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tomorrow is another day - cerberus.

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air nation
Antwan Belikov
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air nation
‹ MESSAGES : 1213
‹ AVATAR : timothée chalamet.
‹ CRÉDITS : © balaclava; pinterest.
‹ COMPTES : -
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‹ AGE : il a vingt trois ans, mais le visage osseux, ainsi que ses yeux sombres ourlés de cernes violacés, le vieillissent de quelques années supplémentaire.
‹ STATUT : l’amour est une faiblesse dont il est la triste victime depuis bien longtemps. le coeur n’a jamais failli, c’est le même homme qui suscite chez lui tressaillements et affection profonde, obsessionnelle. les maux du passé ne sauraient entacher la pureté du sentiment.
‹ SANG : son sang miroite d'un bel éclat, il est insaisissable, il est argent.
‹ POUVOIR : maître de l’air, il détenait autrefois un pouvoir puissant qui faisait l’admiration des plus âgés. désormais tout effort réclame trop d’énergie à la carcasse fragilisée, alors il ne l’utilise presque plus, préférant se soustraire à ces combats, qui, d’antan, faisaient briller son oeil d’un éclat vif.
‹ METIER : son vœu le plus cher était de rejoindre la glorieuse armée de l'air en tant que soldat, à l'instar de tout les membres de sa famille avant lui. malheureusement blessé à la jambe, le rêve s'effrite et disparait progressivement. à présent il tente de maintenir le statut, mais n'en a guère plus les moyens à cause de sa condition physique déplorable.
‹ ALLEGEANCE : aeristin est sa patrie, celle qui l'a vu naitre et grandir - jamais il ne la quitterait. après avoir suivi achille, il soutient à présent andrei bolkonsky dont il apprécie les idées et les valeurs ; il n'a que faire de la reine actuelle, pourtant légitime.
‹ ADIUTOR : un orange, parti depuis longtemps, c’est seul qu’il se débrouille.
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MessageSujet: tomorrow is another day - cerberus.   tomorrow is another day - cerberus. EmptyMar 13 Fév 2018 - 19:46



cerberus & antwan.
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Ses doigts caressèrent pensivement les naseaux soyeux de l’animal dont le souffle tiède venait chatouiller sa peau. La bête lécha la paume de sa main, faisant naitre un vague sourire sur les traits de l’enfant blessé. Son doux Oreste condamné à arpenter les écuries depuis des mois à cause de son maitre blessé, qui se trainait d’une marche bancale sur les dalles argentées de Dierinung. Il flatta l’encolure scintillante du jeune hongre – cadeau de son cher et tendre père -, et lui donna un second morceau de sucre. « Aujourd’hui, nous partons toi et moi. » Murmura-t-il tout bas, alors que la bête le poussait d’un petit coup de front pour réclamer une énième friandise. « Grady, prépare-le s’il te plait. Je sors. » Le palefrenier qui jusque-là se contentait d’observer  d’un œil suspect les déplacements d’Antwan, s’était raidit. « C’est que votre père, a interdit tout déplacement à cause de… enfin vous savez. » Oui, il savait très bien ce que le lambda entendait par là, car désormais tout tournait autour de cette plaie béante qui refusait de guérir. Lui-même n’y croyait plus de toute façon et son vague espoir de regagner sa vigueur d’antan s’était tût dans un des innombrables courants d’air qui le suivait à la trace. Aussi fallait-il - à regret - tirer un trait sur ce passé irrécupérable, et trouver une solution pour à minima récupérer un semblant de dignité et palier son infirmité. Et