Famille :Orhan Kaygizis est la cadette d'une fratrie de six enfants, c'est du moins ce qu'elle croit. Sa mère a en effet eu deux enfants bâtards, des enfants dissimulés aux yeux de la famille, prétendu mort pour masquer ses infidélités, les rejetons mêlés ont été élevés par leurs pères respectifs dans le plus grand des secrets. Si les mêlés savent d'où ils viennent, ils n'ont pas conscience de ne pas être les seuls bâtards des Kaygizis. Akhîm et Nayeli n'ont, en effet, pas conscience de l'existence l'un de l'autre. De son côté, Ohran idéalise sa famille sans se douter des mensonges qui la ronge.
Vocation :Si la famille est marchande d'épice, il n'en demeure pas moins que la cadette ait pris un tout autre chemin, courbant l'échine pour offrir son sabre au véritable roi d'Eartanera : Adonis Griffith. Elle fait partie de ceux qui n'ont pas hésité à suivre le troisième enfant de Thomas, persuadée qu'il est celui qui élèvera la nation de la terre pour lui rendre sa splendeur d'antan.
Coup de pouce : Lorsque le jeune roi est monté sur le trône de la terre, il a établi de nouvelles lois commerciales entre les nations, des lois qui auraient pu mettre à mal le marché d'épices des Kaygizis si Orhan n'avait pas négocier en leur nom. Les Kaygizis sont aujourd'hui les fournisseurs officiels à la fois de la cours eartnerienne, mais aussi celle de flamaerin.
Caractère : Féminine, sophistiquée, coquette, déterminée, forte, battante, guerrière, surprenante, fidèle, loyale, intelligente, stratégique, utopiste.

Sœur de sang ‹ Enfant perdue dans les plaines désertiques eartaneriennes, bien trop proche de la frontière des flammes que pour ne pas souffrir des affres de la chaleur. Elle laisse son regard doré vagabonder au loin, battisse maudite qui se dresse dans les dunes de sable, une oasis, un coin de paradis, un Eden inaccessible qui te hante alors que les cris éclate, trahissant une joie trop intense qui ne fait qu'accentuer la rancœur qui te dévore de l'intérieur. Spectatrice de ce bonheur qu'on lui a dérobé, elle demeure à distance, mais ne parviens pas à tourner les talons, à oublier que ce lien de sang ne lui donne aucune légitimité. Elle n'est qu'une vulgaire bâtarde, abandonnée, oubliée, loin des yeux, loin du cœur, une indésirable dans cette famille harmonieuse. Elle dégueule sur cet amour qui lui déchire le cœur, elle, la gosse qui a a peine rencontré sa génitrice, quelques mots, à peine un sourire, elle sait que ce n'est pas pour elle qu'elle vient, mais pour son père, cet amant auquel elle ne peut renoncer. Elle ne comprend pas, la foutue môme, pourquoi la dame des forêt revient voir la souillure mêlée alors que le grand amour l'attend dans sa belle et grande maison, avec des enfants dont elle ne peut qu'imaginer la perfection.... Puisqu'elle les a choisi, eux, mais pas elle. Elle souffre, bien plus qu'elle ne le laisse voir, elle crève d'une douleur infâme, désireuse d'être aimée, d'être acceptée, de trouver sa place dans un univers qui semble la recraché vulgairement à son triste sort. Nayeli est cette fillette en quête d'un amour perdu, un amour qu'elle n'a jamais connu, mais idéalisé tant il lui a manqué. Elle espère, s'accroche et désespère. Tu lui ressembles un peu. Elle sursaute, d'un mouvement gracieux et souples, la petite acrobate redescend de son perchoir de fortune, plantant ses orbes de miel dans celles de l'inconnu. Elle fronce le nez, les sourcils, dubitative, interrogative, elle fait mine de ne pas comprendre alors que son corps bondit furieusement dans sa poitrine. Tu as les même yeux qu'Orhan. Orhan. Le prénoms 'imprime dans la mémoire de la gamine, une attache, un ancrage inespérée à cette famille qu'elle ne fait que toiser. Orhan, c'est qui? Elle ment, un peu, mais finalement pas tant que ça. Elle ne sait pas qui est cette fille, même si elle se doute, même si elle espère, elle pourrait être n'importe qui, une tante, une cousine, une sœur. L'inconnu laisse un sourire s'infiltrer sur ses lèvres alors qu'il exécute un mouvement vague vers la maison du bonheur. Une des petites Kaygizis. Elle doit avoir ton âge. Orhan. le prénom s'incruste un peu plus et déjà, le visage se dessine dans l'esprit de l'enfant terrible.


