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thaumaturge ≋ rita.

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thaumaturge ≋ rita. Vide
MessageSujet: thaumaturge ≋ rita. thaumaturge ≋ rita. EmptyDim 25 Fév 2018 - 16:10




THERE WASN'T A PREDICABLE THING ABOUT HER
it was that chaos that made her interesting


Triton ne dort pas : la sclère carmin, s’y dessine autour de ses iris des liserés de fatigue, proche de la cachexie. Songes interdits, paix réprouvée, le kraken ne saurait sommeiller. Le repos lui est refusé depuis que son sang a été déversé, peut-être même bien avant : mais il revêt toujours trop vite le goût métallique de l'eau rouge. Dans sa hutte, il a l’air qu’ont les requins piégés dans les filets, foulant la paille du sol, le regard archéologue, comme s’il cherchait une mer perdue, indécelable, inatteignable. Sa nage est toujours glaciale : l’aura qui flotte autour de lui n’engage personne à déranger les introspections de Johann. Point d’Anne-Marie dans les parages non plus : elle, dort déjà, loin des bras de son époux, loin du soucis de ses manipulations diurnes, des moqueries que lui chante la lune. Mais dès lors que le major safrané franchit la porte, Triton s’immobilise. L’autre ne dit rien, qu’un hochement de tête sec, et le roi Mer comprend immédiatement. Le couturier crânien a réalisé son exploit : plantant ses aiguilles dans les méandres des neurones, dans les interstices des pensées, dans la laine cachée des pulsions de la dague empoisonnée. Désormais démunie, désarmée, l’oiseau prédateur avait été déplumé. Et l’esprit de Rita gisait enfin dans un rêve mensonger, celui là même dans lequel Johann a tout de suite voulu la noyer.
Très bien. Sa voix est rauque et tonne comme un coup de canon. Comme prévu, l’atteinte de sa cible s’était faite sans le moindre encombre. Je vais y aller. Circe tressaille l’aube d’un mouvement, mais Johann, la voix calme, clarifie. Seul. D’un pas lourd, Triton frôle le major et s’extirpe de sa cage. Il ne transpire rien de lui : qu’une vague indifférence, pas une goutte d’excitation. Triton a fait face à trop de déceptions pour célébrer la moindre rumeur. Dehors, le ciel encre a plongé le quartier général dans une armistice nocturne. Pourtant, dans cette paix, Johann a peut-être gagné une bataille. Il sait parfaitement où se trouve Rita : là, dans la plus proche hutte de la sienne après celle d’Anne-Marie, elle se dessine comme un caveau, noyée entre quelques arbres à la lemme dense et épaisse, à l’entrée même du fourré qui les occulte. La porte est fermée, et la lune peine à dépeindre ses éclats sur les façades de cotrets. Des branches craquent bruyamment sous ses bottes, et quelques gardes surpris sursautent de la soudaine fêlure des eaux calmes dans lesquels le camp baigne : Johann, pilleur de silence, voleur de sérénité, n’a nul inquiétude d’être entendu, ni d’être vu. Tant s’en faut, Triton a toujours sonné sa conque avant de frapper. Enfin, il pousse la porte.
Dans la cagna, il plane une odeur de sueur, de sylve épaisse. A force de scier les contours de son crâne, Circe avait épuisé l’avis. Ses serres plantées dans le sol, elle a les ailes brisées, serrées derrière le dos d’une assise bancale, et une cascade de cheveux viennent celer le bec. Triton referme la porte avec force, et le bois grince, comme s’il venait d’être frappé. L’intérieur est sommaire : un lit de camp fragile sur la gauche, une lanterne faiblarde sur une table de chevet, et des linges éparpillés. Mais au centre trône l’intrigue de toute sa nuit : Rita, naïve, guerrière, qui avait voulu faire couler le sang de Johann au coeur d’une sorgue similaire. Même ainsi, prisonnière, fragilisée, Rita efface le fade et l’insipide de la pièce, et les yeux glaces de Johann ne parviennent pas à s’en détacher.