c’était dans la nuit que l’idée lui était venue. Au détour d’un songe hasardeux nimbé des conversations insipides des derniers repas familiaux, il s’était rappelé son vieil ami Sokolov, un armurier de renom qui travaillait pour les Belikov de génération en génération. Si quelqu’un pouvait améliorer sa situation critique ce serait certainement ce dernier. En effet, Antwan avait besoin d’une nouvelle armure, moins lourde - susceptible de le protéger de ce talon d’Achille visible de tous y compris de ses ennemis -  ainsi que d’une épée moins lourde. En deux temps trois mouvements la décision fut prise, et la lettre envoyée. Peu importaient les recommandations du patriarche qui persistait à le traiter comme une poupée de chiffon, il était bien déterminé à mettre les voiles pour suivre son idée jusqu’au bout. Toute piste était bonne à suivre, si elle permettait à cet être exigeant de frôler à nouveau les étoiles. Un rêve pérenne au milieu des constellations incertaines. « Mon père n’est pas là, désobéis moi encore une fois, et tu devras affronter un second Belikov. Maintenant dépêche-toi de faire ce que je t’ai demandé. » L’homme maugréa mais la menace n’était pas sans effet. Il s’attela donc à harnacher le somptueux cheval qui s’agitait, fébrile de quitter sa prison. Le maitre de l’air s’enveloppa d’un lourd manteau à capuche, et pris grand soin de s’armer d’une dague par précaution – même si il n’allait pas très loin. « Si on me cherche, et bien... Dis leur que je suis avec ma fiancé. » Il arracha les rênes au gardien, et se fit aider – qu’est ce qu’il pouvait haïr ça,  cette faiblesse répugnante de devoir compter sur quelqu’un – et s’installa dans le creux de la selle. Oreste trépigna entre ses cuisses, et Antwan cala sa jambe de sorte à ce qu’elle ne soit pas en contact direct avec le cuir. Ils s’élancèrent dans la poudreuse hivernale.

Le vent siffla dans ses oreilles, sur son nez et sur son front, tandis que ses yeux amusés plissaient sa mine renfrognée. Sa respiration se calqua sur le bruit au combien délicieux des sabots sur le sol givré et il pressa sa monture d’aller plus vite. Celle-ci ne se fit pas prier, et s’élança au galop sur les sentiers étroits qui menaient vers les entrées de la ville. Avec nostalgie il se remémora les courses poursuites de son adolescence à travers les plaines, où tout semblait encore vaste, sans limites et teinté d’une insouciance trop vite perdue. Si loin et pourtant si proche… À ce rythme endiablé, ils ne mirent pas longtemps à arriver dans la bourgade, où la vie s’éveillait peu à peu. Il croisa des marchands qui étalaient leurs marchandises, des soldats de passage, et des gens égarés. La guerre avait fait des ravages un peu partout, y compris ici chez lui, hélas à en croire les rumeurs, ce n’était que le commencement à défaut d’en être la fin. Il trouva finalement ce qu’il cherchait au bout de quelques minutes – non s’en s’être trompé de ruelle -, et s’arrêta pour mettre pied à terre devant la boutique. La manœuvre lui arracha une grimace douloureuse qu’il cacha de son mieux en attachant Oreste au poteau de bois. Il scruta la vitrine peu affriolante où s’entassaient des plastrons, des armes de poings, et tout ce qui était susceptible de faire son bonheur, puis il poussa la porte en boitillant. À l’intérieur il faisait plus clair, et il caressa d’un regard la pièce – et son fourbi -, tout en avançant vers le fond. « Cerberus ? Tu es là ? C’est moi, Antwan. » Cria-t-il doucement en continuant de faire le tour, comme quelque inspecteur surveillant des travaux finis.


