Elle a un sourire sardonique accroché à ses lèvres, l'enfant des cieux. Ses pensées sont perverties par des plans nauséabondes, mais elle s'en fiche la divine, puisque les spectres ont cessé de hanté le moindre de ses pas. Elle se laisse envelopper par l'obscurité qui émane de son nouvel amant, elle se vautre dans les ténèbres, se délectant de cette saveur délicieuse que l'on nomme liberté. Elle oublie, de plus en plus souvent, que son cœur n'aimera plus jamais comme il l'a aimé lui. Elle oublie, de plus en plus souvent, ce que c'est de porter le poids de cette culpabilité dévorante. Un sourire, encore, alors que ses doigts viennent pianoter contre ses lèvres, elle se délecte des pions qu'elle avance sur un échiquier qu'elle ne connaît que trop peu. Insouciante, inconsciente, la petite princesse joue les grande, dans un jeu de pouvoir qu'elle ne maîtrise pas. Elle abat ses cartes, vulgairement, sans se soucier des conséquences, tout simplement parce qu'elle a l'opportunité de le faire. Elle est galvanisée, électrisée, par les sensation que sa domination lui procure. Furieuse gamine qui ne connaît pas grand chose à la vie, mais qui s'y plonge à corps perdu, pour oublier qu’elle a un cœur. Les chevaux s'immobilisent à peine que la princesse Lunaire s’extirpe de la calèche. La sublime s'élance, elle flotte sur le sol, aérienne. Si ses pas ne laissaient pas des traces dans la neige immaculée, on jurerait presque qu'elle frôle à peine le sol. Elle gravit les marches, gracieuse, elle commence déjà à se défaire du manteau qui couvre ses épaules nues. Elle le laisse glisser contre sa peau, se délectant de la sensation de la fourrure qui caresse son épiderme, lui arrachant un frisson. Elle abandonne les vêtements à un domestique qui vient à sa rencontre. Il n'a pas le temps d'ouvrir la bouche que la déesse poursuit sa route. Je connais le chemin, mais vous pourrez l'indiquer à mes invités. La langue claque contre sa langue. Elle s'évapore dans les couloirs d'une demeure qui sera bientôt sienne. Elle se délecte du bruit savoureux que chacun de ses pas provoque contre le carrelage. Elle s'avance, féline, le menton relevé, intouchable. Elle finit par atteindre les appartements de son fiancé. Elle laisse ses doigts venir taquiner le bois, mais n'attend pas plus longtemps pour faire son entrée. J'espère que tu n'es pas dans une position compromettante, mon ange. qu'elle susurre alors que ses orbes translucide glisse sur les lieux à la quête du Vasara. Elle connaît les frasque de son promis, elle les accepte sans pudeur ni jalousie, indécente fiancée qui se perd dans les mêmes travers que celui auquel elle est désormais liée. Ses opalines viennent s'écraser dans le regard du fils des airs et un sourire vient inévitablement fauché ses lèvres, malicieuses, presque enfantines, si ce n'est cette lueur salace et tendancieuse qui pétille dans les flammes argents de son regard. Elle s'avance la perfide, dévore la distance qui les sépare l'un de l'autre. Elle pince les lèvres, gardant ce secret qu'elle crève d'envie de lui livrer. Alors ses doigts glissent contre son torse, remontent jusqu'à ses épaules. L'une d'entre elle s'aventure plus loin, s'enfonçant dans les crins dorés de sa chevelure. Elle vient effleurer ses lèvres, sans pour autant les embrasser, parce qu'elle murmure : J'ai une surprise pour toi. Mh. Considère que c'est un cadeau de fiançailles.

