I will clamber through the clouds and exist | Hana

Hana Osyris

I’LL TELL YOU WHY I SO BLOODIED MY SILENCES.

prénom, nom ‹ [HANA, osyris] Nom cauchemar. Nom qu'on murmure du bout des lèvres en détournant le regard. Nom qui n'apporte rien, qui ne dit rien. Rien de plus que les peaux écorchés, déchirés victime d'un sang trop souvent versé. HANA, elle le porte avec fierté, vestige d'une passion filiale aujourd'hui déniiée. âge ‹ [22 ans] HANA, c'est l'enfant qui ère.Tous les jours. Depuis toujours. L'enfant sourire, l'enfant câline. L'enfant dont a jamais sut voir les larmes, dont on a cueillit que les soupirs. L'enfant aux cicatrice qui sont toujours à vifs. L'enfant miroir aux mille et un visages. Qui vous boufferait bien le coeur, pour peu que ça lui arrache un sourire moqueur.date et lieu de naissance ‹ [flamaerin] statut matrimonial ‹ [célibataire] Personne. Juste le souvenir embrumé d'un homme dans des temps reculés. Un homme au regard abysse et aux lèvres ambroisies. Aujourd'hui il n'y a qu'HANA; HANA et ses mains avides et son regard brouillard. sang ‹ [humaine] Une quelconque, un tout, un rien, une poussière sans espoir et sans lendemain. Elle a rien d'exceptionnel HANA, rien de louable. Et pourtant son humanité, elle en a fait un art. Sa faiblesse, elle l'a rendue impitoyable.métier ‹ [chasseuse/bourreau] Elle se limite à peu de chose HANA, un déséquilibre, le basculement dans la matrice, l'agneau devenu louve, la louve devenu pingre, éprise de sa seule cruauté, galvanisé de sa liberté viciée. habilités ‹ Le bruissement des lames qu'on ne devine pas, si c'est à l'épée qu'on l'a formée, c'est au maniement des dagues que mademoiselle s'est perfectionnée. Et dans une toute autre mesure, c'est bien L'arc qu'elle a choisit de pratiquer, bien plus pratique lorsqu'on redoute les affrontement rapprochés. allégeance ‹ [pollux/tribu du nord] Et ça lui est un peu tomber dessus, Hana. Elle n'avait rien vu venir, ni rien demander non plus. Mais il grondait en son sein. Là, entre son palpitant et ces bouts d'organes presque mort. Il ruait vers l'avant, labourant son crâne de ses crocs tranchants. Le sang. L'espoir. compétences ‹ Déloyauté - Espionnage - Manipulation localisation actuelle ‹ [nation du feu] Le sourire aux lèvres et le nez au vent, à attendre avec son prochain acte avec impatience. groupe ‹ memento mori. avatar et crédits ‹ lee ji eun + dandelion