Dernière édition par Antwan Belikov le Mer 14 Mar 2018 - 21:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: tomorrow is another day - cerberus.   tomorrow is another day - cerberus. EmptyLun 19 Fév 2018 - 19:15



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Leur magasin de Dierunung était loin d’être le favori de Cerberus. L’homme avait toujours eu l’impression qu’il se trouvait hors du temps. Qu’il ne mettait nullement en valeur les armures exposées. Un jour, il devrait changer cela, il pourrait même si mettre maintenant si l’argent était sien. Mais non, il n’était pas totalement propriétaire de l’entreprise familiale. Une partie avait été laissée à la matriarche, la plus importante… Le vice suprême du fils des cieux, argent qui le faisait toujours bien trop disjoncter. Jeux d’argent dont il était contraint de se passer pour offrir une image plus responsable. On ne lui a pas vraiment laissé le choix. Parce qu’il était temps pour l’esprit libre de rentrer au moins rien qu’un peu dans le droit chemin. Soupire lointain, la boutique fermée aujourd’hui, l’être ne voulant se concentrer qu’à son seul client de la journée. A la particularité qu’il n’a pas encore observé de ses propres yeux. Ami cloitré dans son château, retenu prisonnier contre son gré par les actions d’une blessure. La missive qu’il avait lue attentivement. Il n’avait dit qu’à son entourage proche où il partait. Personne n’avait besoin de savoir de quoi il s’agissait. Personne ne lui poserait de questions à ce sujet. Parce qu’il voyait épargné le jeune Belikov. Parce qu’il ne s’agissait pas ici d’être le meilleur, de se faire bien voir. Non, le principal résidait surtout à trouver une solution pour aider le fils des cieux, son homologue. Cerberus savait combien le gout de la guerre coulait dans les veines de l’impétueux. Ce n’était pas son cas, lui préférait une bonne partie de jambes en l’air aux corps ensanglantés. Mais perdre ce qu’on a de plus précieux, sans doute que nul doute ne pouvait mieux le comprendre que lui… La cloche qui résonne, l’invité qui arrive et son sourire qui grandit malgré les circonstances. Il ne peut s’empêcher d’apprécier de le revoir même si tout n’est pas parfait. « Cerberus ? Tu es là ? C’est moi, Antwan. » Qu’il vient dire le Belikov et Cerberus s’approche doucement pour l’observer sans être vu. Le déséquilibre s’observe à l’œil nu. Il ne sait pas encore comment le réguler, comment l’aider mais il va chercher, il ne laissera pas son ami repartir bredouille. « En chair et en os. Le seul et unique Cerberus pour te servir. » Qu’il vient prononcer le sourire au bord des lèvres et la bonne humeur ambiante qu’il essaye de préserver voir de faire grandir. « Et je te reconnais bien jeune Belikov. Quoique je n’aurais pas été contre que tu viennes accompagner. Plus on est de fou, plus on rit. » Oh il sait que le sujet est sérieux mais il désire toutefois rendre le tout moins triste et morne. Parce que la vie ne donne pas tout mais qu’il faut faire avec ce que l’on a. Que l’être liberté a décidé d’en voir les bons côtés, tant que la rouquine morte ne revient pas hanter son esprit… Pendant quelques instants il ne parle pas, se contentant de le regarder. Il sait déjà ce qu’il attend sans être certain de ce qu’il pourra offrir. Le plus possible il espère… « Je sais que tu en as déjà parlé dans ta missive mais tu pourrais m’en dire plus sur ce qui s’est passé. » Il devra aussi le voir de ses propres yeux mais pour le moment une étape à la fois, il veut le détendre, faire passer la pilule dans la joie et la bonne humeur. A la méthode Cerberus Sokolov.
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‹ SANG : son sang miroite d'un bel éclat, il est insaisissable, il est argent.
‹ POUVOIR : maître de l’air, il détenait autrefois un pouvoir puissant qui faisait l’admiration des plus âgés. désormais tout effort réclame trop d’énergie à la carcasse fragilisée, alors il ne l’utilise presque plus, préférant se soustraire à ces combats, qui, d’antan, faisaient briller son oeil d’un éclat vif.