Et même si je l’étais, ce ne serait pas la première fois que tu me verrais ainsi, n’est-ce pas ? Le rire s’extirpe de ses lèvres, lézardant l’atmosphère pour se mêler et s'entremêler au rictus du fiancé. Elle se faufile contre lui, inconsciente, inconsciente, elle se fie aux apparences, se laisse endormir par toutes les promesses qu'il lui susurre. Ce n’est eu de la poudre aux yeux, mais elle s'en satisfait, la princesse des cieux, persuadée d'échapper à ses sombres, pensées. Elle plonge ses orbes céruléennes dans le regard de l'homme auquel elle est promise, ne s'imaginant par la perfidie de son âme. Elle n'est qu'une môme hypnotisée par des mots, envoûtée par l'impression d’exciser. Ni la première, ni la dernière. qu'elle ronronne, délicieuse et suave. Elle joue, constamment, elle ne sait même plus comment s'arrêter. Langoureuse et sensuelle, la sublime n'est plus qu'une créature de luxure, s’abîmant dans des paires de bras pour s'éviter de penser. Tu es véritablement surprenante, Nevenka. Elle se laisse avoir par ses flatterie, cruel besoin d'être reconnue, appréciée, désirée aimée. Cruel besoin d'exister. Si proche de lui, elle s’octroie ce plaisir charnelle, initié par leur récente fiançailles, mais scellé bien plus tôt par leur planification pour dégager le Swanson de la partie. Mais pas le temps de penser à l'enfant terrible des flammes que les lèvres du Vasara viennent s'emparer de celle de la divine créatures qui s'y abandonne sans tarder. Elle s’accroche au boucle blonde impeccablement coiffée, pressant délicieusement son corps contre celui de son nouvel adoré. Elle ne l'aime pas lui, mais la sensation qu'il lui procure, il la rend vivante, réelle, il l'empêche de penser au spectre qui l'a hante, il la rend puissante, l'illusionne, lui faisant miroiter un champ de possibilité infini. Il se détache finalement d'elle. Je t’écoute, ma fiancée, quel est donc ce fameux cadeau de fiançailles ? Asphyxiée par son baiser, elle cherche son souffle. Son pouce glisse sur les lèvres divines du bellâtre alors qu'elle vient planter ses orbes dans son regard à lui. Un mouvement de menton vers la porte par laquelle elle est entrée il y a quelques minutes de cela, elle ne quitte pas son regard. J'ai amené avec moi des fidèles à la couronne. Ils sont prêt à témoigner devant leur reine des horreur perpétrés par tes parents lors de la purge. Un sourire se glisse sur les lèvres de l'ingénue, pleinement satisfaite de ses manœuvres. Elle ne se croyait pas capable d’élaborer de tel plan, de s'abaisser à de tel bassesse, mais tout ce qu'elle voit, tout ce qu'elle sent, c'est que la culpabilité qui la ronge n'est pas venue étreindre ses pensées. Leur témoignage écrit a déjà été envoyé à ma chère et tendre sœur. Ce n'est plus qu'une question avant qu'elle ne te nomme à la tête des Vasara. Ses doigts s'enroulent délicieusement dans les mèches blondines. Moue malicieuse, œil lubrique, elle demeure contre le démon aux allures angéliques. Tout ce que tu as toujours voulu est à toi, mon amour.

Ses lèvres encore. Ses lèvres toujours. Elle se hisse sur la pointe des pieds, son corps se pressant contre celui de bellâtre, comblant le moindre écart qui oserait s'insinuer entre eux. Elle s’agrippe de ses mains désireuses de le posséder. Il lui en faut peu, la jolie môme, pour la la subjugué. L'appelle des plaisirs charnelles est ancrer en elle, un e obsession, une addiction, furieuse créature de luxure. Le vice dissimule l'agonie de son âme ténébreuse.Comment pourrais-je remercier une aussi parfaite créature que toi ? Elle demeure contre ses lèvres, sourire salace qui s'infiltre dans les orbes céruléennes de la belle. Elle e taquine, l’allume, mordant ostensiblement sa lèvre inférieur. Elle s'engouffre dans un chemin bien trop délicieux, sans se soucier des conséquences désastreuses qu'elle pourrait initié. La sublime n'est plus qu'un hymne à la perdition, s'enfonçant dans un égoïsme exacerbé, ou seul compte son propre plaisir. Elle en oublie d'être fidèle, loyale, elle en oublie d'être sincère. Elle goûte au plaisir sournois de la manipulation, elle savoure le pouvoir de changer une destinée. Elle adore ça, l'irrésistible blonde. Demande et ton humble serviteur obéira. Si tu veux pousser ton adorable sœur hors du trône, je m’assurerais que ce soit toi qui t’y retrouves alors. Et le sourire vient s'insinuer sur les lèvres de la princesse de cieux. Proposition