Mais elle est immobile : comme une étoile collée à sa pierre, Rita n’a réagit aucunement à l’approche du requin.
Triton la marche lente et muette, poursuit sa nage jusqu’à se tenir devant elle. Il la domine de toute sa hauteur. Regarde moi. L’instruction claire déchire l’opacité du silence, et un rictus commence à frayer la bouche de Johann. Mais l’oiseau semble toujours avoir le cou brisé : la tête penchée en avant, Rita ne réagit pas. Peut-être Circe l’avait-il fracassé : pire que d’avoir encré en elle qu’une simple apostille, le major aurait pu infirmer la prédatrice, la rendant proie, la rendant cadavre. Lentement, le typhon s’annonce, et Johann sent la lave d’eau ronger sa patience. Furieux, fondant sur l’oiseau, sa nageoire attrape avec violence le menton de Rita, plantant ses doigts comme des dents sur le bas de ses joues. La gorge est à merci des tranchants des lames, et le faciès tordu pour qu’il observe Johann sans que Triton n’ait à plier l’échine. Dans un nouveau râle, miroir de son courroux, Triton répète. J’ai dit… Regarde moi.
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fire nation
Kamiko Yinren
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‹ AGE : vingt ans, ça se moque de l'âge, de la maturité, des années passées à se rendre compte de rien. kamiko c'est une enfant, une adolescente qui comprend rien, rien à ce qui lui arrive, à ce qui arrivera; à ce qu'elle doit faire. jolie minois, si innocent, elle sait pourtant mordre, grogner et défendre ce qui est sien. l'enfant plongée dans ses rêves et ses étoiles, pourtant devra un jour devenir femme.
‹ STATUT : fiancée, ucucuc
‹ SANG : argent, un privilège dont elle s'est délectée toute sa vie. kamiko est sans aucun doute, issue de la noblesse. elle a grandi dans des draps brodés d'or, traitée comme la princesse qu'elle ne sera jamais. si elle est tolérante, elle est pourtant ignorante, ignorante des injustices qui l'entourent, la démangent, et ces gens qui crèvent pour des causes braves; qui ne seront jamais les siennes.
‹ POUVOIR : lumière et feu, ucucuc
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‹ ALLEGEANCE : sans aucune allégeance, ucuc
‹ ADIUTOR : alfie, il est loin, si loin, que ça crèverait presque le coeur. elle a jamais pensé aimé, ni apprécié, ni s'y attaché et pourtant c'est arrivé. ça l'a pris de court, de loin et la seule leçon dont elle en a tiré, c'est qu'elle aurait du s'en éloigner, le quitter, l'effacer de sa mémoire.