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MessageSujet: Re: tomorrow is another day - cerberus.   tomorrow is another day - cerberus. EmptyDim 4 Mar 2018 - 12:23

L’odeur de cuir usé, de poussière et de métal lui rappelait les heures passées à l’armurerie en compagnie de ses pairs. Une odeur qu’il n’avait que trop recherché ces derniers temps, sans réellement la trouver, car là-bas, n’était plus sa place. ‘Reste au lit, repose toi’, une ritournelle répétée à l’infini par ses proches, qui s’inquiétaient de le voir se trainer à mauvais escient – en forçant sur le membre abimé - partout dans les couloirs de la forteresse. Mais personne n’avait compris qu’à trop le tenir à l’écart, il allait devenir fou. Alors, d’abord en cachette, il avait entreprit de sortir, en compagnie de Rhy – juste au cas où – afin de repousser quotidiennement les limites de ce corps meurtri. Puis l’affaire s’était ébruitée, et son père avait fini par tolérer ses déplacements inopinés tant qu’il restait au sein de la citadelle. Une promesse très vite brisée par des élans téméraires, et la volonté tenace de reprendre le cours normal de son existence. Pourtant, du faste glorieux de celle-ci, il n’avait plus rien, hormis son nom pour unique vestige qu’il arborait fièrement comme emblème sur son torse. Pour le reste, tout avait été réduit à néant – provisoirement du moins, puisque Antwan ne comptait pas en rester sur cette défaite déloyale, loin de là. Et pendant qu’Erwin persistait à clamer haut et fort que le geste était un malheureux accident, l’estropié élaborait ses projets funestes, porté par une vengeance insidieuse qui faisait pulser son cœur dans un rythme endiablé. D’ailleurs, c’était précisément la raison principale de sa présence en ces lieux, outre rendre visite à son ancien ami Cerberus, qu’il n’avait pas eu la chance de voir depuis un moment. Ce dernier dont la renommée n’était plus à faire chez les grandes familles de l’air, était continuellement par monts et par vaux, à vendre ses marchandises, et à dilapider son argent dans les tavernes locales. Régulièrement les deux s’étaient fait la belle ensemble en buvant jusqu’à pas d’heure tout en jouant aux cartes, avant de finir à terre, l’air goguenard, dans des rires étouffés. Une période glorieuse de sa vie de jeune militaire qui semblait être aussi vétuste que les poutres en bois qui soutenaient la boutique alors que seulement une poignée de mois le séparait de ses rêves fortunés. Hélas l’enfant prodige n’obtiendrait jamais ses lauriers tant espérés, puisqu’il avait été réduit à une ombre blafarde au regard courroucé. Difficile d’imaginer en le voyant ainsi, qu’il avait pu être solaire autrefois, un sourire mutin constamment niché sur ses lèvres, l’œil pétillant, et avec un avenir tout tracé devant lui. Un avenir qu’il n’appartenait qu’à lui de reprendre en mains.

Il étouffa un soupire blasé, et se promena à travers les étalages, caressant du bout des doigts les objets entreposés sans y chercher d’artefact particulier. Il y avait là tout un capharnaüm auquel il trouvait toutefois un certain charme, des casques, des épées, de quoi faire briller ses orbes d’une lueur intéressée. Son inspection fut perturbé par un léger bruit, et il entendit le pas souple de Cerberus avant de le voir. Antwan se dirigea vers lui en claudiquant légèrement (monter à cheval l’avait quelque peu fatigué), guidé par la joie de le revoir en dépit des circonstances qui laissaient à désirer. « En chair et en os. Le seul et unique Cerberus pour te servir. » Et l’homme qui ne souriait presque plus esquissa une moue amusée à ses propos chaleureux : c’était avec un bonheur non dissimulé qu’il retrouvait son facétieux camarade. Tant de souvenirs, et de moments partagés se bousculèrent dans l’esprit du garçon. « Et je te reconnais bien jeune Belikov. Quoique je n’aurais pas été contre que tu viennes accompagner. Plus on est de fou, plus on rit. » Il agrippa son épaule en guise de salut, et étouffa un petit rire moqueur. « Mon ami, sache que je te promets de ne pas revenir seul la prochaine fois que je viendrais te réclamer de l’aide. Mon prix sera le tient en ce qui concerne notre affaire. » Il le relâcha pour reprendre appui sur ses jambes branlantes, et l’espace d’un court instant le silence s’imposa – fait étrange pour Cerberus – Antwan de son côté, s’en était accoutumé avec ces heures de divagation ponctuant ses mornes journées. « Je sais que tu en as déjà parlé dans ta missive mais tu pourrais m’en dire plus sur ce qui s’est passé. » Le maitre de l’air acquiesça pensivement, il avait préféré éluder des détails sur le pourquoi du comment, par soucis de confidentialité d’abord, et ensuite parce qu’il préférait expliquer de vive voix ce qui s’était passé. L’évocation de la scène, fit naitre sur son visage un masque agacé, et la douleur se rappela à lui, ce qui ne manqua pas de le faire grimacer. « Je m’entrainais avec mon cousin au combat…. » Il ne précisa pas lequel, libre a Cerberus de connecter les informations entre elles, l’auteur pour l’heure n’était pas son premier soucis. Qui d’autre qu’Erwin de toute façon ?  « J’avais gagné, mais il refusait de perdre, question de fierté j’imagine. J’ai donc dû le faire plier une seconde fois pour qu’il comprenne. Il était à terre, et lorsque je me suis retourné, il a pris sa lance pour l’enfoncer dans ma jambe. Je ne sais plus trop ce qu’il s’est passé ensuite… Je suis tombé, il y avait du sang, beaucoup de sang. Quand je me suis réveillée, j’ai vu l’ampleur des dégâts, et les médecins ont été formels. Je ne guérirais pas intégralement. » Voire pas du tout d’après quelques-uns qu’il avait congédié sur le champ dans un hurlement de désespoir. Par la suite, le colérique avait appris à mettre de l’eau dans son vin, en se focalisant sur la racine même de la douleur. Ca et Michail qui accaparait l’intégralité ou presque de ses pensées secrètes. « J’aimerais que tu me dises si il est possible de réaliser une protection efficace pour protéger la chose. De même qu’il me faudrait une épée plus légère que la mienne, le moindre effort me fatigue. Crois-tu pouvoir m’aider Cerberus ? » Il scruta les traits de son compagnon d’un été à la recherche d’une indication abondant dans un sens ou dans l’autre, mais il n’était pas bon lecteur des sentiments. « Peut-être veux-tu constater les dégâts de toi-même ? » Demanda-t-il d’un ton interrogateur. Un acte de confiance qu’il proposait là, puisque il refusait à tous le déplaisir de voir sa chair mordorée de violet et de bleu, à la cicatrisation incomplète. Par peur d’en être uniquement réduit à elle, il la camouflait, en défiant quiconque de poser un regard inquisiteur dessus.
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MessageSujet: Re: tomorrow is another day - cerberus.   tomorrow is another day - cerberus. EmptyDim 11 Mar 2018 - 21:45



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Représentation constance. Cerberus aime se faire voir, il ne changera jamais. Il ne cherche même pas dans le fond, il trouve facilement, trop sans doute. Il ne fait pas exprès Cerberus d’exagérer sa manière d’être, pas tout le temps. Il est simplement enjoué. Heureux de revoir son ami. De le savoir également en vie, une qualité importante et pourtant de plus rares avec les nouveaux événements. La guerre, elle ne l’intéresse pas, pas en tant que homme de bataille. Il est l’avant, le pendant et l’après, l’homme qui reste, vendant ses précieuses fabrications aux êtres en quête d’un destin plus grandiose. Oh, il ne manque pas d’ambition l’homme des cieux, il aimerait s’élever mais ce n’est pas les mains pleines de sang qu’il compte y arriver. C’est l’esprit qui domine chez l’homme au corps frêle. La tête qui prend toute la place qui l’entraine dans des pensées folles et en même temps le plaisir certain. Parce que rien ne se fait jamais chez le ténébreux sans le plaisir constant et complet. Joie qui le traverse qu’il tente de faire prospérer dans les iris quelques peu malmenées de son ami. La douleur physique devenant également mentale. Il la voit, la ressent chez cet être qu’il ne peut qu’apprécier. Il veut l’aider Cerberus, quoi qu’il lui en coutera. L’argent n’a pas sa place entre ami sauf quand il joue, sauf quand il perd, sauf quand il vient quémander pour finir par tout perdre. Par perdre bien davantage que quelques billets malheureux. La douleur revient, les réminiscences de sa rouquine à laquelle il ne peut plus penser, il ne doit plus pense, difficulté de chaque instant. Le regard vif du pensif se posa sur la silhouette avançant difficilement. Il aimerait trouver la solution miracle, celle qui lui permettrait de retrouver cette démarche princière et fière d’autrefois. Quelque chose à changer, tout en si peu de temps. Mais l’être versatile n’est pas du genre à s’abattre. C’est un océan de bonne humeur qu’il vient déverser sur l’être morose. Sur ce besoin de réussir à l’arranger le soigner, à sa manière particulière. Il sourit de plus belle lorsqu’il arrive à apercevoir l’esquisse d’un sourire sur les traits si refermés de l’être abimé.  