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bare your fangs or your throat (rita)

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bare your fangs or your throat (rita) Vide
MessageSujet: bare your fangs or your throat (rita) bare your fangs or your throat (rita) EmptyLun 12 Fév 2018 - 16:44

- Vas-y, parle, je vois bien que t'en meurs d'envie.
- C'était une tueuse à gages, Skadi. Tu le sais ça, au moins ?
- Et alors ? T'as achevé bien des vies toi aussi en leur vidant les poches.
- Je n'ai tué personne moi.
- T'en sais rien de rien. Elle ne supportait pas que Liev nie l'humanité des autres, qu'il la piétine, qu'il crache dessus. Elle était bien allée chercher la sienne à lui, il ne s'en était pas plaint, et maintenant, il pensait que sa vie valait plus que celle d'un autre parce qu'il n'avait pas de sang sur les mains ? Et comment pouvait-il en être certain de toute façon ? Ce n'était pas comme si il pouvait remonter le temps pour vérifier et il n'y a pas qu'un seul moyen de tuer à ce qu'elle sache. Donc si Rita Kimora l'a fait pour de l'argent, c'est qu'elle avait ses raisons, comme tout le monde. Skadi claque la porte derrière elle en sortant, elle arrive en bas de l'immeuble quand elle s'aperçoit que des larmes ont coulé le long de ses joues, sans qu'elle ne s'en rende compte. Elle passe la main rapidement dessus, frustrée de ne plus être sous contrôle de ses émotions, non pas qu'elle l'ait jamais été mais au moins, elle pouvait décider quoi faire de son corps sans faire de mal à personne. Elle se retrouve aujourd'hui dans l'incapacité de prévoir le degré de mortalité de son toucher, qu'elle sait peut n'avoir aucun effet par moments, mais qui a une puissance capable de prendre la vie. Le chien de Liev en a fait les frais et elle en fait encore des cauchemars aujourd'hui. Vali apparaît quelque part derrière elle, elle sent sa présence mais ne prend pas la peine de se retourner pour le regarder en face, sait, de toute façon, qu'il n'aime pas ça. Tu chiales, encore ? Il lui demande. Elle l'ignore et continue son chemin jusqu'à la gare. Le vieux assis devant elle est le père de Liev, elle l'a su dès qu'elle est montée dans le train et qu'elle s'est assise sur le petit bout de banquette qu'elle a repéré. Il avait les mêmes yeux bleus, immenses et vides. Il n'y avait pas grand monde dans le compartiment, ce qui n'était pas tout à fait normal, elle le savait, pour avoir fait le trajet Aguarini-Flamaerin une cinquantaine de fois au moins. Il y avait quelque chose qui clochait et c'était quelque part pour ça, entre autres, qu'elle s'apprêtait à aller à la rencontre de Rita, plusieurs jours avant la date prévue. Elle n'était pas encore tout à fait certaine en quoi son job consistait, elle avait compris que c'était important parce que Rita avait pris une voix sérieuse en le lui proposant, et puis ça payait plutôt bien, ou du moins mieux que la vie sur la route. Elle était fière de l'avoir eu parce qu'elle a vu dans le regard de Liev qu'elle l'avait surpris en se le dénichant, et Liev était le genre de mecs qu'on n'arrivait jamais à surprendre. Et c'était frustrant pour elle, parce qu'elle savait qu'elle était vraiment surprenante comme fille, elle le voyait dans le visage choqué des autres quand ils la regardaient. Les yeux écarquillés, la main qui vient doucement se poser sur la bouche au ralenti. Si elle avait su que devenir l'espionne de Rita Kimora aurait fait tirer à Liev la gueule qu'il a tirée quand elle le lui a annoncé, elle se serait arrangée pour l'être il y a longtemps. Ce qu'elle aimait bien dans tout ça, c'est qu'elle puisse aider Rita sans se méfier d'elle parce qu'elle la connaissait et que c'était donc plus facile pour elle puisqu'elle savait qu'elle ne lui voulait aucun mal et qu'elle n'aurait sûrement plus été là, assise