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thaumaturge ≋ rita. Vide
MessageSujet: Re: thaumaturge ≋ rita. thaumaturge ≋ rita. EmptyMar 6 Mar 2018 - 16:50


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Le regard baigné dans le vide, le cœur esseulé, le menton levé, se trouve devant le néant de sa vue, un simple cri opaque d'une rage sans pareille. Elle crie, elle gueule, elle s'énerve, se débat, et c'est tout ce dont elle se rappelle. Un combat perdu d'avance, un crachat déposé au pied d'un roi, l'insolence baignant dans ses veines, une insolence qui va la tuer. Et pourtant le torse se lève et descend et le cœur bat toujours, et dans la cacophonie qui prend place dans sa tête, elle n'entend que le silence. Ce truc pesant, qu'elle aimait autrefois, qu'elle admirait pour une raison certaine : cette solitude vers laquelle elle s'épanchait tant. A présent c'est comme un boulet enchaîné à ses pieds, parce que le silence, lui, est si lourd, si présent. Criant, fort, elle entend les battements du myocarde curieux. Va-t-il arrêter de battre dans quelques minutes ? est-ce la fin ? Finalement, elle a survécu longtemps, la gosse sans tact, la gosse aiguisant ses couteaux bien trop tôt. Le culot plus que la bravoure, qui a déteint sur toutes ses victimes, mais cette fois-ci la proie n'a pas concilié à l'attaque, non cette fois-ci Rita a été ravalé par son propre jeu, dans une danse qui lui sera probablement fatale. Mais elle est vivante. Pourquoi ? Et la réponse lui vient bien assez tôt, quand la porte est enfoncée dans un chaos indéniable. Elle ferme les yeux, pour accueillir la Mort, cette si vilaine amie, qui l'a obsédé pendant tant d'années. L'accompagnant de chaumière en chaumière, là où elle s'est débarrassée de la crasse du royaume. Elle vient cueillir sa plus fidèle fleur, et peut-être que ça la réjouit un peu. D'avoir l'opportunité enfin de pouvoir la rencontrer et quitter ce lieu sur terre qui n'aura jamais vraiment su comment l'apprivoiser ou la traiter. On lui a arraché sa moitié, sa fierté, son humanité, peut-être que cette fois-ci les Dieux prendront pitié et accepteront de panser ses douleurs. Rita préfère crever, préfère être pendue ou décapitée, si cela veut dire éviter de tomber sous le joug du roi de pacotille. De cet être qu'elle méprise presque plus qu'elle ne méprise son père. Alors que les Dieux ressentent de la Merci à sa carcasse vide, qu'il lui évite cette honte, cette trahison, qu'on la libère de ce corps, de cette vie, de cette version d'elle-même. Et elle semble avoir murmuré ses mots, les laisser pendre au bout de ses lèvres, alors qu'elle a trahi son souhait et qu'une silhouette s'empare de sa tignasse emmêlée. - Tu ne mourras pas aujourd'hui Kimora. - Elle ne sait pas à qui appartient la voix, ni les mains, elle voudrait se débattre, mais le sommeil s'imprègne de ses sens. Et la lumière s'éteint avec sa foi.
(…)
Elle cligne des yeux une fois, deux fois, et s'imprègne des choses qui l'entourent. Une odeur de sang chatouille ses narines, alors qu'elle tente de délier ses doigts. Une impression d'énorme fatigue vient l'assener d'un coup, alors qu'elle sent ses muscles se crisper et son ouïe se tendre. Elle ne sait ni ce qu'elle fait ici, ni pourquoi, mais lentement et sûrement, la mémoire lui revient alors que l'incompréhension se jette à ses pieds. Les mains liées, elle tente de les défaire en tirant de droite à gauche sans grand succès. Elle voit à quelques pas ses armes, ses deux sabres vulgairement déposés au pied d'un lit. Ses dagues trônant sur le bureau qu'elle ne saurait atteindre. L'esprit est pourtant indécis. Pourquoi courir alors qu'elle est chez elle ? pourquoi rester calme alors qu'elle est en terrain ennemi ? faisant la moue, les pensées s'entrechoquent, se démêlent et ne font finalement aucun sens. Elle crispe ses doigts, puis ses bras, et laisse sa tête tomber en arrière, alors qu'elle tente, bien malgré elle, de faire sens de cette situation. Mais le passé qu'elle tente de déceler se mouve d'une manière qui lui est inconnue, à croire qu'il a été manipulé, détourné. Frustrée, Rita