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parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei

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parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei Vide
MessageSujet: parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei EmptyMar 6 Fév 2018 - 17:20



Someone who Cares
When we honestly ask ourselves which person in our lives mean the most to us, we often find that it is those who, instead of giving advice, solutions, or cures, have chosen rather to share our pain and touch our wounds with a warm and tender hand. The friend who can be silent with us in a moment of despair or confusion, who can stay with us in an hour of grief and bereavement, who can tolerate not knowing, not curing, not healing and face with us the reality of our powerlessness, that is a friend who cares.
Alma.
Elle avait oubliée l'époque où les écluses de sa rancœur parvenait à tenir sa tête haute, si haute que son menton à lui seul aurait suffit à trancher le ciel. Où elle embrasait les cieux de son orgueil, puant le luxe et le céleste. Elle avait oubliée. Elle avait oubliée la force avec laquelle sa haine pouvait flambé, lui cédant le confort de leur incongrue intimité. Alma. Elle avait cédée. Elle avait cédée face aux premiers éclats de son intérêt, lui accordant cette ébauche d'attention muette. Elle s'était surprise Alma. A le murmurer de plus en plus souvent: Kalei, Kalei, Kalei. Avec cette douceur dans l'ourlet de ses mots, avec de l'angoisse à l'idée d'être privée de la tranquillité de ses propos. Kalei, c'était particulier. Un cas auquel elle n'avait jamais été confrontée. Il n'y avait aucune affection muette dans son regard. Il n'y avait aucune admiration comme elle avait put en déceler dans les yeux de certains, aucune avidité comme elle avait put en décrypter dans les yeux des autres. Il n'y avait que cette étrange familiarité, une indulgence emplit de compréhensivité. De ceux qui n'attendent rien de vous si ce n'est que vous soyez vous-même. Qui vous regardait exister, briller de cette sincérité inavoué qui à chaque instant vous constituait. Alors oui Alma, elle avait cédée. A cette impression de pouvoir s'éprendre de cette naïveté nouvelle sans jamais être jugée. Alors elle le murmurait parfois comme une prière: Kalei, Kalei, Kalei. Lorsque ses mains trop frêles parvenaient avec peine à se saisir des épais volumes qui s'accumulaient dans leur bibliothèque. Lorsqu'il s'apprêtait à quitter ses appartements avec ses boucles folles qui s'égaraient dans tous les sens. Elle ne pouvait s'en empêcher, les mots sortaient d'entre ses lèvres comme d'eux-mêmes: Kalei.

Mais Alma, elle était aussi cette méfiance irrépressible, celle qui parfois l'observait depuis son assise telle une silencieuse vigie. Incertaine, surtout lorsqu'il s'agissait de relation humaine. Lorsque les mots, ceux qu'elle avait trop souvent retenues, ceux qui s'étaient incessamment tuent ne parvenaient pas à s'échapper du gouffre béant de son front. Parce que Kalei, il lui offrait l'espoir comme il le lui retirait. Dans son silence, dans cette considération qui dans le fond, n'était que de circonstances. Il n'y avait aucune certitude  affective entre eux. Juste des mots. Kalei, Kalei, Kalei. Juste ses maux. Et elle s'en trouvait ridicule Alma, d'éprouver l'innommable pour celui auquel elle s'attachait et qu'elle détestait tout à la fois.

— Tu ne dors pas.

L'affirmation quitta ses lèvres sans qu'elle ne prenne la peine d'y insuffler l'interrogation que l'usage en aurait exigée. Alma, elle ne s'embarrassait jamais de vaine interrogation. C'est le pas léger qu'elle contourna son assise, déposant le livre qu'elle lui avait emprunter sur l'accoudoir avant de s'asseoir face à lui. Ses grands yeux ciels grimpèrent sur les rondeurs de son visage, contournant les cernes sous son regard pour s'attarder sur la pâleur lunaire d'une joue, glissant sur l'arc rosé de ses lèvres  avant de finalement s'accrocher à ses orbes assombrit par la pénombre plongés dans les siens. Il y a peu, sa présence en ces lieux avaient été synonyme de conflits et mesquineries, étranges mélanges de sarcasmes enrobé de mépris et de froide intolérance à l'égard de tout ce qui le constituait lui. Aujourd'hui, c'était différent. Elle ne savait pas exactement en quoi. Elle ne savait même pas pourquoi. Mais aujourd'hui c'était différent. Alors Alma, elle tendit ses doigts, effleurant la paume ouverte de la pointe de son index, retraçant un instant le contour d'une veine  avant d'y apposer la sienne. Paume contre paume. Une étreinte. Un soutient muet. Parce qu'elle le savait bien Alma, que Kalei, il s'en irait demain.
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Dernière édition par Alma Oshun le Jeu 15 Fév 2018 - 6:15, édité 1 fois
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parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei Vide
MessageSujet: Re: parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei EmptyLun 12 Fév 2018 - 18:58

