageSujet: Re: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyJeu 15 Juin 2017 - 10:20

BON VIKANDER EST MA FEMME OK
MAIS ISAURE PEUT PAS AIMER ELEA
JSUIS EN DILEMNE WALLAH
non plus sérieusement, ravie de voie eléa (le kk huhuhuhuhu) arriver sur le forum
en plus ton début est magnifaïk ma chewi I love you
je réponds à ton mp dans la matinée et je te souhaite surtout la bienvenue. I love you
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MessageSujet: Re: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyJeu 15 Juin 2017 - 11:49

Merci à vous tous, vous êtes choupis gnuh much love

Atalante > ce prénom va trop bien à Gal, je suis en extase much love Si le pré-lien ne m'avait pas tapé dans l'oeil, je me serais tournée vers la nation de l'eau : superbe choix du coup mea culpa
J'ai pensé à Keira Knithley sinon (bien qu'à force de voir la tête d'Alicia, je trouve qu'elle colle hyper bien au personnage, c'est affreux fall).
Dorcas > que dire de Bella, hein ? much love en prostituée en plus de vingt-cinq ans, on a surement dû se connaître, ma belle nrv
Alderan > Chriiiis bave  v'là, je me noie dans ma bave d'admiration. Très bon choix également much love lui, je le laisserai me faire des bb Arrow
Adonis > Belle petite bouille  cheum
Circe > rôh ce prénom bave Et ouais, tu ne le savais pas encore bellâtre  swouaag L'apparence n'est que fouberie : vos ennemis, vos alliées, se sont bien les femmes.
Isaure > Et toi, t'as pas le droit de prendre Lily. Lily, quoi Arrow Cette femme est divine bave Au moins, Eléa te trouvera du charme et pourra comprendre l'attrait de Naos. Pourra - hypothétiquement-, je dis bien  nope
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Nascha Duchannes
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MessageSujet: Re: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyJeu 15 Juin 2017 - 12:17

Je sais pas pourquoi, mais je sens que le trio Elea/Isaure/Naos va être particulièrement sympa à stalker ELEA ¤ rise sunshine in your skin 3836947603
Bienvenue sur le fofo en tout cas et bon courage pour la suite de ta fiche et le choix d'avatar s'il y a besoin (J'aime Keira oshun) cheum cheum
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MessageSujet: Re: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyJeu 15 Juin 2017 - 12:36

On se trouvera donc un petit lien ELEA ¤ rise sunshine in your skin 3836947603
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Wanda Oshun
Wanda Oshun
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‹ MESSAGES : 846
‹ AVATAR : NICOLA PELTZ.
‹ CRÉDITS : NEON CATHEDRAL (AVATAR)
‹ COMPTES : IL, MO, SV, LK.
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‹ AGE : vingt-six années marquant son visage de poupée, le quart de siècle accroché à l'épiderme.
‹ STATUT : seule, sans fiançailles et sans attaches. ses fiançailles avec braam ososryd ont été annulées lorsque celui-ci a été dénoncé et accusé d'être résistant. désormais son coeur balance contre son âme soeur et une âme qu'elle aimerait purifier, ses désirs se mêlant dangereusement à ses sentiments.
‹ SANG : bleu, pureté royale salissante qui s'entache à son être. une fierté déconcertante, un sourire narquois accroché aux lèvres.
‹ POUVOIR : contrôle de la lumière, c'est un don qui lui échappe encore mais wanda s'accroche à cette distinction, c'est une subtilité nouvelle qui s'échappe de ses doigts, une grâce qui s'accroche à sa peau.
‹ METIER : aucun, jamais elle n'a connu cette obligation et jamais elle ne la connaitra, noble jusqu'au bout des ongles.
‹ ALLEGEANCE : son allégeance se tourne vers son frère et ce qu'il représente ; cal oshun. avec la mort de sa mère et la fin de l'emprise psychologie qu'elle détenait sur wanda, la gamine pu enfin se délivrer et prendre le contrôle de ses propres aspirations ; c'est donc aux côtés de son frère qu'elle se tient, envers et contre tous.
‹ ADIUTOR : lyle, un mêlé jaune, sa deuxième identité, son ombre, désormais traitre il l'a abandonné.
‹ POINTS : 5594

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MessageSujet: Re: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyJeu 15 Juin 2017 - 19:28

oh ces choix tout simplement magnifiques gnuh
bienvenue parmi nous, n'hésite pas si tu as besoin de quoique ce soit & bon courage pour ta fiche. I love you ELEA ¤ rise sunshine in your skin 3836947603
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MessageSujet: Re: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyJeu 15 Juin 2017 - 21:43

bienvenue parmi nous I love you
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Shade Osoryd
Shade Osoryd
fire mutant
‹ MESSAGES : 1034
‹ AVATAR : maxence danet-fauvel
‹ CRÉDITS : queenshady (avatar)
‹ COMPTES : ak - ds - ma
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‹ AGE : vingt-cinq ans. les années s'écoulent, emportant sa jeunesse avec elles. l'innocence s'est fanée depuis bien longtemps. il ne reste plus que l'amertume de la fatalité.
‹ STATUT : fiancé à kamiko yinren. alliance scellée. union destinée à faire perdurer la lignée légitime des osoryd. shade a appris la nouvelle sans dire un mot. après toutes les morts, toutes les trahisons, il sait qu'il est le dernier descendant des osoryd fidèle à la couronne. le dernier à pouvoir succéder à son défunt père.
‹ SANG : argent. la noblesse qui coule dans les veines des osoryd depuis des générations. un titre acquis depuis bien longtemps. il en est fier, le gamin, même s'il ne le scande pas ouvertement.
‹ POUVOIR : feu bleu. le terrible cadeau qui lui a été fait après le virus. malédiction qui a pesé sur lui. punition divine envoyée par les sept pour ne pas croire en eux. pour ne croire qu'en la guerre.
‹ METIER : officier de l'armée de flamaerin. enfant de la guerre. on lui a appris à haïr et à se battre avant même de lire et de compter. cette rage de vaincre fait vibrer ses entrailles. son esprit est formaté pour la guerre avant tout.
‹ ALLEGEANCE : la couronne de flamaerin. shade a toujours été fidèle envers les oshun. il n'a jamais douté jusqu'à récemment. la position de cal concernant les mutants l'a plutôt meurtri.
‹ ADIUTOR : ellana farley. le tempétueuse ellana. à la fois si différente de lui et si complémentaire. une partie de lui-même dont il ne peut plus se défaire. une partie qu'il aime autant qu'il déteste.
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MessageSujet: Re: ELEA ¤ rise sunshine in your skin ELEA ¤ rise sunshine in your skin EmptyJeu 15 Juin 2017 - 21:52

bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche I love you
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