pseudo et prénom ‹ Annab'/Eden - Annabelle âge ‹ 23 ans comment as-tu trouvé le forum? ‹ Grâce à Idriss jtm Cha' #BlackPowerpays ‹ Française étudiant au Québec :)  fréquence de connexion ‹ Plusieurs fois par semaine à tous les jours - Variable selon l'emploi du temps des partiels votre avis sur le forum ‹ C'est la partie compliments ? :D Il est très joli et complet !  parrain ? ‹ IDRISS \o/ Deuxième dédicace à toi Chaaaa ! GROSLOVESURLAMAFIADELARSENAL smiley préféré‹ J'allais dire dur dur de savoir entre tous vos gifs swaggé, mais ... je suis déçue. Denis n'est pas là. Donc ma vie n'a plus de sens. Ah.   gif qui décrit le mieux votre personnage‹

Spoiler:

-Rêve éveillé.

La jeune enfant ne marche qu'à peine qu'elle est déjà joyeuse et intrépide. Toujours à quitter la surveillance de ses parents et également la mienne quand j'ai le malheur de cligner des yeux. Sérieusement, il ne faut pas la lâcher du regard sous peine de la retrouver dix minutes après en haut du buffet du 3ème salon. Comment elle parvient à y monter reste un mystère pour moi, mais je peux vous assurer que pour la faire redescendre, ce n'est pas une mince affaire. La princesse de l'air porte bien son nom puisque tout ce qu'elle entreprends finis toujours par se terminer en grimpette quelque part. Bien entendu, je me fais un sang d'encre à chaque fois. Si elle tombait, je ne me le pardonnerais jamais.
Pour le reste, sa curiosité la rends adorable, et j'ai de la chance de pouvoir veiller sur elle au quotidien. Elle a un peu de mal à s'identifier à son frère et sa sœur, ils ne semblent pas passer beaucoup de temps ensemble. Pour le moment, la petite ne semble pas encore affectée de la solitude dans laquelle elle s'enferme peu à peu, mais il faudrait veiller à ce qu'elle garde des contacts avec sa fratrie. D'ailleurs, j'ai entendu dire que Madame attendait un 4ème enfant. Oh, je ne peux pas vous décrire dans quel état je suis. Quelle joie.
Il parait que c'est une troisième fille, peut-être qu'elle s'accordera mieux avec Aelys. J'aimerais tellement qu'elles s'entendent, que la petite sorte de sa bulle, vous comprenez ? - La nounou d'Aelys

- Départ forcé.

Enfin l'été touche à sa fin et je quitte le palais dans quelques heures. Tout ça pour retourner m'enfermer dans des salles de classes. Les vacances passent toujours trop vite et je trouve ça injuste de devoir encore retourner à l'Académie, alors qu'on ne m'apprends même pas correctement à utiliser mon pouvoir. Quelle perte de temps, je serais bien mieux à m’entraîner seule pour faire de vraies choses, une maîtrise utile... Mais non. Heureusement, c'est la dernière fois que je retourne dans cette académie. Malheureusement par contre, je vais devoir avoir un 'protecteur' à la fin de l'année. Non mais sérieusement, tout ce cirque ne serait pas nécessaire si on nous enseignait correctement à nous servir de nos dons dès le départ. Je suis bien trop indépendante pour devoir m'enchaîner à quelqu'un à jamais. Peut-être que cette personne pensera comme moi, et que nous pourrons aller chacun de notre côté, que sais-je.
Je dois encore préparer mes affaires et organiser le dernier voyage à l'Académie avec Neve. Heureusement qu'elle rends tout plus agréable, je ne sais pas ce que je ferais si elle n'était pas là.
J'entends le toit craquer, je devrais songer à faire des renforcement concrets, mon pouvoir ne suffit plus à supporter la structure de la cabane quand je m'affale dessus à priori. Je dessinerais de nouveaux plans dans le train.

- Lien sacré.

« Aelys Valaeris et Thaïs Lélantas » disait le maître de cérémonie. « Thaïs qui ? » pensait Aelys.
Le jour redouté était arrivé, et Aelys avait liée sa vie à celle d'une autre jeune femme. La blonde l'avait simplement vaguement croisé dans les couloirs pendant toute ces années sans jamais vraiment avoir une conversation complète avec elle. Elle avait eu beau partager ses classe ou ses repas, rien ne les avaient jamais rapprochées. Les fausses idées, les a-prioris, tout cela avait d'une façon ou d'une autre joué un rôle dans leurs ignorances respective. Et maintenant, elle devait croire qu'elles étaient âmes sœurs ou quelque chose dans ce genre là ? L'idée que sa vie était entre les mains de quelqu'un d'autre qu'elle la rendait malade. Et puis, que devait-elle faire maintenant ? Devait-elle l'emmener avec elle partout, ou alors la suivre ? Ou pouvaient-elles vivre séparément leur vies chacun de leurs côtés ? Elle ne connaissait rien de Thaïs. Et si elle était du genre à traîner dans des endroits dangereux ? Non n'importe quoi, le stress la faisait divaguer maintenant. Si elles s'étaient 'choisies', il devait bien y avoir une raison enfouie quelque part...
Le bracelet de Thaïs était de couleur orange, et Aelys redoutait un peu cette couleur. Pendant ces cours, elle avait appris qu'ils avaient été pourchassés et maltraités par rapports à d'autres, notamment pour leur pouvoirs de téléphatie considéré comme dangereux. La jeune princesse imaginait qu'une telle couleur, puissante, était obligatoire pour la protection d'un sang bleu, mais franchement tout ceci était ridicule. Aelys pouvait prendre soin d'elle même. Elle n'avait pas prit ces cours optionnels de médecine pour rien.
Au fil de ses pensées, quelques bribes de craintes envahissaient l'esprit d'Aelys. Et si elle lisait comme dans un livre ouvert les réflexions d'Aelys en ce moment même ? Elle n'aurait plus aucune chance de prétendre faire encore bonne impression, de donner l'illusion. Pourrait-elle jamais avoir confiance ?