ne meurs pas
parfois on fait juste semblant. Parfois, n’arrivait-on même plus à déterminer la différence entre la réalité et l’illusion. Kalei parfois se disait-il qu’il jouait le rôle d’un autre — d’un fantôme ayant perdu son ombre, d’une vague ayant perdu de vue les rivages sur lesquels se jeter. Car Azriel autrefois avait joué le rôle de son roi, maitre de ses mots maux, celui pour lequel il aurait été se fracasser contre vents et marées, celui pour lequel il aurait autrefois cédé sa couronne dorée et sa redoutable fierté. Azriel, il avait eu les airs d’un simple garçon et pourtant avec le temps il avait pris la saveur des rêves et des (dé)illusions.


Parce qu’Az. Az, il était parti.



Et désormais il n’était plus qu’un v i d e dans son coeur, comblé par la haine d’avoir été trahi. La haine d’lui avoir fait croire à l’espoir et lui avoir insufflé l’envie de vivre, de lui avoir offert les saveurs d’ailleurs et le désir de partir loin d’ici.

Kalei, jamais ne s’était-il un jour autant senti dépendant, frêle et désireux d’attention. Lui qui avait passé son existence à diriger toute son attention vers un seul astre s’était désormais retrouvé perdu au milieu d’un océan de vagues à l’âme, noyé à ne plus en percevoir la surface — jusqu’à elle peut-être; Alma.
Alma comme une fatalité, un silence et peut-être sa fiancée. Alma rimant avec une opportunité de l’oublier, d’apprendre à la découvrir et l’aimer là où l’autre ne l’avait qu’effleuré. Alma, un jour, il se le sera-t-il juré, il apprendra à prendre gout à ses mots et à sa voix, à la douceur de ses mains et la féminité de sa voix. Un jour, il apprendra à l’aimer comme il le devrait; A aimer les femmes et oublier la beauté des étoiles de l’être passé, de ses yeux et ses cheveux basanés.

Un mot, une interruption dans ses divagations. Personne n’osait le déranger dans ses lectures nocturnes, de peur de subir les orages de sa colère; mais elle, elle avait le culot. Et peut-être était-ce là qu’il avait commencé à vouloir s’intéresser. aux choses auxquelles elle pouvait lui ressembler, aux choses auxquelles il pourrait s’accrocher et le retrouver.

Il soupire, et tente d’ignorer la présence qui s’était glissée en face de lui, ignorant ses yeux et sa grâce féline jusqu’a ce qu’il sente le contact de sa main contre la sienne.
Un contact. Sans rejet. Un aveu. Kalei ne cherchait plus à la chasser, ni même à être désagréable avec elle. Il n’y avait que le silence qu’il lui offrait comme traitement désormais; son silence : ni agressif, ni passif, simplement un “oui” muet à sa compagnie et à confort aux allures de foyer et peut-être un jour de bras dans lesquels il pourra se réfugier.

je n’ai pas vraiment envie de dormir.  

Son coeur se serre à la chaleur de ses doigts contre sa paume gelée. Ah Alma, depuis quand étais-tu aussi douce? C’était presque qu’elle lui avait fait oublié toutes ses réflexions d’un simple regard, tout le poids sur son cœur le temps d’un contact. Alma, jamais n’avait-elle été aussi dangereux que ce soir, à prendre l’apparence d’un échappatoire à l’enfer — l’enfer de son cœur et de celui pour lequel il est promis.

ça va me manquer. le palais, les soirées mondaines, les discours ennuyants, les sermons de ma mère… toi.

