‹ Genèse agraire, les mains en contact avec le sol. Le soleil chauffe la nuque de la naïade tandis que ses frères et sœurs courent dans les champs. Première-né, préposée à aider ses géniteurs. Elle mène une vie simple, loin des complots politiques.
‹ Promise tôt à un homme simple, né de la terre lui aussi, union conventionnelle, l'amour ne s'installera que plus tard. Epoux à l'idéal révolutionnaire, il sème la graine dans l'esprit de cette femme aux ambitions si simple. La pousse à rejoindre à ses côtés le camp d'une possible démocratie.
‹ Veuvage, nuit éternelle, trépas de l'époux menant l'âme virginale à une solitude insurmontable. L'esprit se tourmente, le coeur se noircit. L'aimé perdu à jamais sans la moindre trace de postérité par une progéniture. Rien.
‹ Dans les arts elle trouve du réconfort. L'esprit se perd dans l'immensité de la littérature, esprit qu'elle forge, humanisme grandissant, la poussant d'autant plus vers les mêmes idéaux de son mari. La graine semée dans son esprit germe et forme une rose. Magnifique et dangereuse.   
‹ Naufragé qu'elle recueil. La tristesse dans l'âme, le noir dans les yeux. Instinct maternel latent. Volonté de sauver l'enorpheliné. Le myocarde pourtant froid, la glace fond sous l'ardeur de son regard. Piégée par les mots de l'aède. Manipulée, elle ne voit pourtant que l'amour dont elle le couvre.
‹ Envolé le bien-aimé. Abandonnée. Ses mots, mensonges infâmes. Vil fut le protégé. Rêves éreintés, triste sir emportant avec lui le myocarde meurtris pour sa Madone. Délaissée, la colère jaillit dans l'épiderme. Renaissance au sein des ténèbres. Volonté de récupérer son aimé, ce fou, cet aliéné que son coeur chéris malgré ses mensonges.
‹ Rien d'autre que le vide qui menace de tout emporter, laissant le myocarde en proie aux luttes solitaires, passions indélicates que celles de la fleur qui ne souhaite rien moins que de voir le monde brutaliser les siens. Engagement saisis à bras le corps, c'est dans les galeries infinies qu'elle erre, carcasse malingre qui consent à servir la plus vipérine qui soit, dernière survivante des écarts de l'argent qui se défait de tout personnel plus vite qu'il ne faut pour le dire.
‹ Mâchoire crispée, à mesure que les humeurs la frappent de plein fouet. Dédain quotidien, furie qui n'est jamais satisfaite de rien et qui la malmène par ses ires réitérées, cause qu'on sert dans l'ombre et pour laquelle on se sacrifie, sans la moindre hésitation. Parce que ce qu'elle défend est plus grand encore, la liberté des gens qui suffoquent, garottés par les déraisons de ceux d'en haut.
‹ Cabales perçues derrière les broderies, bourgeonnements sournois des ambitions de la madone. Agissements suspects sur lesquels elle veille, en quête d'augures mauvaises, desseins qu'elle découvre sous un jour neuf à mesure que les mois passent. Secret honteux, épigastre vivace, bâtard en gestation. Hésitation alors, à trahir les confiances hypocrites, bambin qu'il ne faudrait guère mettre en péril, instinct maternel latent.

Cut me. Explore me. Tell me what I meant. ‹ Calypso recueillant le naufragé Ulysse sur son île. Pérégrin que ses bras lovèrent, le laissant poser sa tête sur son sein. Ensorceleur dont elle s'éprit. A qui elle céda ses ardeurs, lui, qui n'avait besoin que de ressentir la chaleur de l'amour. Loin de sa Madone, l'aède se surprit à en aimer une autre, sans pour autant l'oublier. Passions éphémères. Il l'aima à sa manière, le coeur en charpie, de la poussière, il ne fit que poussière. Du myocarde de la naïade il s'empara, le malmenant, se jouant de lui. Feu qu'il animait puis asphyxiait. Il se fit chef de l'orchestre des passions de sa captive. Ulysse aux doigts habiles. Martyr devenu bourreau. La naïade au myocarde virginal ne rêvait que d'un avenir somptueux aux bras de son Apollon, lui jouant, elle lisant. Alors qu'elle désirait lui partager ses rêves, l'emporter avec elle dans le combat, préparer leur avenir. Ulysse reprit la mer. Volatilisé l'amant. C'est son coeur qu'il assassinat. Délaissée par son aimé. Elle s'élança à sa poursuite. Convaincue de pouvoir lui ouvrir les yeux, elle s'engagea dans la maison de la Madone. Elle l'observe son aimé, elle l'écoute dans ses nuits, elle jalouse le regard qu'il porte à l'infâme.