- Amitié scéllée.

« Ça suffit, je ne supporte plus cette ambiance. » La jeune Aelys, mi-adulte mi-enfant du haut de ses dix huit ans fraîchement obtenu au cours de l'été, tournait en rond autours de son arbre à cabane à la lisière de la forêt. Elle finit éventuellement par se laisser choir à sa base en soupirant. Cela faisait des jours qu'elle réfléchissait à une manière de briser la glace et de se rapprocher de Thaïs. Leur relation était la définition même du malaise et de la cordialité. Elle leva encore les yeux au ciel en repensant à la présentation à sa famille. Tout dans l'être de Thaïs criait qu'elle n'avait rien à faire ici. La demoiselle travaillait aux écuries du palais et prenait soin des chevaux. Aelys avait un peu appris à monter pendant son enfance, mais son niveau n'était clairement pas exceptionnel. Ce qui était bien malheureux car le cheval représentait le moyen de locomotion le plus autonome du royaume. Un moyen idéal pour s'enfuir spontanément quand on le désirait. Pas comme le train ou la voiture.

C'est alors que la jeune princesse eut une idée. Elle se releva d'un bond et couru, poussée par un vent chaud dans le dos, vers chez elle. Elle mit sa soeur Nevenka dans la confidence pour quelques suggestions. Puis, elle se retrouve bientôt à l'élevage de Volastar où les meilleurs étalons en provenance de tout le royaume sont élevés. La jeune fille les admire de nombreuses heures, parle et se renseigne avec l'éleveur pour finalement arrêter son choix de cœur sur un étalon gris, très jeune mais magnifique. Il s'appelle Condor, et Aelys trouve que ce nom est comme un signe. Sa petite pie bavarde tournoie autours des oreilles de Condor, intriguée. Elle jauge avec qui elle va devoir s'entendre, puis finit par pousser ses ailes pour retrouver une place un peu plus confortable plus haut.

De retour au palais, Aelys ne perds pas un seul instant avant de se diriger vers les écuries. Sans surprise, elle y trouve Thaïs qui sort intriguée de la sellerie, une bride et un chiffon en main. Le sourire déposée sur les lèvres d'Aelys trahit rapidement son intention et son excitation. Elle offre le cheval à Thaïs mais cette dernière ne semble pas savoir comment réagir. Un peu prise au dépourvu, elle bredouille quelques mots sans trop savoir quoi faire. Aelys s'attendait à plus de réaction spontanée (et ravie). Elle ne mesurait peut-être pas l'ampleur de son achat.

Elle finit par quitter le bel étalon aux mains de Thaïs, en prenant pour excuse qu'elle allait les laisser faire connaissance.

Le lendemain, une servante l'appelait alors qu'elle était en train de préparer ses aquarelles pour aller peindre loin de ces murs. Dès qu'on lui annonça que quelqu'un désirait la voir, elle sût immédiatement qui c'était. Elle sentait la présence de Thaïs lorsque cette dernière était à proximité depuis peu. Ce n'était pas forcément très agréable, comme nouveauté, mais cela faisait partit d'un tout depuis leur liaison. Elle descendit les marches en un volée pour atterrir face à Thaïs, heureuse mais essoufflée, pendant qu'on la sermonne sur le fait qu'on n'accoure pas accueillir ses invités, et qu'une princesse devrait avoir un peu plus de prestance. Oui oui, c'est ça.

« Salut Aelys ! Je me demandais si ça te disait de venir te balader à cheval avec moi ? Ce serait l'occasion pour toi de voir évoluer Condor... et je pourrai t'apprendre à monter à cheval par la même occasion ? »

Un sourire moqueur apparut sur les lèvres d'Aelys. Ce n'était pas la seule occasion ici. Enfin, elle n'était plus la seule à essayer.

« Et de sympathiser éventuellement ? » lâcha-t-elle amusée.

« Oui, c'est ce que je voulais ajouter. » Bien évidemment.

Elle accepta donc avec plaisir, et Aelys se dit que ce serait parfait pour pouvoir découvrir plus vite de nouveaux horizons. Bien sûr ses capacités à cheval n'étaient pas fantastique, mais avec Thaïs tout devrait mieux se passer. Les deux jeunes femmes passèrent alors les semaines suivantes a faire de la randonnées, inséparables. Elles se découvrirent mutuellement pendant les trajets. Aelys connaissait les alentours par cœur et certains coins reculés étaient magnifiques mais introuvable pour qui ne savaient pas qu'ils étaient là. Condor et Thaïs ne semblaient faire qu'un, et il s’accommodait de Orias, sa pie, assez simplement. Un pacte fut scellé entre elle, quand, n'y tenant plus, Aelys se sentit assez en confiance pour demander à Thaïs si celle-ci s'était déjà introduite dans sa tête à son insu. La réponse ne la surpris pas mais ne fut pas non plus celle qu'elle attendait, mais elle lui pardonna et elles se jurèrent de ne plus le faire sauf cas d’extrême nécessité.

Les deux jeunes femmes se complétaient parfaitement, et la raison de leur liaison leur devint vite évidente.