laisse un grognement échapper de ses lèvres. C'est son chez elle, et pourtant elle ne s'y sent pas à sa place. Et si c'est son chez elle, pourquoi ses mains sont-elles encore attachées ? relevant le menton vers la porte de sa cage, elle entend des pas approcher, incapable pourtant de se défaire de ses liens, elle reste stoïque, immobile, prête à accepter le sort qui l'attend. Penchant la tête vers l'avant, observant ses pieds, elle entreprend de soupirer entre ses dents alors que la silhouette se rapproche. Sentant sa proximité, elle ne lève pourtant pas les yeux, cherchant par tous les moyens une route pour s'enfuir. Mais pourquoi ? lui crie la raison, alors que le cœur bat fort, si fort, comme un tambour sonnant la mort. - Regarde moi. - et la voix s'épaissit, alors qu'elle y reflète un visage. Le roi. Johann Osanos. Son chef. Sa Némésis. Quelque chose dans sa tête crie, grogne, crache et insulte, alors que de sa bouche ne s'échappe qu'un simple soupir. Mais elle ne lève pas les yeux, prise d'un besoin soudain de rébellion, elle aimerait lui cracher à la gueule, parce que c'est ce qu'il mérite. Mais quelque chose, bien ancré dans sa cage thoracique l'en empêche, et des souvenirs, des pensées lui reviennent. Une fidélité inoubliée à ce chef, à ce Maître qui défendra sa nation jusqu'à la mort. Cet homme qui a amené les Kimora a autre chose qu'à un rang de mythe oublié. Des doigts salés viennent alors empoigner son menton, la forçant à lever les iris vers l'entité qui lui inspire à la fois rage et dévotion. - J'ai dit… Regarde moi. - et lorsqu'il la touche, ce qu'elle souhaite c'est se débattre et lui mordre sa satané main, comme elle souhaite se noyer dans ses yeux et lui dire que ses sabres sont à lui. Qu'elle se battre jusqu'au bout, qu'il l'empêchera de tomber dans la folie. Partagée, terriblement indécise sur quoi dire, quoi faire, elle lève enfin ses yeux et les vrille dans ceux de Triton. Se débattant juste assez pour se défaire de son contact, un feulement s'échappe de sa bouche. - Ne me touche pas. - elle secoue la tête frénétiquement, giflée par ses propres propos. Pourquoi parle-t-elle ainsi à son roi ? pourquoi ? pourquoi ? pourquoi ? Inspirant, expirant, elle relève enfin les yeux et les laisse courir le long des murs, le long du sol, puis le long du corps du Osanos. - Pourquoi mes mains sont-elles attachées ? c'est ainsi que tu traites tes alliés, Osanos ? - quelque chose vient de mourir, quelque chose vient de s'éteindre et pourtant elle ne saurait mettre la main sur quoi.
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thaumaturge ≋ rita. Vide
MessageSujet: Re: thaumaturge ≋ rita. thaumaturge ≋ rita. EmptyMer 7 Mar 2018 - 15:25




THERE WASN'T A PREDICABLE THING ABOUT HER
it was that chaos that made her interesting


L’oiseau, qui craint l’eau, a pourtant toujours revêtu ses mêmes apparats. Insaisissable comme le suc qui glisse entre les doigts, à la fois limpide et nébuleuse, Rita était un ésotérisme issu des flots. Dans ses yeux havanes, le combat est facilement déchiffrable : le recueil qu’on peut y lire est tantôt baigné d’aigreur, tantôt de dépit, tantôt de chaleur. Et Johann est grand friand de ce genre d’escarmouches intrinsèques, des batailles natives de l’encéphale, des coups d’épées cérébrales qui retentissent jusqu’au coeur. L’air complaisant suffisait à avérer qu’il avait bel et bien un attrait pour toutes instances dans lesquelles se réalisait la plus infime dévastation. Jusqu’ici, Circe semblait avoir correctement déversé son engrais. Jardinier des graines de sa sentence, horticulteur des boutons du châtiment, il prospérait désormais en la récriée une fleur d’irrésolution, combattant un vent d’autrefois qui ne semble être devenu qu’une frêle brise. Ne me touche pas. La cruelle jonction se ruine d’un rejet abrupt, et la nageoire regrette déjà le contact qui s’était fait. Si l’oiseau ne volait plus, son bec s’évertuait tout de même à claquer, comme si le jeune bourgeon nécessitait une ultime irroration. Pour cela, Triton n’allait certainement pas rechigner la besogne.