dans son train à réfléchir, si ça avait été le cas. Elle trouve son confort dans cette impitoyabilité présente chez la plupart des Kimora, qu'elle aime comme s'ils avaient été sa famille, et peut-être même plus, parce que justement, ils ne l'étaient pas, et c'était sans doute pour le mieux parce qu'elle voyait bien qu'ils ne s'entendaient pas toujours entre eux - faut dire que c'est toujours un peu la même misérable histoire partout dans le monde. Il y avait une gamine assise à côté du vieux dans le train, il lui tenait la main en serrant fort, comme s'il avait peur qu'on la lui arrache. - Vous êtes le père de Liev, vous. Elle lui a dit en le fixant. - Et elle, c'est qui ? Votre maîtresse ? Elle essayait de ne pas rire, n'a pas résisté longtemps avant d'exploser en un éclat, pliée en deux devant la tête qu'il faisait. Il a suffi qu'elle le regarde dans les yeux, qu'elle voit à quel point elle l'avait blessé pour tout de suite regretter sa blague. - Pardon, je vois bien qu'elle ne l'est pas. L'enfant ne parlait pas mais la regardait intensément, Skadi s'est sentie mal tout d'un coup. Nauséeuse. Elle lui rappelait quelqu'un. Sa vision s'est troublée, ses paupières s'alourdissaient sans qu'elle n'arrive à lutter contre. Elle a regardé le vieux, puis la petite, puis le vieux, puis la petite, et un bracelet orange au poignet de cette dernière scintilla. Skadi voulu tendre sa main pour l'attraper, pour le voir de plus près, sans y arriver. - Vous n'êtes pas le père de Liev, vous. Elle a dit avant de fermer les yeux, se laissant gagner par le sommeil.

Elle s'est réveillée ce qui lui sembla être une éternité plus tard, la tête contre la vitre, la nature qui défilait à l'extérieur. Il n'y avait plus ni le vieux, ni la petite fille devant elle. Elle se sentait groggy, les muscles endoloris, la tête lourde, complètement assommée. Le train s'arrêta enfin et elle en descendit, chancelante. Il y avait un soleil aveuglant qui l'obligeait à plisser des yeux dès qu'elle posa un pied sur la plateforme, une cacophonie de silhouettes, de couleurs et de sons l'entourant, qui ne faisait qu'augmenter son mal-être. Elle ne voulait qu'une chose, retrouver Rita Kimora pour lui donner les informations qu'elle avait pour elle, puis retourner chez elle, dans le petit appartement qu'elle louait avec Liev à Jhiu N'guri. Elle s'est avancée vers la sortie de la gare quand un cri retenti, si fort qu'elle se pencha en avant en se bouchant les oreilles des deux bras pour s'en protéger. Ça ne changea rien, l'hurlement était toujours aussi aigu, un son épouvantable dont elle n'arrivait pas à déterminer l'origine mais qui ressemblait à une voix de petite fille. Elle ouvrit les yeux sur une flaque de sang autour d'elle, le corps du vieux gisant à ses pieds. Elle cligna des yeux. La flaque n'était plus là. Vali n'arrêtait pas de parler derrière elle : c'est elle l'enfant, pas vrai ? C'est ses souvenirs, pas vrai ? Pas vrai ? Pas vrai ? Elle s'est mise à courir pour laisser tout ce monde derrière elle. Il fallait qu'elle retrouve Rita, il fallait qu'elle quitte Aguarini le plus vite possible, il fallait qu'elle retourne à l'appartement, à Liev. Le vacarme sembla la suivre tout le long du trajet. Elle était essoufflée mais elle sentait son sang battre dans ses veines et cette sensation là réussit à la calmer. Après un moment, les bruits s'atténuèrent jusqu'à ce qu'elle ne les entende plus du tout. Elle s'arrêta enfin pour reprendre son souffle, les mains sur les genoux. Elle était arrivée à l'endroit de rencontre prévu et bien sûr, il n'y avait personne. Elle aurait dû s'en douter, elle s'était ramené jusqu'à Aguarini sur le coup, sans réfléchir à aucun plan et maintenant, il n'y avait pas de Rita Kimora, puisque de toute façon, il n'était pas prévu qu'elle la rencontre avant plusieurs