anecdote 01 ‹ Qu'elle est mignonne, n'est-ce pas ? Oh, oui, elle est un peu timide mais elle n'est pas tout à fait femme après tout. Les hommes aiment ça, non ? Puis Dieu qu'elle est gentille ! Parfois trop sincère, mais tellement gentille. Et ses yeux sont si beaux, si tranchants, si percutants, si profonds ! Ses douces pupilles mazout qui quand on croise leur regard, ne nous laisse pas réchapper vivant... Elle nous capture ; mieux, elle nous envoute. C'est encore plus jouissif, plus agréable. On a tous envie d'entendre sa mélodieuse voix - tantôt grave tantôt douce. Sa beauté nous subjugue tant, que l'on ne remarque même pas les quelques fêlures qui perlent son visage. Perler, c'est un si joli verbe pour sa personne... Elle a apprit à être comme ça Hana. Elle est par ci, elle est par là. Hana, elle ment comme ça.
anecdote 02 ‹ Enfant cachée. Hana, elle avait toujours eut soif de liberté. De peur que l'ennuie la gangrène, là, juste aux creux des artères, que sa chaire ne faisande, insignifiant bout de viande. Humaine, Hana, elle n'était rien. Elle n'aurait pas dû pouvoir la désirer si fort, la liberté. Cette lumière dissimulée derrière les arbres bordant la vallée. Jusqu'à en devenir presque obsédée.
anecdote 03 ‹ Mais la liberté, c'est avec lui qu'elle la voulait. Le grand frisson, l'étreinte charnelle, les regards passions et les baisers brûlants. Elle voulait la vivre avec Yerim comme elle n'avait jamais rien désirée. Elle hurlait et hurlait comme pour l'appeler.
anecdote 04 ‹ Mais Yerim, il l'avait abandonné. Devant le bûché de leur passé, il l'avait renié. Et elle n'avait jamais vraiment comprit Hana. A quel moment il avait cessé de l'aimer. Pourquoi il l'avait cessé de l'aimer. Elle qui ne désirait que leurs courses communes à travers le monde, leurs escapades, même leurs tourmentes. Elle l'aimait Hana. Elle aimait d'un amour si pur, si fort, que parfois, il l'étourdissait encore. Il était son étoile polaire, son seul et unique repère. Jusqu'à s'y perdre, dans sa haine.
anecdote 05 ‹ Mais il y a cette fierté qu'elle revêtait comme une parure de diamant chaque matin, il y avait ces cheveux qu'elle déployait autour de son visage comme une couronne, diadème de goudron, diadème de ronce. Hana se parait de sa féminité comme d'une arme au quotidien. Elle était reine de son domaine, conquérante d'un royaume sans frontière. Gardienne de tous leurs vilains secrets. Esclave de leurs imaginaires, nul ne réalisait la menace qu'elle devenait.
anecdote 06 ‹ Car Hana, elle l'avait vite réalisé, que la vie n'était qu'un vaste terrain de jeu où il valait mieux savoir se positionner. Alors elle aussi, elle s'était mise à jouer. A espionner pour Adonis Griffith un jour, puis à rejoindre l'armée le lendemain. Hana n'a de loyal que son égoïsme. Et ses services, elle ne les livrent qu'en échange d'une certaine garantie.
anecdote 07 ‹ Au fond, elle souffre de nombreux troubles de l'esprit, majoritairement relatifs à l'égo et aux relations avec les autres, plus particulièrement à la perception que les autres devraient avoir d'elle. Elle est mythomane, narcissique, complétement auto-centrée, avec une forte tendance sociopathe. Elle est instable, et il lui est, paradoxalement et en dépit de tout les symptômes énoncés ci-haut, impossible d'entretenir des relations saines et surtout durables dans la continuité. C'est une fille bien, elle vous considère seulement comme son chien.
anecdote 08 ‹ Et qu'elle a rit, le jour où elle a entendu parler du virus. Et son rire était si sincère, si clair, si plein de cette joie presque primaire qu'on n'eut désiré rien de plus si ce n'est rire avec elle. Ah oui Hana, elle riait. Elle riait en l'honneur d'une nouvelle ère où les opprimés deviendraient les nouveaux maitres.
anecdote 09 ‹ Elle ne connait pas la véritable signification du mot "remord". Parce qu'Hana, elle n'a jamais rien regretté. Pas même d'avoir embrasé la femme qui l'avait un jour élevé.
anecdote 10 ‹Il est tout de même ironique de songer que toute cette folie, n'a débuté qu'à cause d'une goutte d'ennuie.

‹ DÉCRIVEZ QUELLE EST LA POSITION DE VOTRE PERSONNAGE VIS-À-VIS DE LA SITUATION POLITIQUE ACTUELLE (dissolution de l'empire, virus, purge).

Hana, elle a fuit, de ces courses folles qui une fois entamées ne trouvent jamais de fin. Elle a fuit cette vie de misère à n'être rien pour enfin devenir quelqu'un. Et c'est là toute la subtilité de cette atrocité, ce sacro-saint besoin de liberté. Alors oui Hana, peu importe le tribu qu'elle devra verser, jamais elle ne souhaitera recouvrer sa captivité. Et si pour ce faire elle doit se repaitre du sang versé, tout bien considéré, ceci est peu cher payé. Elle devra très certainement prendre le partie des uns ou des autres, mais bien plus par intérêt que par réelle conviction. Il s'agit là, après tout, que d'un échange de bon procédé. Sa survit contre ses service, la protection de l'un pour la chute de l'autre. Elle n'est pas loyale Hana, mais se contente de ça. Mais Hana, elle a offert son âme. Elle a rejoint l'armée de Pollux contre sa protection. Quand au virus, elle le voit pour ce qu'il est, une opportunité de briller, une porte ouverte sur sa vengeance et très certainement une nouvelle source d'amusement. Il serait dommage d'à nouveau s'enlisé dans l'ennuie, de s'en trouver gangrénée, comme une vulgaire cocote de papier.

pseudo et prénom ‹ météorites. âge ‹ 21ans comment as-tu trouvé le forum? ‹ mine de rien ça fait un petit moment que j'y suis maintenant pays ‹ France fréquence de connexion ‹5/7 la plupart du temps votre avis sur le forum ‹ toujours aussi prenant I will clamber through the clouds and exist | Hana 2269768220

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PINNED UNDER THE WEIGHT 2017-18

veni vidi amavi

ALL THE PEOPLE YOU’VE BEEN, WHICH ONE IS YOU?

Yerim, tu sais...

Ce soir, je crois bien que j'ai entrevue la lumière. Une lumière si vive, si clair, si éblouissante. Son halo rougeoyant sur nos plaines verdoyantes, qui a allumé le bûcher de notre déchéance. Ces lueurs assassines. Cette caresse sur mon visage comme une vague de méprit. Cette lumière si vive, si clair, si éblouissante, qui un jour avait baignée ton regard à chaque seconde.