Sourire discret, doigts entrelacés, il savait très bien pour quelles raisons elle s’était aventurée dans ses quartiers, peut-être qu’elle s’inquiétait pour lui, peut-être que elle aussi avait senti que les choses avaient changé entre eux. Entre elle et lui.
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parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei Vide
MessageSujet: Re: parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei EmptyLun 12 Fév 2018 - 20:11



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When we honestly ask ourselves which person in our lives mean the most to us, we often find that it is those who, instead of giving advice, solutions, or cures, have chosen rather to share our pain and touch our wounds with a warm and tender hand. The friend who can be silent with us in a moment of despair or confusion, who can stay with us in an hour of grief and bereavement, who can tolerate not knowing, not curing, not healing and face with us the reality of our powerlessness, that is a friend who cares.
Alma aimait cette douceur mensongère.
L'attention ingrate d'un homme écorché qui le lendemain vous oublierait. C'était les passions rêveuses, ces instants volés au plus noir de la nuit où on se convainc qu'on pourrait tout oublier. Qu'il suffirait d'une impulsion pour tout réinventer. Une brûlure à l'âme. Un ressac incessant qui va et vient au rythme de leurs tourments. Où l'on se complait à avoir l'amour fragile. A nourrir les sentiments volatiles qui s'envolent au premier de nos caprices. Alma. Elle tient le mensonge dans le creux de sa main. Une étreinte trop forte, et il s'effriterait. Des morceaux opalescent tomberaient de ses joues, ses espoirs fracassés à ses pieds, et ces doux mensonges au goût de regret - cet audace naïf et vain qui brûle soudain, s'envolerait dans le ciel sans nuit et sans lune qui avait un jour été le sien. Alors, ce coeur vacillant, ce bout d'organe pas assez ferme, aux battements précaires, s'écroulerait. Pour un mensonge.
Une douceur amère au goût de cendre embrasée au plus fort de leurs songes.

— Tout parait plus doux que l'inconnu. A certains égards, même mes crises de nerfs pourraient finir par te manquer.

Toi.
Un regard à lui, un sourire au ciel. Alma, elle s'illuminait. Elle s'abandonnait aux relents de nostalgie dans l'air, lorsque tout s'effrite et se brise au coeur de la ville, où leur monde vacille sur ses appuis d'argiles. Alma, elle rayonnait de cette simple attention qu'il lui avait offerte. Toi. Moi. Elle voulait y croire. Aux brides de son affection, à ce changement qui se profilait à l'horizon. Elle voulait croire à tous ce que dédaignait sa raison, accroché au fil impropres de ses illusions. Elle s'abîmait la belle, elle s'enfonçait dans cette courbe infernal de ses bonheurs déraisonnables. Elle qui s'était toujours targué de son bon sens. A qui on allouait fréquemment les adjectifs de Justesse et Raison. Après tout, elle était Alma. Elle était le rire éclatant dans l'air, le soupir exaspéré vrillant les oreilles, les idéaux croisés sous les étoiles. Mais Alma, elle n'était rien, face à la place qu'elle cédait à Kalei. Lui qui devenait ce curieux mélange d'envies, celui d'être enveloppé d'un monde carré et celui de se rebeller contre la Terre entière. De vouloir tout, tout de suite, maintenant. Tout en se surprenant à effectué les pas hésitants d'une enfant. En amour, nous étions tous égaux. Asservit en vulgaire esclave, tout en se réjouissant de cette fonction infiniment détestable. Mais ça Alma, elle ne le savait pas. L'amour toxique. L'amour putride, qui annihile et qui meurtrit, qui abandonne ces stries sur vos joues si lisses, elle l'ignorait encore.
Malheureuse enfant qui essayait désespérément de devenir grande.

— Ta présence me manquera. Tes soupirs exaspérés, tes rictus insipides même ta coupe de cheveux horrible.

Elle tendit son autre main pour aplatir ses mèches désordonnés, les aplatissant dans un sens, puis dans l'autre, tentant d'y apporter un ordre qui leurs avait toujours manqué. Elle s'y attarda un instant, le temps d'une inspiration.

— T'es peut être pas obligé de faire tout ça.