Elle goûte à l'horrible vérité. Sa chaire et son sang ignore jusqu'à son existence, elle n'est qu'une vulgaire petite chose au bracelet rouge, une mêlée parmi la marée insignifiante de ses semblable. La réalité la heurte de plein fouet. Orhan, belle petite Orhan, la sœur, le reflet presque identique, cette autre partie d'elle même qu'elle a ardemment désiré, ce coup de foudre qui ne s'est jamais produit Elle aurait préféré être détestée, méprisée, mais elle ne fait fasse qu'à l'indifférence de sa propre famille, une brebis égarée, un membre amputé depuis trop longtemps pour que cela ait une quelconque importance. Jusqu'à ce qu'un halo de lumière ne vienne l'arraché à ses ténèbres, les enfants perdus, les rejetons bâtards d'élémentaire qui se refuse de les assumer. La petite Nayeli se retrouve en eux, elle reconnaît l'écho déstructuré des palpitations irrégulière d'un cœur brisé. Elle les connaît puisqu'elle leur ressemble. Ils se créent une famille, un clan, une unité que la chaire et le sang leur avait refusé. Les voilà, ces mômes que personnes n'avait voulu, formant un noyaux indestructible, s'élevant contre le monde immonde qui les avait dégueulé. Elle découvre le bonheur fraternel, illusion d'un rêve devenu réalité, elle en oublie que l'académie ne durera pas toujours et que lorsque se sera terminé, il seront liés à d'autres, trimbalés par delà les nations selon les caprices de leur précieux maître. Elle occulte l'avenir, refusant de renoncer au bonheur, elle repousse l'échéance, se berce d'illusion absurde.

Explication : Nayeli est la demi-sœur d'Orhan. A peine une année les sépare l'une de l'autre. Si Nayeli connaît l'existence d'Orhan et des autres Kaygizis, Orhan, elle, ne connait pas l'existence de cette petite sœur. Si elle sait que sa mère est tombée enceinte après elle, elle est persuadée que sa génitrice a perdu l'enfant. C'est donc une relation à sens unique pour le moment.

Ayant pratiquement le même âge, Orhan est celle qui a toujours attiré l'attention de Nayeli et malheureuse, elle est celle qui a attisé le plus sa jalousie, sans même en avoir conscience. Orhan représente tout ce que Nayeli aurait pu être, elle la jalouse, l'envie, l'admire, elle rêve d'un jour obtenir ce qu'Orhan possède.

butterfly in my heart ‹ Gamins de la terre, leurs vies n'avaient de cesse que de se croiser et s'entremêler dans les connivences et les alliances de leurs ainés. Des inconnues destiné à se connaitre, et s'apprivoiser lors de leurs jeunes années. Ils avaient le même âge, le même statut à l'époque et leurs caractères étaient diamétralement opposés, ils avaient fini par tisser des liens, en entente avaient né de leurs cohabitations à l'académie. Cet endroit avait réussi à faire ce que leurs parents ne pouvaient. Créé quelque chose de réel, non pas basé sur les apparences, mais bel et bien sur le réel. Le cœur battait bien vite lorsqu'il croisait ses yeux et ses joues, à elle, s'empourprait légèrement lorsqu'elle voyait le trouble si miser dans son regard. Et pourtant tout n'était resté qu'une impression dans l'air, un coup de cœur adolescent silencieux. Si la proximité était visible, rien de plus n'avait vu le jour. Le jeune homme ne voulait pas s'attacher à quiconque, bien qu'il ne puisse faire taire l'enthousiasme de son esprit lorsqu'il était en sa compagnie. Gamins de la terre, ils ont repris le cours de leur vie. Et s'ils devaient continuer de se côtoyer, car leurs allégeances étaient les mêmes, ils finissaient par redevenir des inconnus, car ils devaient devenir des adultes.