Un signe de respect entre les deux hommes mais ce n’est pas à cela que s’attarde Cerberus, c’est davantage le rire, symbole de renouveau qu’il arrive enfin à provoquer chez son ami. Pour peu, cela le réjouirait autant que lorsqu’il arrive à faire jouir une femme. « Mon ami, sache que je te promets de ne pas revenir seul la prochaine fois que je viendrais te réclamer de l’aide. Mon prix sera le tient en ce qui concerne notre affaire.»D’un geste de la main, l’être balaie la question de l’argent. Ce n’est nullement l’avarice qui le pousse à apporter son aide. C’est pour lui, pour qu’il aille mieux, pour un besoin plus vital qui semble agir sur son ami. « Nous parlerons du prix plus tard. » Pas les questions qui fâchent, pas tout de suite, pas dans ces circonstances. Tout d’abord s’occuper de lui, cela a bien plus d’intérêt. Le besoin premier même si l’être de l’oisiveté et des plaisirs fugaces ne peut s’empêcher de s’attarder sur le second élément de leur conversation. « Je compte sur toi pour m’apporter ce que tu trouveras de plus merveilleux. » Qu’il lâche d’un espoir presque désespérée. Comme si son être était en manque de relation. Alors que les draps ne se vident que rarement, le besoin qui perdue, la luxure comme seul credo. Cependant le sujet s’éloigne quand c’est vers l’état physique de son ami que tout se concentre. Ce besoin de l’aider et de malheureusement pour se faire devoir lui faire revivre cet événement douloureux. Il écoute le discours poignant dans un silence presque religieux, tellement différent de l’attitude naturelle de Cerberus. Une marque profonde de respect pour cet ami de longue date, pour cet être qui a déjà bien trop souffert pour qu’il lui fasse vivre encore davantage de mauvais traitements. Il prête une oreille attentive, tente de ne pas trop retenir l’horreur de la situation mais de se concentrer sur les faits. Difficulté à laquelle il fait face. Le coup dans la jambe, le sang perdu, trop, l’impossibilité de totalement guérir. Tellement d’éléments à prendre en compte. Tellement d’éléments avec lesquels le pauvre homme a dû vivre. « J’aimerais que tu me dises si il est possible de réaliser une protection efficace pour protéger la chose. De même qu’il me faudrait une épée plus légère que la mienne, le moindre effort me fatigue. Crois-tu pouvoir m’aider Cerberus ? » Cerberus le sentait le regard puissant et interrogateur de son ami sur lui. Il tentait de ne rien lui offrir de trop important, de trop indicatif car la perplexité était la principale notion de son être. Il n’arrivait pas à savoir s’il était capable d’un aussi grand miracle. Il n’était toutefois pas homme à renoncer. Sa main vient doucement se poser sur l’épaule d’Antwan tout en le regardant droit dans les yeux. « Je ne sais pas si je trouverais une solution mais je te promets de puiser dans toutes mes ressources pour rendre ton quotidien moins compliqué. Je ne m’arrêterais pas avant que ça soit le cas. » La détermination et l’envie de bien faire. Pas pour quelques pièces pour quelque chose de bien plus important : l’amitié. « Je pense que nous devrions diviser le problème. La protection d’une part et le moyen de te défendre sans y perdre toutes tes forces de l’autre. » Il réfléchit l’esprit libre, il tente de voir vers quoi partir mais les difficultés sont grande, il pourra y arriver, il a cette certitude qui ne le quitte pas. Cette envie également d’y arriver tout simplement. « Tu vas voir, je vais te concocter une protection si belle qu’on se jettera à tes pieds. » L’humour qui revient facilité déconcertante et cette envie de tendre l’atmosphère déjà trop grave à son gout. « Peut-être veux-tu constater les dégâts de toi-même ? » Il le sent bien Cerberus qu’il ne propose cela au premier venu. Une marque de confiance qui réchauffe son cœur. Il répond d’un mouvement de tête ne voulant pas compliquer la situation.