Mensonge. Elle le savait parfaitement. Elle l'avait comprit à la seconde même où elle avait prit place sur l'épais fauteuil de cuir. Sa décision était déjà prise, son avis à elle, ses envies, ses craintes et ses désirs, n'entraient pas en ligne de compte, sans doute devrait-elle même se réjouir qu'il ait songé à l'en avertir. Qu'était-elle ici après tout? La blonde d'à côté. Accessoirement, la fiancé.

— Ne meurs pas.

Ordre ou prière, elle ne saurait le dire elle même alors qu'elle se redressait, s'enfonçant dans le dossier de son assise alors qu'elle croisait ses bras sous sa poitrine. Il y avait de l'amertume dans le creux de ses pupilles. Une frayeur qui s'esquissait sur le pli de ses iris. Frayeur pour eux. Frayeur pour lui.
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parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei Vide
MessageSujet: Re: parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei EmptySam 24 Fév 2018 - 0:54



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Toi.
Toi aux yeux constellation
Toi aux sentiments brouillons
Toi qui provoquait sa déraison.
Toi Alma, qui au delà de ton simple nom revêtait parfois des reflets d’amour et de trahison.


— Je préfère pourtant l’inconnu. Un jour, quelqu’un me l’avait appris. Que tout semblait bien plus plaisant et sincère que la haute société et sa bourgeoisie mortifère.

Il s’en rappelait encore de ses maux mots, de ses promesses, de sa manière de parler et de son insolence. Lui qui autrefois s’était moqué de son titre et de leur hiérarchie pour le considérer comme un simple ami. Et il le réalisait encore une fois:  que l’autre teintera toujours autant des paroles, ses actions et ses pensées. Car malgré la douleur, il ne pouvait se résoudre à l’effacer. Car lui et ses plaies qu’il avait causé demeuraient des vestiges de ses sentiments passés. Celui d’un amour autrefois criminel dont il ne restait désormais plus que la fracture amère. Celle de la solitude, de l’ennui et de l’oubli. Celle d’avoir été oublié et laissé de côté comme une simple page vierge d’un cahier. Azriel s'était envolé comme un songe ; meurtrier sans le réaliser, son départ l'ayant assassiné et condamné à ne jamais pouvoir réellement l’oublier.

— Quand on n’a connu qu’ça, l’affection de surface et l’amour superficiel. L’inconnu semble bien plus chaleureux.

Alma, pourtant, en dépit d’être pourtant une femme, elle prenait des airs qui lui ressemblait tant. Avec son culot et ses mèches rebelles, avec ses sourires tempêtes et ses yeux mélancoliques bleus ciels. Elle l’avait effleuré comme il l’avait fait. Par sa voix, son insolence et sa présence, elle avait réveillé ses plaies et ses cicatrices qu’il avait pourtant pensé enterrées. Lui qui avait pensé ne plus pouvoir un jour aimer, d’un jour tomber à nouveau fou à lier, Alma, elle avait renversé toutes les barrières qu’il pensait avoir érigé. Elle lui avait coupé son souffle et réveillé le brasier: l’envie de rêver; l’envie de l'oublier.

— mais qu’en dira-t-on. Toi, moi. Rien ne vaut le confort du foyer et les bras de “l’être aimé” pas vrai?

Disait-il, presque moqueur, la voix pourtant teintée de douceurs sur la courbe de ses syllabes. Parfois semblait-il fou, à se vêtir déja de son rôle d’époux. A déjà mimer l’affection hypocrite et l’amour putride. mais qu’en dira-t-on. Que pouvait-il dire au sujet des rougeurs sur son visage et de ses lèvres étirées par le confort que lui offrait les caresses de ses doigts? Tout semblait si réel. Tous semblait si sincère.

— je ne mourrais pas Alma.

Promesse réelle, un ordre pour lui-même.

— Parce que tu m’attendras. Et moi, je reviendrais.

Il glissa alors lentements des doigts entre ses mèches dorées, frôlant délicatement sa joue dans son mouvement, avant de la caresser d’un pouce; audacieux.