jours. Elle marmonna des insultes pendant que Vali s'excitait derrière elle, elle ne l'entendait pas très clairement alors elle décida d'ignorer sa présence. Elle se mit à fouiner dans les alentours de la ruelle une bonne dizaine de minutes avant qu'elle ne ressente une pression autour de son cou. Quelqu'un lui avait passé un bras sous le cou et la tenait contre lui. - T'es qui ? Tu fais quoi ici ? Lui demanda-t-il dans une voix grave, en appuyant douloureusement contre sa gorge pour ponctuer sa question. - Hey ! Oh  ! Lâche moi gros tas ! Ça va pas ! Oh ! Elle voulait se débattre, mentalement, mais ne réussit pas physiquement à faire grand-chose d'autre que d'agiter ses pieds de manière inutile. - Je t'ai posé une question, tu me réponds. Il resserra sa prise contre elle, ce qui arrêta momentanément sa respiration avant qu'elle ne ressente une chaleur intérieure monter en elle d'un seul coup. L'homme la lâcha instantanément et elle se retourna vers lui en montrant des dents. Il était grand, avait une carrure imposante, le crâne rasé, semblait avoir pour rôle dans la vie d'intimider les autres par sa présence, réveiller la crainte en eux. Une grosse brute pour faire court, pensa-t-elle. Il ne lui faisait pas peur à elle, elle appréciait la consistance des corps humains parce que eux pouvaient être combattus. La grosse brute n'était pas invincible. Skadi avait peur de la fluidité des ombres, de ce qui se dérobe au toucher, de ce qui vit même dans la mort, éternellement. - Je vais te faire fondre comme un glaçon, tu vas voir. Lui dit-elle en essayant de se montrer intimidante à son tour. La vérité est qu'elle n'avait aucun contrôle sur son pouvoir auquel elle était reconnaissante de s'être manifesté dans un moment pareil de sa vie. Peut-être devrait-elle moins se plaindre des effets secondaires du virus et plus profiter du retour de cette chaleur qu'elle n'avait pas ressentie depuis des décennies. La brute eut un rire mauvais, il sortit de je-ne-sais-où une sorte de fouet qu'il fit claquer contre le bitume avec force. Skadi eut un rire nerveux, son long pull cachait son bracelet rouge, mais quand elle leva les deux mains en l'air pour signaler qu'elle venait en paix, celui-ci apparut et l'homme sembla doubler de colère. Il fit claquer le fouet une deuxième fois, si près d'elle qu'elle sursauta. - C'est bon, c'est bon, dit-elle en reculant doucement, fait dire que la consistance de ce fouet avait réussi à réveiller sa crainte, elle. - Je cherche Rita Kimora. Elle espéra que ceci sera suffisant pour la tirer d'affaire. Le visage de l'homme était impassible. - Et pourquoi tu la cherches ? Cracha-t-il. - Et pourquoi tu veux savoir ? Mima-t-elle. Cette fois, le fouet manqua de la frapper en plein visage. - Ouch ! Je rigole, je rigole. J'ai des infos pour elle. Elle a dit quand elle se cogna au mur derrière elle. Il n'y avait plus nulle part où reculer, la ruelle était une impasse. - Quelles infos ? Cracha-t-il une deuxième fois. Elle le regarda avec une grimace d'incompréhension. Pensait-il qu'elle soit si conne que ça ? - Mais je vais pas te dire, quand même, tu m'as prise pour qui ? Le fouet la frappa au bras cette fois, manquant de casser son bracelet. La douleur était tétanisante, mais elle savait plus que quiconque endurer. - Rita ! Rita ! Elle se mit à hurler dans l'espoir que n'importe qui l'entende et vienne l'aider. Vali se mit à hurler des incohérences derrière elle à son tour. - Toi, Vali, ta gueule. Lui murmura-t-elle entre ses dents. L'homme l'entendit et eut un regard noir, il inspecta l'endroit rapidement de ses yeux. - C'est qui Vali ? Il a eu le temps de demander avant de s'affaler devant elle, sa viande s'écrasant au sol dans un bruit dur. - Rita ! Dit-elle, cette fois soulagée.
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