indécente, décadente. Les limites sont dépassées, repoussées, jusqu'à la prochaine fois. Tout est possible, réalisable, même obtenir ce qu'elle n'a jamais soupçonné désiré. La proposition semble si délicieuse lorsque qu'elle claque contre la langue du fils des airs... Il la façonne, la délicieuse enfant, insinue en elle le désir coupable d'obtenir ce qu'il ne lui appartient pas. Elle n'y aurait probablement jamais pensé, s'il ne l'avait pas rendu possible de ses mots, simplement ses mots. Elle veut une couronne, sans rien savoir de ce qu'elle implique. Un nouveau caprice. l'enfant se voit déjà reine. Tu m'offriras son trône. mh... Ou plutôt, tu nous offrirais son trône? Nous. Elle et lui. Lui et elle. Souverains d'enfer qu'il s'approprient sans la moindre gêne, simplement parce qu'ils en éprouvent le désire. Elle se sent libre, conquérante et puissante, elle se sent vivant. Tout ce qui est à toi est à moi, mon adorée. Tu le sais bien. Après tout, n’allons-nous pas être liés pour la vie ? Les doigts de la blonde viennent se perdre sur la bouche de l'héritier. Ses robes pétillant d'une malice souillé par la perversité. Alors je le veux pour nous deux. Le trône. Qu'elle avoue dans un murmure, galvanisée par son attraction, par sa noirceur, elle se prête aux jeux, goûtant au pouvoir et à la satisfaction qui en découle. Elle presse son corps contre celui du noble, aissant sa main se glisser dans son cou. La tête des Vasara … Elle sourit. Tout cela est réel. Elle se façonne une nouvelle réalité, dans laquelle existé n'est pas une survivre à l'agonie. Bien des choses vont changer. Et nous en serons les instigateurs. Mais nous ne nous arrêterons pas là. Elle vient chercher ses lèvres, encore, avide, désireuse de scellé leur destin. Elle les laisse traîner contre sa carne, marquant sa peau de baiser jusqu'à son oreille pour lui murmurer. Nous prendrons tout ce que nous méritons. Tout ce que nous désirons. Tout, mon amour.Un promesse. La divine avait goûter au manipulation sordide et cruelle, elle refusait de s'en passer une seule seconde de plus. Elle pourrait obtenir tout ce qu'elle désirait. Tout. Même ses désirs encore inconscient.

Et je serais très heureux d’accepter cet énième présent, ma douce. Elle n'est pas dupe, la douce, elle sait qu'il la manipule, guide sournoisement ses pensées pour l'amener là où il le désire. Oh elle le sait et elle s'y vautre avec délice, elle le retrouve avec toujours plus d'avidité, bien trop heureuse et soulagée à l'idée de s'illusionner, de s'oublier. Elle n'aspire qu'à cela, la sublime. Sous ses faux airs insouciant, elle sait ce qu'elle fait, la créature brisée, elle s'abandonne volontairement au main du démon, espérant se construire une nouvelle réalité. Un baiser déposer contre son front, elle ferme les yeux, savoure l'instant, persuadée que rien au monde ne peut l'atteindre. Elle se gonfle d'une espoir absurde, de l'illusion que le Vasara pourra la sauver d'elle-même, l'a débarrasser de l'agonie qui tiraille son cœur meurtris. Voilà qu'il revient cueillir ses lèvres et elle s'abandonne, elle oublie, pensées volages qui s'évaporent et emportent avec elle tout ce qui la clouait au sol. Il ne s'écarte d'elle que pour lui susurrer. Liza tombera. Rudement. Et j’ai déjà plusieurs idées sur de sombres âmes qui seraient ravies de nous assister. Elle pince les lèvres, la princesse des cieux, presque incertaine à l'idée de s'en prendre à sa sœur. Son regard toujours ancré dans celui de son futur époux, elle laisse ses doigts vagabonder contre ses bras, pour finalement venir se glisser entre ses lèvres. Elle baisse finalement le regard, la fille des vents, une moue incertaine froissant ses traits de porcelaine. Comment ai-je pu la laisser vendre notre père comme ça, sans rien faire? Les mots du Vasara avait fait son chemin jusqu'au cœur de la divine, pervertissant ses souvenirs et son âme, empoisonnant ses pensées, altérant les sentiments qu'elle éprouvait vis à vis de son aînée. Et le file de ses pensées s'emballaient furieusement. Très vite, la paisibilité de la belle se changeait en une rancœur tenace et dévastatrice. Puis son regard se soulèvent, teinté d'obscurité et de lueur assassine alors qu'elle plongeait ses orbes dans les siennes. Quels autres choses à t'elle pu faire pour obtenir sa précieuse couronne? Je voudrais aller à Volastar et la lui a arracher. Elle ne mérite rien de tout cela.