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parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei Vide
MessageSujet: Re: parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei EmptySam 24 Fév 2018 - 5:00



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Un peu de douceur – juste un peu, une plume d'oie, des pétales de pivoine, une feuille bruyère ; un air, fruité, de pêche, d'abricot et de raisin, qui remonte jusqu'au nez ; des branches de pommier qui son enivrés par la bise, un soleil qui darde ses rayons pour embrasser les épaules, un frisson qui dérive vers les continents des reins, une mèche de blondeur qui s'entortille dans la caverne du cou ; oui, juste un peu de douceur.
Une douceur de femme effleurée du bout des doigts de Kalei.

— Parles tu vraiment de l'inconnu ou d'un fantasme étranger qui aurait put te devenir familier?

Parce que l'inconnu finalement, n'était ni plus ni moins qu'une vague incertitude. L'hérésie des rêves inavoué qu'on rêverait de pouvoir réaliser. Kalei. Il retranscrit les contours de ses chimères de la pointe de sa langue. Un mot plus haut que l'autre, et tout s'effondrerait, les remparts de son imaginaire s'ébouleraient à ses pieds, et tous ces mots - oui, ces simulacres de vie rêvée, envolées, dans cette cruelle réalité qui revêtaient les vestiges de leurs ambitions passés. Kalei avait voulut l'amour, il avait lutté et lutté comme pour le provoquer, s'y était raccroché comme un noyé à sa bouée. Et maintenant qu'il lui avait échappé, il ne pouvait que le fabriquer, petit bout par petit bout, reconstruit dans la personne de sa fiancé. Alma était son illusion, les barreaux amer de la plus terrible des prisons.

— Et est-ce que tu le sens comme un foyer maintenant?
Toi, moi.


Un léger sourire lui échappe. Toujours si proche, à se fixer les yeux dans les yeux. Ces yeux ont ce bleus profond, ces océans miniatures qui vous demandaient presque de vous noyer en eux. Mais Alma, elle n'avait vu que ses sourires - cet étirement des lèvres comme elle en avait connu certains, comme elle en avait oubliée beaucoup. Les épaules qui se soulèvent, la colonne légèrement renfoncée, le dos qui se tient droit. Alma. Elle imagine le torse qui se gonfle sous l'effet de l'air. Elle penche un peu la tête, effleurant la paume de sa main naturellement, comme la petite tête ronde d'un chat, anticipant une caresse, cherchant à combler au mieux la paume bienveillante de son maître.

— Je t'attendrai, parce qu'à présent ton refuge sera là où je serai.

Alma.
Elle dit, et sa voix roule contre le velours de sa peau, s'évanouit dans une expiration - ça cogne dans sa poitrine, ça s'emballe, ça implose. Ah - comme si elle suffoquait, en manque d'air, comme en apnée. Alors qu'elle se penche pour poser ses lèvres sur les siennes. Et cette chaleur résiduelle, celle qui grimpait sur son épiderme, incendiant ses joues, lui arrachant le souffle, elle rêvait qu'elle n'ait jamais eut lieux. Elle rêvait n'avoir jamais eut un geste si malheureux. Quelque chose d'aussi vulgaire qu'une méprisable impulsion.

— Alors si tu trahis ta promesse, je te maudirai moi même.

Mais ses mots d'enfant bêcheuse, cet orgueil naïf et vain, , juraient avec la cadence déréglée de son palpitant, avec la boule noire qui parasitait son ventre. Ses yeux qui se raccrochaient aux siens, dans une attente silencieuse. Pour l'effroi qui dévalait son échine dorsale lorsque la possibilité d'un rejet s'imprimait sur sa pupille. A celui qui en aimait une autre, l'amante envolée qui l'avait trahit.
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MessageSujet: Re: parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei parfois, on fait juste semblant de ne rien savoir #Kalei EmptyMer 7 Mar 2018 - 21:15



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When we honestly ask ourselves which person in our lives mean the most to us, we often find that it is those who, instead of giving advice, solutions, or cures, have chosen rather to share our pain and touch our wounds with a warm and tender hand. The friend who can be silent with us in a moment of despair or confusion, who can stay with us in an hour of grief and bereavement, who can tolerate not knowing, not curing, not healing and face with us the reality of our powerlessness, that is a friend who cares.