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MessageSujet: Re: tomorrow is another day - cerberus.   tomorrow is another day - cerberus. EmptyJeu 29 Mar 2018 - 20:45

À quand remontait la dernière fois où l’ex enfant prodige s’était amusé et qu’un rire avait su franchir ses lèvres pincées ? Était-ce lors de ce combat gagné contre un adversaire redoutable à l’entrainement, ou bien avant, quand il n’était encore qu’un novice à l’académie ? Impossible de le retrouver avec certitude, tant pareil sentiment d’innocence et de joie n’avait pas traversé son esprit récemment. C’était à croire que la noirceur était plus forte que la lumière, entrainant dans ses eaux troubles le corps abimé du triste estropié. Il avait changé disait-on, mais les racontars étaient en deçà de la réalité lorsque ceux qui l’avaient connu, croisaient l’estropié. Au moins tous s’accordaient sur une chose : il ne serait plus le soldat fougueux, à l’avenir prometteur; tout juste une ombre. Peu importe, Antwan  se fichait pas mal de ce qui se tramait dans son dos, et avait l’esprit accaparé ailleurs, vers des desseins personnels qu’il comptait mettre en œuvre rapidement. À commencer par racheter sa place auprès de son père et de ces hommes qui l’avaient vu tomber, à terre sans défense, la jambe en sang. Le geste d’un couard, attisant la fureur du plus fort, désormais invalide et plein de ressentiments. Et si il avait délaissé la religion, et que la foi s’était dissipée, il plaçait toutes ses espérances – non pas en Dieu - mais en son ami de longue date pour qu’il l’aide à trouver une solution partielle à son problème.  « Nous parlerons du prix plus tard. » Un vague sourire de connivence glissa sur son visage, et ses doigts agrippèrent le bras de son ami qu’il serra par affection. Il reconnaissait là son compagnon d’autrefois, le cœur sur la main, et la bourse trouée, où les piécettes s’échappaient facilement. Le gredin était oisif et dépensier, et bien qu’il prétexta ne pas vouloir d’argent dans l’immédiat, Antwan lui donnerait tout de même une somme satisfaisante pour le remercier de son concours. Y compris si celui-ci se révélait peu utile en pratique. « Bien sur bien sur. » Cerberus avait énormément de talents et de qualités, mais n’était pas forcément le plus malin lorsqu’on venait à parlementer sur les chiffres. Il se rappelait ces soirées à rigoler, où l’alcool avait coulé à flot, et que l’addition s’était considérablement alourdie à l’instant où les mœurs s’étaient amoindris. Qui avait payé, il ne s’en souvenait plus trop, mais il était prêt à parier que c’était les richesses Belikov qui les avait sauvé de leurs dettes. « Je compte sur toi pour m’apporter ce que tu trouveras de plus merveilleux. » À nouveau un rictus sibyllin dérida les traits froissés du malheureux et il acquiesça faiblement. La luxure, second pêché de ce camarade d’une époque révolue, qu’il savait prompt à s’amouracher des jolies courbes lorsqu’elles croisaient son regard. Un désir – et penchant - qu’Antwan ne possédait quasiment plus de son côté. Il y avait des mois et des mois que les draps de son lit trouvaient pour seule compagnie la sienne, et ses cauchemars funestes, annonciateurs de temps obscurs à venir. Les étreintes charnelles avaient été relégué dans un coin de sa tête, à l’exception d’une personne qui persistait à occuper ses obsessions tout sauf chastes. Dans les faits cependant, il n’avait pas touché quelqu’un depuis son accident, et n’en avait nullement ressenti le besoin – à part évidemment celui à l’égard de son cousin. Le songe du soldat doré dansa devant ses