In a world with cruel weapons, an act of kindness is an act of rebellion. ‹ Petites mains douées mais qu'on ignore, dans la fierté démesurée qui caractérise les nobliards. Elvira s'égare, elle missionne et fustige ceux qui la servent, dans l'indifférence des moeurs, des egos blessés et des coeurs révoltes. Virginia, elle ne l'a sans doute pas vraiment remarquée dans ces ballets monarcales, hétérocère sans visage, elle l'a sûrement malmenée. C'est certain même, parce qu'elle est ainsi, violente et inconsciente de la portée des tords qu'elle provoque pourtant à dessein, sans pour autant ignorer qu'on la guette, qu'on marchanderait ses moindres cabales au premier venu qui saurait convaincre sonnant trébuchant. Alors elle tempête contre ceux qui dans l'ombre la voit vivre, parce qu'ils voient tout et n'ignore rien, à son plus grand désarroi.

Bonjour à toi, esprit échoué sur ce scénario de la vie   Sache que je t'attend et prévoit de te donner tout l'amour du monde à ton arrivée   C'est un lien très important pour la suite d'Athelstan et pour une possibilité de "rébellion" à germer dans son esprit.

(AVATAR) non négociable. On s'est donné du mal pour trouver une tête correspondant parfaitement à l'idée que je me faisais de Virginia. L'idée est qu'elle "ressemble" à Holliday Grainger, en tout cas, c'est son air de poupée qui m'a séduit. Donc à moins de trouver vraiment un autre avatar susceptible de me plaire - et damn, tu n'as pas idée à quel point je suis chiant avec les avatars - elle n'est pas négociable.

(PSEUDO) modifiable, il est modifiable, même si j'aime beaucoup le prénom Virginia, je trouve que ça lui va comme un gant. C'est un prénom innocent qui marque l'ambivalence du personnage. A la fois douce et forte.

(LIEN) non négociable ; je met tout de suite un disclaimer quant au lien. C'est un lien très ambigüe, entre manipulation et affection. Mais je le clame haut et fort, il n'y aura pas de happy ending. D'abord, parce que je n'aime pas ça, je suis un peu sadique, j'aime tellement torturer mes personnages. Ensuite parce que ce n'est pas le lien. Athelstan et Virginia ont eu une relation pendant les errances d'Athelstan (lire la fiche). Cependant, lui a plutôt vu en elle un substitut à Elvira, ressemblance entre les deux et même fort caractère qui l'a attiré. Il s'est peut-être attaché à elle, mais n'en est pas amoureux. Il s'est servit d'elle pour obtenir un amour qu'il n'a jamais eu. Virginia, elle, a vu la détresse en lui, d'abord prise d'instinct maternelle, elle a voulu le sauver, le protéger et elle a finit par en tomber amoureuse, même à vouloir partager sa vie avec lui. Bien qu'elle ai comprit qu'elle a été utilisée, elle ne peut pas s'empêcher de vouloir l'avoir pour elle. A présent, il y a ambivalence entre eux, lui la voit comme un obstacle dans la maison Valaeris, mais est toutefois teinté d'attachement pour la belle qui le touche et lui donne l'amour dont il a besoin. Elle, veut le convaincre de changer de vie, de la suivre dans la Ligue en essayant de lui faire ouvrir les yeux sur le fait qu'Elvira est complètement toxique pour lui.

(HISTOIRE) j'ai volontairement laissé l'histoire assez libre sauf les quelques points abordés afin de faciliter la construction du personnage. Je n'aime pas donner trop d'indication à ce sujet afin que tu puisses totalement t'approprier le personnage. Alors je te demande de me surprendre.

(PRÉSENCE ET RP) Je ne te demande pas de venir tous les jours ni de me répondre dès que j'ai posté un Rp. Toutefois, j'aimerais le minimum. Avoir de tes nouvelles, savoir que le rôle ne sera pas abandonné au bout d'une semaine. Et donc un minimum d'activité pour faire avancer notre lien. En ce qui concerne l'écriture, je ne te demande pas d'écrire comme Baudelaire - même si c'est cool - juste un minimum d'imagination pour avoir des Rps intéressants et riches, je fais aussi des fautes, comme tout le monde, mais si je peux éviter d'avoir à tiquer s'il y a une faute à chaque mot ce serait fort sympathique. En ce qui concerne la longueur. J'ai envie de te dire, c'est pas la taille qui compte - mais l'habilité à s'en servir   - mais ce que tu y a écrit. 400 mots et du feels me convient mieux que 1500 et du vent.  

Je suis chiant, mais je ne suis pas un monstre   si tu aimes le drama à foison, prend donc ce scénario qui promet moultes aventures scabreuses