La brûlure. Kalei réalise son existence toujours trop tard, lorsque celle-ci est déjà devenue trop grande, trop visible et déjà bien trop douloureuse. Car Alma elle s’était déjà implantée au plus profond de son âme. Alors qu’il avait sa garde baissée — elle l’avait brûlé; lui et ses démons sous des flammes plus chaleureuses que celles de son propre enfer. Elle lui avait offert la douceur d’une paume familière et la chaleur d’un sourire éphémère. Le calme avant la tempête; le pardon avant la trahison.

l’inconnu. c’était tout et rien à la fois. quelque chose que j’aurai peut-être désiré. peut-être un échappatoire. ou peut-être quelqu’un; l’inconnu que j’aurai souhaité rencontrer et aimer.

Et peut-être qu’elle avait vu juste. Qu’Azriel, ça avait été tout et rien à la fois. Une vague incertitude, un amour passager, une inubitable curiosité. Car Az, autant pouvait-il désormais souhaiter l’oublier, autant il ne pouvait nier l’évidence qui se pointait à la surface de ses pensées ; ça avait été lui son inconnu. Celui qu’il avait autrefois toujours désiré, celui dont il avait toujours rêvé en chaque obscure soirée. Il avait été le fantasme, l’addiction et même l’amant de ses désirs muets. Mais Az, avant tout, il avait été une prison déguisée sous la plus douce des formes. celle d’un coeur qui bat, et de joues écarlates, celle d’un homme un peu trop fou lui et de cet autre qui ne le réalise pas.

"nous". peut-être. un jour. surement demain.

Car il en était certain. Que demain sera le remède à son chagrin. Qu’un jour il arrivera à s’en libérer: de lui et son amour inavoué pour être en mesure d’enfin pouvoir s’y attacher (à elle et ses cheveux dorés) de simplement pouvoir essayer. essayer d’aimer. essayer de l’aimer. Parce qu’Alma, il se le disait à présent, il n’avait qu’une seule raison à vouloir lui résister. ça avait été pour lui et la promesse qui les liait. Mais il avait été le premier à la rompre lorsqu’il s’était éloigné. Alors peut-être que lui aussi avait le droit. D’retrouver son inconnu, un inconnu qui n’était pas lui.

tu seras mon refuge. comme moi je serai le tien.

Kalei, il avait toujours ce sourire discret et ce brin d’audace qui tâchait son visage un peu trop sévère. Ce soir, il avait inconsciemment répondu à sa tendresse, baissant lentement ses barrières jusqu'à en devenir doux. A en devenir un peu trop réel, un peu trop frêle.

Et lorsqu’il ressent l’impact ce n’était même pas de la surprise ou de l'embarras qui l’avait gagné. Simplement un mélange de tristesse et de joie, un mélange de bonheur et de malheur au même endroit.
Parce qu'elle, lui; eux. C'était tellement tout et rien à la fois. tangible et invisible, grisant et délirant. Car rien ne les auraient un jour rapproché, rien n’aurait été en mesure de faire d’eux ce qu’ils étaient. Parce que Kalei et Alma, ils n’avaient que leur propre vide en commun; sans aucun point d’accroche ni même un rivage enclin. Pas une seule connexion, ni même une sonorité familière. Il n’y avait que le silence des non-dits et des amours interdits.
Et c’est pour ça que c'était pas naturel entre eux. Ni même la sincérité de ce qu’ils croyaient être peut-être de l’amour. Parce qu’après tout c’était le destin qui les avait poussé à se rencontrer, à faire de leur rencontre une fatalité et de leurs sentiments le poids le plus douloureux à porter.

Alors Kalei il ne trouve que le sourire à lui offrir. Le sourire; le soupir qui se glisse le long de sa peau, sur la courbe de ses lèvres, et dans un autre baiser. Celui d’une douceur sans nom, celui d’une tendresse et d’une délicatesse qu’autrefois il avait uniquement juré d’offrir à celui qu’il avait toujours aimé. Comme une plume sur une étoffe de soie, comme un flocon sur le sable froid, il s’approche capture ses joues et l’embrasse.

Et il se tait.
Il ferme les yeux et choisi l’inertie.
Le silence pour peut-être l’aimer.
Le silence car peut-être il ne pourra jamais l’oublier.


Je reviendrai.

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