yeux, et s’estompa aussi vite qu’il était apparu dans un mince filet d’air, lorsque Cerberus effleura son épaule. « Je ne sais pas si je trouverais une solution mais je te promets de puiser dans toutes mes ressources pour rendre ton quotidien moins compliqué. Je ne m’arrêterais pas avant que ça soit le cas. » Un poids lourd l’abandonna, et il vit une lueur minuscule au loin de ce chemin sans fin sur lequel il sillonnait d’un pas gauche et lent. Le maitre d’arme ne pouvait pas faire de miracles, mais il était certainement capable d’améliorer son quotidien ; sa détermination était contagieuse en tout cas. « Merci. Ton aide est tout ce qu’il me reste. » L’ultime espérance qui le maintenait debout et qui faisait planer le doute quant à son retour éventuel au sein de l’armée d’Aeristin. Si la chair était rompue, la conscience demeurait dans toute sa vigueur, malgré des différences notables. La colère l’avait effectivement avalé tout entier, et s’était glissée dans chaque recoin susceptible de l’accueillir pour mieux l’imprégner, faire vibrer son âme d’une musique revancharde. « Je pense que nous devrions diviser le problème. La protection d’une part et le moyen de te défendre sans y perdre toutes tes forces de l’autre. » En l’écoutant énoncer ses idées, il se voyait déjà sur le champ de bataille, à sa juste place, là où son destin l’attendait. Il était né pour ça le gosse, toutes les étapes de son éducation étaient allées dans ce sens, afin qu’il décroche les lauriers pour endosser l’armure d’un militaire gradé, emmenant les troupes au combat. Le digne héritier d’un Belikov. « Tu vas voir, je vais te concocter une protection si belle qu’on se jettera à tes pieds. » L’atmosphère studieuse s’allégea grâce à ces paroles balancées d’un ton moqueur, auquel il répondit d’un soubresaut réjouit. « Je ne t’en demande pas tant ! Mais si elle peut m’être utile pour ça aussi. » C’était une futilité qui ne l’intéressait pas de prime abord puisque-là n’était pas son but, mais il n’avait pas la volonté de  le contredire. Son visage se rembrunit aussitôt à l’évocation de la blessure, et il hocha d’un mouvement de tête. « Attends. » Il s’appuya sur une des étagères, et en silence il entreprit de défaire les lacets de son pantalon pour le faire glisser sur ses cannes tremblantes. En bas, d’un geste maitrisé, il retira les pansements tâchés, pour dévoiler la lésion dans toute son horreur. Étrange gouffre rouge entouré de tâches colorées qui faisaient ressortir son épiderme blanc comme du marbre. « Voilà, c’est un spectacle affreux, j’ai moi-même du mal à la regarder parfois. » Il tressaillit en bougeant son pied, et la douleur remonta dans son estomac, grignotant son stoïcisme habituel. Par fierté il s’était décidé à arrêter de prendre ses traitements destinés à atténuer la peine et se contentait des onguents inefficaces. « Il faudrait juste de quoi la protéger en cas de choc, car c’est là qu’est mon point faible. » Ce qui n’était pas tout à fait vrai, ni faux. Mais cet anicroche était visible physiquement, là où le second – Michail - l’était moins, à l’abri du coffre de ses pensées intimes. Il lui laissa tout le loisir d’observer, avant de remonter le tissus pour soustraire à leur vue, l’escarre. « Assez parlé de moi. Maintenant que tu as vu, je compte sur toi pour trouver un remède miracle, parle-moi de toi. Ça fait longtemps que je ne t’ai pas croisé. » A vrai dire il n’était même pas capable de mettre une date précise sur leur dernière rencontre, une honte. Mais le temps passait si vite…
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