Johann se met à pincer les lèvres : chez lui, la naissance d’un plus grand sourire tente de s’élever comme une vague, mais Triton endigue cette onde derrière un miroir d’ascétisme. Rita, intense et fabuleuse, ne s’était pas noyée : l’essence de sa frénésie subsistait encore, celle là même qui nourrissait l’aube d’une attirance encore occulte, celle là même qui avait poussé le requin à ne pas avaler la proie la première fois. Désormais, la mire de la fougueuse s’était troublée : plus de Johann, celui que jadis elle avait dépeint, qu’elle avait tenté d’éradiquer. Maintenant, seul se tracerait ceux qu’il déciderait d’esquisser dans son viseur. Rita était toile vierge, abondante d’éventualités et de permissions, et rien n’enchantait plus Johann que les nouvelles alternatives qui découlaient de ce qui fut et ne serait plus. Pourtant, Triton, s’il est charmé, n’est pas dupe. Certes, il avait réussi à gommer les traits de répulsion, mais à quel point ? Pourquoi mes mains sont-elles attachées ? C’est ainsi que tu traites tes alliés, Osanos ?
Triton reste silence. Mais soudain, le voilà qui commence à se mouvoir : pliant les genoux, il s’accroupit devant elle. Là, à hauteur de Rita, il écarte avec une langueur atroce ses cuisses et fond sur elle : hors de question de perpétuer l’intervalle qu’elle avait décrété d’un coup de menton. Ici, c’est Triton qui ordonne. Ses nageoires glissent vers l’arrière de l’assise, frôlant les reins, toujours dans la même torpeur qu’il savoure. Ses yeux ne quittent pas les meurtrières de Rita pendant la tâche, et avec sa lenteur désirée, il défait enfin les cordes qui tombent dans un bruit sec sur le sol. Mais il ne laisse pas de temps aux pattes d’humer une seconde l’odeur de leur nouvelle liberté : il empoigne les griffes de Rita, les mène jusqu’aux devants de lui. Ses pouces cajolent les phalanges. C’est parce qu’elles sont précieuses, qu’elles ont été astreintes. La voix est beaucoup plus posée, mais ce qui s’échappe des lippes de Triton apporte un goût émétique à l’atmosphère déjà écœurante. La voix a délaissé sa violence de l’instant d’avant, et arbore un rythme semblable à celui des vagues : car Johann a bien l’intention de faire perdurer les vertiges de Rita. Et je porte une attention particulière à tout ce qui m’appartient. Finalement, il porte la main droite de sa captive, et le labre du requin vient frôler la peau basanée. Jadis, l’action aurait été supplice. Jadis, ç’aurait été affront. Aujourd’hui, tout geste et toute exécution devait être faveur et bénédiction.
Après sa lascivité, Triton rompt l’instant où le temps semblait pour lui s’être arrêté. Sa silhouette se lève, brusquement, et il s’éloigne de quelques pas à peine. Là, il toise Rita, le regard toujours sombre mais satisfait de son effet. L’ardente était libre : avait-il été fou de la dépêtrer de ses chaînes ? Peut-être. Mais la belle avait déjà tenté de lui ôter la vie, et rien n’avait été plus facile que de réprimer sa dague. Et Johann, s’il s’était satisfait du combat intime que menait probablement encore Rita contre elle-même pendant quelques secondes, exigeait désormais une chose plus palpable. A sa droite, il sent l’odeur de fer tranchant des sabres, ceux là même qui avaient été jeté au sol. Pourtant, nulle transe ne s’affiche, la mer reste sereine, malgré le fait qu’il soit établi que Rita savait pertinemment les saisir et s’en servir. Ses mains se lèvent, paumes vers le ciel. Tu n’as rien à craindre Rita.
De toute évidence, le pire avait déjà été fait. Elle n’avait que peu à redouter, désormais. Lui non plus, si le travail avait été bel et bien soigné.
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