pseudo et prénom ‹ Arcadie.  âge ‹ Une antiquité poussiéreuse. comment as-tu trouvé le forum? ‹ En procrastinant, ma grande et mauvaise habitude. pays ‹ Celui de chantal et du cantal. fréquence de connexion ‹ Autant que faire se peut. votre avis sur le forum ‹ Fourni et à croquer. parrain ? ‹ Vito Corleone, qui d'autre?  smiley préféré‹ Les smileys sont aux abonnés absents de mon côté, merci FA, la bise.  gif qui décrit le mieux votre personnage‹

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Un soleil de plomb rosse l’alcazar reflète l’ambre de la bastille aux confins des bas-quartiers. Le vent tombe sous le halo crépusculaire, mais la tiaffe de l’air colle encore à la peau. Une rumeur éclatée suinte depuis plusieurs jours : le cadet de l’incendiaire agonise, un pied dans la fosse. Craintes inquiétudes des uns, joie surabondante d’autres, le Palais des Flammes se suspend, lui, au diktat des Sept. Des trépignements frénétiques, des prières délirantes qu’adressent les Sarcedos, battant le pavé en imploration d’un trivial renfort des bienheureuses déités. La couronne n’est guère pareillement patiente, elle vocifère son amertume, apostrophe la science et ses disciples aux quatre coins de la nation à s’ameuter au chevet du princier subclaquant. Herboristes, chirurgiens militaires, médicastres et charlatans, conglomérat de carcasses tapageuses, foule dissipée qui s’agglutine à l’appel salvateur au fil des semaines. La noblesse s’irrite de tant de houle tandis qu’elle s’apitoie pour celui que l’on voue d’avance à la damnation dans une casbah autant ardente que tantôt mortifère. Les praticiens se succèdent aux échecs, se courbent en deux face à l’impérial qu’on devine cautèle, terré dans l’ombrage d’un voile de jais englobant la totalité de la couche. Les effluves brassent la chambre d’une touffeur de cierges brûlants, d’encens, d’échauffé et de sudation qui suffoquent l’air farci d’être feutré de fraîcheur par hantise que le moindre courant engendre un autre mal au sein de son enveloppe précaire. Le puîné alité constate nombres de trognes qui s’enquillent, mais pas de corrections à l’adversaire inexorable qui l’assaille, alors à défaut il puise quelques réconforts au calvaire dans ceux qui lui sont siens. Hector, Léonte et Sybille.  La matronne non loin du préféré, flanquée contre la palliasse du mal-portant, sa pogne mêlée à la sienne ou survient des baisers sur sa cabèche exsangue, en proie aux convulsions de l’agonie sur des balbutiements de palabres consolatrices. Confus, il sait que son trépas tintera comme un revers pour celle qui remue ciel et terre alors il s’empoigne d’une volonté bréviligne, semblable à celle supposée du pater, tenant ferme face à la parque. Il dompte les nausées des remèdes, se soumet aux pommades urticantes, endure en cadence malgré que l’affection invasive semble toujours avoir un coup d’avance.

Une resplendissante aurore se hisse à l’horizon tandis les premiers traits du soleil inondent de flammes le front du prince, mordant des pupilles encore que trop familières à la pénombre, lui arrachant de ses lippes une raucité gutturale, une paume venant se couvrir de ce déferlement matinier. « Altesse. » marque un vocable s’exhalant d’un gonce arqué à deux pas de la couche de l’alité, ne laissant guère de place à réplique du puîné toujours la conscience brumeuse qui écoute plus qu’il n’entend l’harangue que lui dresse l’étranger qu’il fait cesser d’un de l’annulaire. Nouveau jour, même martyr hebdomadaire. « Fais ce que tu dois, advienne que pourra. » presque geignement s’oblitérant sous la dissonance de son expiration sibilante sous l’oppression grimpante qui gagne sa poitrine, partageant un premier regard torve de ses pupilles enfin rassérénées sur le gaillard. «  Il va falloir que je jette un oeil. » comme s’il en tirait quelconque satisfaction. « Fais donc. » riposte l’adolescent, redressant d’avance son râble endolori du matelas d’une moue cuisante, mais digne, la courtepointe filant déjà entre les phalanges étrangères mettant à nu des tissus squameux bandés de gazes. De l’aine, grimpant au flanc jusqu’à thorax, à la gauche, érodant chairs et cartilages sous la quasi étonnante ataraxie du loustic qui scrute, arrête son regard sur la barbaque menant le dernier combat. « Et bien ? » le non-dit contemplatif emmouscaillant les synapses à vif du prince. «  J’ai vu ce mal une première fois pendant la Grande Guerre, Sire. Le foyer est singulièrement plus robuste et les squameuses suffoquent bien trop rapidement vos capacités respiratoires. » escortant la parole le dextre s’empare d’un étui de cuir hors de la besace, laissant apparaître des scarificateurs argentés. Le junior se bande, soudainement refrogné, poltron dans son état. « Si tu veux me larder à mort, tâche de le faire correctement, étranger.  » réfutant laidement les insinuations du prince, le gonce s’étale sans vergogne. «  Vous larder oui, monseigneur, mais seulement dans le but de vous soustraire à votre condition. » le voilà qui marque un arrêt, figeant un regard sévère sur l'être princier. «  Cela vous marquera à vie. » se disculpe t-il d’avance. « Pas plus que la mort. » objecte le nobliau dans la plus grande sériosité que l’Oshun souffreteux peut tendre à son sauveur ou bourreau, aux géhennes de sang et de larmes.



La quiétude démarcative des peuplades du feu et de la terre s’érode là ou l’inviolabilité de leurs frontières respectives s’embrase des haleines incendiaires des deux monarques virulents. Les heurts présagés ne devraient plus tarder et subséquemment Puck s’urge, gravit la première locomotive du matin en direction l’îlot de la commission des nations, dépêché, mené de mineures certitudes. Prenant place en première, flanqué de Lestat, la cohorte de phalanges resserrées à la garde de la rapière. « Retrouve ton sang-froid mon ami, que crains-tu ? » Le mêlé semble avoir les nerfs en pelote, fébrilité que le maître décèle sans mal. «  Et si la guerre éclate ? » il demande. Cette putain sulfureuse dont les hommes ne se peuvent priver malgré les répercussions. « Elle éclatera. » Le défenseur partage son oeillade incompréhensive avec le prince, de l’opacité futile du déplacement au bureau si tout est perdu d’avance. « La pensée royale est ardue, si bien qu’il est chimérique d’imaginer pouvoir la faire fléchir. Si Sa Majesté désire une guerre, il l’aura. » qu’il écharpe en une phonie feutrée sous le ronflement du wagon, sans une once d’abdication strictement une lourde flagrance rationnelle qu’il cultive. « Si les Eartanariens affament la nation, nous leur rendrons au centuple. » Le sang soliloque de nature, l’Oshun n’en est pas la moitié d’un, flanqué des tares du pater en plus de celles qui lui font corps. « Père mène les troupes, Léonte veut se latter depuis qu’il a l’âge de charrier une lame, ce sont des hommes de guerre. » qu'il triture la résine de sa béquille qui ricoche en cadence comme le glas de son infirmité martiale. Son regard oblique, s’offre un tour d’horizon lénitif. « Moi je vaincs de bien d’autres façons. » Pas plus tard que toujours.