Une lumière qui s'est muée en ombre peu après le couchant. Une ombre dont les crocs ont teintés de rouge ma peau de lait. Celle qui au creux de mon oreille me chuchotait: Tu verras, tu t'y habitueras. Bien sûr, tu regretteras tes disparus. Tu prendras le temps nécessaire pour oublier ce que tu as perdu. Et puis tu t'y feras. Aux peaux meurtris, aux yeux rougis, aux corps étranger bien trop grands pour toi.

Et un jour, peut être que je retournerai écouté de la musique à la fenêtre de ta chambre. Peut-être qu'on retournera camper à l'abri de notre pommier. Je me prendrai à nouveau pour la reine du monde, bercée par le rythme de tes pas. Je serai à nouveau âme vagabonde, capitaine d'un navire sans voiles et sans frontières. Je me permettrai même de danser sur la place enneigée avec des pas prudents de biches, des battements de bras en ailes d'oisillons, maladroite et volubiles, mais libre.

Parfois, je me surprendrai à regarder par delà les vitraux des grands bâtiments, songeant à cette pièces aux murs sales et au lit trop étroits. Je chercherai le loup du regard, la haute stature de marbres. Les mains brûlantes et les lèvres empressés, à sursauter au son d'une voix trop grave, à fuir bêtement du regard certaines nuances de verts dans les pupilles élargis. Mais je retrouverai peu à peu le goût des plaisirs simples, le goût de vivre.

Demain, dans l'attente que le sang s'efface des tissus déchirés, je m'assiérai à nouveau sur les planches grinçante d'humidités, dans ce bout de ruine puant et étriqué, pesant mais ventilé dont je parviens à occulté la couche aux draps souillés.

J'embrasserai la joue fraternel pour chuchoter les mots d'amours, j'embrasserai le front d'un frère, j'embrasserai peut être d'autres lèvres, la distance timide et précautionneuse des amantes incertaines. J'embrasserai le cœur léger et exalté, fiers de ce choix qu'on m'aura laissé, de cette audace presque sale d'apprécier les corps séducteurs et rassurants, de ces sentiments en arc-en-ciel qui s'entremêlent les uns aux autres. J'embrasserai, heureuse et fière, encore enfant, mais plutôt femme, de ces ardeurs qui jettent le voile, qui s'éclatent, qui s'embrasent. J'embrasserai en insatiable boulimique, ivre du seul plaisir d'en être libre.

Mais Yerim, aujourd'hui j'ai vu un démon. Un démon avec ses yeux si vides, si noirs, si méchant qui ont lancés une guerre froide entre lui et le monde.

Assise dans l'air glacé derrière cette porte dérobée, qui se délectait du spectacle des joues humides et des lèvres sanguines, de ces déambulations de l'âme dont les cris résonnaient entre les murs toujours aussi sales, esprits embrumés par ce monde renversé, membres enlacés, retournés et déployés, rire en chant de charogne et jours défilants. Rires gras et masculins éclatés aux bêtises des uns et aux paris des autres. Des nuits prétendument festives et légèrement ivres de ces alcools trop cher qui juraient avec les actes de cette vaste farce.

Et il y avait cette fleur, cette fleur précieuse qui grandit en chaque mère, chaque femme. Cette fleur arraché et jetée au bûcher comme un vulgaire déchet.

Oui Yerim, aujourd'hui j'ai vu un démon. Un démon aux longs doigts fins qui ont agrippé mes boucles sombres. Un démon au visage familier, qui hier encore m'avait conter tous mes songes d'enfant.

Et Yerim, tu sais, aujourd'hui, je crois bien que je suis devenue un démon. Un démon avec ses yeux si vides, si noirs, si méchant qui ont lancés une guerre froide entre lui et le monde.

Mais Yerim, dans cette cour vagabonde, d'âmes dansantes et riantes, il y a le jeu des rois. Goguenards et privilégiés, des rois au céleste et à la grandeur surestimée. Qui se moquent de ses zouave acrobates un peu pataud. Qui remettent les robes déchirées des petites filles sur leur dos. Qui répandent les vagues sanglantes dans les digues fendillés des quartiers viciés. Ces hommes qu'ils mettront à nus avant de leur offrir le grand saut dans les eaux sales et putrides embourbés par les bières renversés et des vins rouges aux saveurs insidieusement sucrés.

Un jeu qui me donnera un demain. Un demain où je pourrai manger à une table garnit, le menton droit, le coeur encore accroché au bon endroit, dans ce grand hall qui est entrain de devenir la plus belle et la plus triste des cages, la plus rassurante et la plus marquante.

Yerim, je ferme les yeux chaque soir dans l'attente d'y voir la beauté des intempérances. De ton corps sacrifié pendant lâchement au bout d'une corde. Je rêve de ta mort Yerim. Je rêve de ton désespoir et de ton malheur en songeant que - ô ciel- Je t'aime. Je t'aime si fort. Je t'aime d'un amour si grand, si absolu, que seule ma haine ne peut s'en trouve dissolue. Je t'aime. Et si je ne peux t'avoir près de moi.
C'est dans les flammes du néant, que tu brûleras.

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